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[ RP ] Aux portes de l'Auvergne

*atalante
Dimanche matin, Montpensier, les murailles:

Que j'aime venir voir le lever du soleil le matin sur les rempart, c'est beau, il se dessine doucement par dessus la cime des arbres de nos belles forets qui entourent le village encore endormi, c'est calme, même les vieux chiens qui d'habitude aboient des le matin en été, dorment encore, transit par la fraicheur matinale.

J'aime à venir réfléchir avant d'aller faire un tour à la messe voir dame Agna, je comprend pas toujours ce qu'elle dit, mais bon, mon parrain l'estime, donc, ça doit être bien.

Je contemple le spectacle, accoudée sur le rempart, le visage entre les main....magnifique, une légère brume enveloppe la forêt.....
Je regarde, peut être aurai je la chance d'apercevoir une biche broutant en lisière.......dans quelques mois, elles auront leur petits avec elles.....
Tiens, en voilà une là bas, mais elle est drôlement grosse, de la taille d'un cerf, mais sans corne, bizarre.......on dirait à coté..........non, pas possible...je scrute, mais si, un homme, il rentre dans le bois avec l'animal qui n'est pas une biche, mais un cheval.....qu'est ce donc que ceci.

Faut que j'aille voir, avec tout ce qui se passe en ce moment dans le nord du duché.
Je dévale les escaliers de pierres, direction la poterne pour sortir dissimulée des vues extérieures, je vérifie, oui, mon épée est bien là, je fonce......

Longeant le rempart, je prend ensuite la direction du bois, je reste en lisière, la brume me camoufle un peu, je met mon capuchon sur ma tête et avance doucement maintenant en direction de ce que j'ai vue.

Je m'approche doucement, faisant attention aux branches jonchant le sol, comme quand je traque le gibier, ne pas faire de bruit, ça, je sais faire aisément.........
Cachée parmi les fougères, j'avance par petits bonds......aille, une ronce, grrrr, ça pique, mais c'est pas grave, chut, ne pas se faire repérer....

J'observe, la, plusieurs Hommes avec des chevaux, un étendard, oups, pas de chez nous, je réfléchis, ces couleurs, ça me dis quelque chose, mais quoi, arf, j'aurais du plus suivre les cours à la commanderie......si, je crois savoir...




Armée "Le cadre Noir" commandée par Gmat
L'armée est aux portes de la ville


Bon, faut que je retourne au village donner l'alerte......
Doucement, c'est pas le moment de se faire prendre. Je sors du bois, puis cour à travers la prairie en direction du village, les portes se rapprochent, ouf.........j'aperçois les silhouettes des gardes à l'entrée....


Ils sont là, ils sont là, sonnez le tocsin.........

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Hermanicus
Hermanicus avait été de garde durant toute la semaine. Bien que des troubles agitaient le duché, Montpensier n'avait encore jamais été menacée... Aussi, les maréchaux faisaient leur travail habituel : contrôler les arrivées et départs du village. Le dimanche matin, son attention fut attirée par des nombreux feux aux loin... Cela ne pouvait signifier qu'une chose : une armée en approche!

ALERTE! UNE ARMEE EST AUX PORTES DE LA VILLE!!! SONNEZ L'ALERTE!!! TOUS AUX REMPARTS!!!!

Sitôt dit sitôt fait, les valeureux défenseurs de Montpensier prirent les armées et se postèrent sur les remparts en attendant un éventuel assaut sur le village. Des pigeons partirent en direction de Clermont : Montpensier étant le dernier village avant la capitale, il fallait faire vite. Des coursiers partirent avertir la mairesse de MP. La défense s'organisait alors que les cloches de l'église sonnaient l'alerte
_________________
Anseis
[L'attente]

Curieux dimanche...

