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Info:
Une Malemort qui arrive en Anjou.

[RP] Au d騁our d置n village ou d置ne campagne.

Elisa.
hrp:RP Libre, vous êtes tous le bienvenu.


Limoges

Elle était partie voilà plus d’une semaine de chez elle. A peine arrivée, La damoiselle de Malemort n’avait pu tenir en place, malgré les recommandations de ses nourrices et ses professeurs. Elle n’était pas faite pour rester enfermée entre quatre murs et apprendre le latin ou le grec comme l’exigeait sa mère.
Attentive, Sage, Ecolière… Elisa n’était pas tout ça. La jeune de Lahaye désirait seulement s’évader. Avoir le plaisir de pouvoir courir dans les champs, et pouvoir visiter tous les villages dont elle rêvait.
Elisa avait déjà fait le Berry, l’Alençon, la Touraine, le Limousin et quelques villages du Bourbonnais. Mais elle en voulait toujours plus. Et il y a quelques jours la demoiselle avait décidé de retourner en Anjou. Où elle était déjà venue avec son précepteur mais surtout ami. Et cela, surement pour montrer que cette province n’était pas comme elle en avait gardé le souvenir… le mauvais souvenir !

C’est donc ainsi qu’Elisa avait chaussé ses plus belles chausses et était partie de chez elle, en prenant quelques écus et quelques miches de pain. Remonter au Nord du Limousin, traversant une petite partie du Poitou et arrivant ensuite en Anjou. Et c’est à Saumur qu’elle stoppa son voyage.
Saumur ? Allez savoir. Elle repartirait au prochain village si celui-ci ne lui plaisait pas.


Saumur

Arrivée à destination, elle s’empressa d’aller trouver une auberge, comme Hiji lui avait apprit, et y déposa ses maigre affaires. Après cela, elle commença à vagabonder dans le village. Trouvant en son centre un petit banc. Elle décida donc de s’y arrêter quelques instants, afin de se reposer et d’admirer les alentours.

Elisa regardait autour d’elle, les gens marchaient de droite à gauche…
A gauche où justement se trouver le marché. Où elle irait surement le lendemain afin de s’acheter de quoi se nourrir.
C’est ainsi que son regard se perdit dans le mélange des villageois et des bruits du marché.

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Lovelymaster
Le jeune Louis marc avait passé une bien bonne nuit, bien au chaud sous la couette, mais le soleil s'efforçait d'entrer dans sa chambrée, un léger rayon vint se poser sur son œil et c'est à cet instant que son corps se réveilla.

Il sauta de son lit pour se retrouver sur la parquet qui ornait sa pièce , il s'arrêta un bref instant devant la fenêtre avant d'en ouvrir les volets, le ciel était bleu malgré que l'automne arrivait à grand pas, il décida donc de profiter au mieux de sa journée.

Louis descendit vers la salle de repas et se fit servir un petit déjeuner par mamounette, une fois celui ci finit, il remonta à l'étage pour se laver et s'habiller.

Peu de temps après, il prit la route du village, et oui il avait des achats à faire, voila un bien long moment qu'il voulait son épée et étant donné qu'on lui avait assez dit que seul les grands pouvaient la porter, il était maintenant temps pour lui d'avoir la sienne.




A deux pas du marché

Enfin sur le marché, des gens de tout coté, des cris des bruits, des disputes, des vols, voila ce que le jeune homme pouvait voir de là ou il se trouvait.

Le Dénéré avança jusqu'à l'échoppe d'un forgeron et l'interpela.


Bien le bonjour maitre, je désirerais une épée, mais pas n'importe laquelle, il me la faut pas trop lourde et surtout belle...

Il regarda un long moment le marchand en espérant que celui ci aurait de quoi le rendre heureux

Alors vous pensez avoir ce que je cherche?

Ses yeux se posèrent bien vite sur une arme et là son choix était fait, ce serait celle la et peut importe le prix.

Celle la fera l'affaire messire, oui je veux celle la.

Louis paya l'homme et attacha sa lame à sa ceinture, puis le salua avant de reprendre son chemin qui le conduit devant une autre échoppe, des fruits plein de fruits et cette bonne odeur qui lui donna l'envie d'en gouter un, sa petite main se posa sur une pomme, il la porta à sa bouche et croqua un grand coup...

Miammm, elle est bien bonne, m'sieur vous pouvez m'en mettre 4 ou 5 s'il vous plait?

Et voila que la bourse se vidait bien plus vite qu'elle ne s'était remplie, Louis décida donc de rentrer au château.

