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[RP] L'auberge des cinq sens

Adelinda
Quelques jours qu'ils ont mis les pieds à Joinville, et pas encore visité l'auberge du coin. Parce qu'elle pensait qu'ils ne resteraient que quelques jours, Adye avait décidé de ne pas dépenser les écus dans une chambre, mais à présent qu'ils avaient décidé de rester encore au moins une semaine, la jeune fille commençait à regretter le confort d'un bon lit douillet.
Aussi elle avait fait part de son désir à son blond, qui avait finalement fini par accepter. Enfin faut bien avouer qu'elle n'avait pas eu besoin d'user de tout son charme pour lui donner l'envie de quitter ce campement, vu que celui-là désirait lui parler de la même chose.

C'est donc en début d'après midi que le couple arrive en vue de l'auberge des cinq sens. Adye laisse son compagnon mener Euzède à l'écurie et entre dans la bâtisse.
L'endroit semble calme et bien rangé, l'on peut même voir un bouquet de fleurs égayer l'endroit. Ça pour sûr, c'est une femme qui tient la maison, se dit Adye en avançant vers le comptoir derrière lequel se tient sûrement la propriétaire de l'auberge, à moins que ce ne soit qu'une simple employée.


Bonjour, j'voudrais une chambre pour deux.

La jeune fille, en entendant la porte se rouvrir, se retourne pour faire face à son blond. Elle attend qu'il soit près d'elle pour lui montrer un pli.

Regarde, c'est vraiment la période. J'ai jamais eu autant d'missives qu'ces derniers jours...

Le mot, elle ne l'a pas encore ouvert. Un piaf qui avait failli lui rentrer dedans lorsqu'elle était au marché. Curieusement, le mot lui était adressé. Fou comme les oiseaux sont intelligents pour retrouver n'importe où les gens à qui ils sont destinés...
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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Armand.
Voilà des jours qu'ils étaient là... Joinville, rien que l'évocation de ce nom suffisait à électriser l'échine du blond. Pourtant aux vues de la situation, leur séjour risquait d'être plus long que prévu alors tant qu'à y être autant que le séjour y soit des plus confortables... Et puis ça peut pas être pire que leur dernier séjour. Revenant de l'écurie Armand est pensif.. un beau-frère, un futur employeur qu'il à du mal à cerner.. Cela fait beaucoup et le blond préfère se donner le temps de la réflexion et voir comment les choses se goupillent. Et puis il n'a même pas de nouvelles des autres, à quoi bon y aller s'ils sont morts ou dieu sait quoi d'autre. Va p'être prendre le temps de leur écrire maintenant qu'ils vont avoir un toit au dessus de la tête.

Il entre dans l'auberge, parcours le lieu des yeux avant que ses azurs ne se fixent sur sa brune. Il s'approche.


Regarde, c'est vraiment la période. J'ai jamais eu autant d'missives qu'ces derniers jours...
lui lance t-elle en guise en lui montrant un vélin.

- j'vais finir par être jaloux de tous ces hommes qui t'écrivent
, répond-t-il alors taquin en venant l'enlacer, collant sa poitrine à son dos, entourant sa taille de ses bras. Théognis ne m'a dit que du bien de cet endroit.. on va voir s'il est aussi digne de confiance que le pense toutes ses groupies. T'as réservé une chambre?

Armand dépose un baiser dans son cou avant de s'éloigner d'un pas pour venir se poser à côté d'elle, prenant ainsi une attitude plus convenable. Il a promis de faire des efforts et d'être plus tendre mais faut pas non plus en abuser. Écoutant distraitement la réponse de sa compagne, il pose alors son regard sur une femme qu'il prend pour la gérante, son visage de fendant alors d'un nouveau sourire des plus charmeur. Il commencerait presque à apprécier Joinville..
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Rodrielle
A quelle joie ! Son auberge ne désempli pas ! Alors que la donzelle était retournée derrière son comptoir pour préparer quelques comptes (notamment ceux du baron, et oui, bel homme mais il ne faut pas abuser) et c’est quelques temps après que la porte s’ouvrit. Heureusement que le petit dormait et qu’elle n’avait pas à lui donner le sein, pensa-t-elle alors qu’elle accueillit d’un sourire la belle brune qui s’approcha du comptoir.

