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[RP] *Les Jardins de Lysand'*

Hernaut
Un sourire illuminait le visage de Lysand' tandis que l'on s'enfonçait un peu plus dans l'allée. Hernaut aurait volontiers partagé sa joie, s'il n'avait pas été obligé de pousser la brouette bringuebalante lestée d'Abraxes encore à demi inconscient, sur le dallage inégal de l'allée.

Les brancards commençaient à lui peser sur les bras, le charpentier avait hâte d'arriver près du petit lac lorsqu'il entendit un grommellement. Lysand' était ailleurs, perdue dans la contemplation de son monde, bien loin des préoccupations du moment. Encore quelques efforts avait-elle lancé distraitement sans doute pour l'encourager.

Hernaut la sortit à regret de ses songes.


— Lysand', j'aperçois le petit lac et votre parrain à l'air de délirer un peu. Auriez-vous une seille que nous pourrions remplir d'eau, le contact vivifiant d'un peu d'eau fraîche devrait finir de le remettre d'aplomb.

— Puis le temps qu'il reprenne ses esprits, vous pourriez me faire découvrir le reste de vos jardins, j'en serai enchanté !


La perspective de faire le tour des jardins avec une âme aussi pure et amoureuse de la nature, ne pouvait que donner un peu de joie au charpentier et lui faire oublier que la vie n'était pas toujours un enchantement à Saumur et en Anjou où le bruit des armes menaçait nos frontières !
Lysandral


Lysand' regardait partout, épiant les moindre defauts et choses à restifier dans son jardin quand Hernaut lui dit:

Citation:
Lysand', j'aperçois le petit lac et votre parrain à l'air de délirer un peu. Auriez-vous une seille que nous pourrions remplir d'eau, le contact vivifiant d'un peu d'eau fraîche devrait finir de le remettre d'aplomb.
Puis le temps qu'il reprenne ses esprits, vous pourriez me faire découvrir le reste de vos jardins, j'en serai enchanté !



Oh une seille oui tout a fait, j'en ai un pour mes vaches bien sur...
Elle le regardait, le visage rougit par l'effort et cela la fit sourire interieurement, pauvre de lui, quelle balade elle lui offrait!
Que je vous fasse faire un tour ma foy, je ne suis pas contre mais j'ai quelques scrupules à laisser Abra seul dans cette état, mais pourquoi pas.

Ils étaient arrivés aux abords du Petit Lac...
Ne voulant être l'investigatrice du lancer de seau d'eau sur son parrain, elle tendit le seau à Hernaut qui venait tout juste de poser la brouette. Ses yeux pétillait de malice et un large sourire se lisait sur son visage.
Elle regardait son parain encore vaseux et lui dit:

Voila parrain, nous voilà au lac, vous allez pouvoir vous raffraichir un peu!...


Petit Lac










Hernaut
Le charpentier prit la seille que lui tendit Lysand' non sans remarquer qu'elle l'avait remplie à ras bord. Ma foy si c'était pour le bien d'Abraxes, il n'y avait pas à hésiter. Sans attendre il balança l'eau au visage du malheureux qui là reçut comme un véritable tsunami.

— S'il ne se réveille pas après cela, je serai en droit de me demander si vous n'abritez pas quelques plantes vénéneuses dans votre jardin !

— Je crois plus prudent de nous écarter et de le laisser revenir à lui, allons faites moi maintenant les honneurs de votre jardin.


Puis il adressa un sourire à Lysand' afin de l'inviter à poursuivre la visite.
Abraxes
Bbllbb bbllllbbb bllbbbbbbbb, bredouilla Abraxes, avec des bulles, sous la trombe aquatique.

S'il était moins "vaseux", il était trempé à présent.

