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[RP] Pour retrouver le monde et l'amour

Rosedeplantagenest


[ Le retour d’une agréable ballade…Et la nouvelle...]

Fitzz et Rose avait profité d’une journée ensoleillée afin de se promener à cheval dans la campagne avoisinante de leur lieu d’arrêt provisoire.
Rose ne saura jamais si Fitzz l’a laissa gagner ou non cette fausse course mais si cela avait été fait exprès, il jouait parfaitement la comédie de l’homme déçu…

Evitant la forest, ils avaient fait un demi-tour et étaient revenu à l’entrée du village , appréciant le paysage et le trot des chevaux cote à cote.

Rose en avait profité pour narguer son compagnon de cavalcade et s’est en riant qu’ils arrivèrent aux écuries du village.

Le palefrenier vint à leur rencontre et s’occupa des montures lorsque Rose se souvint qu’ils avaient décidé de reprendre la route le soir mesme. Se tournant vers le jeune homme, elle luy glissa une pièce dans la main en luy mandant
:

« -Veuillez faire préparer les montures et carrosse du Comte et de la Comtesse de Gilraen pour ce soir je vous prie. »

En sortant des écuries, Fitzz et Rose se dirigèrent directement vers leur auberge ou ils espéraient croiser la Comtesse ainsi que le groupe avec lequel il faisait le trajet lorsqu’ils virent Balarion dans une taverne.
Rose se tourna vers Fitzz :


« -Balarion est présent, je vous laisse aller à l’auberge, je veux savoir si tout se passe pour le mieux. »

Acquiesçant, Fitzz s’éloigna en sifflotant, ce qui fit sourire la jeune femme qui passait l’entrée de la taverne et s’approchait de Balarion…

La discussion débuta, présentation faite, Balarion prit Rose à part et commenca à luy narrer leur journée à luy, Dyru et sa mère…

De surprise en stupeur, Rose ne voulait plus rien entendre, sa fureur dépassait de loin l’entendement et en congédiant Balarion, elle se mit à marcher d’un pas rapide vers l’auberge ou séjournait sa mère.

Le sang ne faisait qu’un tour dans son corps, elle pouvait entendre son cœur battre à toute rompre, ses mains étaient crispé sur les pans de sa robe, son corps s’était raidi à en devenir dur comme du bois tellement la pression était à son comble.

En entrant dans l’auberge, elle vit l’une des servantes les accompagnants. D’un ton sec et péremptoire, elle ordonna
:

« -Faictes préparer les affaires du Comte et de la Comtesse, ainsi que celles de mes frères, nous partons ce soir pour Saint Lizier ! Et si vous pouviez faire préparer les miennes ce serait parfait…»

Grimpant les marches quatre à quatre, elle arriva devant la porte ou séjournait ses parents, elle frappa doucement, espérant que sa mère allait bien…

_________________

Ambassadrice Béarnaise en Alençon
Ambassadrice Béarnaise en Orléanais
Arielle_de_siorac
[RP en mode ralenti, merci à ceux qui postent quand même! Joyeuses Fêtes!]

[Sainct-Liziers, quelques jours plus tard]

L'entourage de la comtesse de Nijmegen avoit passé un mauvais quart d'heure au retour de cette journée mouvementée en Sainct-Bertrand-de-Comminges. Non que la dame avoit faict trembler qui que ce soit; elle avoit oublié son aventure à la seconde mesme où elle estoit sortie du bouge. C'estoient plutost la damoiselle de la famille, la si doulce Rose, et le philosophe comte Jeanjacob qui avoient éclaté de colère, entourant Arielle d'attentions redoublées.

Icelle se trouvoit à présent sur le parvis de l'église de Sainct-Liziers. C'estoit à peine poistron-jacquet, ils estoient arrivés la veille au soir, et encor une foys, la comtesse s'estoit levée avant tout le monde pour filer dehors.

Elle auroit pu errer, confuse et échevelée, comme un de ces fous que l'on évite parfois en changeant de bord de rue. Elle estoit assez vulnérable pour que cela luy arrive. Mais sa raison estoit maugré tout intacte, de mesme que sa fierté. C'est donc parée d'une sobriété élégante, la coiffe impeccable, qu'elle estoit devant les grandes portes du temple, son carnet et la lettre de son frère à la main.

Autour, seuls quelques chats terminoient leur nuit de chasse; les marchands et les tire-laine estoient encor endormis. La comtesse se faufila à l'intérieur.