Il jouait avec une pomme, la lancer, la rattraper, et la voila qui tombe sur le sol et roule jusqu'à un petit banc, le jeune homme la suivit du regard et vit une damoiselle qu'il n'avait jamais vu au par avant, il s'approcha d'elle.


Pardons damoiselle, je suis désolé, vous avez vu elle a quitter ma main...


Il se mit à rire, avant de reprendre son sérieux

Je ne me suis point présenté, je me nomme Louis Marc de Dénéré, c'est la première fois que je vous vois, vous êtes de passage?

Il resta là à la regarder, sans oser s'assoir sur le banc
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Elisa.
Elle rêvassait à droite à gauche. Ne sachant quoi faire pour distraire sa journée. Fatiguée de son voyage, la demoiselle avait tout de même envie de visiter. Peut-être faire un tour au marché. Pour se trouver un bout de pain. C'est que son ventre commençait à crier famine. L'épi de maïs d'hier n'avait pas été suffisant apparemment. C'est qu'elle avait trouvé très cher les prix durant son voyage. Et sans l'argent des nourrices, Elisa était bien obligé de faire attention a ce qu'elle achetait.
Mais nul doute, que désormais, elle saurait manger à sa faim.

C'est à ce moment là, qu'elle vit une pomme venir se poser au coin de son pied. Une magnifique pomme rouge... Enfin, maintenant elle était plus terreuse qu'autre chose, mais elle était tout de même rouge comme les plus belles soies que l'on peut trouver dans les marchés de Paris.
Elle entendit alors une voix, relevant la tête, la Malemort vit un homme s'approcher d'elle... enfin un jeune homme. Il semblait fière avec son épée encore scintillante, et il avait de quoi....
Elle lui sourit timidement, ses joues légèrement rougissantes.


Oui j'ai vu, c'est dommage, elle avait l'air très bonne.

Elle le regardait dans les yeux, alors qu'il se présentait.

Moi je m'appelle Elisa de Lahaye Malemort. Je viens d'arriver au village, afin j'ai eu le temps de prendre une auberge pour dormir ici ce soir. C'est pour ça que tu m'as jamais vu.
Je viens du Limousin.


La damoiselle le regardait, il semblait gêné, elle l'était aussi. Rarement les jeunes enfants étaient venu lui parler depuis qu'elle avait commencé a voyager. Et aujourd'hui, elle devait cela à une magnifique pomme au couleur de l'amour...

Tu veux t'assoir avec moi ?

Elisa posa sa main sur la place a côté d'elle. Pour lui montrer qu'il était le bienvenu sur le banc.
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Lovelymaster
Le jeune Dénéré écouta attentivement, la damoiselle de Lahaye Malemort, a la vue de la jeune femme, Louis se doutait bien qu’elle n’était pas n’importe qui, de plus son nom de famille lui disait vaguement quelques choses, peut être aurait il un jour l’occasion d’en discuter avec Elisa mais pour l’heure, les présentations semblait bien plus importante.

Ils étaient tout deux plus que gêné, mais peut importe, la pomme tombée sur le sol était peut être un signe du destin. Louis la regardait sans trop savoir quoi faire, logique, s’était la première fois qu’il rencontrait une fille de son âge.

Aux dires de la demoiselle, il essaya de trouver le bon moment pour lui offrir une pomme qu’il venait d’acheter, son regard ne la quittait plus pourtant on lui avait assez expliqué qu’il ne fallait pas insister sur le regard, surtout envers une dame, mais là à cet instant Louis oublia ses bonnes manières.


Quelques secondes passèrent et la damoiselle l’invita à s’assoir sur le petit banc qui se trouvait face au marché, d’un bon il sauta sur celui-ci sans se faire prier, à peine assit, il posa le petit sac ou se trouvait les fruits sur ses genoux, ses mains le serraient, et rien à faire, il n’arrivait pas à le lâcher, enfin soit, il finirait bien par se reprendre et retrouver son calme.

Ses yeux se baladaient entre le marché et la jeune femme, avouons quand même qu’il regardait bien plus Elisa que le marché, pourtant, même si ils avaient engagé la conversation, Louis ne savait plus trop quoi dire ni faire… Il trouva n’importe quoi à dire pour ne pas que la journée soit remplie d’un long silence…

Ha oui et c’est loin le Limousin? Je n’ai pas encore beaucoup voyagé, j’ai simplement visité l’Anjou avec ma famille….


Petit Blanc dans la conversation et enfin une main qui lâche le sac…. Etant donné qu’elle l’avait tutoyé, il se permit de faire de même.


