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[RP] L'auberge des cinq sens

Damekay
Quand la plume dérape … l’esquisse est loupée non ?

La jeune femme se mordit la lèvre pour se retenir de rire, les mots qui franchissaient les lèvres de Théo … cela lui rappelait étrangement d’autres moments passés avec lui ! … Néanmoins elle ne dit mots et se contenta de faire semblant de rien … infusions, cataplasmes, cautérisations … tout cela elle connaissait mais recoudre … elle avait beau réfléchir, non … jamais encore elle n’avait fait cela …

Elle décroisa les bras, pris une de ses longues mèches entre ses doigts et se mit à l’enrouler lentement autour … alors que le Baron s’adressait au chauve, elle porta son attention à ce que faisait l’infirmière, bah oui on ne sait jamais, ça pourrait toujours servir ! … Tout à sa contemplation, son doigt relâche la mèche … drôle de sensation en elle … cette odeur … la belle déglutit péniblement… d’une main légèrement tremblante elle se saisit du verre de vin que l’aubergiste à poser devant elle quelques instants plus tôt, le porte à ses lèvres et le vide d’une traite … Ho non pas qu’elle ait l’habitude de vider son verre de cette façon, seulement quand elle est mal ou quand une certaine envie lui tenaille les tripes et l’esprit …

Verre vide de son liquide, elle le fait tourner nerveusement entre ses doigts … les yeux de Kay s’agrandissent … les mots de Théo ne lui parviennent pas … ses pupilles n’ont su se détacher une seule seconde de la perle de sang … sueurs froides, frémissements qui lui remonte le long de l’échine … sans même s’en rendre compte, elle s’est redressée subitement … le bruit de la chaise qui choit au sol ne la fait pas plus réagir … le doigt du Baron vient de cueillir la … le … langue qui s’en empare … la belle a blêmit … elle peut presque sentir le divin nectar glisser sur sa propre langue, son goût … son odeur … elle se damnerait pour être cette langue ! …

Changer de plume ? … ou … de vélin ?

Les mains de Kay sont si fébriles … elle triture distraitement ses doigts … un seul désir là … maintenant … tout de suite … se jeter sur Théo et s’emparer de ses lèvres … happer sa langue et la sucer délicatement, sensuellement … récolter ce goût … elle fait un pas, yeux étincelants, lèvres gourmandes et avides, teint plus que pâle … silhouette de l’infirmière qui s’interpose alors à son regard … Bonté divine mais qu’est-ce qu’elle fait ?! … la jeune femme réalise enfin qu’elle se tient là, debout devant tout le monde … seigneur ! Jamais cela ne lui était arrivé, elle avait toujours réussi à garder le contrôle et là …

Regard presque affolé qui parcourt la pièce … main qui se perd dans la masse soigneuse de ses cheveux … langue qui glisse entre ses lèvres sèches … bafouille d’une voix basse, chaude …


Je … vous …

Elle fixe Théo … tente d’esquisser un sourire, confus ? Mal à l’aise ? Certainement un peu des deux … la belle ne peut supporter ce qui vient de se passer, jamais elle ne montre la moindre faiblesse … pfiou qu’il fait chaud là d’un coup ! Elle déglutit à nouveau … désarçonnée et elle déteste cela ! … elle détourne vivement la tête, cherche l’aubergiste des yeux …


Ma chambre je vous prie … je … j’ai besoin de me rafraichir un peu …

Cela lui donnerait au moins le temps de reprendre ses esprits et puis d’un autre côté, ce ne serait pas un luxe … elle s’empare de sa besace et la porte à son épaule … sourire qui tente de se dessiner sur ses traits livides … contenance qu’elle tente de se donner quand elle s’adresse au Baron …

Vous seriez gentil de me commander un autre verre … je reviens au plus vite …
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Cuche
Cuche avait aidé le Baron à s'installer et après avoir salué Rodrielle il s'était rapidement éclipsé pour aller se rafraichir et changer de chemise. Après tout il n'était pas encore repassé chez lui !

