Adelinda
[Parce qu'ils aiment la Bourgogne... Ou que la Bourgogne les aime, allez savoir]
Et les r'vlà à Joinville! Bled de leur cur, qu'ils ont du mal à quitter. Et pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé! Une première fois en tentant de quitter le duché mais en se faisant rattraper par une armée, résultat, une éternité à passer dans des geôles sordides. Une deuxième fois en voulant suivre la Zoko, mais c'était sans compter le corps d'une mère à rechercher, et une troisième fois, en voulant de nouveau repartir sur les routes, mais deux courriers les ont décidés à se retrouver en ce lieu infâme.
Oui, ya pas à dire, Joinville leur est destinée.
Voilà ce que se dit la brunette, allongée sur le lit de l'auberge, les bras croisés derrière sa tête.
Et qu'a apporté ce séjour de plus ici? L'existence d'un frère qui lui est dévoilée, apportant par là-même la preuve que tout le temps on lui a menti, au moins par omission. Qu'a-t-on encore "oublié" de lui dire?
Pas d'indice, ou si peu, sur la mort de sa mère, et le corps toujours perdu dans la nature. Oui, elle en est quasiment au point de départ. Avec un petit frère en plus...
Soupir qui s'échappe des lèvres de la brunette. Regard qui glisse jusqu'à son compagnon, pour de nouveau replonger dans ses pensées.
Joinville a été également le lieu de rendez-vous d'avec le Theognis. Mais ça, elle a préféré laisser Armand s'en occuper. Elle, trop de choses à voir de son côté.
Néanmoins, rencontre a été faite avec le baron, plus quelques personnes censées rejoindre le groupe que voulait former l'homme. Oreille attentive, idée qui se fait au fur et à mesure des conversations, mais elle voulait l'avis de son blond. Pour une fois qu'elle se jette pas dans la gueule du loup sans réfléchir...
Discussion se fait alors, et décision est prise. Ils iraient, mais sans pour autant rejoindre les dragons d'Arquian. Si ils avaient refusé d'appartenir à la Zoko, pourquoi iraient-ils accepter de faire partie d'un groupe tout nouveau.
Donc les voilà sur les routes. Pari est lancé, chemise offerte au meilleur brigand. Trop contente de se donner à ses premiers amours, la jeune fille ne résiste pas à l'envie, et accepte aussitôt qu'Armand lui en parle. Elle, le pari, elle s'en fiche. Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver cette montée d'adrénaline lorsque méfait s'accomplit, et pourquoi pas une bonne baston qui va avec.
Tapie dans l'ombre d'un bosquet, elle attend alors sa victime. Autant prendre quelqu'un qui sent bon les écus. Mais plus le temps passe, et plus la brunette désespère. Personne. Azurs qui se tournent vers le blond, petite moue sur les lèvres.
Yen a marre... fait-elle entre ses dents, de nouveau de mauvaise humeur. Mais alors du bruit se fait enfin entendre. Pas la peine de réfléchir, elle supporte plus l'inaction. Et c'est donc un combat qui s'engage. Mais manque de chance, et surtout d'attention, les deux brigands se font laminer. Hmpf, plus qu'à partir, vont quand même pas se faire tuer sur les chemins.
Retraite est prise, chose qui fait penser à la brunette la retraite avec la Zoko, après la défaite dans ce même duché. Zont pas de chance en tout cas ici...
Mais bon, c'est des choses qui arrivent hein, vont pas en faire tout un plat! Pour une fois qu'Adye se montre raisonnable... Voilà que c'est pas le cas du blond...
Les voilà ayant rejoint la Corléone, la brunette laisse son compagnon aller de l'avant. Elle, elle vient de recevoir un message lui annonçant l'issue d'un procès contre elle en Champagne. Sourire qui se dessine sur les lèvres, dont le coin est légèrement recouvert de sang séché. Elle est relaxée. Elle ne connait pas le verdict exact, mais au moins elle n'aura pas d'amende à payer, ni de prison à faire. C'est déjà ça.
C'est donc un tantinet soulagée, bah oui, pas de prison bourguignonne, c'est surtout ça qu'elle craignait le plus, qu'elle rejoint son blond et la vieille brune, pour s'arrêter subitement. La voix d'Armand arrive jusqu'à elle, décrivant une certaine scène qu'elle n'a jamais vue, et pourtant, d'après ses dires, elle en serait l'actrice principale... Yeux qui s'écarquillent et bouche entrouverte laissant voir une expression con, pour ensuite laisser place à un air qui démontre bien l'état d'esprit de la voleuse : furieuse!
Elle avance alors doucement vers Sad et Armand, une aura semblant dégager des lames de feu autour d'elle, une expression qui pourrait croire qu'elle est prête à commettre un meurtre sur le visage, dont les yeux sont devenus deux fentes d'où l'on pourrait presque voir s'échapper des dagues prêtes à écharper tout ce qui se trouve sur leur passage. Et poussant la Corléone faisant ainsi tomber la miche qu'elle tendait au blond, se place face à sa potentielle future victime.
Tu disais quoi au sujet de cette nuit? fait-elle entre ses dents, ses azurs plongés dans ceux du blond, azurs qui possèdent cette fois la couleur d'un ciel en plein orage. Qui dansait au milieu de la nuit...?
Tout en parlant, elle fait craquer ses doigts. Sûr, cette fois, yaura un mort. Et aucune culpabilité...