Tu veux une pomme ? Tu regardais celle sur le sol avec envie… du moins c’est l’impression que j’ai eu

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Elisa.
Elle le regarda d’assoir sur le banc, juste à côté d’elle… Enfin s’assoir, se jeter plutôt. Il semblait encore plus nerveux qu’elle, comme s’il n’avait jamais parlé à une jeune fille de son âge. Il tenait son sac fermement contre lui. On aurait dit qu’il avait peur que la jeune Elisa lui vole son sac.
Son regard s’attachait sur elle, et la Malemort en devenait gênée.

Il se décida enfin à ouvrir la bouche afin d’en faire sortir quelques sons qui ressemblaient bien à des mots. Elisa repoussa de sa main gauche, la mèche qui était entrain de dissimuler son visage.


Non le Limousin n’est pas très loin. A 5 ou 6 jours de marche seulement.

Elisa regarda alors les pieds du jeune garçon, et même s’il avouait ne pas avoir beaucoup voyagé, la demoiselle remarquait aussi qu’il ne devait surement pas voyager a pieds lui. Elle reprit donc sa phrase en la traduisant au langage de Louis.

Enfin, 3 ou 4 jours avec une monture.

Elisa se mit à rougir, elle n’avait pas de monture, elle. Mais cela ne gâchait en rien son plaisir de voyager et d’apprendre de nouvelles coutumes et voir des paysages plus beaux les uns que les autres.
Louis lui tendit alors une de ses magnifiques pommes rouges. La damoiselle de Lahaye, tendit la main pour attraper la pomme, et elle croqua directement dedans. Elle n’avait pas encore fini de la mâcher qu’elle se mit à parler.


Elle chest délichieuse !

Elle posa alors sa main sur sa bouche, consciente et honteuse de ce qu’elle venait de faire. Si sa nourrice ou sa mère l’avaient vu, Elisa aurait été puni sévèrement.
Elisa regarda alors Louis, ses joues rougissantes. Et reprit une fois après avoir avalé son morceau de pomme.


Toutes mes excuses.
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Lovelymaster
Ils continuaient tout deux de discuter assit sur le banc, Louis ne prêtait plus attention à toute l’agitation que pouvait dégager le marché, sans doutes bien trop absorbé par la charmante voix de la jeune Elisa, entre temps il avait posé son sac sur le coté, à quoi bon le tenir ainsi, il n’irait pas se balader et le tenir de la sorte laissait paraitre une certaines nervosité, nervosité qui cela dit en passant se dissipait au fur et à mesures de la conversation…

Et les voila qui parlent de voyage, 5 ou 6 jours de marche…


6 Jours de marche ? Ha mais non moi je veux pas marcher, on est bien mieux sur un cheval au moins on a pas mal aux pieds après et puis ca va bien plus vite… Tu n’es jamais montée sur un cheval ?

Je crois que je peux arranger ca si tu veux, y’en à tout plein au château, enfin sont encore pour la plupart trop grand pour moi… j’arrive à peine à la hauteur de leurs Jambes…


Et c’est à cet instant que la damoiselle mordit dans la pomme, lui venait dans manger une il y avait quelques minutes, mais cela ne l’empêcha pas de reprendre son sac et d’en ressortir une autre qu’il mangerait en même temps qu’elle.

Il n’eut même pas le temps de poser ses dents sur le fruit que déjà Elisa laissait sortir quelques mots de sa bouche, elle avait l’air ravie de gouter la jolie pomme rouge de plus elle la trouvait délicieuse.


Louis sourit en la voyant légèrement honteuse d’avoir parlé la bouche pleine, il li sourit timidement avant de reprendre parole.


Ne t’excuses donc pas, personnes n’a rien vu et moi je n’ai rien entendu, enfin si mais … Je dirais rien.

Ma maman m’a déjà assez gronder pour la même raison, et puis c’est pas facile on parle par ou on mange…


Louis se mit à rire et se leva d’un bond .

Dis tu veux venir voir le port avec moi ? C’est ma maman qui s’en occupe on pourrait la saluer si tu veux.