Une fois un peu plus frais il revint à l'auberge et s'installa à la table, un peu plus vivante que lorsqu'il l'avait laissée derrière lui, et salua les personnes à qui il n'avait pas encore parlé ou qui s'étaient rajoutées entre temps.

Poliment il écouta la discussion en cours avant de prendre la parole.

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Maire de Joinville
Préfet
Lieutenant de police

Epris de la douce Miss.Rose
Miss.rose


Rose, tout timide, passa péniblement la porte avec son couffin.
Elle découvrit une taverne très lumineuse, où l'on a envie de payer des tournées !
De plus, la taverne était assez remplie.. Une lumière éblouissante éclairait son Amour Cuche à ses yeux.
La jeune femme salua tout le monde avant de s'échapper dans les bras de son compagnon.
Elle avait besoin de lui parler à propos ce certaines paroles de ce satané Maruku auquel elle avait flanqué une raclée en taverne. Mais ce n'était ni l'endroit, ni le moment, elle avait tendrement besoin de sa présence..
Doucement, et Luana dans les bras, elle se blottit contre lui.

Encore en taverne hein ? Mon alcolique préféré
Tu vas bien ? Ce sacré Nouveau (j'entend par-là Maruku) ne te pose aucun problème ?

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Gorborenne
Le Chauve gratifia la tenancière d'un sourire et huma le contenu de son verre avant de lui répondre.

- Vous savez, quand on est juste perdu dans ses pensées, il est facile d'en sortir, mais quand se sont vos pensées elle-même qui se perdent, il est plus dur de les rappeler. Mais votre sourire et votre vin seront de bon remèdes à cela.

Mais la remarque du Baron le replongea dans un autre passé. Le sien cette fois. Le souvenir de la douceur d'une paire de main soignant une blessure de chasse laissée là par un redoutable fauve. Mémoires de jeunesse, le sourire de sa sœur, disparue comme tout ce qui fit cette époque. Et ces autres doigts qui avaient parcouru son corps, d'autres raisons, une étreinte fugace, l'étincelle d'une saison qui elle aussi s'était éteinte.


- À défauts d'infirmières, j'ai souvent du me soigner tout seul vous savez, et je me flatte d'avoir eu un professeur compétent dans ce domaine grâce à qui la plupart j'ai réussi à relativement bien me débrouiller. En ce qui concerne la défaite cruelle, si je puis me permettre, je ne parlerais pas de consolation, plutôt de baume au cœur, sans vouloir jouer sur les mots. Tristesse appelle consolation, la défaite se soigne différemment. Que ce soit le corps ou l'honneur qui ait été vaincu, il peut toujours se relever, mais quand le cœur est brisé.....


Il n'acheva pas sa phrase, son esprit le rappela un moment ailleurs, vers elle... Il avait beau faire, si ses pensées s'égaraient aussi souvent, elle en était un peu la cause. Partie depuis plus longtemps qu'il n'en avait passé ensemble, mais la blessure était toujours là, bien vivace...
Perdu dans le vague, il fixe le ventre rondissant de la tenancière. Une nouvelle vie, un nouveau sourire, un peu d'espoir. Encore un fois, il secoua la tête pour chasser les souvenirs, sachant qu'ils reviendraient bien assez vite.

Comme pour penser à autre chose, pour enfin reprendre le contrôle sur son esprit, il fixa son regard sur la première chose que ses yeux croisèrent. Dame Kay.

Tiens, étonnant, elle aussi semblait avoir autre chose qu'une salle d'auberge devant les yeux. La fébrilité qui doucement agita le bout de se doigts n'échappa pas au regard aiguisé du Chauve. Un phrasé légèrement haché témoignait qu'elle cherchait à garder sa contenance. De quoi? voilà qui piqua sa curiosité. Il n'avait pas vu ce qui avait pu amener chez elle ce brusque changement, mais, comme elle faisait visiblement tout pour cacher son trouble, il se garda bien d'intervenir mais plutôt détourna l'attention en vidant sa pinte d'un trait et le reposant bruyamment sur la table.

