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[RP] *Les Jardins de Lysand'*

Lluwella
En se promenant Lluwella passe devant une propriété avec une grille majestueuse. Il y a une affiche : « Les jardins de Lysand’. Ouvert à tous, tous les jours, à toutes heures ». Et une carte.
Ca me rappelle quelque chose. Mais oui. Lysandral m’avait parlé de ses jardins. Elle s’engage dans une allée bordée d’arbustes merveilleusement taillés : des boules, des cubes, des spirales, des pyramide, quand elle entend une voix mi horrifiée, mi scandalisée.
Monsieur, pourquoi vous êtes tou… Enfin… Vous ne pourriez pas vous rhabiller s’il vous plait ?
Au détour de l’allée, elle aperçoit une jeune fille pétrifiée et un homme nu en train de se nouer une chemise en guise de pagne.
Seigneur mais c’est messire Abraxes.
Lulu se cache précipitamment derrière une des sculptures de Lysandral. Heureusement qu’elle n’est pas très grande.
Pourvu qu’il ne m’ait pas vu.
Abraxes l’a toujours un peu impressionnée. Faut dire que quand elle est arrivée à Saumur c’est lui qui l’a accueillie en tant que tribun. Et après il est devenu maire quand même. Mais là elle repense à ce que son père lui disait : si tu es impressionnée par quelqu’un, imagine le tout nu, ça ira tout de suite mieux.
Là pour le coup, presque plus besoin d’imagination. Lulu sent monter un fou rire. Il faut qu’elle s’éloigne sinon elle va être repérée, vu qu’elle n’a jamais réussi à rire discrètement.
Alors qu’elle est presque sortie de l’allée géométrique en louvoyant, elle entend Abraxes hurler : Hernaut, Hernaut
Elle se penche et aperçoit Abraxes rhabillé en train de regarder vers le sommet d’un arbre.
Elle décide de faire demi tour pour aller voir ce qui se passe. Curiosité quand tu nous tiens.
Hosta
« Bougez pas, je réfléchis ! »

Bon en attendant, si elle est là-haut, autant regarder le paysage...Tiens, ya une dame là bas, dans l’allée géométri...

« Hernaut, Hernaut, où donc es-tu mon brave ? Ramène-toi, on a besoin d'un artisan dépanneur ici, c'est pour une ouverture d'arbre, c'est urgent ! »


La paysanne sursaute, quand il commence à crier. Elle glisse un peu sur sa branche, enroule ses bras autour du tronc d’arbre. C’était moins une ! En plus, maintenant, elle est dans une position pas très confortable. Elle jette un coup d’œil en bas, semblerait qu’il ai eu une idée !

Tiens, la propriétaire des lieux arrive...Il semblerait qu’elle n’a pas remarquée la demoiselle coincée sur son perchoir. Elle semble amusée de voir le bonhomme en train de s’égosiller, elle n’a pas l’air de ce demander pourquoi. Hosta ronchonne un peu, une autre dame arrive, on l'a voit toujours pas. En même temps, à cette hauteur...M'enfin, quand même ! Du coup, la paysanne commence à clamer :



-Bon, elle vient, cette échelle ? J’ai des cochons à nourrir, vont pas être contents si c’pas à l’heure habituelle.
Hernaut
Occupé à détailler les légumes et autres plantes aromatiques et médicinales qui poussaient dans le potager, je fus tiré de mon ravissement devant une telle prodigalité de la nature si bien domestiquée, par un cri de goret qui semblait venir du petit lac.

Aussitôt mais à regret, je quittais cet endroit enchanteur pour rejoindre le lac où un groupe bigarré et assez agité avait les yeux braqués vers le ciel. M'approchant plus encore je levais également les yeux pour découvrir une jeune damoiselle perchée sur une branche de châtaignier balançant délicieusement ses jambes graciles dans le vide. Je saluais à la ronde et me présentais ne connaissant pas tous le monde.