Il se rapprocha un rien d’elle et lui chuchota
Faut surtout que je lui montre mon épée

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Elisa.
M’assoir sur un banc 5 minutes avec toi


Elisa ne s’était pas trompée sur son compte, il n’était pas du genre à marcher durant ses voyages.
Et quand Louis lui mentionna l’idée d’un jour la faire monter sur un étalon, la jeune damoiselle sentit son visage s’illuminer.
Elle en rêvait depuis toujours, mais autant sa mère que sa nourrice lui répétaient sans cesse qu’elle était trop jeune et bien trop fragile pour cela.
La Malemort avait beau avoir treize printemps, elle était encore bien fragile, comme une poupée de porcelaine, qu’on ose à peine toucher par peur de la casser. Avec leur teint blanc comme de la neige, seule sur leurs joues se dessine des teintes rosées.
Mais cela ne l’empêchait pas de vouloir monter sur un cheval, et apprendre à galoper.
Elisa lui sourit tendrement.


J’aimerais beaucoup essayer. On m’a toujours dis que je n’étais pas assez grande pour cela, et que j’apprendrais un jour, il est peut-être temps.

Il l’excusa de son manque d’éducation, ses joues étaient toujours rougissantes de honte. Quand il sauta du banc d’un seul bond, atterrissant sur ses deux pieds.

Oh oui, j’en serais honorée, cela m’évitera de me perdre au moins.

Elisa lança un regard vers la scintillante épée de Louis, puis remontant vers son regard brun elle lui sourit encore.

Elle est très belle, tu peux en être fière.

La Malemort sauta à son tour du banc, sa pomme encore dans sa main.

Alors, allons-y. Je paris que je cours plus vite que toi, Louis-Marc !!

A ce moment là, la damoiselle détala le plus rapidement possible. En espérant prendre la bonne direction… Soulevant sa robe pour éviter de s’y prendre les pieds, elle n’aperçut pas ce petit rocher enterré dans le sol qui dépassait à peine… mais assez pour la faire trébucher.
En moins de deux secondes, la Malemort se retrouva au sol. Sa pomme rouge roula au sol durant quelques mètres. Alors qu’elle s’était étalait dans la poussière du sol de Saumur.
Un cri strident sorti de sa bouche.


Aïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïe !!!!!

Les paumes de ses mains étaient tout écorchées, mais cela ne l’empêcha pas d’attraper son genou droit et de le serrer contre son torse. Celui-ci aussi était tout écorché et légèrement douloureux.
Sa robe était devenue toute sale, et au bas, la dentelle s’était déchirée.
La malemort se mordit la lèvre inférieure pour retenir ses larmes. Voilà une de ses plus belles robes déchirée, ses genoux et ses mains entamées…

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Lovelymaster
Louis la regardait sans mots dire, à quoi bon vu le visage de la damoiselle, avant même qu’elle ouvre la bouche, il avait compris que la jeune Elisa n’était jamais montée sur un cheval, lui trouvait cela plus qu’étrange. Le jeune Dénéré montait à cheval depuis déjà quelques année, certes il en était tombé plusieurs fois aussi, mais pas assez que pour qu’il renonce à la joie de la balade sur le dos d’un destrier.

Et bien nous irons Elisa, tu découvriras l’Anjou autrement, les campagnes sont agréable et bien plus calme que la ville surtout à cette heure ci. Mais avant ca faudra que tu me prouves que tu sais tenir sur un cheval, je ne prendrais pas le risque de te perdre en chemin.


Il lui rendit son sourire offert quelques minutes plus tôt et lui tendit timidement la main.


C’est moi qui serais honoré de pouvoir marcher avec toi, en plus les travaux du port avance bien à ce que me dit maman, on pourra constater par nous même…

Louis marc suivait son regard qui se posa sur sa nouvelle lame, avant de remonter jusqu’à son visage, il la fixa un bref moment et reprit parole.


Fier, je serais surtout fier qu’elle serve l’Anjou, mais faut pas le dire à maman, sinon elle va se faire du souci pour ma petite personne.

Allez allons y, avant que trop de monde prenne la même route que nous…

Sa main était toujours tendue vers la damoiselle de Malemort, peut être espérait il qu’elle lui attrape pour se lever du banc mais elle n’en fit rien, Elisa lui lança un pari qu’il ne pouvait perdre tant il aimait courir dans les rues de sa ville..

Sans même avoir eu le temps de répondre, la damoiselle s’était déjà enfuie au pas de courses.


Heyyy tu triches attends moi t’es partie en avance...


Louis se mit à courir pour la rattraper, et c’est en accélérant pour arriver à sa hauteur qu’il vit la jeune femme tomber sur le sol, il se précipita à ses cotés…


Ha bah voila, je savais que je gagnerai, même pas besoin de courir, par contre on dirait que tu t’es bien fait mal, laisse moi voir ca…

Outchh mais tu saignes, on peut pas laisser ca comme ca..