Et le compère lanceur d'eau qui faisait le joli cœur !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Silver.
Une tête apparue dans l'encadrement d'une imposante grille, deux yeux curieux jetèrent un coup d'oeil aux alentours .
Sous le fouillis des mèches miel un sourire éclaira le visage de la jeune femme .
Sortant complétement de son coin d'ombre Silver apparue comme à son habitude, elle ne s'aperçut pas du panneau à l'entrée et fit un pas en avant, toujours aussi curieuse elle épiait les moindres recoins de l'entrée de ce somptueux jardin .
Préferant entrer que de laisser tourner sa curiosité dans sa tête elle s'engagea sous une allée végétale couverte par de magnifique plantation .
Jetant des regard envieux partout elle avançait à pas de loup .
Quand soudain elle sursauta avant de se rendre compte que ce qui lui passait devant les yeux était un simple et pâle pétale de rose, d'humeur joyeuse elle l'attrapa et se laissa aller à la douceur de l'automne .
Alors qu'elle marchait la tête dans ses nuages elle trébucha et glissa dans l'herbe complétement étourdie, elle regarda autour d'elle se demandant comment elle avait put passer de la position verticale à l'horizontale et elle ne put finalement retenir un rire sur sa propre et habituelle maladresse .
Préférant rester où elle se trouvait elle se laissa aller dans l'herbe si douce sous ses fins doigts, vérifiant autour d'elle si personne n'était là elle attrapa sa besace qui traînait un peut plus loin et en sortit son archer qu'elle regarda avec envie .
Selene59
En apprenant qu'il y avait un jardin mais aussi un lac je décida d'aller visiter marchant dans la belle aller du nouveau jardin je fut émerveiller par la beauté de cette très jolie allée avec de jolie fleurs je respirer l'odeur que dégage les fleurs

HUM... QUE C'EST FLEURS SENTENT BON SA ME RAPPELLE MON ENFANT.

Explorant le reste de l'allée je parti voir le lac.

Marchant au plus prés de l'eau je sentit la fraicheur de l'eau et me donna le sourire au lèvre tout c'est beau jardins et ce beau lac remonte dans mon enfant et me font revivre de beau moment après avoir fait le tour je reparti gardant le sourire.


Encore une fois bravo c'est vraiment magnifique vous avais du goût vous faite de belle vraiment de belle chose.
Meilianos
Voilà quelques jours déjà qu’elle était de retour à Saumur. Cela faisait des semaines qu’elle n’avait pas mis les pieds ici et avant son voyage, elle avait passer des mois sans donner aucun signe de vie.

Marcher aujourd’hui sur les routes qu’elle avait tant fouler la perturbait quelque peu. Pour changer, l’Anjou était en guerre… Indirectement contre le Limousin une fois de plus. D’un côté il y avait l’Anjou et le Berry et de l’autre la Touraine et le Limousin, deux région qui lui tenaient à cœur.

Pendant les premiers jours passer à Saumur, elle ne s’était manifester d’aucune façon, se faisant totalement oublier. De toute manière, ici, elle ne connaissait plus personne. Elle repensait souvent à la guerre que l’Anjou avait livré contre le Royaumes de France, conflit qui avait précédé le serment d’allégeance fait à la défunte Reyne. Elle se souvenait d’Alatariel, d’Armor, d’Eldarion, de la Fouine aussi et de bien d’autre.

Aujourd’hui pourtant, elle avait perdu tout ses repères ici…

_________

La matinée est déjà bien avancer et voilà de longues heures déjà que la guerrière est réveillée. De toute manière, le sommeil, elle ne connaît pas vraiment.

Elle avait décider, il y a quelque jour, de ne pas retourner vivre de suite dans la forêt. Elle voulait passer les prochains jours dans l’enceinte de la ville. C’est sans mal qu’elle s’était dégoté une auberge.

Aujourd’hui, comme les autre jours d’ailleurs, elle ne sait pas trop quoi faire. Laissant Ingaliad se balader seul dans la ville - depuis le temps les habitants doivent y être habitué- Mélianos déambule dans les rues sans destination précise.

Habillé de son habituelle tenue de cuir noir, elle avance, une main reposant sur la garde de l’épée qui bat sa cuisse. Elle ne sait pas vraiment depuis combien de temps elle marche. Elle lève alors la tête pour s’orienter et elle se retrouve nez à nez avec une pancarte.

La femme balafrée fronce les sourcils. Des jardins? Cela fait tellement longtemps qu’elle est rester loin de Saumur que ne se rappelle-même pas s’ils existaient avant.

La guerrière hausse les épaules, au pire elle n’a rien à faire. Lentement, elle pénètre dans les jardins.
Abraxes
Le calme.

On dirait que la fillote et le charpentier se sont éloignés dans les allées, à moins que ce ne soit dans les buissons ?

Autant rester ici un peu à se sécher, au bord du petit lac bien agréable aux yeux, et qui au moins ne dégage pas un parfum à vous faire tomber un cochonnier dans l'auge.

Profitant de l'intimité du lieu, Abraxes ôte braies et chemise et les pend au soleil sur une branche exposée plein sud. Puis il s'assied sur le bord de la brouette, pour offrir son dos aux rayons tièdes de l'astre.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
--Knock
Knock



Knock, jeune écureuil et locataire des Jardins, présentement ceux de Lysand, se tenait du haut de son arbre...