Un faible brouillard d'encens refroidi l'enveloppa dans la pénombre épaisse. Là-bas, quelques cierges, témoins de prières privées, se dressoient immobiles, leur flamme bien droite. Nul murmure, nul souffle; une paix lourde régnoit céans.

Les froufrous de sa robe accompagnèrent Arielle jusqu'à l'autel, devant lequel elle s'agenouilla avec peine, sa canne l'aidant un peu. Elle leva les yeux.

Son visage estoit illuminé d'un cierge, laissé là comme un signe d'espoir pour les ouailles esseulées. Flottant dans le noir, apparition fantosmatique, les traits encor beaux de la comtesse estoient tendus. Ses doigts, raides du froid matinal, fouillèrent à nouveau son carnet de notes et la lettre d'Erel.

Alors chatouillant l'air épais, un murmure s'éleva, aussi léger qu'une caresse de papillon.


Ô Très Haut, Ô Vous, Divin cœur,
Je sais que je Vous ai déplu,
J'ai péché plus d'une foys, et de plusieurs manières,
Je me suis repentie, puys suis passée à autre chose.

Mais en cette heure sombre où je viens à vous,
Dépouillée par cette noirceur anonyme,
Je Vous prie d'entendre mon humble requeste
Dans Vostre infinie bienveillance.

Je me sais malade. Malade de l'esprit.
Mon corps est faible; mais pire, ma teste me trahit.
Cela me rend inutile et surtout, surtout...
Cela me transforme en fardeau.

Ô Très Haut,
Je vous en supplie,
Épargnez ma famille de ce poids.
Que je ne sois un tourment pour perso...


Un bruissement presque imperceptible interrompict le monologue. Fronçant les sourcils, la comtesse scruta l'obscurité.

Il y a quelqu'un?
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Attention: cherche bon rôliste, loyal, drôle et non blasé pour jouer fils héritier, envoyez un MP
Dyruvia
[auberge de Sainct-Lizier]

toute la petite troupe était arrivée à Saint-Lizier en début d'après midi, le temps aux domestiques de débarquer les bagages et emmener les chevaux aux écurie, la nuit commençait déjà à pénétrer le moindre recoin de rue

le froid ne cessait jamais, redoublant parfois de force la nuit venue, tous se pressaient d'entrer dans les tavernes seul quelques mendiants et travailleurs restaient à l'extérieur dissimulé derrière de nombreuses couches d'habit

la puanteur planait malgré le froid, depuis son arrivée Dyruvia était surpris par ce manque d'hygiène
certain même lui avait conseillé de se laver à la vue de sa couleur de peau,

comment un homme qui ne se lavait qu'une fois par mois pouvait-il lui donner tel conseille lui qui se lavait tous les jours, bravant l'air glacial pour cela

Dyruvia commençait à s'habituer aux légers mépris de son entourage, il trouvait peu à peu ses marques ; il avait mis l'apparition de son maitre sur le dos d'un délire dut au froid et à la douleur

le voyage avait été salvateur et guérisseur, il ne ressentait qu'un léger étirement à l'épaule, tout à fait supportable

Dyruvia s'était installé a terre devant le feu de bois dans l'antre de la cheminée, laissant courir ses pensées au grès de leur envie, son esprit s'évadait dans les dunes éternelles de son désert natal, l'air chaud sur sa peau lorsqu'il courait a dos d'amis' à travers les grandes plaines de l'Aïr

jouant avec une branche dans les braises du feu, quand une petite voie l'extirpa de ses pensées.

tenez monsieur dit Laurens d'une voie encore toute jeune et fragile

Merci mon grand prenant l'assiette de nourriture que lui tendait Laurens

vous semblez triste monsieur
mon pays me manque un peu, les chameaux me manquent

chameau ?? interrogea Laurens d'un air très intrigué, comme assoiffé de connaissance

c'est un grand animal, plus grand qu'un cheval, avec deux haute bosses sur le dos

tout en dessinant une sorte d'animal a bosses du doigt dans la poussière qui logeait depuis des siècles devant la cheminée, puis il continua

d'où je viens c'est un animal très respecté, il nous aide, à la fois, à voyager et à transporter nos bagages
Dyruvia se tourna alors doucement vers Laurens qui l'écoutait avec une grande intention, alors il poursuivit

De la souris et du chameau, sais-tu lequel est le plus sage ?