Tout avait commencé lorsque le vagabond, avant de rejoindre la tour de garde, s'était rendu à l'église Saint Bonnet, pour découvrir que, ainsi que ce fut le cas le dimanche précédent, la messe s'organiserait en la capitale. En soupirant, il avait donc rejoint les remparts avec l'intention de prendre de nouveau garde du soir ou de nuit et se libérer ainsi la matinée. La porte pour les embauches n'était encore ouverte que le jeune homme avait entendu un cri provenant des remparts:


Ils sont là, ils sont là, sonnez le tocsin.........

Aurait-il connu juron qu'à ce moment là qu'il l'aurait probablement prononcé. Non seulement, il pouvait dire adieu à tout espoir de messe – chose inquiétante en soi pour quiconque s'avérait croyant – mais surtout la journée s'annonçait pour le moins mouvementée.

Le vagabond rejoignit les remparts, reconnaissant en montant les escaliers, une voix familière


ALERTE! UNE ARMEE EST AUX PORTES DE LA VILLE!!! SONNEZ L'ALERTE!!! TOUS AUX REMPARTS!!!!

Anseis ne put empêcher un sourire de naitre sur son visage. Il avait rencontré le maréchal Hermanicus par le passé. Leur première rencontre s'étant d'ailleurs finie par la fuite du vagabond par la fenêtre d'une taverne de cette même ville. Fort heureusement, les choses s'étaient éclaircies avec le temps et les soupçons s'étaient levés. Il n'empêchait que le jeune homme gardait une certaine appréhension en présence du vétéran. S'approchant de lui il murmura.

Bonsoir sire Hermanicus. Quelle est la situation ? Combien sont-ils ?
_________________
...
Gmat
[Le soir de la bataille]


Les ruelles de la ville de Bourbon étaient toujours vides, pas un bruit, simplement celui d’une légère brise qui sifflait en frôlant les toitures.
Gmat en avait regardé la situation.... l’armée d’en face avait eu le temps de se gonfler... Ils étaient à présent bien trop nombreux pour nous.
Cela dit, notre armée franche avait un courage que peut d’hommes pourront trouver dans leur vie.
Seuls, au cœur d’un duché ennemi... l’espoir était faible.
Avant de se rendre sur les remparts, Gmat se rendit dans sa bâtisse, ouvrant la porte et y trouvant la bourgmestre, toujours prisonnière de notre destin...
Il s’avança vers elle, se rapprochant au plus près malgré le recul de la Dame.


Partez....


Les yeux de la concernée s’emplirent d’incompréhension et sans en réfléchir de trop, elle se dirigea vers la porte avant de s’en arrêter et de lui demander « pourquoi ? »

Cette nuit sera la dernière pour la plupart d’entre nous...
Allez retrouver vos proches une dernière fois avant ce dernier assaut...

Le bafouillement de la bourgmestre se fit entendre...


Partez, je vous dis ! Avant que je vous en coupe la langue !

Hop, hop, hop, elle en prit la fuite.

C’est alors qu’il se mit à la fenêtre, regardant au loin...
De vastes pleines verdâtre lui offrait un moment de complaisance et de nostalgie lui faisant rappeler toutes ces années à voyager à travers le royaume, de la Gascogne à la Normandie ; de la Provence à la Bretagne.... tout cela en passant pas Bourbon.... et oui... c’est ce qui lui vint à l’esprit lorsque ces yeux se figent sur le quart sud, voyant toute cette armada de soldats venue pour eux...
Ils avaient déjà rangé leur campement et semblaient être fin prêts.

Il pensa alors à ce qui devait se passer en Berry... Bourges était-elle encore tenue ?!
Le Capitaine n’en savait rien, ici ils étaient coupés du royaume et ne savaient même pas si les Berrichons en avaient des nouvelles...

Il prit alors quelques minutes pour rédiger une petite missive afin d’avertir le Berry que leur compagnie Franche allait disparaître.
Disparaître certes, mais il désirait faire part du courage, de la force et de l’honneur dont avait fait preuve chacun de ses cavaliers...

La plume à la main.....


