Campement des Blackney
-Tu me connais si bien que cela mon aimé, évidemment, que je suis celle qui souhaite te faire frémir
Ô pécheresse! Que viens tu donc tenter le Chat? Pourquoi lui tirer la moustache au risque te de faire griffer? Elle risquait récolter ce pourquoi elle était venu. Heureusement qu'il y avait une once de raison dans l'esprit du félin mâle. Il sourit à sa douce, il fallait qu'ils soient en forme pour ce qui allait se passer par la suite. Ils auraient tout leurs temps pour lécher leurs plaies et bosses en intime plus tard... On trouverait bien à loger Hervald et Enzo pendant ce temps... non?
-J'entends bien mon amour, mais ce n'est pas raisonnable! Il te faut garder tes forces face à ton adversaire. Tu le sais, bien que ramollie par la bonne chaire de Rome, il a vite récupéré le bougre. Or donc, frémissons, mais gardons nous!
Résisterait elle? Pas évident... Meuh si! Aller! un peu de vigueur morale que diable!
-Linspection dis tu ? Mais linspection de quoi ?On est cerné par les inquisitimurs mon amour, on est fait comme des chats !
-Ah non je ne les laisserais pas faire! Les inquisitimurs ne passeront pas c'est moi qui te le dis! D'où l'intérêt d'enfiler mon harnois! Et toi aussi!
C'est vrai quoi... en plus elle venait de lui dire que les tours préliminaires étaient bien entamés.
-Allez, aides moi à sangler mon harnois. Le plastron s'il te plait...
Elle saisit délicatement le plastron à la Tedesca et lui tendit pour qu'il l'ajuste à son torse. Elle passa dans le dos et y raccorda la dossière grâce aux sangles en cuir bien épaisses afin de ne pas être tranchées. Puis elle fixa le gorgerin au plastron et l'arrima aux lanières du pourpoint armant. Sur ses épaules bien rembourrées, elle l'aida à glisser les spalières et bras d'armure. Ils étaient aussi arrimés au pourpoint et reliés au plastron afin qu'aucun interstice ne soit visible. Enfin, elle ajusta les jambes d'armures et les solerets afin que le Chat ne soit ni trop serré ni trop lâche lorsqu'il monterait en lice. Tout en faisant elle évoqua le cas de Muad:
-Effectivement je vais le tester, je lai déjà fait, te souviens tu que je suis son médecin, et dire quil ne voulait pas de mes saignées préventives, au moins là, il aura une bonne raison de les refuser. Cest une bonne idée mon Duc, et japprouve.-Je savais que mon choix te plairait. Plaise à Aristote qu'il se plaise avec nous!
-A présent, PRESSE TOI UN PEU!
-Oui oui, je suis prêt à toi maintenant de t'habiller! Tu as bien vérifier ton harnois avant?
Ah ah! Si jamais son harnois s'abimait pendant sa passe, il connaissait quelqu'un qui allait prendre un savon..._________________