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[RP] Appel de la Duchesse pour la Normandie

Zeji
Citation:
-Si la Normandie veut faire honneur à son Roi sur les mers... puisqu'elle n'a pas été capable par le passé de Lui faire honneur sur la terre.


Le prêtre boiteux manqua de s'étrangler en entendant ces mots, sortis de la bouche d'un tout jeune enfant. Son sang ne fit qu'un tour:

-Dis-donc, petit morveux! Tu viens d'insulter la Normandie, là. Par Aristote, retires tes paroles sur-le-champ, où je t'apprendrais à respecter l'honneur des terres de Sa Majesté Lévan de Normandie!

Joignant le geste à la parole, il leva la main en l'air, prêt à calotter le petit insolent.
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Zeji d'Eusébius, Curé de Bayeux
Juliette
mes talents de porte parole ? vous allez bien vite mon cher... Enfin je peux toujours essayer de remuer ce tas de normands qui passent sans nous voir. oh je ne vais pas faire des "ouhou houhou je suis là ! vous nous voyez ?" ça manquerai de classe.

Tout en réfléchissant sur le comment elle allait s'y prendre pour aider le Capitaine, elle vit arriver un homme qu'elle avait déjà rencontré : Aupyl qui parla d'animation, de reconstitution historique.

vous pensez que cela puisse être mis rapidement en place ? mmm j'ai un doute... les normands sont devenus lents d'esprit tout d'un coup ! Où est l'action !

Juliette pu voir un peu plus loin la Duchesse qui guettait le moindre volontaire qui venait s'inscrir. Chacun recherchait l'espoir de voir un peu de monde se bouger pour son duché à sa manière. Un gamin arriva et vint s'exprimer. Aussi étrange que cela pouvait paraitre pour certain, elle fut choquer par cette phrase "... puisqu'elle n'a pas été capable par le passé de Lui faire honneur sur la terre". Elle avait beau ne pas être née en Normandie, de n'y avoir pas grandi, c'était bien des propos qu'elle n'aurait jamais tenue sur la Normandie connaissant quand même l'implication de ce duché pour défendre le Roy, le Domaine Royal. Quel présomptueux !

Dis donc allez donc diffamer ailleurs jeune homme. Salir ainsi la Normandie n'est point normand ou vous ne connaissez rien à l'histoire de notre Duché ! Elle s'était sentie blessée comme une normande de naissance le serait. Juliette s'y sentait bien dans cette nouvelle peau. Ce gamin l'avait mis en rogne à dire des sornettes pareil. La Baronne aurait bien voulu lui dire qu'il y avait des armées normandes qui étaient parties combattre du breton lors de la guerre il y a un an, maintenir un front sur Avranches, attaquer Fougères,... et elle n'avait jamais douté de la présence de ces mêmes armées lors de la guerre contre l'Anjou. Juliette y était à la première citée et elle en avait vu des normands. C'étaient ces premiers pas militaires.

La petite rogne créée par le gamin avait stimulée un peu ses idées. Elle se rappela notamment de sa tenue qui pour une fois, n'avait pas vraiment pour but de provoquer. Tenue attrayante donc mais qui n'était pas non plus très ouverte. En effet, la cape cachait une partie de son décolleté et notamment un endroit d'un sein sur lequel - s'il avait été découvert - une cicatrice encore trop récente et guère discrète se dressait. Ceci était le fruit d'un affrontement lors de joutes qui s'était mal passé pour la Baronne. Blessure causée en plus par un adversaire de taille. Au départ, elle s'était demandée si elle n'allait pas abandonner ses tenues affriolantes pour des tenues moins plongeantes, plus fermées. Finalement, elle avait choisi la voix du : "je m'en fou cela fait partie de moi".

Bref, des volontaires normands, il en fallait. Elle murmura quelques mots à l'oreille du capitaine :


dites, au mieux, il faudrait combien de volontaires ?
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Patsy


Citation:
...puisqu'elle n'a pas été capable par le passé de Lui faire honneur sur la terre. Les Normands sont les marins du Roi, c'est un prestige que l'on oublie... comme l'on oublie combien notre Duché fut grand. Et pour cause, il y a bien longtemps qu'il ne l'est plus, tant par ses actes que par ses mots.