Laurens fit non de la tête il semblait intrigué par une tel question et la question l'avait rendu plus curieux encore

La souris est habile, rusée, rapide, intelligente. Elle glisse entre les mains de l'homme et s'insinue chez lui sans qu'il s'en aperçoive.
Elle grignote son pain, son fromage, ses objets, son matelas, son lit, et lui ronge la vie. L'homme lui tend des pièges, qu'elle joue à déjouer. Alors l'homme tempête tandis que la souris, impertinente en diable, provoque, nargue et panique la maîtresse de maison qui saute d'un pied sur l'autre en poussant de grands cris. Pour cette simple malice souvent accorde-t-on au petit animal un regard attendri voire un peu amusé tant son dévergondage la présente finaude, ficelle, souvent brillante... et pourtant... !
Le chameau, lui plutôt, grand animal placide, s'il impose le respect, c'est pour ses qualités d'endurance, de force et de robustesse. Il a ce grand pouvoir de vivre des jours sans manger et sans boire en marchant au soleil harassant du désert, un pied devant l'autre, obéissant à l'homme, sans jamais rechigner. Le chameau est fidèle, serviteur dévoué, mais jamais on ne dit qu'il est fin ou futé, qu'il a de la malice ou de la malignité... et pourtant... !

Une souris, fuyant l'homme, sauta sur un chameau et, imitant son maître, fit claquer sa langue, fouetta les deux bosses, lui intimant l'ordre de se lever et d'avancer. Le chameau ne dit mot, et ébranla l'équipage.

La souris orgueilleuse, certaine de son pouvoir, fit des bonds de fierté sur la montagne de poils.
Arrivé sur les bords d'un tout petit ruisseau, le chameau demanda à la souris de descendre, de passer devant lui, le tenir par la bride afin de le guider.
- « Souris, mon chamelier, montre-moi donc la route. Je ne suis que monture. Toi tu sais le chemin. »
- «C'est que... dans ce ruisseau... je crains de me noyer ! »
Alors le chameau dit : « Tout seul, jamais je ne l'ai fait. Je veux bien aujourd'hui pour toi, essayer. » Et il mouille ses pieds en déclarant que l'eau n'est pas profonde, et qu'elle n'atteint même pas le bas de ses jarrets.
- « Oui, mais, dit la souris, ce qui pour toi est minuscule devient pour moi montagne, et la puce qui te pique est pour moi éléphant des tropiques. Ce qui est filet d'eau pour toi, devient pour les souris un océan furieux. Je ne puis te guider. »
- « Alors, dit le chameau, cesse de faire la fière, descends de ta monture pour réfléchir au moyen d'échapper à l'homme qui te poursuit et que je vois venir. »
- « Pardon, dit la souris, je t'offre à genoux mille prières pour me faire traverser. J'irai par les monts et les dunes chanter tes louanges et dire que le chameau est le plus sage des animaux.»


laissant une pause après cette fable et repris d'un ton très sage et serein

comprend tu ?

Laurens fronçât alors les sourcil et le front, il semblait chercher au fond de sa petite tête le sens de l'Histoire

qu'il ne faut pas juger sur les apparences ?

peut être dit Dyruvia d'une sourire sans pour autant donner raison au jeune garçon, ni lui donner tord d'ailleurs.
la réponse de Dyruvia semblait troubler encore plus le garçon qui se retrouvait quelque peu sur sa fin

ne t'en fais pas il faut parfois plusieurs années, même au plus sage des Hommes pour comprendre certaine chose glissant sa main de façon paternel dans les cheveux du petit homme ...
Rosedeplantagenest
Sainct Lizier…Petit village fort sympathique au mille et une couleur, mais ensevelie sous le blanc maculé de cette neige éternelle…

Vêtue d’une robe verte, de son mantel de renard et ayant enfournées ses bottes en lapin, Rose marchait et savourait ce froid sec et cette blancheur exceptionnelle.

Les ruelles étaient animée et la grande place du Comté attiraient les badauds curieux d’écouter leur politicien se tirer encore et toujours dans les jambes.

Rose tourna dans une ruelle et se retrouva devant leur auberge sans qu’elle ne se fut aperçut qu’elle venait de tourner en rond.

Si ses propres pas et ses rêveries la ramenait icelieu, elle allait donc rentrer, essayer de trouver Laurens ou sa mère afin de les faire sortir…
Une voix qu’elle reconnait là-bas, vers les écuries…

Hmm étrange, on dirait Laurens…

En arrivant, elle trouva un Laurens posant des questions au Maure, un sourire se figea sur son visage, trouvant la scène étrange.

Sans rien dire, elle repartit, après tout, il fallait qu’elle essaye de luy faire confiance…et elle aura une mission pour luy…plus tard…

De retour dans la taverne, elle alla s’installer près de l’âtre, une tasse fumante à la main de soupe chaude, elle se mit à songer au Maure et à sa mère...