Bonjour et bienvenue à L’auberge des cinq sens ! Rodrielle, pour vous servir !

La brunette demanda alors une chambre pour deux avant de se tourner vers la porte s’ouvrant à nouveau. La voilà l’autre personne qui va partager la chambre… Bel homme. Un blond, ca change tient. La donzelle laisse le couple se dorloter et échanger des paroles pendant qu’elle se tourne vers la petite armoire à clefs pour en prendre une. Lorsqu’elle se retourne, les deux sont l’un à coté de l’autre, à attendre la tenancière qui salue d’un signe de tête et d’un agréable sourire le jeune homme.

Et voilà pour vous… Chambre 3 : premier étage, tournez sur votre gauche et ce sera la cinquième porte à droite.

La donzelle donne alors la clef à la jeune femme et se permet de répondre à la remarque du damoiseau ;

Sachez très cher que le Baron ne se trompe pas le moins du monde ! Cette auberge vous offrira, le temps que vous le souhaitez, confort, bons repas, nuits calmes … bref toutes les qualités d’une auberge digne de ce nom !

D’ailleurs, si vous voulez boire ou mangez quelque chose, n’hésitez pas à me le demander… il y a de quoi dans la réserve pour vous combler !


Pour une fois, la donzelle avait mis son charme de coté et avait préféré être la plus courtoise et la plus accueillante possible. Après tout, la qualité de leur séjour passera forcément par la qualité de leurs nuits, c'est-à-dire, ici même...

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Armand.
Armand regarda la propriétaire des lieux arriver et leur expliquer ou trouver leur chambre. Il ne put s'empêcher de la détailler et lorsque la jeune femme parla de nuit calme un sourire mutin vient éclairer le visage du jeune mercenaire.

- J'espère qu'elles ne vont pas être trop calmes tout de même, lui lanca-t-il avec un clin d'oeil avant de poursuivre : Mais pour le moment j'ai surtout faim, pourriez vous montrer de quoi nous restaurer à notre chambre et un baquet d'eau, s'il vous plait?


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Sadnezz
Sadnezz avait dormi comme une pierre, et la couche était plutôt moelleuse. Le matin, elle était restée enfermée dans sa chambre, et avait été réveillée par un volatile assez maladroit qui s'était franchement encastré dans sa fenêtre... Une missive. Sad attendit un peu avant de l'ouvrir, peut-être avait-elle peur de ce qu'elle pourrait y trouver. Elle avait finalement prit son courage a deux mains et avait ouvert son mystérieux courrier. Julien. Julien qui lui écrivait... Sadnezz soupira. Une fois de plus, ce n'était pas à Joinville qu'elle prendrait sa "Retraite bien méritée". Au fil des lignes elle se mit a sourire, puis à déchanter. Elle y apprit qu'elle était venue à Joinville pour rien, car ils restait à Toulouse, avec Nanane, et que toute la famille De Dommart s'y regroupait. En somme, elle avait parcouru de sacrées lieues pour niente. Apres la lecture de sa lettre, elle se remit au lit, maussade, incapable d'avoir une once de pensée positive. Tant de route à faire encore! alors qu'elle les attendait ici, à l'autre bout de la France! Elle pleura un peu, de rage. Puis après avoir bien libéré toutes sa mélancolie, elle se leva et fit sa toilette. Là elle se hâta de se coiffer et de choisir une tenue, et répondit à la lettre.

Citation:
Cher Parrain,

Tu me vois assez exaspérée de savoir que je suis venue à destination pour rien, moi qui me faisait une joie de te voir, toi et Marraine bientôt. Tolosa... Pourquoi rester là bas? Tu voulais quitter cette ville! Te rends tu compte de la route que je vais devoir faire, au milieu des terres enguérroyées ... Enfin... Tu sais bien que je viendrais vous rejoindre, donc inutile de m'épandre plus pour te dire que je prendrais mon temps, mais que je serais à Tolosa, bientôt. En attendant prenez soin de vous, je vous aime.