Citation:
    Berry !

    Je prends ma plume pour te conter une histoire…
    Je ne sais si tu te souviens de moi, de cet homme qui foulait tes terres il y a peu avant toutes ces cendres…
    Souviens-toi…
    J’étais à Sancerre avec mon groupe du Cadre Noir… Nous défendions tes terres malgré certains de tes opposants berrichons, me couvrant de scrupules et doutes…
    Mais j’ai su rester droit et garder toute ma conscience ; fort heureusement, c’est ce qui m’ouvrira les yeux par la suite.

    Les armées de l’alliance du centre rentraient en Berry, saccageant tout sur leurs passages, brûlant tes bâtisses et écrasant tes terres…
    Il était donc temps…. Temps pour moi …
    Mon armée n’étant que peu nombreuse ne pouvait compter que sur sa force, mais plutôt sur sa ruse…

    La compagnie du Cadre Noir fit sens inverse à Bourges, ton château qui tient la plus grande partie de ta valeur.

    Nous avons alors contourné le Berry, traversant les frontières bourguignonnes.
    Un long chemin ne laissant paraître que de vastes plaines à perte de vu…
    Fatigue, manque de breuvage et de damoiselles pour nos soldats…
    Le moral tombait en ne sachant pas ce qu’il en était…

    Berry !

    Quelques jours plus tard, nous voilà en terres auvergnates et plus précisément aux frontières de la ville de Bourbon, ville frontalière à ton propre duché, à ta propre capitale…

    Toutes les armées en étaient chez toi, aucune défense militaire hormis les défenseurs locaux.
    La cavalerie du Cadre Noir était alors sûre d’elle est les a contourné pour rentrer à l’intérieur des remparts.
    Nous savions que nos risques en étaient de taille, mais notre but était de déloger des armées présentes sur tes terres pour te laisser respirer.
    Nous avons alors pris possession de la mairie et avons encerclé la ville de nos cavaliers, coupant alors toute communication avec leur duché…
    La ville était franche…
    Les révoltes pour la mairie n’arrêtaient pas, mais au final nous restions en position de force, récupérant la municipalité chaque jour et tenant les remparts de la ville.

    Berry !

    Tous les jours nous nous informons de ton état et sommes de tout cœur avec toi.
    Malgré la distance, nous n’agissons qu’en ta propre valeur.
    Tu ne nous vois pas de là où tu es, mais saches que nous donnons toute notre âme pour ralentir tes assaillants…

    Berry !

    Aujourd’hui, l’armée auvergnate est enfin aux portes de la ville.
    Leurs armes brillent au loin lors au passage des brèves éclaircies…
    Ils étaient là, non loin de nous, moins expérimentés que notre cavalerie, mais bien plus nombreux…
    À l'heure qu'il est, je lève les yeux au ciel et regarde la sombre étoilée.
    Les bruits du cuivre frottant l’un contre l’autre ainsi laisser entendre le mouvement des troupes adverses vers la ville.
    Quelle belle nuit pour mourir !
    De tout ce périple, nous n’avons perdu aucun homme du Cadre Noir mais je doute qu’au lever du soleil, heure à laquelle tu liras ces quelques mots, il en soit de même.
    Sache alors que notre cavalerie aura donné toutes ses forces pour se mettre à tes côtés.

    Berry !

    C’est maintenant la fin, je vais devoir poser ma plume pour rejoindre mes hommes sur le front sud.
    Mais avant cela, je tiens à te demander une faveur….
    Je ne suis que Capitaine de cette cavalerie. Toute la réussite revient à ma troupe…
    Je te demanderais alors de bien vouloir faire honneur à ces hommes qui vont tomber pour toi…

    Le nom de tous les soldats y fut cité

    Ils auront tous porté les armes en ta faveur, alors garde et porte l’honneur que personne ne pourra leur enlever.

    Berry !