Conches regarda le jeune homme...

Pas d'Honneur sur les Terres...qui êtes vous pour salir ainsi la Normandie?
Connais-tu seulement son histoire?

1456, guerre contre la Bretagne, cela ne vous dit rien?
Qui a aidé le Maine et Alençon? qui a attaqué au cœur de la Bretagne pour détourner celle-ci de son axe de progression principale? qui a prit une mine d'or?
Qui participa à la prise de Fougères, Rohan et Vannes? qui gagna la Bataille de Varrades? qui participa aux assauts sur Rennes?

Alors quand vous aurez trouver la réponse vous pourrez revenir me voir car cela date, n'est ce pas cela fait moins d'un an...


Et oui l'opinion oubliait souvent l'histoire...ou plutôt occultait des passages.













Dunhyll
Toujours sur la place publique en ce jour de recrutement
Elle ne pouvait pas partir ainsi .. certes bien des Normands venaient et parlaient .. mais combien signent le cahier des recrutements ?

Quand un gamin haut comme quatre pommes vint crier que la Normandie était salie dans son honneur elle allait lui apprendre à garder sa langue


Oh gamin, tu sais ce que nous faisons ici ?

Du recrutement et pour justement ne point manquer à notre devoir que de préserver notre intégrité , de fidèles et loyaux soldats nous recherchons
Mais tu nous parles de marine et de navires
Eh bien signe donc!!!! Moussaillon, nous verrons à te caserner avant de te faire laver le pont

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Gaalia
Regardant de loin l'attroupement, elle piaffait d'impatience.
Quand pourrais je rejoindre les défenseurs de la Normandie, quand ?
Les dés étaient lancés, elle attendait sa reconnaissance de citoyenne Normande et elle signerait le registre.

Gaalia sentait son sang bouillir dans ses veines, serrant sa jument entre ses jambes, la sueur ruisselait le long de son corps. De sa main elle repoussa ses cheveux et repartit au galop sur Fécamp.
Alcalnn


Hum le Chat vit en gargote un jeune homme dont il avait entendu parlé de par sa mère... Il se permit:

-Mes compatriotes, veuillez pardonner à cet enfant qui pour son age n'a pas apprit les bonnes manières et notamment a tourner cent fois au moins sa langue dans sa bouche avant de parler. Il est le fils de sa mère et pour connaitre quelque peu son caractère je dirais qu'il ne faut pas vous enfêloner pour si peu...


Puis il se tourna vers le jeune homme:

-Dis moi Arnaut, c'est bien comme cela que tu t'appelles n'est ce pas, toi qui sait lire, laisse moi te montrer un ouvrage qui te permettra à l'avenir de ne pas dire des bêtises plus grosse que toi.


Il lui tendit un petit codex qu'il gardait toujours par devers lui.


-Tu me le rendra... très bientôt tu verras.


Puis il repartit aussi rapidement qu'il était venu, sans toutefois oublier de saluer ses compatriotes.


désolé manque de temps pour étoffer le tout.

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Arnaut
"-Dis-donc, petit morveux! Tu viens d'insulter la Normandie, là. Par Aristote, retires tes paroles sur-le-champ, où je t'apprendrais à respecter l'honneur des terres de Sa Majesté Lévan de Normandie!"

Le petit homme en fut tout désarçonné de se faire tancer ainsi par un parfait inconnu. Il n'acceptait guère les réprimandes et remarques de ceux qui étaient chargés de son éducation, digérait à peine les reproches -constants, d'après lui- de sa matriarche, et n'avait jamais laissé aucun adulte étranger à son entourage lui donner de leçons. D'ailleurs, il n'avait jamais eu à le faire, puisque personne jusqu'à ce jour ne s'était adressé à lui de cette manière... Sans doute était-ce parce que, pour la première fois, il participait à un débat sans la présence de sa mère, dont le charisme et le prestige imposaient le respect à plus d'un feudataire de Province, et de Paris même.