Sady


La missive partie, Sadnezz descendit déjeuner en bas, amère.
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Adelinda
Un sourire étire les lèvres de la brunette qui pose ses mains sur les bras de son compagnon, non sans toutefois afficher une légère expression de surprise. Depuis quand se montre-t-il affectueux en présence d'autres personnes? Enfin elle va pas s'en plaindre hein, enfin... du moment qu'il devienne pas comme tous ces gens qui passent leur temps à embrasser leur compagne et usent de mots mièvres qui arrivent à faire se hérisser les cheveux noirs sur sa tête...

Oh mais ya pas qu'des hommes qui m'écrivent beau blond, j'reçois même des compliments de femmes, j't'en montrerai tout à l'heure... si t'es sage... réplique la jeune fille portant ses azurs sur son compagnon. Petit sourire qui ponctue sa phrase, et la brunette reporte son attention sur l'aubergiste. Elle tend alors la main et s'empare de la clé, tout en écoutant la femme vanter son établissement.

Mouais, c'est sûr qu'vous allez pas dire qu'c'est un bouge rempli d'cafards qui vaut pas la moitié d'c'qu'il coûte.

Laissant le blond s'occuper d'la nourriture et du reste, la voleuse se dirige vers l'escalier, pour se rendre à la chambre 3.
Une fois la porte refermée, elle laisse tomber sa besace sur la table et s'assoit sur le lit, pour se laisser tomber en arrière, les bras en croix, les cheveux s'étalant sur l'un des oreillers.


Purée qu'ça fait du bien d'se poser... marmonne la jeune fille en fermant les yeux.

Mirettes qui se rouvrent en entendant la porte grincer légèrement sur ses gonds.


Alors, y va v'nir ce baquet d'eau chaude? demande-t-elle à son blond tout en se rasseyant. Puis posant le regard sur le parchemin qu'elle tient toujours à la main, décide d'enfin l'ouvrir pour voir de quoi il en retourne.
Signature, première chose qu'elle regarde : "Umondel sergent de police". Plissement de sourcils de la brune. Qu'est ce qu'on lui veut... encore.
A mesure qu'elle lit le torchon, la colère prend petit à petit place au sein d'Adye.


Citation:
***Blabla***, vente de tonneau et d'olives interdite, ***blabla***, vous habitez pas Joinville, ***blabla***, amende de 20 écus, ***blablabla*** vous avez les moyens vu que votre trésorerie actuelle s'éleve à 215 écus.


Ah cette fois c'est écarquillement des noeils de la brunette. Comment sait-il exactement combien sa bourse possède d'écus?? Rapidement elle se lève pour aller jusqu'à la table et farfouille dans sa besace, pour pousser un petit soupir de soulagement en sentant sa bourse au creux de sa main. Au moins on ne le lui a pas chipé. Mais il a bien usé d'un moyen pour connaître la somme qu'elle possédait... Voilà qui va amuser la jeune fille tient...

Tournant la tête vers son blond, elle continue de fouiller dans ses affaires et en ressort un pli. Celui-ci à la main, elle s'avance alors vers son compagnon, et lui tend le message.


Tiens, j't'avais promis d'te montrer les messages des filles qui m'écrivaient. C'est de Miss. Elle donne quelques nouvelles de la Zoko.
Bon, moi j'vais répondre à ce torchon. Il peut toujours courir pour qu'je paye cette amende...
-puis baissant le ton, comme parlant seulement à elle-même- J'sens qu'j'ai intérêt à faire de sacrées économies moi...

S'asseyant à la table, elle prend plume et velin, et commence la rédaction de la réponse au sergent de police.

Citation:
Messire sergent,

Tout d'abord laissez-moi vous remercier pour m'avoir acheter ces produits rares. En plus, je dois bien l'avouer, j'ai été un peu... malhonnête en les mettant au prix le plus cher. Ou du moins pas loin du prix maximal.

Mais je vous assure que c'est de la bonne qualité, ayant testé moi-même la solidité du tonneau. Vous pourrez y mettre ce que vous voulez, aucune fuite pour n'importe quel liquide.
Quand aux olives, je suis sûre qu'avec un bon alcool, ce sera du meilleur effet. N'ayez pas peur de tester plusieurs boissons, vous verrez alors quel est celle qui s'accommodera au mieux avec ces olives.

