[Election Ducales] Résultats

Un homme vétut d'une longue robe de bure, la tête complétement recouverte d'une grande capuche, écoutait les différentes interventions. Il était complérement méconnaissable. Les résultats ? Il les connaissait depuis la veille au soir. Il connaissait le vote de chaque conseillé, et savait que ceux qui avaient fait élire le nouveau duc étaient ses propres collistiés. Sans en informer leur parti, sans prendre en compte les alliances passés. Cela lui rappelait le comprtement de l'ancien duc Craven, sans doute le plus vil de tout les ducs savoyards. Il était venu incognito car son coaeur saignait. Non de l'élection du jeune homme qui avait joliment su mener sa barque. Mais de l'attitude de ses collistiés. Qui s'étaient servi de son nom pour se faire élire. Et qui l'avaient désormais salis de par leur attitude.

Une troupe d'une dizaine d'hommes arriva. L'un d'entre eux s'en détacha et prit la parole. Il ne put que reconnaitre le duc de faucigny, vieil ami. Il écouta attentivement son discour. Le laissa parler. Ressentit toute l'émotion qui habitait le vieux défenseur de la Savoie. Combattant mobilisé et pret à donner son sang chaque fois que c'étais necessaire. Homme qui, comme son pére auparavant, porter la Savoie au coeur, qui comme son pére avant lui se ferait tuer ou damner pour elle.

Il s'approcha lentement de l'estrade où se tenait le voieux moustachu triste, l'y rejoignit et retira sa capuche, afin que tous puissent le reconnaitre. Il posa ses deux mains sur les épaules du duc, le regarda droit dans les yeux l'espace d'un cour instant qui lui parrut une éternité ouis l'étraignit dans ses bras.

Votrte grace, je resterais fidéle à mon allégence vassalique envers la Savoie, mais des que la loi me l'y autorisera, et comme je l'avais déjà promis à votre défunt pére, Thonon trouvera en Faucigny son suzerain.

Le Vénérable Duc de Bresse, qui ne s'occupe plus guère de la politique en Savoie, accompagne son épouse Niac sur la place publique ou se trouve les résultats .

Il se fait réflexion que le Duc de Savoie a été nommer sur alliance de liste et non pas sur la véritable volonté du peuple et au vue de la majorité obtenue par la liste LSR.

Le Duc de Bresse lisse sa barbe en écoutant les divers propos .

Le nouveau Duc de Savoie a beau être son vassal ainsi que cousin, Leg se fait promesse de venir parler en public ,et faire barrage si par aventure, le Duc Louis ier oserait entreprendre des actions contre les intérêts de la Savoie et du peuple savoyard , sans compter qu'il devra assumer comme l'on fait par le passé les hommes et les femmes de la famille ,le nom DiCésarini
A l'inverse , l'Ancien se promet de soutenir son cousin si celui-ci agit au mieux des intérêts savoyards.

Le Vénérable s'en retourna vers son bureau de son pas vif et volontaire

Louis écouta le discours de Leonorio. Il était tellement attristé de cette décision. Il regarda l’homme parler et se dit qu’il était grand temps pour lui de prendre la parole. Il salua son suzerain et le regard de ce dernier était entendu. Louis ne devrais que servir la Savoie avec honneur, voilà ce qui se lisait dans son regard. Il savait qu’il pourrait compté sur lui à tout moment.


Oyez, Oyez, Peuple de Savoie.


Sachez tout d’abord, que je suis conscient du rôle qui vient de m’être donné. Bien que ma liste et moi-même sommes arrivés deuxièmes, le Mohum a décidé de me soutenir car nos idées sont très proches.

Je vois que certain d’entre vous doutent ou pire calomnient en ce jour, mais je leur pardonne bien volontiers.

Mon but est de servir la Savoie et l’Empire. Et je m’y attèlerai corps et âmes. Je ne m’attends pas à recevoir vos compliments de suite, mais je vous prouverait à tous par mon action que le choix était bon.

Pour commencer, Je prends l’engagement de réaliser au plus vite les promesses électorales du LSR et du PSH qui correspondent à deux tiers des aspirations de la population de Savoie. J’ouvrirais également le conseil économique au Maistre du Palais et à la duchesse de Genevois afin de garantir toute la transparence nécessaire sur les comptes et les actions menées par Melisende et Charles.

Ensuite, comme je l’avais promis, je tiendrais audience publique tous les jours et ce à commencer de maintenant.

Enfin, il n’y aura aucune décision prise sans l’accord du conseil de Savoie qui est souverain. Je n’en suis qu’un serviteur avec les autres.

Il est temps que la Savoie prenne un nouvel essor sous notre mandat et que chacun ne mette au travail et au service de notre belle province.

Pour terminer ma brève allocution que vous soyez pour contre le Duc élu que je suis, j'invite chaque savoyard a prendre en compte non pas ma petite personne, mais plutôt notre grande Savoie.


Il fit signe à Lili son intendante d’aller préparer la salle d’audience.

Dolmance se leva à son tour :

-Peuple de Savoie !

La décision qui fut prise par les élus du MOHUM, n'est pas celle du MOHUM.

Il se tourna vers Louis :

-Je suis désolé Louis, mais j'avais jugé que nos idées ne concordaient et ce n'est pas de mon chef que tu dois ton soutient.
Je ne partage pas la joie du PSH, et mon choix visait à élire Evalea.

Il posa sa main sur l'épaule de Lub et de Léonorio :

-Monseigneur, Votre Grâce, mes amis, je pars de Savoie sur l'heure. Point tant pour les résultats de l'élection, je ne suis point un lâche, mais pour des raisons de santé, l'on m'a conseillé de voyager. C'est bien malheureux que cela m'arrive maintenant.
Monseigneur de Thonon, Vostre Grasce de Faucigny : Semper Sabaudia Defensores : toujours ma seule réplique.

La dessus il attrapa la bride de son cheval.

Votre Grâce Leonorio de Faucigny, j'admire votre honneur et bien qu'il soit difficile en mon âme de concilier courage et démission, je ne vous en fais aucunement le reproche en ce difficile moment où d'aucuns parmi les Savoyards, ceux dont le sang bouillonne en leurs veines à ces tristes nouvelles, osent se proclamer peu enclin à soutenir ou simplement accepter une si fragile légitimité et un mandat qui s'annonce sous de bien piètres auspices.
Quoique me permette mon petit titre, La Ravoire se place également en protection, en aide et en conseil de ceux qui connaîtraient injustice, déshonneur ou manquement de la part du Conseil ci-élu.
En ce sens, je me permets donc d'oser clamer une "allégeance de coeur" envers les propos et la tutelle émise par Faucigny.

La tension semblait monter entre les grands de Savoie. Grandgousier jugea le moment opportun pour filer à l'helvète avant qu'ils n'en vinssent aux armes. Mais en passant, il fit une station devant la délégation Faucignienne, et tomba une courbette devant le Duc Leo.

- Vostre grasce, tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs. Merci de n'en estre point.

Il se saisit du coin inférieur de l'étendard de gueules et d'or, le porta rapidement à ses lèvres puis s'enfonça dans la foule.