A cette idée de voler enfin de ses propres ailes, un sourire ravi lui vint aux lèvres, éclairant son visage d'une lueur inquiétante pour un gamin qui vient ainsi de se faire remonter les bretelles. Calmement, il leva les yeux vers la voix qui l'avait interpellée, et avisa l'homme. Coup d'oeil rapide et savant de l'expérience de la Cour parisienne... L'habit ne trompait pas. Ce n'était guère un moine, mais bien un curé qui s'était permis l'outrage odieux. A la bonne heure, un cureton !


Dis-donc, le petit-père, je ne me souviens pas de vous avoir adressé la parole...un rictus sournois ...cependant puisque vous semblez demandeur, je veux bien vous faire la conversation, et parfaire un peu votre éducation "à la mode de chez nous". Vous apprendre par exemple à ne pas invoquer Aristote à torts et à travers, pour faire la remontrance à un "gamin". Ou bien à ne pas invoquer l'honneur du Roi de France, alors que vous êtes en présence de son premier serviteur...

Bombant tout fièrement le torse, le petit insolent poursuit.

Oui messer, son premier serviteur ! Et le plus fidèle, encore !
Quand je serai en âge de combattre, je leur montrerai à tous, moi ! Parce que mine de rien, les vieux n'ont guère étés capables de la mâter, cette Bretagne félonne.
les yeux pétillants d'arrogance et d'orgueil tout juvénile et enfantin, il conclut sa tirade sur un ton de bienveillance qui ne trompe personne par son ironie :allons, retourne à ta Cure et à ton potager, et laisse ceux qui savent deviser des sujets qui ne sont pas à ta portée...

Ecoutant à peine les remontrances et reproches fielleux qui fusaient de toutes parts -et même de la Duchesse-, avisant tout juste d'un regard mauvais et méprisant la dame Juliette -qui semblait elle aussi vouloir lui faire une leçon qu'elle n'avait pas apprise-, il se contenta de toiser un moment le curé d'un regard narquois et rieur, tout satisfait de ce que sa petite bouille pouvait receler d'insupportable... la Malemort touch' !
Et à Alcann qu'il ne connaissait guère mais qu'il identifia à la prestance et à l'étiquette comme étant un feudataire éminent et une sommité respectable de la province, il servit un regard déférent, agrémenté d'un sourire docile et de quelques "oui messer", ou "vous avez bien raison, Sire".
Il prit l'ouvrage qu'il lui tendait d'une main sûre et d'un air intéressé, toisant l'assemblée d'un regard circulaire et satisfait qui aurait pu vouloir dire "tenez, bandes d'ânes, en v'là un qui a tout compris !", mais qui passait pourtant pour inoffensif.

Tout à son empressement, il tourna les talons sans rien ajouter, franchement guilleret de sa nouvelle acquisition qui lui promettait des heures de lecture et d'étude, des heures à méditer et à fantasmer sur de futures chevauchées ou autres faits d'armes dont Feu son père avait été si friand.
Au bout de quelques pas, il se ravisa. S'arrêtant net, il pivota sur ses petits souliers, et lança en direction d'Alcann un regard empreint de respect et d'amitié.


Mais, Monseigneur, j'en ai oublié de vous demander. A qui dois-je cette bienveillance et ce nouvel enseignement ? Que je puisse rapporter à ma mère combien en Normandie il y a encore des gens de bien. Dites-moi, vous qui connaissez mon nom. A qui ai-je eu l'honneur d'être fortuitement présenté ?
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Alcalnn


Ce qui avait de bien dans le fait d'être un Chat c'était la furtivité et la capacité à apparaitre et repartir sans qu'aucune contrainte ne viennent gacher ce plaisir. La vie était parfois tellement compliquée que c'était un luxe que le Duc de Mortain s'octroyait là. Certains prenaient cela mal, d'autres s'en fichaient éperduement... dans tout les cas cela ne l'affectait en rien et ne l'empêchait pas de profiter égoïstement de cet avantage.