Mais si j'ai le plaisir de vous annoncer cela, je dois vous avouer que j'ai le regret de vous dire que je ne les reprendrai pas. Vous me dites que parce que je ne suis pas Joinvilloise je n'ai pas droit de vente. Qu'à cela ne tienne, j'irai dès la première heure demain faire les papiers pour habiter votre ville. Moi, ça m'est égal d'habiter dans ce coin pourri qu'est Joinville, vu que je déménagerai de nouveau dès que j'en aurai l'occasion.

De plus, en allant voir le panneau d'affichage (vous avez de la chance que je sache lire, comment font les gueux qui n'ont jamais eu ce bonheur? Procès direct?) j'ai vu que vous n'y parliez que de vente sauvage. Hors mettre au marché un tonneau et un sachet d'olives, je ne crois pas que l'on puisse appeler cela une vente sauvage. A moins que le chiffre 2 fasse pour vous partie de gros chiffres.
Sans oublier que ce décret a généralement pour but de ne pas défavoriser les gens du bled qui vendent le même produit. Hors, ici, qui vend des tonneaux et des olives? Pas grand monde d'après ce que j'ai pu voir. Et je suis même sûre que certaines personnes apprécient de voir des produits rares dans leur ville.

Donc voilà. Je ne reprendrai pas mes affaires, qui sont maintenant les vôtres, et je ne paierai pas l'amende.

Je voulais aussi mettre une chose au clair avec vous. Quelque chose que je ne saisis pas. Vous me dites en fin de missive que j'ai les moyens de payer votre stupide amende, ayant sur moi 215 écus. Mais... comment savez-vous exactement combien je possède? Je veux bien qu'en voyant la grosseur de ma bourse, l'on peut deviner qu'elle possède une certaine somme, mais pas au point d'en dire le montant exact. Auriez-vous, par je ne sais quel moyen, fouillé dans mes affaires?
Sachez que je n'aime que très peu que l'on fasse ceci avec moi.
Donc si vous ne me donnez pas une réponse qui me satisfasse, je pourrai même à aller intenter un procès contre vous pour violation de vie privée, et/ou vol. Qui me dit que vous ne m'espionnez pas quand je suis seule et que je compte mes écus? Donc réfléchissez bien à votre réponse, messire sergent...

Cordialement

Adye


Voilà. On souffle sur l'encre pour faire sécher, et on envoie le pli par la voie des airs, direction la maréchaussée.

Une fois la fenêtre refermée, Adye retourne sur le lit près de son compagnon. Les bras entourent la taille du blond et les lèvres viennent jouer contre l'oreille.


Alors, on a combien de temps avant qu'on ne soit embêté tu crois... lui murmure-t-elle taquine, tout en se demandant si ils ont un peu de temps devant eux avant que le baquet d'eau n'arrive. Si ils sont du genre à donner de quoi prendre un bain ici, pas comme dans la dernière auberge visitée...
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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Rodrielle
La taverne ne se désemplissait pas. Le jeune homme blond, qui avait l'air d'ailleurs bien aimable, lui demanda de quoi manger et se laver, alors que la brunette commençait visiblement à se plaindre... Comment ?! Taverne pleine de cafards ? Rodrielle ne changea pas son comportement même si elle prenait ce genre de réflexion comme une insulte. Elle préféra se concentrer sur les paroles du jeune homme à qui elle répondit le plus chaleureusement possible.

Le baquet d'eau se trouve déjà dans la chambre, vous trouverez une petite porte sur votre gauche, où il s'y trouvera. Je vous apporte le reste de suite.

La brunette était de toute façon déjà montée, croisant Sad qui demanda un déjeuner. La donzelle se rendit donc en cuisine et fit chauffer l'eau pour le couple pendant qu'elle préparait trois bonnes assiettes garnies, mélange de légumes et de viande, accompagnés d'un morceau de pain et, toujours d'un verre de vin.

Quelques mots à l'enfant endormi pour qu'il l'attende, et la donzelle salue Sadnezz en lui posant une assiette devant elle et en lui indiquant qu'elle revient. Premier étage, chambre 3, la donzelle toque trois fois à la porte et se permet d'entrer. Elle n'avait pas que ca à faire non plus.

