Aleanore
Une cheminée, du feu, des fourrures, le silence ou son rire. Un instant, déconnectée du moment présent, lenfante pense à sa Flamme quelle aimerait voir à ses côtés. Un instant, encore un, où elle compare la sémillante enfant aux cheveux de feu et le pétillant bambin à la crinière dor. Chevalerie, épée, dragons, nont-ils que ces mots à la bouche ? Comme elle aimerait leur crier son mépris de la chevalerie, qui lui ravit les siens, les uns après les autres, comme elle aurait voulu avoir le courage de les éloigner de cette voie au moins aussi dangereuse que glorieuse.
Au lieu de cela, la jeune fille plonge son regard noisette dans les yeux bleus de lenfant, interrogation muette. La fait-il souffrir inconsciemment, ou sait-il quelle prend sur elle la brune de le voir risquer sa vie à chacune de ses folies. Cest donc ça, lamour. Craindre douloureusement pour la vie de ceux quon aime, il ny a de cur mieux accroché que le sien, puisquil survit aux pires bêtises de Maeve et Cassian. De nouveau, les noisettes se perdent dans les flammes, feu purificateur, pourquoi ne laves-tu pas le monde de ses péchés, ainsi, elle pourrait les laisser aller de part les chemins sans craindre un instant pour eux.
Instant de latence dans lesprit dérangé de lAlterac Junior, elle hésite à la façon dont elle pourrait laisser échapper le tumulte démotions qui lenvahit. Colère ou tristesse. Les noisettes partent à la dérive et regarde intensément la nué de mèches blondes, les joues rondes, comment se fâcher ? Le pourrait-elle vraiment ? Elle sen voudrait trop. La jeune fille se lève, quelques pas en direction du blondinet, fierté ravalée. La fourrure sécarte, révélant le corps longiligne de la jeune fille, et sans un mot, elle étreint le garçon contre elle.
-« Faites quil reste toujours ainsi. Quil me reste toujours, Seigneur. »
Son quotas de perte humaine est dépassé, la jeune fille imagine lenfant quitter son giron pour récupérer son épée, tomber de nouveau, se noyer. Ne plus lentendre rire, courir dans les couloirs. Ne plus voir son minois extasié quand il est question de roman de chevalerie. Le cur de la jouvencelle se brise à cette idée, et les larmes de nouveau, sécoulent, aidées en cela, par la fatigue et la maladie. Hachée la voix, quand elle prend la parole.
-« Et si .. Je ten .. Offrais une vraie dEpée ? » Plus bas, « Tout plutôt que de te revoir partir dans le froid mon ange. »
Larmes essuyées du revers de la manche, geste fort peu élégant en vérité, mais la jeunette sen moque éperdument, nimporte que sa réponse.
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Plume..
Au lieu de cela, la jeune fille plonge son regard noisette dans les yeux bleus de lenfant, interrogation muette. La fait-il souffrir inconsciemment, ou sait-il quelle prend sur elle la brune de le voir risquer sa vie à chacune de ses folies. Cest donc ça, lamour. Craindre douloureusement pour la vie de ceux quon aime, il ny a de cur mieux accroché que le sien, puisquil survit aux pires bêtises de Maeve et Cassian. De nouveau, les noisettes se perdent dans les flammes, feu purificateur, pourquoi ne laves-tu pas le monde de ses péchés, ainsi, elle pourrait les laisser aller de part les chemins sans craindre un instant pour eux.
Instant de latence dans lesprit dérangé de lAlterac Junior, elle hésite à la façon dont elle pourrait laisser échapper le tumulte démotions qui lenvahit. Colère ou tristesse. Les noisettes partent à la dérive et regarde intensément la nué de mèches blondes, les joues rondes, comment se fâcher ? Le pourrait-elle vraiment ? Elle sen voudrait trop. La jeune fille se lève, quelques pas en direction du blondinet, fierté ravalée. La fourrure sécarte, révélant le corps longiligne de la jeune fille, et sans un mot, elle étreint le garçon contre elle.
-« Faites quil reste toujours ainsi. Quil me reste toujours, Seigneur. »
Son quotas de perte humaine est dépassé, la jeune fille imagine lenfant quitter son giron pour récupérer son épée, tomber de nouveau, se noyer. Ne plus lentendre rire, courir dans les couloirs. Ne plus voir son minois extasié quand il est question de roman de chevalerie. Le cur de la jouvencelle se brise à cette idée, et les larmes de nouveau, sécoulent, aidées en cela, par la fatigue et la maladie. Hachée la voix, quand elle prend la parole.
-« Et si .. Je ten .. Offrais une vraie dEpée ? » Plus bas, « Tout plutôt que de te revoir partir dans le froid mon ange. »
Larmes essuyées du revers de la manche, geste fort peu élégant en vérité, mais la jeunette sen moque éperdument, nimporte que sa réponse.
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