- Ma chère Rodrielle, votre vin est décidément aussi doux que vos yeux.
Je vous serais éternellement reconnaissant de me resservir des deux!

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Keltica
Lentement mais sûrement, Keltica avait recousu la plaie sur la tête de Theognis ; elle avait ressenti ses légers sursauts, mais avait poursuivi, l'oeil aiguisé fixé sur son travail. Quand elle fit le dernier noeud, et qu'une paire de fins ciseaux eut tranché nettement le fil, la jeune femme relâcha la tension accumulée et regarda Theognis.

Un joli zigzag dans vos cheveux... Rassurez-vous, j'ai choisi la même teinte que vos mèches, pour la discrétion...

Un léger sourire, malgré les yeux de glace, quand elle le fixa dans les yeux ; les mots ne passaient pas sa bouche, mais elle aurait voulu le remercier d'essayer de l'aider. Elle avait bien compris la taquinerie dans ses mots, et appréciait la finesse qu'il employait pour la faire sourire. Oui, elle l'appréciait beaucoup, malgré la différence de statut, il ne la traitait pas de haut... La main qui tenait l'aiguille se remit à trembler, sous la nervosité et la sensibilité qui refaisaient surface ; la jeune femme se détourna alors, rangeant l'aiguille avant de se piquer elle-même...

Je devrais vérifier la suture dans quelques jours ; je ne crois pas qu'un pansement soit nécessaire, un turban vous rappelerait par trop votre disgrâce de la lice...

Un nouveau sourire tout aussi fragile que le précédent, avant de reprendre.

Sentez-vous d'autres douleurs ailleurs, Messire Baron ? Votre infirmière vous attend...

Elle leva les yeux vers Rodrielle, et s'aperçut alors que Rose était arrivée.

Bonjour Rose ! Dis Rodrielle, je peux avoir un verre d'eau s'il te plaît ma belle ?
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Jeune maman...
Rodrielle
Des paroles pour le moins troublantes sortaient de la bouche du chauve dont elle ne connaissait toujours pas le nom. La donzelle avait posé toute sa fine attention sur lui, buvant chacun de ses mots, et finalement partant elle-même dans ses pensées…

« Que ce soit le corps ou l'honneur qui ait été vaincu, il peut toujours se relever, mais quand le cœur est brisé… » Chez elle, tout fut brisée deux ans auparavant à cause de sa folie ! Toutes ces cicatrices, que ce soit celles, innombrables, sur son corps ou même celle qui lui fendait la joue droite, avaient une signification précise et un souvenir inoubliable pour elle. Cette soif, cette envie indéfinissable et cruelle qui s’emparait d’elle à n’importe quel moment, ce sentiment de force qui la faisait aller plus loin qu’aucun sein d’esprit n’osait aller… Cette limite qu’elle avait dépassée et qu’elle franchirait encore et encore jusqu’à ce qu’elle rende l’âme.

Rodrielle se tourna vers Kay, soudain étrange elle aussi. Cette envie qui se lisait dans ses yeux alors fixés vers les lèvres ensanglantées du Baron… Sourire. Cet acte pouvait signifier tellement de choses ; envie irrésistible d’un corps ou d’une autre substance plus liquide et vitale… La donzelle aurait choisi les deux !

Malheureusement, un cœur se brise trop facilement…

Elle avait reporté son attention sur le chauve qu’elle servait à nouveau, puis remarqua le regard de celui-ci sur son ventre et son léger attendrissement. La donzelle fit de même. Un renouveau pour elle. Une façon de se couper de ce passé si douloureux dont elle ne guérissait toujours pas. Une façon de les refaire vivre par une nouvelle naissance, de donner un sens à sa nouvelle vie avec Dinaro… Bref ! Rodrielle retourna son regard vers Gorborenne à qui elle offrit un sourire.

Mes yeux et mon vin vous sont illimités si vous le souhaitez !