En voilà une affaire que se passe-t-il donc ici ? puis m'adressant à la damoiselle sur sa branche, que faites vous donc perché la haut, ne me dites pas que c'est ce rustre d'Abraxes qui vous a fait peur et que vous vous êtes réfugiée dans l'arbre. Ne craignez rien nous sommes plusieurs maintenant vous pouvez descendre ! puis comprenant l'embarras d'icelle, c'est que nous aurions bien besoin d'une échelle, mais ma foy je ne me balade pas avec un tel attirail, n'y aurait-il pas plutôt une corde dans ce jardin ?

Lysand' vous devez-bien avoir une corde, celle que vous utilisez pour puiser de l'eau dans le puits fera l'affaire nous la lancerons à la damoiselle qui n'aura plus qu'à la glisser de part et d'autre de la branche et saisira chacun des brins jusqu'à se glisser à terre ou au moins à hauteur d'homme où nous pourrons l'attraper.

Vite elle commence à glisser !
Lysandral


Lys, comme tous les badauds présent regardait perplexe Hosta, perchée sur sa branche...

Messire Hernaut avait fini par pointer le bout de son nez, il devait encore se trouver dans les jardins par chance.
Elle le vit la mine dépitée, qu'on lui demanda une échelle!... Trouvant cela fort logique elle se mit à rire de façon contenue.

C'est qu'elle était monté haut et Lys n'avait toujours pas compris dans quel but la belle s'était perchée ainsi... Peut -être Hernaut avait-il raison, Abra pas encore remis de ses émotions lui aurait fait peur?
Non tout de même, elle le connaissait un peu et ne retint pas cette option...

Hernaut a écrit:
Lysand' vous devez-bien avoir une corde, celle que vous utilisez pour puiser de l'eau dans le puits fera l'affaire nous la lancerons à la damoiselle qui n'aura plus qu'à la glisser de part et d'autre de la branche et saisira chacun des brins jusqu'à se glisser à terre ou au moins à hauteur d'homme où nous pourrons l'attraper.


Lys sursauta quelque peu sortant de ses rêveries, essayant de trouver le pourquoi du comment.
Une corde oui... le puit ok...j'y vais...Je reviens vite...

Ils avaient tous pu voir Lysand remonter les pancs de sa robe jusqu'aux cuisses, la tenant fermement, laissant entrevoir des jolies jambes musclées et gracieuses. Son visage s'endurcit montrant detérmination et concentration. Puis elle s'élança, courrant à grandes enjambées elle filait vers le potager, seul endroit du jardin où il y avait le fameux puit.
Hernaut avait du trainer par là bas pour savoir cela, faudrait que je m'en occupe d'ailleurs... Se disait-elle durant sa course effrénée.


Puits du potager



La voilà arrivée, avec force elle tirait afin de remonter le seau qui avait chuté au fond du puits. Elle rythmait son souffle au grés de ses mouvements, de façon continu, elle faisait de son mieux, tentant d'être la plus rapide possible les mots d'Hernaut résonnant dan sa tête:

Hernaut a écrit:
Vite elle commence à glisser !


Le seau était en vue, elle l'attrappa avec vigueur et entreprit maintenant de courir le seau dans les main afin de sortir la corde de la poulie. Une roseur s'installait sur ses joues, et c'est qu'elle començait à avoir chaud la petite! Une fois chose faite, elle enroula la corde autour de son buste, passant celle-ci sur le dessus d'une de ses épaules et virant de bord sur la hanche du côté opposé, remontant sur l'épaule et ainsi de suite, il faut dire que le puits était particulièrement profond et la corde était en conséquent assez longue... Et puis, il était hors de question qu'elle trébucha en chemin à cause de ça.

Et voilà, la voila repartie en direction du lac, dans la direction quasi opposée du parc. Elle courrait à toute vitesse, hâletante et préssée.
Elle espérait qu'Hosta tienne bon...
Enfin, elle arriva parmis les autres. Elle n'avait pas prit la peine de défaire le seau, ce qui aurait été une perte de temps certain, de plus de part sa présence il formait un excellent poids afin de pouvoir lancer la corde dans les airs.