Il se rappellait encore sa jeunesse où, perché dans un arbre, il avait moult fois observé ces pairs vaquer à leurs occupations... On trouverai incongru maintenant qu'un Duc se comporte de telle mannière, mais parfois cela le démangeait. Pourtant, il doutait que son corps soit encore capable de pareilles acrobatie. Aah la jeunesse...


-"Mais, Monseigneur, j'en ai oublié de vous demander. A qui dois-je cette bienveillance et ce nouvel enseignement ? Que je puisse rapporter à ma mère combien en Normandie il y a encore des gens de bien. Dites-moi, vous qui connaissez mon nom. A qui ai-je eu l'honneur d'être fortuitement présenté ?"

Et c'est jeunesse qui l'empêcha de prendre la ruelle qui l'aurait fait disparaitre de la scène. Une voix juvénile dans son dos qui s'éleva avec cet accent si propre à sa famille. Le ton aussi remarquez d'ailleurs. Cet enfant, venait d'envoyer -superbement- sur les roses, la Duchesse de Normandie, un clerc, un Vicomte, une Baronne et un citoyen... Et visiblement, cela ne lui posait aucun soucis. Si sa mère espérait vraiment lui confier en bachelage l'enfant, elle devait être au courant que Blackney n'aurait qu'un remède contre l'effronterie: une bonne verge de saule, un cul rose de gamin et un mouvement de flagellation bon à fluidifier la circulation sanguine de cette partie charnue qui faisait la gloire de sa mère!

Se retournant donc vers ledit Arnaut, le Chat lui lança:


-La bienveillance tu la dois au fait que tu es mon prochain, tout comme tu la devrais toi qui est bien né à tout à chacun. Quand au reste, je ne suis qu'un Chat. Je vais et je viens selon mon humeur, j'ai le pelage grisonant mais la griffe alerte et la morsure fatale. Ta mère s'en arrachera les cheveux, sois en sûr!
conclua t il avec un sourire en coin.

Puis profitant de la déconfiture qu'il avait peut être donné à l'enfant -pourtant il n'y avait là rien de bien méchant, il n'avait pas eu l'intention d'être grossier- mais il s'en remettrais et quelque chose lui disait que l'enfant aurait bientôt une toute autre envie que de le faire rester dans ses parages... mais bien l'inverse! Enfin, on verrait, l'avenir était tellement plein de nouvelle curiosités, quoi de mieux pour agayer la vie d'un Chat?

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Juliette
Le petit avait fait réagir du monde ! Et voilà que la Duchesse proposait quelque chose d'interessant. Voyant le gamin sur le point de partir, elle prit rapidement le papier sur lequel il fallait signer et qui était sur la table sans oublier une plume bien trempée dans l'encre. Elle fonça car oui elle ne le raterait pas :

Il faut signer ici ! Montrez donc que vous êtes son premier serviteur... ce sera un plaisir.
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Arnaut
Le Malemort reçut la réplique du Chat sans mouffeter, stupéfait mais interdit. Une moue perplexe sur le visage, la bouche bée à s'en décrocher le menton, le petit bâtard regarda l'inconnu s'éloigner, un nouvel éclat, plus éteint et honteux, s'emparant de son regard.
Voilà qui était inattendu, et plutôt malvenu. Le départ si froid et empressé du Vicomte en lequel le gamin a avait cru reconnaître un allié faisait sa déconfiture.
Il fallait détaler, vite. Fuir cette place où il s'était fait beaucoup trop d'ennemis en peu de temps, et qu'il se trouvait seul à affronter... Il n'était guère de taille !

Alors, le regard bas, le menton tremblant de sanglots assaillants qui menaçaient de le submerger, dévoilant ainsi l'ampleur de la blessure d'orgueil qu'il venait de subir, il tourna les talons. Ne regardant que ses pieds, il fendit cette foule de Normands qui lui semblaient -légitimement- hostiles, pour courir se réfugier dans sa chambre d'auberge, et tyranniser un peu ceux qui étaient à son service, avant de réclamer à corps et à cris un prompt retour à Paris, ou en terre limousine.
Mais à peine avait-il fait quelques pas dans la puanteur de cette nasse populaire qu'une voix qu'il reconnut de suite pour sa brutalité frustrée l'interpella, et le stoppa net dans sa fuite éperdue en avant.