Une fois de plus il lui tendit la main, mais cette fois dans le simple but de la relever. Une fois choses faites, il fouilla sa besace pour en sortir un petit mouchoir de soie.

Donnes moi tes mains Lança t’il.

Il posa doucement le mouchoir sur les égratignures en espérant ne pas faire mal à la jeune Malemort…

Ha mais ton genou aussi … Humm tu garderas des traces de ton séjour en Anjou, fais attention à toi, je serais peut être pas tout le temps là pour veiller sur toi, quoi que si tu me le demandais…

Louis se mit à rire même si le moment n’était pas des mieux choisit.


Par contre maintenant avant de pouvoir monter à cheval, il va falloir que tout ca soit bien soigné, ce qui veut dire que tu vas être obligé de rester un peu ici… Enfin si tu tiens vraiment à te balader avec moi.

Il regardait Elisa qui semblait retenir ses larmes

Les jolies filles ne pleurent pas.


Sur ses paroles il passa doucement le bout de son doigt sur sa joue.

Vu l’état de ta robe je suppose que nous allons passer par l’auberge pour que tu puisses te changer…
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Elisa.
L’impatience est un bien vilain défaut. Ne lui avait-on pas assez répété a la jeune Malemort ?
Pourtant, si…. Et cela ne l’empêcha pas une nouvelle fois de vouloir courir plus vite qu’elle n’en était capable. Elisa était tout de même douée pour courir, peut-être parce qu’elle en avait prit l’habitude quand elle était petite en jouant avec ses frères dans les jardins de Ségur…

La Malemort tenait son genoux droit contre elle, si elle avait mit ses bas, surement que sa peau ne serait pas entamée et qu’elle aurait moins mal… Mais têtue comme elle est, Elisa avait voulu en faire qu’à sa tête, et ses bas étaient resté tranquillement à l’auberge, où elle avait posé ses affaires.
Louis ne mit pas longtemps à la rattraper et la voir tomber juste sous son nez. Elle ravala ses larmes, en effet, elle n’avait aucune raison de pleurer, même pour quelques bobos et une robe !

Il lui attrapa les mains, observant ses maigres égratignures. Puis l’aidant à se relever, Elisa s’aida de son bras. Louis appliquait son beau mouchoir sur ses plaies. Elle le regardait en souriant, et finalement, elle le trouvait vraiment très beau.


Garder des traces ? Ce n’est pas si grave, je serais à qui penser quand je les regarderais.

Il venait de lui annoncer que monter à cheval devrait désormais attendre, le temps qu’elle se remette de ses légères blessures. Froncement de sourcils. Il était hors de question qu’il retire déjà ses promesses, il lui avait promit, il devait le faire !

Hors de question, dans 7 jours maximum tu dois me faire monter un de tes étalons !

Elisa le regardait, faisant son plus beau sourire et son regard destructeur. Puis attrapant sa main, elle lui dit.

Cela ne te dérange pas ? Il me faut de l’aide pour marcher jusqu’à l’auberge et me pouvoir me changer…

Ils partirent ensemble vers l’auberge, celle-ci n’était pas très loin d’eux. Arrivant enfin, Elisa lâcha la main de Louis, et rentra dans la bâtisse. Puis elle se retourna vers Louis.

Attends-moi là, je fais vite.

La damoiselle monta à l’étage, arrivant dans sa chambre, elle referma la porte derrière elle. Otant sa robe déchirée et salie, elle la laissa trainer au sol, pendant qu’elle se rendit dans le coin où se tenait une bassine remplie d’eau. Elle trempa un linge à l’intérieur, et commença par nettoyer ses blessures. Puis avec un autre tissu, elle nettoya son visage salit par la terre.
Après s’être séchée, Elisa ouvrit l’armoire où elle avait rangé ses affaires. Cherchant quoi se mettre, elle opta finalement pour une nouvelle robe couleur bleu ciel.
Se dépêchant de l’enfiler et de remettre ses chaussures, la Malemort redescendit de l’étage, et alla rejoindre Louis qui l’attendait toujours devant la porte.


Je n’ai pas été trop longue ?

Elle le regarda, tout en lui souriant. Malgré leur rencontre récente, Elisa aimait beaucoup être avec lui.

Que faisons-nous alors ? Le port ? Ou bien une petite promenade sur un étalon peut-être ?
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Lovelymaster
C’est quelques temps après la chute de la jeune Malemort que leur discutions continua, Elisa avait l’air plus que déterminée à monter sur un cheval, même si Louis avait un peu peur de la voir se trouver sur la croupe d’un étalon, enfin une promesse était une promesse.