A bout de force, elle donna la corde aux hommes présents et sans attendre s'affala dans l'herbe fraiche, ce qui lui offrait pour horizon le ciel, les arbres, et son amie sur la branche...
Elle reprenait son souffle...















Abraxes
Tout ce monde d'un coup, dans ce coin de jardin jusque là si tranquille !

La tête lui tournait encore un peu… Heureusement qu'il avait pu se rhabiller avant l'irruption de la foule. Surtout qu'il avait bien remarqué certains regards suspicieux, même de la part de sa fillote.

Comment pourrait-il raconter sa mésaventure, les braies à sécher sur la branche, le diablotin roux, l'initiative trop rapide de la grimpeuse délurée, les jupes relevées de Lysandral… Non, sur ce dernier point il n'aurait pas à s'expliquer, tout le monde avait été témoin. Et d'ailleurs, la voici déjà promptement de retour, avec un seau au bout d'une corde. D'un petit saut, elle remit le seau aux deux sots, enfin, aux deux compères.

Mais que diable allait-on faire d'un seau au bout d'une corde ? Un moment soulagé par l'arrivée de Hernaut, Abraxes avait dû se rendre à l'évidence : le charpentier n'avait pas d'échelle. Un comble. Lui, le boucher, ne se baladait jamais sans son couteau et un petit échantillon de viande, au cas où une occasion de grillade se présenterait.


Dis voir, mon bon ami, quel est ton plan ? Que veux-tu faire avec une corde ? Comptes-tu pendre la malheureuse ? Ou la redescendre dans le seau ?

C'est que la pauvrette, là-haut, n'en menait pas large, et qu'il fallait trouver le moyen efficace de la secourir, sinon on allait finir par ressembler à une délibération de conseil ducal par jour de grand vent !

_________________

Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hosta
Si elle n’était pas dans cette position désagréable, elle piquerait bien un p’tit somme, tiens... V’la qu’un autre bonhomme ce ramène, lève les yeux, la regarde. Puis lui demande ce qu’elle fait là haut. Elle rit, glisse encore un peu, ce rattrape une nouvelle fois, et répond :

-Bah, le monsieur à côté de vous, il avait ses braies en haut de l’arbre. Puis...Je suis allée les récupérer, mais j’sais pas redescendre.


Puis une main toujours posée sur le tronc d’arbre pour ne pas tomber, l’autre en visière sur son front, Hosta observe Lysandral qui s’active pour aller chercher la corde du puits. Vachement longue, c’te corde, d’ailleurs...Mais, mieux vaut en avoir trop que pas assez. Lysandral fait le chemin de retour, passe ce qu’elle a récupéré à Abraxes et Hernaut. Bon, et maintenant ?

-Vous pouvez détacher le seau et m’envoyer la corde, siouplaît ? Si je l’attache à la grosse branche et à moi, et que je m’aide avec pour redescendre, ça devrait le faire. Non ?

Au pire, l’aurait un membre de cassé si elle ce rate et qu’elle dégringole, m’enfin...Au moins, la corde la rattrapera et elle n’ira pas s’écraser par terre. Quoique, c’risque fortement d’arrivé. A tous les coups, elle va pas serrer assez bien la corde, vu comment elle est douée. Elle penche la tête, pour voir où est placée la branche la plus proche en dessous d’elle.
Hernaut
Ecouta Abraxes qui était tout de même la cause de tous ces tracas.

Quel est mon plan ? Je n'en sais trop rien, mais comme nous n'avons pas d'échelle, en lançant le seau comme on le ferait d'un grappin, la damoiselle pourra le caler entre deux branches et descendre en se laissant glisser le long de la corde. Ensuite tu n'auras qu'à agiter la corde pour libérer le seau et le rendre à ta fillote avec la corde.