D'abord saisit de terreur, paralysé, il se reprit bien vite. Qu'elle était vulgaire, qu'elle était sotte et ignorante... Vouloir l'engager lui, un enfant de 10ans et de son rang, dans la troupe soldatesque des soldats ignares et promis à un destin peu glorieux. Vouloir le mêler, de force, aux paysans, bouviers et autres vagabonds de basse condition... Quelle folie !
Jamais sa mère n'aurait toléré tel affront, telle insulte. Jamais elle ne l'aurait permis. Mais sa mère était loin, si loin...
Ses lèvres se pincèrent, tandis qu'il levait des yeux pleins de haine vers cette méchante Baronne. Sa mère était loin, oui, et il était seul à devoir faire face. La colère et la haine succédaient toujours à la peine, dans la mesnie Malemort.


Allons...

Il lui arracha des mains la plume qu'elle lui tendait, et de ses deux petites mains la brisa en deux morceaux. La défiant d'un regard méprisant et haineux, il essuya d'un revers colérique de la main les larmes qui perlaient au bord de ses yeux. Et serrant les dents, il poursuivit :

...savez-vous qui je suis ? A quelle Maison j'appartiens ?
Qui êtes-vous, vous, pour vouloir engager le fils de la Malemort et du grand Bralic aux côtés de la piétaille paysanne ? Mon destin est tout autre, oui je servirai mon Roi, mais lorsque je serai à maturité. Et au sein d'un Ordre Royal, comme tous les miens...
et le petit bâtard de Nebisa de moucher la Baronne d'une ultime tirade...mais pas aux côtés de petites gens de petites vies, comme l'auront certainement fait d'autres. Après tout, qui se ressemble s'assemble. La vraie noblesse s'élève à la chevalerie, le reste s'encanaille avec la soldatesque d'un acabit tout autre...

Retroussant les lèvres pour souffler ces derniers mots, marquant par là son mépris profond pour son vis-à-vis nobiliaire dont il ignorait tout, il fit claquer pour de bon ses souliers d'enfant, et partit résolument pour s'en aller promptement de cette foire aux impolitesses et aux frustrations dont, bien entendu, il était l'éxutoire.
Ainsi étaient-ce ceux-là, les petits dont sa mère lui avait souvent parlé, et qui avaient causé tant de torts à celle-ci. Des jaloux sans envergure ni destin, tout au contraire d'un Malemort tel que lui. Et ils osaient...
Pardonnez-leur Mère, ils ne savent pas ce qu'ils font...

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Juliette
Juliette écarquilla les yeux en entendant tout ce que le gamin lui sortit. Un Malemort et alors ? - ça rime en plus -. Elle connaissait un peu la comtesse mère et Juliette n'avait jamais eu vraiment de problème avec elle, entendre gros problème entrainant des conflits entre les deux femmes. Cet enfant n'avait malencontreusement jamais appris ce que voulait dire l'humilité. Elle en était choquée. Il aurait pu faire un bon porteur d'étendard en plus. Cela avait de l'allure.

Elle resta interdite face à ce gamin. Puis elle haussa les épaules, ramassant les morceaux de plume. Juliette n'avait même plus envie de plaisanter. Elle lâcha juste :


Sachez que des nobles combattent pour leur duché et ne font pas autant de difficulté que vous à lever leur épée face à l'ennemi aux côté de roturiers. Chacun sa place tant que l'intérêt reste commun : la défense de la Normandie ... Tournant les talons, Juliette le laissa partir et s'en retourna auprès du capitaine. Elle interdirait sa fille, héritière des terres en Limousin, de côtoyer ce Malemort qui mord. Elle alla remettre le papier sur la table.
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Jeannick17148
Un morveux, haut comme deux pommes et demi venait en Normandie faire reproches à ses pairs
Entre hilarité et agacement, le Jeannot apostrophe le mioche.