Depuis un certain temps il voyait passé en ces lieux bien du monde...
Il avait appris à vivre dans le calme et loin de ces drôles d'animaux que sont les hommes...

Le calme oui, les anciens propriétaires étaient partis et bien du temps et des saisons avaient passés avant l'arrivée de ce spécimen féminin d'humain. Elle courait en tous sens, et Knock s"amusait à la suivre de plus haut, sautant de branche en branche, se cachant derrière branches et feuillages. Il l'avait vu s'activer, utiliser toutes sortes d'objets qu'il ne connaissait pas et dont il ne semblait lui comprendre l'utilité en regardant faire cette humaine...

Mais ce jour, il pointa le bout de son nez pour une autre raison.
Du haut de son perchoir préféré, qui était à vrai dire son arbre, sa résidence principale, l'endroit où il préférait séjourner. Pour quelles raisons? Eh bien tout simplement parce que les rayons du soleil transperçaient toujours les hautes cimes à cet endroit. Se reflètant sur l'eau du lac, formant un magnifique mirroir étincelant, reflétant à son tour nuages et vols effrénés d'oiseaux tapageurs...
Posés sur ces branches, il observait cela calmement, se délectait de l'atmosphère paisible qui s'echappait à nouveau de ce lieux.

Mais aujourd'hui donc, il n'aimait guère ce qu'il se passait!
En effet, un spécimen masculin avait osé posé ses frusques ruisselantes sur les branches de son arbre.
Il était arrivé dans un brouhaha monstre porté dans un étrange véhicule, et avait maintenant laissé partir la gentille dame avec je ne sais qui...
Il se déshabillait montrant son corps honteusement dénué de poils, quel drole de bête ces humains! Se dit-il quelque peu dégouté!...

Et maintenant il s'allongeait, profitant lui aussi de cet espace de détente, Knock n'aimait pas ça du tout!...
Ce qu'il n'aimait pas chez eux, c'était le bruit étrange qui émanait dès lors qu'il s"endormait, variant du rale du jeune marcassin au cris du massif sanglier!... ...

Knock était joueur et taquin, et il avait déjà bien d'idées pour se débarasser de cet intrus!...
Vif et agile, il descendit jusqu'à atterir sur la branche où le sieur avait posé ses vêtements...
Il entreprit tout d'abord au prix d"effort certain, de remonter haut vers la cime, afin d'y déposer ce qui cachait la partie inférieur de l'homme!
Puis, il attrappa comme il pu la chemise et s'enorgueuilli de la lancer tout droit sur la tête du sieur...

Il partit sans demander son reste, un peu plus haut, guettant ses réactions...
Abraxes
Oumps…

Le cochonnier qui s'était doucettement assoupi suffoque soudain sous un linge humide qui tente de lui obstruer les narines. D'un geste instinctif, avant même d'avoir ouvert les yeux, il jette violemment au loin sa… chemise ? Et dans le lac, qui plus est !

M'enfin ?

Ahuri, il regarde autour de lui pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Nulle âme à l'horizon, mais on dit que l'âme est invisible… Un revenant serait-il… revenu ?

Faisant les choses dans l'ordre, il attire à l'aide d'une branchette sa chemise tombée par chance près du bord, mais à nouveau trempée. Il s'apprête donc à la remettre à la place où il l'avait pendue à sécher, quand il s'aperçoit que… l'autre pièce de son vêtement a disparu.

C'est alors qu'il entend comme une sorte de petit rire qui ressemblerait plutôt à un minuscule son de castagnettes, ou de coquilles qu'on entrechoquerait, ou un bruit de dents mais en tout cas ouvertement moqueur dans son intonation.

Levant les yeux, il aperçoit dans la ramure… un diable roux ? Mais c'est tout petit, et si les oreilles sont pointues la queue est loin d'être fourchue. On jurerait un écureuil, mais d'habitude aucun écureuil n'oserait se gausser du fier Abra, le Boucher de Saumur, la terreur des cochons de lait, celui à qui même l'Autocrate ne fait pas peur !


Par la couenne d'Ari, tu vas voir ce que tu vas voir !

Mais à cet instant, c'est lui qui voit. Il voit, dans les hauteurs de l'arbre, ballotter les jambes de ses braies, perchées hors d'atteinte.

Alors, comme il est dit dans le Livre, il s'aperçut qu'il était nu.