Bon, on ne va pas y passer la journée, il faut faire vite ! Je te laisse œuvrer, après-tout c'est par ta faute que tout ceci est arrivé. Tu n'as qu'à lancer le seau avec la corde ou juste la corde si tu préfères, puis je m'en retournerai à ma tonnellerie, tu sauras bien t'occuper seul des damoiselles.


Nul doute que la damoiselle serait bientôt à terre saine et sauve !
Lluwella
S’approchant davantage, Lulu avait fini par apercevoir la jeune fille sur sa branche. Elle semble avoir quelques difficultés à en descendre.
Voilà Lysandral qui arrive répondant aux cris d’Abraxes, suivi d’un homme que Lulu n’a jamais vu. Celui-ci se présente comme étant Hernaut et demande une corde à Lysand’ qui part à fond de train probablement pour en chercher une. Effectivement moins de 2 minutes plus tard elle revient avec une longue corde attachée à un seau.
Lulu entend Abraxes demander à son ami Hernaut

Dis voir, mon bon ami, quel est ton plan ? Que veux-tu faire avec une corde ? Comptes-tu pendre la malheureuse ? Ou la redescendre dans le seau ?
Quel est mon plan ? Je n'en sais trop rien, mais comme nous n'avons pas d'échelle, en lançant le seau comme on le ferait d'un grappin, la damoiselle pourra le caler entre deux branches et descendre ….
Comme Abraxes semblait encore troublé par son après midi difficile et ne réagissait pas, Lulu lui ôta la corde des mains et alla attacher l’extrémité sans seau au pied d’un arbre proche, puis elle donna le seau toujours fixée à celle-ci au boucher.
Voilà ! Maintenant vous n’avez plus qu’à lancer le seau par-dessus la branche où elle se trouve bloquée et elle devrait pouvoir descendre.
Abraxes
Alors voyons voir, on m'a mis un seau entre les mains… enfin, c'est cette jeune personne, là, qui sort de je ne sais où, j'espère qu'elle n'a pas tout vu, je la connais d'ailleurs, je l'ai accueillie à Saumur sous mon tribunat, elle a l'air plus dégourdie que moi aujourd'hui… donc, un seau. Ah oui, à lancer ?

Oh, mais c'est que c'est dangereux, là ! Et si je rate la branche, et que je tape sur la fille ?

Sans compter que c'est haut, et qu'il n'est pas très sûr d'être au mieux de sa forme. Faudrait quand même pas se ridiculiser devant tout le monde.

Mais la grimpeuse, là-haut, s'est dévouée pour lui tout à l'heure. Alors, il va falloir se montrer excellent, pour lui rendre la pareille.

Abraxes se concentre, fait quelques moulinets et projette avec force le seau suivi de la corde…

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hosta
Quel pétrin.

Bon, v’la qu’on ce décide enfin à lui lancer le seau...


« Tiens bah, il fait tout noir d’un coup. Bizaraarrrrrrrrrrrgghhhhh...aarrrggggghhhhhhhhh ! »

Oh putain, elle a la tête dans l’seau. Alors là, Abraxes, il a marqué un but, mais pas le bon. La honte suprême est sur elle aujourd’hui. Puis hein, elle n’a pas envie de mourir asphyxiée. Bah oui, vous voulez qu’elle respire comment là dedans ? Bon tant pis si elle tombe. Elle ce cramponne à la branche avec ses jambes, retire ses mains du tronc d’arbre, les posent sur le l’seau et commence à tirer. Faut qu’elle enlève de ce truc, l’a pas envie de clapser comme ça. Ah ça non !

Au bout de quelques secondes, qui lui paraissent des lustres, elle arrive à s’extirper de ce foutu récipient d’eau. Elle prend une grande goulée d’air, fiou, qu’ça fait du bien ! ...Et à ce même moment, elle commence à chuter, bat des jambes pour essayer de garder équilibre, mais peine perdue.


-Arrrrrrrrrrrrrrgggggggggggghhhhhhhh ! C’pas vraaaiiiiiiiiiii !