Hé, toi.
Oui, toi, le Malemort.
Avant noblesse, avant titre, sais tu que le respect se mérite?
Qu'un noble se doit de donner exemple, et le bon.
A part la morgue, et l'ignorance, qu'apporte tu icilieu?

Tu ne connait personne, et te prend déjà pour un grand?
Qu'as tu mérité, excepté l'opprobe?
Il ne suffit pas d'ouvrir sa bouche, pour avoir raison, pour les mouches gober, peut être.
A part des ennuis, tu ne récoltera rien à telle conduite.
File donc, avant que je ne te corrige.


Retiens le gamin ...

Autre chose gamin.
Tu souhaite la France servir?
Pas en armée?
Contacte moi en privé, j'ai proposition pour toi.
Jglth


Enfin un peu d'animation se prit à penser le Capitaine. Juliette arrivait avec la même envie que lui de réveiller les foules et de leur faire prendre conscience du danger de la situation.
Quand soudain un gamin au port altier vint s'épandre sur le courage et la bravoure des Normands au combat. Avant même de pouvoir lui répondre, toute une escouade de vaillants normands que le Capitaine avait maintes fois croisé les armes à la main lui tomba dessus afin de le remettre à sa place. Il décida de laisser à d'autres le soin de parfaire son éducation et s'apprêtait à répondre à la question de Juliette quand celle ci s'en mêla aussi, lui proposant de rejoindre l'armée au lieu de pavoiser en critiquant. Il s'apprêtait à la retenir quand le gamin, plus rapide la rembarra comme une malpropre.
Première réflexion du Capitaine: mérite une paire de claque celui là. Deuxième réflexion: on l'a échappé belle. En effet, il se souvenait d'un temps pas si lointain où un jeune fils de la haute s'était engagé dans la BdN, avait participé à un blocus, tué à tour de bras puis finalement déserté et quand il s'était agit de lui demander des comptes, sa mère était intervenu pour finalement leur reprocher d'avoir accepté un "enfant" sans défense dans l'armée. Un "enfant" qui tue des gens et s'en vante, cela lui restait encore en travers de la gorge comme excuse.

Et voila qu'en plus ce mioche se permettait d'insulter ce qu'il caractérise de soldatesque... Si Juliette puis Jeannick ne lui avaient pas envoyé quelques remarques bien senties, il serait allé lui dire combien il pensait que certains roturiers valent mieux que certains nobles et que lui même était fier de n'avoir été qu'un simple soldat sans grade et sans titre. Le courage et la valeur ne se mesurent pas par les titres mais par les actes et certainement pas par le simple fait d'être né noble.

Le Capitaine fit preuve d'une maitrise le surprenant lui même pour ne pas céder à l'envie d'apostropher le jeune garçon et en arriva à éprouver de la compassion pour lui, devant faire face, seul, à tant d'interlocuteurs.
Bon, voila que Juliette revenait vers lui. Julien tenta de se rappeler désespérément leur sujet de conversation avant cette interruption.

Vous disiez donc? Ah oui, combien de volontaires faudrait il encore?
En souriant il poursuivit.
Si je vous dis qu'en tant que perfectionniste et anxieux de nature je ne serai jamais satisfait du nombre?

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Juliette
ça aide énormément capitaine votre réponse... bon, réfléchissons !

Ce dont elle avait en tête ne plairait sûrement pas à une personne s'il l'entendait mais c"était pour la bonne cause. D'une voix forte de porte parole, - vous savez comme un capitaine qui crie "à mon commandement moussaillons ! tous à vos postes ! souquez les "artimus" ! " hum oui bon... -.

J'offre un baiser si 20 volontaires signent ce papier et se joignent aux troupes déjà en place !

c'était osé pour une Baronne. Mais Juliette espérait que cela porte ses fruits. Et qu'importe si elle se prenait un [autre] claque. Juliette ne se reprocherai jamais d'avoir tenté quelque chose.
Guillaumedenormandie
Arf, quel dommage que je sois déjà enrôlé !
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Maire de Rouen, Ambassadeur, Garde Normand, ex-Conseiller ducal, ex-conseiller municipal, ex-varlet
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