La donzelle fut interloquée alors par Kay à qui elle donna la clef d'une chambre au premier étage (la 9 précisément) pour que la belle se rafraichisse, puis ensuite par Keltica qui demanda un verre d’eau. Rodrielle n’eut même pas eu l’occasion de remarquer l’entrée si discrète de Rose, qu’elle vit sur Cuche alors qu’elle se rendait au comptoir.

Et qu’est-ce je sers à la jolie famille ? Du vin pour les parents et du lait pour la jolie petite ?

Rodrielle donna son verre à Keltica en même temps qu’un bisou sur le front, puis resservit en vin le baron. Des soirées comme cela, elle en demanderait tous les jours !

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Theognis
Vraiment, elle n'a pas froid aux yeux, notre tavernière, se dit Théo en commandant un verre de vin pour Kay. Et cette dernière....Troublée, enivrante, alcool pur dans les veines. Théo prend un chiffon plutôt propre et bien mouillé, pour nettoyer le sang sur son visage, tout en se demandant pourquoi elle a agi ainsi. Il ne comprend pas, pas encore, qu'elle est la concubine de l'hémoglobine, belle comme les voutes de la Chapelle Sixtine.

Lui, pour le moment, ne saigne plus, grâce aux bons soins de la douce Keltica luttant contre elle-même, contre un mal inconnu qui la ronge. Théo pose sur elle ses prunelles sombres gantées de bleu, mais ne veut pas lire en ses yeux. Si fragile qu'il pourrait la briser en des éclats de rire. Jamais le Baron n'osera la toucher.

Puis, loin de toute considération sensuelle, le châtelain d'Arquian est tout moulu de coups et perclus de douleur. A peine bouge-t-il la tête que sa nuque le serre. Quand il lève le bras, c'est son coude qui grince. Son épaule lui sauterait bien à la gorge, et son genou écrasant ses parties génitales trouverait sa vengeance. L'en peut plus, le Théo. Alors, il boit lentement son vin, attendant le retour de Kay, la venue d'Angélique, un bon mot de Gorbo, et le bon vouloir de Cuche.


Merci Cuche pour le vin! A défaut de me guérir, il me soigne le coeur. Ce soir, louons la générosité du Lieutenant de Joinville!
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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Damekay
Quelque part entre cette damnation, cette malédiction qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer et le désir inconscient de ne pas être ce qu’elle est ….

Mais d'où vient
L'émotion étrange
Qui me fascine
Autant qu'elle me dérange
Je frissonne poignardée par le beau
C'est comme
Dans l'âme le couteau
La blessure traverse mon cœur
Et j'ai
La joie dans la douleur
Je m'enivre de ce poison
À en perdre la raison


Démarche certainement féline quand elle monte les marches menant à l’étage … en fait, elle ne joue pas là, elle avance simplement avec son passé à la place de ses pieds … un pied devant l’autre, mouvement automatique d’un esprit en proie à la torture …

Comment trouve-t-elle la porte de sa chambre ?
Comment la clé glisse-t-elle dans la serrure ?
La porte s’ouvre sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, ses traits sont fixes, son teint livide … la porte se referme derrière elle … elle ne regarde même pas la pièce, en fait elle s’en moque totalement … main qui laisse choir sa besace sur la couche avant de rejoindre la fenêtre et du bout des doigts en soulever le voilage … regard qui se porte au loin, par delà les toits …

La page de sa vie qui s’est déchirée est loin d’être suffisante … il faudrait mettre le feu à l’œuvre entière … laisser les flammes lécher de leur feu purificateur l’âme de la belle … son époux en contenait la noirceur mais maintenant … personne n’était apte à prendre le relais, personne ne pouvait comprendre, comment le pouvoir sans savoir, sans connaitre … sans juger … juste comprendre et accepter … qui pourrait cela …
Elle avait décidé de mettre son cœur et son âme en berne, de les empêcher de faire du mal à nouveau … elle ne voulait plus imposer ce qu’elle était à personne …