Elle lâche le seau sans réfléchir dans la lancée, essaie de ce rattraper, s’égratigne les bras et les mains au passage, mais n’arrive à rien. Elle dégringole, esquive une branche de justesse, manquerait plus qu’elle ce fasse trucider par les branches qui défilent autour d’elle...
Un, deux, trois, quatre, cinq...elle continue de tomber, autour d’elle tout est vert et marron. Elle perd quelques mèches de cheveux dans l’histoire, quand elles frôlent les branches à l’écorce rugueuse de sève.

Et...Boum. Ah yai, c’fini, elle s’en sort avec juste des entailles. Donc pas grand-chose, sachant qu’elle faisait que de ce casser la gueule par terre avant...Elle pousse un soupir de soulagement, passe une main sur son front...Et ce fait assommé par l’seau, qui lui n’avait pas fini sa chute.
Abraxes
Aïe aïe aïe… Ça devait arriver.

Abraxes n'a finalement pas manqué de force. Mais, côté précision, ça aurait pu être mieux. Il fait à la damoiselle une coiffe de catherinette du plus mauvais goût. Et elle, voulant s'en débarrasser en dépit de l'anse qui se coince en un premier temps sous son menton, se lâche et perd très vite l'équilibre. Catastrophe ! Chute interminable, à laquelle le piètre lanceur assiste sans rien pouvoir y faire.

Il tente bien de se positionner bras ouverts à la réception pour amortir l'arrivée, mais les branches heurtées au passage par le corps en dévient la chute et rendent la trajectoire peu prévisible. Elle se réceptionne donc sur le sol dur, au lieu de ses bras prévenants.

Il va se pencher sur elle pour s'enquérir de son état, quand il sent un souffle d'air qui instinctivement le fait se rejeter en arrière. C'était le seau, qui l'a frôlé, mais qui ne rate pas la malheureuse. Elle semble sonnée, pour le coup.

Abraxes est mort de honte. Le petit paysan timide de ses débuts ayant ressurgi, il se sauverait sans demander son reste, s'il ne fallait pas d'abord s'occuper de l'inconnue.

Le seau pourra au moins servir à quelque chose ! Il court le remplir d'eau au bord du lac, et revient en asperger le visage inanimé. Mince, cette fois c'est elle qui va être trempée…

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Après avoir donné le seau à Abraxes, Lulu se recula pour ne pas le gêner pendant qu’il le lançait. Elle assista à tous les évènements suivants comme au ralenti tandis qu’une voix étrange hurlait dans sa tête :
« …Abraxes qui récupère le ballon, mesdames et messieurs. Ouuuuuuiiiiii, c’est le buuuuut. Le gardien n’a rien vu v’nir, faut dire qu’il a l’air un peu assommé le pauvre, (espérons que ce n’est pas trop grave) mais quelle action éblouissante, quelle précision dans le geste, nous allons revoir ces magnifiques images…. »
Ca y est, je suis en train de péter un câble et c’est même pas moi qui me suis pris le seau. Je ferais mieux de m’occuper de la blessée.
Le temps qu’elle réagisse Abraxes a déjà pris les choses en main et tente une réanimation à grand coups d’eau bien mouillée.
Lysandral


Lysand rougeote, reprennant son calme, avait suivi la scène ou le spectacle devrait-elle dire depuis sa position sur le sol.
Elle s'était relévé quelques fois, par des frayeurs momentanées comme quand Hosta glissait de trop ou encore quand ele avait fait cette chute si impressionnante depuis le sommet de l'arbre...
Quel cas cet Abraxes!
Il aurait voulu le faire il aurait pas fait mieux! Mais lysand souligna tout de même qu'il n'était pas si mauvais tireur.
Le monde, l'urgence de la situation, ses émois précédement traversés eurent surement raison de son lancer!...