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Et les r'vlà à Joinville! Bled de leur cur, qu'ils ont du mal à quitter. Et pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé! Une première fois en tentant de quitter le duché mais en se faisant rattraper par une armée, résultat, une éternité à passer dans des geôles sordides. Une deuxième fois en voulant suivre la Zoko, mais c'était sans compter le corps d'une mère à rechercher, et une troisième fois, en voulant de nouveau repartir sur les routes, mais deux courriers les ont décidés à se retrouver en ce lieu infâme.
Oui, ya pas à dire, Joinville leur est destinée.
Voilà ce que se dit la brunette, allongée sur le lit de l'auberge, les bras croisés derrière sa tête.
Et qu'a apporté ce séjour de plus ici? L'existence d'un frère qui lui est dévoilée, apportant par là-même la preuve que tout le temps on lui a menti, au moins par omission. Qu'a-t-on encore "oublié" de lui dire?
Pas d'indice, ou si peu, sur la mort de sa mère, et le corps toujours perdu dans la nature. Oui, elle en est quasiment au point de départ. Avec un petit frère en plus...
Soupir qui s'échappe des lèvres de la brunette. Regard qui glisse jusqu'à son compagnon, pour de nouveau replonger dans ses pensées.
Joinville a été également le lieu de rendez-vous d'avec le Theognis. Mais ça, elle a préféré laisser Armand s'en occuper. Elle, trop de choses à voir de son côté.
Néanmoins, rencontre a été faite avec le baron, plus quelques personnes censées rejoindre le groupe que voulait former l'homme. Oreille attentive, idée qui se fait au fur et à mesure des conversations, mais elle voulait l'avis de son blond. Pour une fois qu'elle se jette pas dans la gueule du loup sans réfléchir...
Discussion se fait alors, et décision est prise. Ils iraient, mais sans pour autant rejoindre les dragons d'Arquian. Si ils avaient refusé d'appartenir à la Zoko, pourquoi iraient-ils accepter de faire partie d'un groupe tout nouveau.
Donc les voilà sur les routes. Pari est lancé, chemise offerte au meilleur brigand. Trop contente de se donner à ses premiers amours, la jeune fille ne résiste pas à l'envie, et accepte aussitôt qu'Armand lui en parle. Elle, le pari, elle s'en fiche. Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver cette montée d'adrénaline lorsque méfait s'accomplit, et pourquoi pas une bonne baston qui va avec.
Tapie dans l'ombre d'un bosquet, elle attend alors sa victime. Autant prendre quelqu'un qui sent bon les écus. Mais plus le temps passe, et plus la brunette désespère. Personne. Azurs qui se tournent vers le blond, petite moue sur les lèvres.
Yen a marre... fait-elle entre ses dents, de nouveau de mauvaise humeur. Mais alors du bruit se fait enfin entendre. Pas la peine de réfléchir, elle supporte plus l'inaction. Et c'est donc un combat qui s'engage. Mais manque de chance, et surtout d'attention, les deux brigands se font laminer. Hmpf, plus qu'à partir, vont quand même pas se faire tuer sur les chemins.
Retraite est prise, chose qui fait penser à la brunette la retraite avec la Zoko, après la défaite dans ce même duché. Zont pas de chance en tout cas ici...
Mais bon, c'est des choses qui arrivent hein, vont pas en faire tout un plat! Pour une fois qu'Adye se montre raisonnable... Voilà que c'est pas le cas du blond...
Les voilà ayant rejoint la Corléone, la brunette laisse son compagnon aller de l'avant. Elle, elle vient de recevoir un message lui annonçant l'issue d'un procès contre elle en Champagne. Sourire qui se dessine sur les lèvres, dont le coin est légèrement recouvert de sang séché. Elle est relaxée. Elle ne connait pas le verdict exact, mais au moins elle n'aura pas d'amende à payer, ni de prison à faire. C'est déjà ça.
C'est donc un tantinet soulagée, bah oui, pas de prison bourguignonne, c'est surtout ça qu'elle craignait le plus, qu'elle rejoint son blond et la vieille brune, pour s'arrêter subitement. La voix d'Armand arrive jusqu'à elle, décrivant une certaine scène qu'elle n'a jamais vue, et pourtant, d'après ses dires, elle en serait l'actrice principale... Yeux qui s'écarquillent et bouche entrouverte laissant voir une expression con, pour ensuite laisser place à un air qui démontre bien l'état d'esprit de la voleuse : furieuse!
Elle avance alors doucement vers Sad et Armand, une aura semblant dégager des lames de feu autour d'elle, une expression qui pourrait croire qu'elle est prête à commettre un meurtre sur le visage, dont les yeux sont devenus deux fentes d'où l'on pourrait presque voir s'échapper des dagues prêtes à écharper tout ce qui se trouve sur leur passage. Et poussant la Corléone faisant ainsi tomber la miche qu'elle tendait au blond, se place face à sa potentielle future victime.
Tu disais quoi au sujet de cette nuit? fait-elle entre ses dents, ses azurs plongés dans ceux du blond, azurs qui possèdent cette fois la couleur d'un ciel en plein orage. Qui dansait au milieu de la nuit...?
Tout en parlant, elle fait craquer ses doigts. Sûr, cette fois, yaura un mort. Et aucune culpabilité...
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