Petite_maeve
La petite fille ne broncher pas dans la calèche, elle regarder ses pieds en silence Elle avait essayer d'engagée la conversation avec la dame mais le regard froid de celle-ci lui avait coupé la chique.
Elle regardait dehors en se demandant encore ce qu'elle faisait ici. Elle fronca les sourcilles et réfléchit a ce qui s'était passée. Elle était si petite quand sa mere l'avait quittée qu'elle ne s'en souvenait plus. Comme tous les enfants, pareils aux jeunes pousses de la vigne qui s'accrochent à tout, elle avait essayé d'aimer. Elle n'y avait pu réussir. Tous l'avait repoussée, sa familles qui l'avait acceuillit, leurs enfants, d'autres enfants. Elle avait aimé le chien, qui était mort. Apres quoi, rien n'avait voulu d'elle, ni personne. Chose lugubre a dire, à six ans elle avait le coeur froid. Ce n'était pas sa faute, ce n'était point la faculté d'aimer qui lui maquait; hélas! c'était la possibilité...
Elle avait était acceuillit par une famille qui la battait et la faisait dormir dehors...c'est pourquoi elle s'enfuit de cet abris un soir de pluie et marcha un long moment...
Elle fut recueillit par des gens a qui elle fit confiance mais qui avait de mauvaise intention, quand elle s'en rendit compte elle se rebella, mais ils la battirent et la vendirent comme esclave...
C'est ainsi qu'elle se retrouva là avec cette dame.
La charrette s'arrêta enfin à Chinon devant une auberge qui avait l'aire accueillante. Maeve voulut descendre mais la dame l'arrêta d'un geste vifs et la regarda dans les yeux :
Citation:Nous sommes arrivées. Tu ne vas pas tarder à faire la connaissance avec ta nouvelle propriétaire. Tu adopteras avec elle une attitude humble et courtoise. Si elle te donne un ordre tu lexécuteras prestement et sans renâcler à la tache, sans quoi, je peux te garantir que tu essuieras une bonne correction, que ce soit de ma part ou de la sienne. Est-ce-que tu mas bien comprise?
Maeve ne répondit pas, elle n'aimas déjà pas la Dame pour qui elle devait travaille et se demander si elle arriverait a être courtoise. Mais devant l'aire dure de Charlyne elle marmonna un oui sec...
Enfin elles descendirent de la carriole. A l'oposée de la jolie mise de Charlyne , Maeve était laide. Heureuse, elle eut peut-etre été jolie. Maeve était maigre et blême; lorsqu'elle avait pres de six ans on lui en eût donné à peine quatre. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d'ombres étaient presque éteints à force d'avoir trop pleuré. Les coins de sa bouches avait cette courbe de l'angoisse habituelle, qu'on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés.Ses mains étaient "perdues d'engelures". Le lumiere faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelottait toujours, elle avait pris l'habitude de serrer ses deux genoux l'un contre l'autre. Tout son vêtement n'était qu'un haillon qui eût fait pitié l'été et qui faisait horreur l'hiver. Elle n'avait sur elle que de la toile trouée; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l'on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où on l'avait touchée. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l'autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée: la crainte.
Charlyne les conduisit a l'interieur de la taverne. Maeve entra les yeux rivées sur le sol ne saluant personne._________________
Petite_maeve
Maeve regarda autour d'elle et vit tous les clients attablés, riant, certain même jouer d'un instrument...Elle regarda le feu dans l'âtre sur lequel mijotais un pot au feu et se rendit compte à cette instant qu'elle avait froid et faim. Mais Maeve ne se plaignait jamais.
Un homme assez fort s'approchât de Charlyne tous sourire. Se sourire était ridicule sur se visage disgracieux. Maeve le trouva répugnant et elle n'aimait pas son allure. Cet homme ne devait pas être bon. Il avait une voix grave et roque qu'il essayait de rendre mielleuse face a une cliente potentielle...
Citation:Bonjour Dame, bienvenue dans mon établissement. Que puis-je faire p
Il sinterrompit soudain et fronça les sourcils lorsque son regard se posa sur elle. Ses deux poings se serrèrent et se posèrent sur ses hanches en une attitude de réprimande. Maeve se recroquevilla encore plus ce qui lui donna une allure encore plus misérable, et recula sous le regard courroucé de l'homme. Elle sentait qu'elle allait se faire chasser et recula derrière Charlyne, prête a prendre la fuite si le tavernier s'approchait plus. Mais Charlyne lui coupa la chique par un regard dure et des paroles sèches :
Citation:
Lenfant est avec moi. Nous sommes attendues par la Dame de St-Quentin-les-Anges. Pouvez-vous nous indiquer sa chambre je vous prie?
Maeve vit de la surprise dans les yeux du tavernier, et elle en aurait presque sourit si ce geste aurait était dans son habitude. L'homme avait été offusqué par Charlyne. A ce moment Maeve sentit une sorte de respect naitre en elle pour Charlyne.
Il se renfrogna, il se tourna vers Charlyne qui attendait sur sa réponse, quil marmonna dune voix emplie de mauvaise foi:
Citation:Dame de machin quoi?
Charlyne lui répondit sur un ton aussi sec qu'avant qui faisait comprendre au tavernier qu'il lui devait le respect autant qu'a se maitresse. Maeve resta en retrait caché du regard du tavernier par les jupes de Charlyne. Elle en profita pour regarder attentivement la taverne. Elle était bien plus jolie que celle ou elle s'était déjà rendu, des repère de brigands, des tavernes puant le vomie, ou ne distinguait pas la couleur du sol. Ici un moquette se trouver au sol, rendant leur pas silencieux et donnant un aire accueillant a la taverne. Les gens qui s'y trouvait avait bonne mine, ce n'était pas des gueux comme elle. Elle reporta son attention sur la conversation :
Citation:Lilo Verne
ou peut-être Luna Wolback? Elle séjourne ici depuis plusieurs jours.
Citation:Nous avons en effet une chambre au nom de Lilo Verne. Je vais vous conduire à elle.
Charlyne sourit au Tavernier bedonnant et se retourna vers elle et lui lança un regard auquel Maeve n'osa pas répondre ni désobéir. Elle le suivit devant accélérer le pas pour ne pas se faire semer par les adultes. Ils montèrent un escalier étroit jusqu'à l'étage supérieur. Traversant le couloir qui leur faisait face, l'aubergiste s'arrêta devant l'une des portes closes. D'un geste, il la désigna à Charlyne avant de faire demi-tour pour retourner vaquer à ses occupations. Avant de partir il lança un dernier regard de mépris à Maeve. Elle lui tira la langue et se rapprocha de Charlyne comme pour signifiait a l'homme : " tu peux rien contre moi mon gros, alors prend sur toi et retourne a tes occupations..."
Charlyne la vit et lui lança un regard qui prédisait a Maeve qu'elle allait subir son courroux si elle ne se tenait pas tranquille. elle baissa les yeux fixant ses pieds se demandant quand elle allait voir sa nouvelle maitresse. Maeve espérait qu'elle sera belle. Elle aimait regardait les belles Dame espérant secrètement leur ressemblais en grandissant...
Elle attendit que la porte souvre évitant le regard de Charlyne sentant un orage sur sa tête et se disait que si elle croiser son regard, l'orage éclaterais...Elle n'avait déjà pas était très sage durant le voyage, elle devrait peu être se faire oublier un instant. Il fallait mieux pour elle qu'elle ai Charlyne de son côté..._________________