Inerte, pas tres réactive, Hosta gisait sur le sol, se prenant à tout va, de grandes rafales auquatiques sur la face, et lysand voyant cela, se disait que cela n'était pas tres efficace et courtois...

Elle pria son parrain d'arrêter, lui laissant ainsi l'occasion à Hosta de ne pas s'étouffer par noyade, cela aurait été bien triste et du plus mauvais gout avait-elle pensé.
Abraxes se vengerait-il sournoisement de sa propre trombe d'eau qu'il avait reçu proton minet?!... Elle rit.

Dame Lluwella avait un air étrange et Lysand se régalait de ses mimiques tantôt tristes, tantot drôles... Elle se demandait très fortement ce qui lui passait par la tête...

Lysand regarda ensuite la belle étendue sur le plancher des vaches, l'appelant afin d'y voir un signe de réveil ou d'interactions!...
Usant de son jupon elle essuyait quelque peu la malheureuse...
Effaçant la frénétique attitude de son parrain, faudrait pas qu'elle attrappe froid en plus de tout cela.
Soucieuse, elle se dit que si elle ne reprennait pas très rapidement connaissance, il faudrait alors la conduire dans un endroit où elle pourrait être soigné comme il faut...
Hosta
Ca fait mal. Elle va avoir une grosse bosse sur la tête. Elle, la beauté incarnnnéée ! Ok, elle abuse. Quoique...Bon, en même temps, elle a reçu l’seau sur la tête, hein.

« Splatch ! »

-Raaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !

La voilà trempée jusqu’aux os. Vêtements qui collent à la peau. Le truc bien, c’est qu’elle est toujours vivante, et a les yeux grands ouverts maintenant. A la recherche de celui ou celle qui l’a mouillée. Regard hébété qui ce pose sur Abraxes, seau toujours en main, qui s’apprête à l’arroser une nouvelle fois.

« Splattcchh ! »

Colère qui monte...

-Grrrr...Grrrrrr...Grrrrrrrr...Z'allez voir c’que vous allez voir...Prochaine fois j’irai pas chercher vos braies...Grimperez tout nu vous-même...

*Flash* Les cochons dans leur enclos, avec la mangeoire vide. Des cochons squelettiques... *Flash*

-Grrr...Bon, j’ai des cochons à nourrir moi !

Hosta qui ce frotte les yeux, qui se lève comme si de rien n’était, et qui court en direction de la sortie du jardin de Lysandral. Vont pas être contents, les cochons, sinon !
Abraxes
Évidemment, elle l'engueule. Tout bien considéré, elle n'a pas tort. Mais, maladresse à part, rien de tout cela n'est vraiment de sa faute, au pauvre Abrax qui trinque un max. Un enchaînement fortuit de circonstances défavorables, Votre Honneur. Après une enfance douloureuse, livrée à des fréquentations déplorables. Un milieu social, j'ose à peine en parler… Et puis toutes ces roses, qu'on ne sait même pas d'où elles sortaient. Et la vilaine bête rousse, là-haut dans l'arbre. Et ce trio de jolies jeunes femmes autour de lui, là, tout d'un coup : il y a de quoi lancer son seau de travers, non ?

Et voilà qu'au moment précis où on allait pouvoir prendre goût à jouer au maillot mouillé, la blessée se carapate sans crier gare, ou plutôt en criant :

… j’ai des cochons à nourrir moi !

Une collègue ! Et lui qui ne s'est même pas présenté à l'inconnue :

Eh, moi aussi je suis cochonnier ! On est collègues ! Abraxes ! 6 rue des Plantes, pour vous servir !

Mais qui était-elle donc ?

Il se tourne vers son hyperactive et efficace fillote, et vers la jeune Saumuroise aux traits expressifs qui semble hésiter à éclater de rire.


Vous la connaissez, vous ? Oh, et à propos, damoiselle, vous je vous ai déjà vue, c'est Llu quelque chose, n'est-ce pas ? Pardonnez-moi, ma mémoire me joue parfois des tours, tout autant que mon bras, hélas.

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