Je peux savoir pourquoi 7 jours ? Tu dois repartir ? Non ne me dis pas que tu dois rentrer chez toi…

Le jeune Dénéré fit une légère moue. Avec qui allait il pouvoir se balader, avec qui pourrait il parler si longuement si elle devait rentrer dans son Limousin. Cette éventualité lui avait traversé l’esprit, et dire qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques heures, mais déjà le jeune homme se sentait plus que bien en sa présence.

Une main qui se pose sur la sienne et la damoiselle qui l’invite à le suivre à l’auberge. Il lui sourit largement et emboita son pas en direction de cette auberge.


En quoi cela me dérangerait il, c’est un peu ma faute si tu es tombée, j’aurais du te suivre de plus prêt, et puis comme ca je verrais ou je peux te trouver…

On évitera donc de devoir attendre de se croiser en ville ou sur le marché… Enfin si je suis d’assez bonne compagnie bien sur.


Louis rigola doucement puis plongea son regard sur le sien, espérant simplement être à la hauteur de ce qu’une jeune dame attend d’un jeune homme.

Ils arrivèrent enfin devant l’auberge, l’une des plus belle si pas la plus belle du tout Saumur, il la regarda s’éloigner pour rentrer dans l’auberge qui l’abritait depuis quelques jours surement.

Mais oui je ne bouge pas ou veux tu que j’aie ? J’ai une balade à fa…
il se rattrapa d’un coup et changea de sujet

Enfin soit, fais à ton aise …

Louis posa son séant sur la première marche de l’auberge et admirait la couleur des arbres jauni par l’automne, tout en profitant du spectacle, il s’amusait à jeter des petites pierres dans petite flaque qui s’était sans doute formée durant la nuit. Apres avoir épuisé le stock de cailloux, il posa sa main sur le manche de sa nouvelle épée, comme Elisa l’avait dit il y avait de quoi être fier, c’est vrai qu’elle était belle, mais allait tel rester dans cet état…

Louis savait qu’un certains danger planait sur le duché, c’est sans doute pour cela qu’il tenait tant à avoir son épée… Et la voila qui rêve de devenir un homme important, ha oui un chevalier serait très bien, quoi que… Capitaine lui irait aussi très bien… Les rêves d’enfants.. Quoi de plus beaux, mais le plus important sera de les réaliser.


Apres un certains temps, la jeune femme repointa le bout de son nez.

Trop longue? J’avoue que tu commençais à me manquer, mais comme on me l’a toujours dit une dame a le droit de faire attendre…Ce qui n’est pas le cas des hommes, enfin la logique le voudrait…

Louis se mit à sourire en pensant aux nombres de dames qu’il avait croisées en taverne et qui attendait désespérément leurs compagnons.


Il reposa son regard sur Elisa et lui lança son plus beau sourire.


Encore plus belle que quand tu es rentré.

Une petite grimace se montra sur le visage de Louis Marc, sans doutes honteux de ce qu’il venait de dire, mais une chose était certaines, les deux jeunes gens semblaient s’apprécier bien plus qu’ils ne le laissaient paraitre.


Et bien Elisa je te laisse seul juge, mais si tu veux monter à cheval il faudra qu’on repasse par le château, et il n’est pas tout près, mais je veux bien y rentrer… Tu n’as que me le demander.


Il la regarda tendrement, voila que le jeune Louis se plierait aux demandes de la jeune femme, que pouvait il bien se passer dans la tête du jeune homme… Allez savoir, quand à lui il découvrirait bien assez tôt ce que tout cela voulait dire

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Elisa.
Elle le regardait, avec tout le bonheur qui pouvait se lire dans ses prunelles noires... Pupille qui laissait paraitre ses rares touche d'or... Preuve de son bien-être... Peut-être dû à sa présence dans ce village, ou bien la présence de Louis.
C'est qu'Elisa n'avait jamais vraiment aimé la présence d'homme a ses côtés, hormis celle de ses frères et son Hiji, peu d'hommes pouvaient l'approcher sans qu'elle ne se renferme dans sa bulle dorée par peur d'être fragilisée.
C'est qu'avec les expériences de sa mère, la jeune Malemort ne pouvait prétendre que les hommes étaient ses meilleurs amis.
Déchirures, blessures, abandons, trahisons, oublies. Le quotidien qui a berçait la jeunesse de la jeune Elisa. Des hommes ne gardant pas leur engagement envers sa mère, envers leur propre enfant.