    Je te laisse à présent, je pars rejoindre ma troupe.
    Nous sommes condamnés et fiers de tomber pour toi, sous tes couleurs.

    Ce soir le Pavillon du Cadre Noir flottera une dernière fois sur la ville de Bourbon.


    Pour toi Berry !
    Pour ton Duc !
    Pour tes soldats !
    Pour tes terres !
    Pour tes villageois !


    Gmat, Capitaine du « Cadre Noir »


Il accrocha ce morceau de papier à son pigeonneau et hop !

Désormais, il était temps !
Temps d’aller rejoindre les rangs...
Temps de passer dans un état second...
Temps de porter armes en main...
Temps de crier une dernière fois l’affront qu’il y aura...

Il remonta son âne pour rejoindre les remparts...


Bûbuche... emmène-nous à la victoire !


[ Au pied du mur...la bataille ]



Toute la cavalerie du Cadre Noir était en place.
Un groupe d’hommes fier et féroce contre leur destin...


Soldat !
Je ne vais vous cacher que de l’autre côté de ce champ, les ombres ténébreuses attendent chacun d’entre nous...
Pour ceux ou celles qui passeront, tout cela prendra fin.
Pour ceux qui tomberont, alors que ceux qui nous attendent 100 pieds sous terre s’étouffent de notre fierté !

Cavaliers ! EN AVANT !


Le Cadre Noir se mit en ordre de marche.
Les bruits sourds de l’armée auvergnate se faisaient entendre...fort...de plus en plus fort.... ils se rapprochaient.... on se rapprochait....
La cadence s’accélérait et l’horizon se dessinait laissant découvrir la silhouette de chacun d’eux.... Nombreux... ils étaient très nombreux....
L’allure était maintenue à grande vitesse et personne ne fît impressionné.

Le Capitaine reconnu dans la foule adverse la Bourgmestre qui avait saisi les armes pour se dresser contre nous. Mouarf, il ne pouvait laisser passer ça et devait frapper un bon coup avant de mourir glorieusement...

Quelques centaines de mètres...
Quelques dizaines de mètres...
Quelques mètres...

Ça y est... le choc fut de taille...
Les deux premiers rangs de chaque côté se pulvérisaient sans hésitation, laissant les hommes tomber de leur monture alors que d’autres en restaient en équilibre...
La seconde vague venait ensevelir les avants...

De son côté, Gmat avait légèrement dévié sa trajectoire afin de se confronter à la Bougmestre...
L’épée à la main, en première ligne, face à elle...
Son coup fût violent, mais lors de l’impacte, l’écu d’un soldat présent dans le choc frontal le déséquilibra et son coup ne put que très gravement entailler Dame le maire...Celle-ci tomba sur le coup, laissant gicler au-dessus d’elle une trainée de sang s’échappant de son entaille...

Gmat lui, tomba sur-le-champ après avoir été déséquilibré et eu la charge de la première ligne d’en face.
La chute fût sévère et il frappa le sol de la tête ; et malgré la conscience maintenue, le sabot d’un cheval vint le percuter, le laissant dans une sombre nuit...

Les heures passèrent et Gmat se réveilla, ne sachant plus où il se trouve, entouré d’une poignée d’hommes, en plein milieu d’un champ...
Après explications, on lui rappela l’état critique de cette bataille et les nombreuses pertes de nos membres.
Les survivants s’étaient regroupés en dehors de la ville, ramenant le Capitaine avec eux.

Ils venaient de subir une violente défaite et la Cadre Noir était alors dans un état critique et perdu en plein milieu de l’Auvergne...

Bourbon avait été repris et ré annexé.

Après ce choc, Gmat prit le temps de faire l’état des décès et blessures de chacun puis dit à tous les cavaliers encore debout de partir... Il était encore temps de rentrer chez eux et de sauver leur vie.
Le Capitaine lui, avait encore une dernière chose à faire...
Il se retrouva à Montpensier, aux abords de la ville.... La route n’était plus très longue...

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A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
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