L'arbre devait bien faire une quinzaine de toises, et l'écorce en était rugueuse. En entreprendre l'escalade risquait fort de lui râper les… jambes. Voilà qui méritait réflexion.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hosta
Hosta, après avoir donné à manger à ses cochons, était sortie de chez elle pour partir à la recherche de ce fameux coin de végétation donc une personne lui avait parlée...

Elle trouve aisément la grille, et sur l’entrée ce trouve une pancarte, ainsi qu’une carte pour s’y retrouver. Parfait ! Hosta, elle n’a pas un très bon sens de l’orientation, donc la propriétaire des lieux à eu une bonne idée que celle là. Du coup, la paysanne fixe le plan un bon moment, pour pas ce perdre une fois dans les jardins.

Puis elle retire ses chausses, pousse la grille pour entrer dans le lieu, puis la referme après être passée. Elle trottine un peu dans la cathédrale des roses. Elle est contente d’être ici. Ca lui permet de décompresser de ses journées, surtout avec toutes ces histoires de guerre qui planent à l’horizon. Puis, renifler la senteur des plantes, c’est toujours mieux que l’odeur nauséabonde des crottins de ses cochons !

Elle suit un papillon qui volète devant elle, et cette course derrière l’insecte coloré lui fait traverser l’allée géométrique, et l’amène près du lac...Et là, elle s’arrête, ouvre des yeux ronds, puis les tourne ailleurs. Et finalement, elle ferme les paupières. Et béh ! C’est qui, ce bonhomme tout là bas devant elle, à une dizaine de mètres –qui est tout nu de surcroit - et qui regarde en haut d’un arbre ? Aucun gène, ces hommes !

Hosta lâche ses chausses par terre, met ses mains en porte voix, puis crie bêtement :


- Monsieur, pourquoi vous êtes tou...Enfin...Vous ne pouvez pas vous rhabiller, s’il vous plaît ?
Abraxes
Aïe… Ça devait arriver… La voix, féminine qui plus est, frappe de plein fouet notre bonhomme, qui devient plus rose que ses bêtes.

Vous ne pouvez pas vous rhabiller, s’il vous plaît ?

Il considère la damoiselle, horrifié. Non pas qu'elle soit horrifiante en elle-même, plutôt accorte, sobrement vêtue, paupières chastement closes pour l'instant. Mais sa survenue inopinée en ces circonstances est fort embarrassante. À coup sûr autant pour elle que pour lui.

Retrouvant un semblant de présence d'esprit, il récupère sa chemise étendue sur la branche, et s'en ceint les reins, nouant les manches par derrière. Le tissu est toujours mouillé, mais il faudra bien s'en contenter.


Heu, damoiselle, voyez-vous…
(non, là le mot est malvenu), je veux dire, comprenez, ce n'est pas si simple… C'est la faute à… C'est ce truc, là-haut, qui me nargue… Et avant, c'est à cause des roses, et puis des bouses dans la brouette, et… Oh, c'est une longue histoire, mais c'est tout simple, croyez-moi… Je n'avais pas l'intention… Je suis confus… Je n'ai pas coutume… Je ne suis qu'un cochonnier boucher, non, pas bouché, j'ai de bons morceaux, enfin, je veux dire… oh, palsannom, je m'enferre !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hosta
Elle attend un peu, les yeux toujours fermés, le temps qu’il s’active et trouve une solution à cet embarras. Elle ronchonne un peu, elle n’aurait pas du suivre le papillon ! Puis elle entend le drôle de bonhomme qui commence à parler.

« Heu, damoiselle, voyez-vous… »

Du coup, la damoiselle, elle ouvre les yeux, et elle voit. Bon, il a mis sa chemise sur son engin, là...Fiou, elle a frôlée la vision d’horreur ! D’ailleurs, le vêtement est trempé, serait-il tombé dans le lac ? Elle plisse les yeux, lâche un juron entre ses dents, referme les yeux. Heureusement qu’elle est éloignée, sure qu’elle est transparente la chemise, là ! En plus, l'es tout rouge le monsieur.

Elle ce gratte la tempe, lui continu son explication...Pas très compréhensible, son histoire ! Il parle d’un truc qu’est dans l’arbre...elle rouvre les paupières, prend soin de ne pas regarder l’individu, surtout pas en bas. Elle met une main en visière, lève la tête, et fixe l’arbre. Tiens, il y a un truc qui pend, là haut ! C’pas des braies ça ?!?
Du coup la demoiselle remet ses chausses, ce rapproche, en faisant toujours bien attention à ne pas regarder le bonhomme.