Et pourtant …
Elle avait faillit se laisser aller à son instinct, là, devant toutes ces personnes, et le pire c’est que à cet instant là, elle savait qu’une simple goutte de sang ne lui aurait pas suffit, non … elle aurait voulu plus, et encore plus et encore et encore et encore … torture d’un être pour soulager sa souffrance, oui, c’est cela qu’elle aurait voulu, tuer, s’abreuver pour oublier …

Elle ferma les yeux au monde, n’écoutant que les battements de son cœur … elle aurait aimer que Myst soit là … elle savait, elle comprenait, elle partageait …
Les doigts de la jeune femme relâchèrent le voilage, elle devait prendre garde, faire en sorte que ce genre de situation ne se reproduise plus, ne plus ce mettre en danger de cette façon …
Et là … elle fit ce qu’elle faisait toujours … elle prit sur elle, se forçant à faire comme si tout allait bien … elle se détourna de la fenêtre …

Rejoignant un petit meuble sur lequel reposaient un bassinet, une cruche d’eau et un drap elle se dévêtit … aucun désir de traîner, elle n’avait pas envie de se remettre à penser … sa toilette fut faites rapidement … sa besace ouverte et l’unique robe qu’elle avait emportée sortie … le tissu émeraude fut enfilé, lacé … les longues boucles brunes reposaient en partie sur les épaules dénudées, le reste retombant en cascade dans le creux de ses reins … Elle ramassa ses braies et sa chemise et les posa sur la couche … le vide en son esprit était total quand elle afficha un sourire sur son visage et qu’elle quitta la pièce en refermant la porte derrière elle …

La clé reposant dans la paume de sa main, elle redescendit les marches … masque … retraversant la pièce elle rejoignit la table … main qui se pose sur l’épaule de Théo …


J’espère ne pas avoir été trop longue …
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Keltica
Merci Rodrielle, murmura Keltica en prenant le verre d'eau des mains de la belle aubergiste.

Elle y trempa les lèvres, calmant sa nervosité au contact de l'eau fraîche ; elle espérait que ses mains tremblantes ne feraient pas chavirer le verre, elle aurait l'air fine... Mais non, elle le reposa sans souci sur la table, puis porta à nouveau le regard sur Theognis ; il la fixe aussi, leurs yeux s'accrochent, les yeux outremer retiennent des questions, les yeux verts se ferment aux réponses... Cela ne dure qu'un instant, si elle doit craquer, Keltica choisira un moment où elle est seule ; encore une chose restante de son passé douloureux et secret, la solitude pour refuge... L'infirmière détourna le regard, faisant mine de fouiller son panier, elle en tira un flacon et un petit pot, qu'elle tendit au baron, tâchant de maîtriser ses mains, sans se rendre compte qu'un parchemin nerveusement froissé s'échappe de l'osier pour tomber au sol aux pieds de Theognis.


Prenez ceci, Theognis. Il s'agit d'onguents que je prépare au dispensaire. L'un contient de l'huile essentielle de lavande, versez-un un petit filet dans un bain chaud, cela vous relaxera et détendra vos muscles endoloris -ne niez pas, je le vois à vos gestes et vos grimaces ! Le petit pot contient une crème d'arnica, massez doucement vos hématomes avec une noix de crème, ils disparaîtront plus vite...

Elle restait là, les mains tendues, offrant ses produits au baron. C'était une image touchante, que l'infirmière qui se battait silencieusement contre son mal, préférant s'occuper des autres avant d'elle-même... L'arrivée de la jeune femme, que Keltica avait à peine vue, concentrée dans les soins, détourna son attention et retint son malaise.

Pardon de ne point vous avoir saluée, Madame. Je m'occupais de notre ami blessé... D'ailleurs Messire, c'est votre tour, je crois...

Son regard d'émeraude se dirigea alors vers Gorborenne.
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Jeune maman...
Cuche
Cuche trinqua avec Théognis et allait servir un verre à sa tendre Rose qui venait de les rejoindre lorsqu'une autre dame descendit des marches. Il ne se rappelait pas l'avoir déjà rencontrée avant mais en voyant qu'elle s'apprêtait à rejoindre le baron il remplit un second verre. Il tendit le premier à Rose en l'accompagnant d'un baiser dans le cou et posa le second à proximité du baron pour qu'il puisse le donner lui même à la femme.