Et pourtant, de Louis, elle n'avait pas peur. Une sensation de bien être, de sécurité auprès de lui.... Et pourtant seulement quelques heures pour se connaitre. Mais souvent la première impression est la bonne...

Sortant de sa rêverie, Elisa attrapa la main de son jeune ami.


Nous pourrions aller voir ta maternel afin de lui montrer ta magnifique.. Elisa avait bien prit soin d'appuyer son intonation sur ce mot ..épée. Et puis comme ça tu pourras me montrer où le port se situe.

Les deux jeunes enfants partirent donc ensemble en direction du port. Cette fois-ci, en marchant, prenant leur temps pour dévisager chaque personne qu'ils croisaient. Leurs deux mains étaient toujours entrelacées l'une avec l'autre. L'insouciante des enfants, permet souvent des gestes que des adultes n'oseraient faire en public sans avoir de nombreuses critiques.

La journée se passa ainsi, Louis présenta le village à la nouvelle venue. Racontant détails, anecdotes sur certains lieux du village... Passant par le port pour laisser l'instinct du jeune mâle reprendre le dessus devant sa mère. Elisa avait préféré les laisser durant ce moment, s'exilant sur les bord des rives.. Louis était venu la chercher, et ensemble ils avaient continué leur tour du village...
Retournant à la tombé de la nuit jusqu'à l'auberge où Elisa logeait.

Ainsi les jours suivants se ressemblaient... Louis venait chercher, chaque matin, la jeune Elisa, et ils se baladaient dans le village durant toute la journée...


Une semaine plus tard

Impatiente... Elisa avait hâte d'arriver enfin a ce grand jour... Ce grand jour où Louis lui apprendrais a monter un cheval. Mais la jeune fille avait toujours une pointe d'appréhension en se levant.
Viendrait-il la chercher aujourd'hui encore ? Tiendrait-il sa promesse pour cette journée qu'Elisa avait rêvait : "d'exceptionnelle".
Elle se leva d'un bond de son lit. Se jetant vers son armoire, elle choisit pour la journée, une paire de braies aussi foncé que ses cheveux, des bas en soie et une chemise de la même matière, d'un beige nacré.
Avant d'enfiler ses affaires, la demoiselle passa par la casse toilette et gagna le droit d'une bassine d'eau pour se nettoyer.

Enfilant ensuite a toute allure ses maigres affaires, elle sortie en courant de sa chambrée, veillant a bien refermer la porte derrière elle. Puis alla attendre Louis devant l'entrée de l'auberge, assise sur le perron, là où lui aussi l'avait attendu quelques jours plus tôt.

Impatiente....

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Lovelymaster
Les jours avaient passé et chaque jour qui se levait ; Louis allait chercher la damoiselle de Lahaye Malemort, pas un jour ne passait sans qu’ils se voient, les deux jeunes gens passaient leur temps à se balader dans le village, à rêvasser, à refaire le monde comme deux enfants l’auraient sans doutes fait eux aussi.

Le jeune Dénéré lui avait promis de monter à cavale, et cette journée approchait à grand pas… Grand pas, ho que oui demain serait le JOUR J
Louis s’était levé de très bonnes heures, il n’avait pour ainsi dire pas dormi, la veille il s’était allongé sur son lit et avait laissé son regard se perdre sur les étoiles qui flottaient dans la nuit, le sommeil semblait avoir du mal à s’emparer de lui, peut être qu’inconsciemment il pensait déjà à leurs journée. Bien plus tard il s’endormit mais Louis n’avait du dormir que quelques petites heures avant d’être réveillé par le chant d’un coq...


Il sauta de son lit et se retrouva sur le parquet bien chaud de sa chambrée, ses yeux étaient encore tout fermés mais pourtant il avait déjà l’air en très bonne forme, sans doute le fait de savoir que la belle et charmante Elisa monterait à cheval avec lui.


Louis prit le chemin de la salle d’eau, Mamounette s’y trouvait déjà, comme à son habitude elle préparait linges et donnait à cette pièces un peu de vie. Petit sourire vers la dame qui l’avait pour ainsi dire éduqué.

Humm je dois vite me préparer, je vais être en retard.

Par ses paroles, Le jeune homme espérait que la dame quitte la pièce le plus rapidement possible pour pouvoir se laver et se vêtir pour cette journée.