La brunette parle alors, et le dernier mot de sa phrase résonne à l'oreille de la donzelle. La Zoko. Une demie seconde d'arrêt, puis la donzelle entre dans la chambre.

Voilà votre repas. L'eau chauffe pour votre bain donc je vous l'apporte d'ici 2 minutes.

A peine les assiettes posées, la donzelle redescend, jetant un regard à la porte du Baron et de la belle Kay, se demandant bien s'ils sont encore là... Mais ses pensées, pour l'instant, sont ailleurs... A de nombreux kilomètres d'ici. Alors ils en faisaient partie... Etrange coïncidence, pensa-t-elle alors qu'elle attrapait déjà les sceaux d'eau pour les remonter, oui étrange...

Rodrielle retoque une nouvelle fois à la porte, et entre. Son sourire avait déjà changé en quelque chose de plus mesquin. Elle était ailleurs, dans son passé et dans son futur. Retour aux sources... Les instincts se réveillent...

Et voilà pour vous. Vous trouverez ce qu'il faut dans la pièce d'à côté, au cas où l'idée qu'il n'y ai pas de serviettes ici vous trotterait dans la tête.

La donzelle leur fait un salut de la tête et redescend. Sadnezz était à table, encore (fallait dire qu'elle avait été rapide la donzelle).

J'espère que vous avez passé une bonne nuit et que ce repas vous convient très chère !

Rodrielle repasse alors derrière le comptoir, se sert un verre et le boit lentement, perdue dans ses pensées les plus sombres... Elle en aurait presque oublié l'enfant endormi dans le couffin à ses côtés.

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Sadnezz
J'espère que vous avez passé une bonne nuit et que ce repas vous convient très chère !

Sadnezz sourit à l'aubergiste en avalant sa bouchée.

- Grazie, c'est réussi, je suis repue. J'ai bien dormi aussi, je n'ai rien a redire, je vous recommanderais.

Sadnezz déposa les écus du repas sur le comptoir et salua son hôte. Il etait temps pour elle de reprendre la route, elle décida d'aller s'aérer l'esprit en forêt.
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Armand.
Sourire mutin au bord des lèvres le jeune mercenaire enlace sa compagne tout en prenant possession de son cou en guise de réponse. Combien de temps ont-ils? Il n'en sait fichtre rien et voilà bien qui est le cadet de ces soucis en cet instant. Oubliant la question, voilà qu'il se fait déjà plus aventureux, partant une nouvelle fois à la redécouverte d'un corps qu'il à appris à connaitre par coeur.

Voilà votre repas. L'eau chauffe pour votre bain donc je vous l'apporte d'ici 2 minutes. L'aubergiste est entrée sans qu'armand n'y prête vraiment attention. Petit prétentieux, il n'a aucune envie de s'interrompre pour si peu. La femme ne s'attarde pas, tant mieux. Armand reprend alors ses explorations alors que le repas les attends sur la table.

- T'as faim? fit-il alors la dévorant littéralement.

mais déjà l'aubergiste revient :

Et voilà pour vous. Vous trouverez ce qu'il faut dans la pièce d'à côté, au cas où l'idée qu'il n'y ai pas de serviettes ici vous trotterait dans la tête.

Armand ronchonne avant de se dégager de l'emprise de sa compagne et de remercier la patronne.
- Que dirais-tu d'un bon bain avec le plus bel homme au monde? lui fit-il d'un air mutin tout en prenant une pomme dans l'une des assiettes la croquant suggestivement.

Et puis le voila qui se retourne et commence déjà à se déshabiller. L'air est froid en ce début d'automne l'incitant à plonger bien vite dans l'eau chaude du bain. Posant ses coudes de chaque coté du rebord, armand prend ses aises avec délices avant de lancer avec dédain :
Au faite, quand tu répondra à miss oublies pas de lui donner de mes nouvelles...
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Adelinda
Le temps d'un instant, les ennuis sont mis de côté. Plus aucune pensée pour le village où ils se sont arrêtés, plus de souvenirs lugubres de cachots sombres où la peur, l'ennui, la douleur et le froid étaient leurs seuls compagnons. Seul l'instant présent compte pour la belle, qui resserre encore plus son étreinte, les lèvres framboise venant butiner la peau de son blond.