D'ailleurs ou était-elle?

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Ambassadrice Béarnaise en Alençon
Ambassadrice Béarnaise en Orléanais
Rosedeplantagenest
Le songe, les songes, questionnement et autres rêveries…Voici nostre Rose tirés de ses pensées par un léger bruit derrière elle, juste la tavernière qui fait son devoir quotidien…

Décidé, elle se prépara à affronter de nouveau le froid et trouver le lieu ou se trouve sa mère !

Pas dans sa chambre, ni avec Laurens…Alors où ?

Une fois la porte franchit, le froid la pénètre dans les mains, elle les cache contre elle, dans la fourrure de son manteau et ses pas la font avancer, laissant derrière elle des traces sur la neige fraiche qui recouvre le sol de terre battu.

Passer devant les tavernes et jeter un œil dedans, à vois si la silhouette de sa mère ne se profilerait pas dans l’une d’elle. Mis à part les alcooliques et les badauds en tout genre, aucune forme de la Comtessa…

La mairie, fermée, les différentes boutiques avaient leurs rideaux fermés et personne n’osait affronter ce froid glacial sauf ceux qui étaient imbibé d’alcool et qui ne se rendait plus compte de la rudesse de l’hiver…

L’Eglise s’impose d’elle-mesme face à Rose, elle décide d’aller prier un instant et bruler un cierge afin d’aider sa mère, espérant que sa mère ira mieux rapidement…

Les lourdes portes de bois sont poussées par les mains fines de la jeune femme, entrant sans bruit dans ce lieu de culte et de prière.

Elle s’incline, se signe à l’entrée et pénètre un peu plus loin vers l’autel, lieu ou elle trouverai les bougies.

Lentement, suite à sa progression, une silhouette familière se dessina, Rose fronça les sourcils, puys murmura


« -Mère ? Mère…c’est vous ? »
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Ambassadrice Béarnaise en Alençon
Ambassadrice Béarnaise en Orléanais
Dyruvia
le soleil à l'agonie derrière sa barrière de brume froide et fade, une neige légèrement glacée tombe sur les épaules de Dyruvia

ce dernier logeait comme une statut sur cet amas de bois figeait par le gel
attendre Farid Khayyâm
attendre se marchand de peaux pour lui soudoyer un Amis', il fut un temps ou l'on se serait battu pour offrir un Amis' a Dyruvia, mais en se pays austère mieux vaux ne pas se faire de rêves.

une journée immobile à attendre Farid sur la place du marché, les ruelles déserte.

le froid mordant chaque parcelle de peau, le chèche remonté au-dessus du nez, les mains ensevelit sous les habits de lin

après plusieurs heures passé dans le froid et la neige, Farid arrive enfin, une longue discussion sur leurs pays, les souvenirs de la chaleur les réchauffent, une longue discussion et négociation arrive enfin à son terme, Dyruvia obtient, non sans mal, son Amis' il va pouvoir maintenant voyager convenablement

d'un bond il chevauche avec facilité le chameau et d'un claquement de langue la monture s'ébranle, direction les écuries auprès des chevaux que les domestiques équipent déjà pour le départ prévu demain

les négociations fait en secret, Dyruvia se demande comment réagiront ses compagnons devant une tel monture
une couverture sur le sol que le chameau s'empresse d'occuper une seconde sur son dos, le voilà couvert pour la nuit
Rosedeplantagenest
« -Rose…Ma chérie… »

Ces mots firent sourire Rose en voyant que sa mère se trouvait dans la maison du tout puissant, elle se rapprocha d’elle et luy déposa un baiser sur la joue, maintenant de la mesme taille qu’elle, Rose luy sourit.

« -Je venais bruler un cierge et prier Mère…Nous allons reprendre la route sous peu, les chevaux sont prêt, les carrosses aussi, les males sont en train d’estre déposée dans les carrosses. Nous pouvons partir… »

Rose lâcha les mains de sa mère, allant chercher un cierge, approchant la mèche d’un autre cierge lorsque une petite flamme fict son apparition.
Durant un instant, Rose se perdit dans les couleurs de cette flamme puys le déposa à une place encore libre, croisa ses mains ou étaient enroulé son chapelet et se mict à prier intérieurement pour sa mère et pour que leur voyage se passe à merveille.

Une fois terminée, elle se rapprocha de sa mère qui la regardait avec des étoiles dans les yeux, se souriant, elles partirent ensemble en direction des écuries ou tout le monde devait les attendre…

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Ambassadrice Béarnaise en Alençon
Ambassadrice Béarnaise en Orléanais
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