Louis Marc sortit de la salle d’eau quelques longue minutes plus tard, il posa son regard sur le grand hall avant de descendre les escaliers, le calme plat, personnes n’étaient encore réveillé. Il poussa la lourde porte du domaine et parti vers les écuries. Il scella son fier destrier et prit la route vers le village de Saumur, petit détour vers le marché, ha oui les bonnes manières, on n’arrive pas les mains vide de si bonne heures chez une dame…


Le Dénéré fit donc quelques achats pour la journée, du pain, de la viandée séchée et tout un tas de choses qui lui faisaient envie, bref de quoi offrir un pique nique digne de se nom à la jeune femme qui prenait de plus en plus de place dans sa vie de jeune homme…

Il arriva enfin devant l’auberge ou logeait la damoiselle, un sourire vint s’inscrire sur son visage, elle attendait déjà, il sauta de son cheval et tira une courte révérence puis se mit à rire… Il lui fit une grosse bise sur chaque joue et rosit un peu après coup

Bonjour Elisa, comment vas-tu ? Il va falloir qu’on parte au château, je n’ai choisi aucun cheval pour toi, tu le choisiras toi-même.


Il lui tendit la main et l’invita à prendre place sur la scelle, Louis quand à lui poserait ses petites fesses sur la croupe du son cheval, cheval qui cela dit au passage était d’un noir brillant, une bien belle bête qu’il montait depuis déjà quelques années.


J’espère que tu n’as pas peur, parce que si c’est le cas, une fois seul sur l’un d'eux, je pense qu’il pourra faire de toi ce qu’il veut, bref montre leurs qui commande et tout ira bien.


Louis sourit et attendit qu’Elisa monte sur l’animal pour reprendre la route vers le domaine, une fois la bas il prendrait un bon déjeuné avant de partir pour une longue balade, une balade ou les deux jeunes gens serait seul, sans personnes pour les surveiller
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Elisa.
D'amour ou d'amitié


Elisa attendait patiemment sur les marches de l'auberge depuis quelques minutes quand elle entendit le pas d'un étalon ralentir devant elle. Elle leva le nez et reconnu alors Louis sur une monture au minimum trois fois plus grande que lui.
La demoiselle se mit à rire tandis qu'il descendait de son cavale pour venir la rejoindre. Une bise sur chaque joue... Elisa profita de chaque centimètre de sa peau sur la sienne. Voilà seulement quelques heures qu'ils s'étaient séparés et il lui manquait énormément.
Que se passait-il entre les deux jeunes adultes ? Étaient-ils en âge de comprendre ce qu'était l'amour ? Mais surtout étaient-ils en âge de vouloir tomber dans les tourments de l'amour. Ne devraient-ils pas plutôt rester amis et se voir de temps en temps ?

La Malemort balaya ses idées en bougeant sa tête de droite vers la gauche, pour sortir de sa revenir et répondre à s... Louis.


Allons-y alors. Mais tu devras m'aider. Je ne sais comment choisir un étalon. Doit-on le prendre car il est beau ? Car il nous aime et réciproquement ?

C'est que la demoiselle n'avait pas mentit. Elle n'avait vraiment aucune connaissance en l'équitation. Elle n'était d'ailleurs jamais montée avec quelqu'un. Ses moyens de transports était toujours la calèche ou la marche. Cela ne lui déplaisait d'ailleurs pas d'arriver toujours dans une belle calèche aux armoiries familiales. Ou bien de marcher un peu pour sentir le vent s'incruster dans ses cheveux si fins...
Mais le moment n'était pas a la rêverie, Louis l'invita a monter sur son étalon.


Eeeeuh... Louis... Je crois qu'il serait préférable que je fasse le chemin a pied moi... Le château n'est pas très loin après tout...

Il la regardait en lui tendant la main... Résignée, après tout, la journée était faite pour lui apprendre a monter, alors autant commencer maintenant. Et surtout faire son premier galop (enfin ça sera surement du pas... soyons fou peut-être du trot!) tout près de Louis. Au moins, lui serait les mener a bon port et dresser le cavale jusqu'à leur destination pour l'éviter que la jeune Malemort finisse le séant sur le sol terreux... encore une fois !

Et si tu m'aidais a monter alors... Car je n'ai aucune idée de comment faire...

La de Lahaye le regardait, joue rougissante de honte de devoir lui demander cela... La journée s'annonçait finalement plus dur que ce qu'elle l'avait prévu, en tout cas plus honteuse...
Elisa espérait tout de même qu'à la fin de la journée, Louis ne soit pas lassé de son manque de culture sur l'équitation... Étant donné que lui connaissait déjà tous les rudiments.

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