Déjà le fait que l'aubergiste va arriver d'une minute à l'autre est mis de côté, la brunette se rallonge entraînant avec elle le blondinet qui vient recouvrir son corps du sien.
Les gestes se font plus précis, plus aventureux, jusqu'à ce que le son de la porte s'ouvrant rompt le charme de l'instant.
Si Armand lui s'en contrefout de l'arrivée impromptue de l'aubergiste, ce n'est pas vraiment le cas d'Adye qui suit du regard la femme déposant le plateau de repas pour les laisser ensuite.

La jeune fille repose alors ses azurs sur son compagnon, pour lui répondre d'un sourire mutin.


Si j'ai faim... Oui, mais ce n'est pas ce plateau qui va calmer mon appétit...

Les azurs pétillent tandis qu'ils plongent dans l'océan bleuté du blond. La demoiselle est plutôt du genre gourmand, et si ce n'est le retour de l'aubergiste, elle serait déjà passée au dessert...

Le bain est enfin prêt, et Armand se prépare déjà à y entrer. La brunette le détaille tandis qu'il se dévêt, un petit sourire malicieux au coin des lèvres.

Se redressant finalement, elle se rend compte que l'idée du bain n'est somme toute pas désagréable. Longtemps qu'elle n'a pas eu à plonger dans une eau fumante, et voilà qui pourrait même faire reporter la séance câlins. A moins de faire d'une pierre deux coups. Tout à fait possible aussi... c'est pourquoi la brunette se relève après avoir ôté dagues et bottes, et s'approche de la salle d'eau tout en défaisant les lacets de sa robe.
Rapidement elle prend de quoi se sécher qu'elle dépose près du baquet, et se place à l'arrière de son blond, ses mains venant au contact de ses épaules. Commençant alors un massage, elle se penche à son oreille pour lui murmurer :


Ne t'en fais pas, je dirai à Miss comme je sais bien m'occuper de toi...

Puis se redressant, elle défait le lacet qui retenait ses longues mèches noires en une tresse épaisse, et se place à l'avant du bain, pour faire glisser sa robe le long de son corps à la peau dorée par le soleil.
Une fois en tenue d'Eve, elle rejoint son blond, venant se coller dos contre lui.
Qui aurait dit qu'elle puisse se trouver si détendue dans la ville où elle a connu les pires souffrances...

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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Rodrielle
Et pendant ce temps, ce n’était qu’ennui profond. Gabriel, le petit, avait finit par se réveiller, sortant la donzelle de ses pensées. Fallait le nourrir et le changer maintenant ! Difficile de se redresser lorsque la fatigue nous prend, surtout pour une tache aussi… ingrate ? Oui oui, ingrate ! Profond soupire avant que l’enfant ne se mette à piailler. Bien sur qu’elle l’aime cet enfant, mais aujourd’hui elle aurait bien aimé du repos.

Rodrielle part alors à l’arrière de l’auberge, dans une la salle réservée pour l’enfant et elle. Pratique pour s’occuper du nouveau-né tout en portant une oreille sur la porte de l’auberge. Voilà qu’elle s’affaire à ses devoirs maternels en chantant doucement…

Juste une envie, rien qu’une. Partir. Quelques jours ou plus longtemps, mais sortir de ce nouveau train-train quotidien. L’auberge, les jardins, la famille… Toujours les mêmes gestes, les mêmes mots… Il manquait quelque chose pour raviver la flamme qui sommeillait en elle. Cette passion, ce goût de l’aventure ne la quitterait donc jamais ! Ce ne la gênait guère… Elle n’attendait que ca !

Tâches terminées, la mère joua quelques instants avec l’enfant rieur avant de le rendormir. Tout le monde était encore dans les chambres en cette fin d’après midi. Oh, il ne fallait pas oublier de faire la chambre pour Lesmoutons ! Enfin un peu de folie dans sa vie, bientôt. L’enfant recouché, l’aubergiste retourna dans le fauteuil près de la cheminée avant de s’envoler une nouvelle fois dans ses pensées. Bientôt, sa vie sera à nouveau mouvementée ! Du moins, elle l’espère…

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