-Vos braies, elles ce sont envolées toutes seules là-haut ? Bon, du coup, faut aller les récupérer...Et comme z’êtes tout nu, z’avez peur de vous faire mal ! Bon...Bon, bon. Je vais aller les chercher, z’inquiétez pas !

Elle dit ça, la paysanne, mais elle a jamais grimpé à un arbre. Faut bien essayer un jour, de toute façon ! Elle s’approche du tronc, lève les yeux. Elle a toujours les pieds sur terre, mais rien qu’en regardant la hauteur, elle a un peu le vertige. Elle regarde les branches. Analyse bien, pour savoir comment elle va s’y prendre pour escalader ce foutu châtaigner. Puis prend son courage à deux mains, saute, attrape la branche au dessus d’elle. Là v'la qui ce balance comme un singe ! Puis ses pieds vont ce poser sur une branche basse. Elle force sur ses mains, atteint une autre branche plus haute, avec ses pieds. Et elle continue sa montée ainsi. Puis les braies sont à portée de main. Elle les attrape, les balance en bas, jette un rapide coup d’œil, et crie :

-Attrapez !

Maintenant, comment va-t-elle redescendre, hein ? En plus c’est qu’il bouge, cet arbre ! Et béh, elle est mal barrée. Heureusement, il y a le tronc à côté, au moins elle a un soutien pour pas ce casser la gueule jusqu’en bas. Elle s’assoie prudemment sur le branchage, ses pieds balancent dans le vide. Bon, et maintenant ?

Une goutte de sueur coule sur sa tempe. Pourquoi qu’elle a les jambes trop petites ? Malgré ses efforts, elle n’arrive pas à toucher la branche en dessous.

C’est ballot, ça.
Abraxes
Elle est serviable, la damoiselle, elle a foncé dans l'arbre sans même demander à Abraxes de lui faire la courte échelle, et en deux temps trois trois mouvements (enfin, un peu plus quand même…) elle lui a balancé sur la tête ses braies, qu'il s'empresse d'enfiler et qui au moins, elles, sont sèches.

Dès qu'il a retrouvé sa dignité, il s'aperçoit qu'ils sont maintenant confrontés à un autre problème. Celui, classique, du chat dans l'arbre.

Grimper, c'est bien. Mais redescendre ?

Assise sur une branche, elle balance gracieusement ses gambettes, affectant une certaine nonchalance mais on sent bien qu'elle est coincée.

Bougez pas, je réfléchis !

Il réfléchit, et réfléchit encore : s'il monte la récupérer, les branches supporteront-elles le poids de deux personnes ? Sans doute pas. Il faudrait plutôt une échelle…

Une échelle… Une échelle… Un charpentier ?


Hernaut, Hernaut, où donc es-tu mon brave ? Ramène-toi, on a besoin d'un artisan dépanneur ici, c'est pour une ouverture d'arbre, c'est urgent !

Le bougre a disparu avec sa fillote depuis un sacré bout de temps. Quoi qu'ils aient fait, et mieux vaut ne pas y penser, ils devraient être revenus, tout de même… Ou alors ils l'ont carrément oublié ainsi que la brouette et sont rentrés dans leurs foyers ?

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lysandral


Lysand avait entendu hurler au fin fond de ses jardins, de plus cette voix elle la connaissait, c'était celle de son parrain Abraxes qui semblait chercher Hernaut!...

Ils avaient fait un bout de chemin ensemble, mais lys avait été rapelée à ses tâches quotidiennes et avait dû laisser le messire seul finir sa promenade...
Elle s'occupait de mettre de l'ordre et de préparer l'ouverture prochaine d'un autre recoin aux promeneurs, en effet il lui fallait travailler dur afin que ce qu'elle immaginait soit le rendu que lui offrait la nature.
Capricieuse à ses heures la nature n'en faisait qu'à sa tête, laissant parfois Lys dubitative face à son travail, mais en règle général, elle arrivait toujours à ce que du moins le rendu soit magnifique aux yeux et au nez!...

Elle posa outils, gants et boutures, puis partit donc en direction des cris... Elle reprit donc le chemin du petit lac, endroit où ils avaient laissés Abraxes, dans sa brouette, trempé jusqu'au os et pas encore très bien remis de sa chute et perte de connaissance... Elle avait un peu honte de la farce qu'il lui avait joué avec hernaut mais cela avait été trop tentant du coup!...

Lys arriva aux abords du lac, vit son parrain et l'interpella d'un geste du bras, tout en avançant vers lui!... Un sourire sur le visage, elle le regardait hurler tel un goret, qu'est ce qu'elle l'aimait bien son parrain!!!...
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