Il sourit aux personnes présentes et se dit qu'il serait temps de boire tous ensemble.

Il leva son verre et regarda les autres personnes autour de lui.


Je propose de lever ce premier verre à la santé...

Petit moment de réflexion, argh les discours il aime pas !


A la santé de nos nouvelles joinvilloises !


Il posa les yeux sur Luana et sourit à Keltica


Je suis sur que Sophie et Luana feront un malheur chez les hommes dans quelque années! Et en même temps leurs parents sont déjà très fier d'elles.
A votre santé aussi messire Baron, c'est agréable de vous voir parmi nous. Que vos plaies se remettent vite !


Il leva son verre et bu une longue gorgée avant de le reposer devant lui
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Maire de Joinville
Préfet
Lieutenant de police

Epris de la douce Miss.Rose
Theognis
Main sur son épaule blessée par une lance champenoise. Certes, les doigts de Kay sont doux comme la neige, mais Angélique a suffisamment cogné de son bâton rugueux pour que le plus doux des contacts devienne douloureux. Un bain chaud, parfumé de lavande....L'idée, si peu virile en soit, lui parait soudain délicieuse....Théo sourit à Kay, en l'invitant à s'asseoir près de lui, il lui chuchota ces quelques mots:

Trop longue? Oui, certainement, mon attente après nos lettres échangées le fut, surtout que je m'inquiétais beaucoup pour vous, je craignais que la route ne vous prenne dans son noeud coulant....Maintenant que vous êtes ici, près de moi, je veux vous donner toute l'affection que vous méritez, vous faire rencontrer du monde, mais aussi vous offrir une place en mon domaine, celle que vous désirez....Ici, à l'auberge, comme sur les terres d'Arquian, vous êtes mon invitée, et je justifierai toute la confiance que vous avez placé en moi.

Il frôla ses doigts, pour la mettre en confiance, puis élevant la voix, il ajouta bientôt:

Vous êtes splendide dans cette robe, l'émeraude à vos boucles brunes se marie à merveille. Je me sens vraiment sale et fripé à vos côtés, bien que soigné par les mains de la merveilleuse Keltica.

Considérant cela, il s'abstint d'intervenir pour signaler à Keltica que Gorborenne n'avait pas participé au duel, au moins elle s'occupait l'esprit et Théo avait beaucoup d'affection pour elle.
Il n'en avait pas moins pour Cuche, quand il leva le verre pour trinquer avec tout le monde.


Cuche, je t'ai connu quand je devins Procureur, tu étais déjà lieutenant de police, ou tu l'es devenu sous mon premier mandat? Quoi qu'il en soit, jamais la Bourgogne n'eut à se plaindre de toi, et je m'étonne qu'elle ne t'ait pas offert la Toison que tu mérites tant! A ta santé, et à la santé des nouvelles Joinvilloises!
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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Keltica
Levant la tête, Keltica sourit au toast porté par son cher ami Cuche.

A ta fille et à ta filleule, Cuche ! J'espère que nos deux filles deviendront amies, et que leur amitié survivra aux yeux doux des jeunes garçons plus tard !

Et à la santé du baron, dit-elle en se retournant vers Theo avec une légère inclinaison de la tête. En outre, vosu avez raison, Cuche mériterait un peu de considération, avec tout le travail qu'il a fourni jusqu'à ce jour.

Lentement, elle but son verre d'eau, puis le repose à l'angle du comptoir, avant de s'avancer vers Gorborenne.

Messire, j'ai vu que vous vous teniez avec des béquilles, je voudrais savoir si vous aviez besoin de quelque chose... N'hésitez pas, surtout...
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Jeune maman...
Cuche
Cuche sourit en écoutant les paroles du Baron et Keltica approuvant.

Merci, ça me touche ce que vous dites là.
Mais vous savez, la Toison est, en théorie, est accordée aux personnes qui ont fait de grandes choses pour le Duché. Moi... Je ne fais que mon travail de lieutenant, de préfet ou de maire. Rien de très exceptionnel il me semble !
Et puis, quand on ose afficher ses opinions politiques un peu trop fort, si ce ne sont pas celles du pouvoir en place, vous savez comme moi qu'il est difficile de se faire positivement accepter par tous. Regardez les personnes qui ont réellement fait une grande action pour notre Duché, et maintenant combien d'entre elles ont réellement été récompensées pour cela ?

Messire Theognis, on aime plaisanter en disant que je suis lieutenant de police depuis la nuit des temps... Et honnêtement je ne me rappelle pas exactement quand j'ai reçu cette fonction. Je crois que ça remonte à l'été 1454, mais je n'en suis plus sûr. Je me rappelle de vous comme procureur, mais était ce déjà à ce moment là ?


Il bu une nouvelle gorgée en s'égarant quelques peu. Une récompense...
L'idée le faisait sourire car elle semblait presque incongrue.



Edit: Mauvaises balises
Gorborenne
Le Chauve sirotait son verre, toujours assis dans un coin de la salle. Il observait l'agitation avec un petit sourire au lèvre. Voilà longtemps qu'il n'avait plus goûté aux affres d'une bonne soirée dans une bonne auberge. Le vin glissait son velours sur la gorge et réchauffait le sang, et la tenancière en épiçait les parfums par quelques arômes souriants et guillerets. Le Baron semblait lui aussi peu à peu oublier sa cuisante défaite de l'après midi. L'Amazone avait disparu quelques moments et étaient revenue en Princesse. Le vert, la forêt, l'émeraude, une couleur qui ne laissait jamais le chauve indifférent, une teinte que sa mémoire associait souvent aux temps tranquilles de son enfance.

Il leva son verre avec l'assemblée, mais ne dit rien. Il n'aurait su à quoi trinquer. Puis la douce Infirmière s'approcha de lui. Gorborenne la regarda avec un sourire.


- Ne vous inquiétez pas pour moi. Ma jambe est en bonne voie de guérison et j'ai déjà tout ce qu'il me faut d'onguents et de crèmes. Par contre, mes béquilles ont sans doute mal au dos de me porter ainsi à longueur de journée...

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Keltica
Keltica eut un léger sourire, bien pâle et éclairant à peine l'ombre où s'était retiré le Chauve.

Comme il vous siera, Messire, mais dans le cas où vous changerez d'avis, ou si vous avez besoin, n'hésitez pas, ma porte est ouverte à tous ceux qui en éprouvent la nécessité...

La jeune femme le salua, puis discrètement, se retira un peu plus loin, à l'écart ; elle écoutait Cuche parler, avec sa modestie coutumière. Décidément... Pour lui il n'avait pas fait grand-chose, mais elle se rappelerait toujours que c'était lui qui lui avait donné envie de devenir sergent, et qu'après sa formation, donnée par feue son amie Esmé, c'était lui qui lui avait ouvert les portes du poste de police de Joinville, qui l'avait aidée à y trouver sa place. Elle était restée à ses côtés quand il avait été maire, l'aidant de son mieux et heureuse de le faire... Cuche était devenu un vrai ami, et jamais Keltica n'oublierait ce qu'il avait fait pour elle, l'aidant toujours, la soutenant parfois, à chaque fois qu'elle en avait besoin...

Une nouvelle vague de douleur s'empara d'elle, son coeur se serra alors, lui oppressant la poitrine, et Keltica se renfonça encore davantage dans l'obscurité de son coin, pour se reprendre ; elle ne pouvait pas sortir sans susciter des interrogations, et préférait se faire oublier. Après tout, Theognis venait de se faire blesser au duel, c'était autrement plus important que ses soucis personnels ! Serrant les poings pour ne pas flancher, Keltica songea avec amertume en regardant le baron que certains mots pouvaient être aussi tranchants qu'une lame d'épée, et que leur blessure saignait longuement...

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Jeune maman...
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