De_mesdeuzes
La tavernière semblait etre une devouée praticante de la sainte boulasse , sont maniement du godet refletant des années de pratique à lui faire ses dévotions . Semblant ensuite les jauger intérogative , demandant conseil à sa mouètte du regard et leur souriant comme le font les gens de la maréchaussée durant les enquètes.
Malvina et la jolie brunette réagirent presque pareille au vue de l'elixir l'une murmurant suspicieusement :
Qu'est-ce que c'est ?
Et l'autre tendant son godet un sourir illuminant son visage en s'exclamant :
Oh!!! Qu'est ce que c'est?!
Mais finissant par froncer le sourcil et presque pester contre un compatriote saintais bon vivant qu'il avait connut peut avant que tout prennent les routes hors du Poitou chacun dans des directions opposées en fevrier dernier.
Etonné par cette ce discours et cette reaction , il rectifia l'erreur sur la provenance et se voulu savoir raison de cette saute de l'oiselle à l'humeure changeante :
Mé nong che n'estoie po chaintai , moé che chouis chainstai mé la boichong elle estoie Pictafe.
Del disoie ? Estoie chopine dé Del choulie broune ?
Loui fouloie li mourt ? Petiste oug bin d'houmme ?
Afoie dé noufelle dé loui ? Ja ne l'affoie refue dépouis déchas dé moàs ,.
L'aubergiste fort de sa science en ancien language sud Poitevin acheva de mettre la belle aux faits de la provenance et de l'approvisionement de l'elixir avant de se laisser allez à l'ingurgiter :
- si ce breuvage nous goûte, il ne sera pas difficile de s'en procurer, selon notre ami il serait produit à Poitiers, c'est juste la porte à côté.
- fichtre, c'est pas de la bibine, ça décape les papilles..mais trinquons tous ensemble!
- A Sainte Boulasse, Sainte-Radegonde, aux saintaises, aux saintais...et tout le toutim...
Sa nièce profitant de ne pas avoir été la cible de sa première reaction en profita pour esquiver poliment l'élixir qui lui était originelement destiné ...Pour empécher les jeunes de faire des fugues intempestive et allez dormir sagement à la place disait Paulette...
Finalement je veux pas savoir ce que c'est. Je préfère ne pas goûter. L'alcool me semble bien trop fort.
Et d'un sourire assorti d'un regard brillant d'une lueure bien connue , tempta de lui faire renoncer à ses engagements d'écuyer :
Mon oncle. Restes-tu ici encore quelques jours ou viens tu avec nous à Aurillac ? La fête ne sera pas si belle sans toi ...
Le diacre lui sauvat un peut la mise en repondant prestement
- Ah ben Non, il va rester encore un peu votre oncle et si on faisait un jeu? vous sieur qui semblez avoir du bagout, on pourrait jouter avec des mots, vous dans votre jargon, moi en français..hi hi..je vous mets au défi!
se retenant de trop sourir ou de se laisser aller comme avec une galante face au reactions de son adorable impulsive nièce , un sourir en coin , il lui servit malgrès tout un godet de l'elixir y ajoutant:
Gouste donct mi nièche ,c'estoie lo douche boichong qui ti feroit mieuch pachienter en astendant l'escourte deé la capitoine dé sinclair ... Moé ...bé ... che fé po y asllé comme t'afoie dechas expliqué , chestoie fenou estre chure que la bo ti isroie chang richque dé faère moufaise renscontre eng cheming ...
Trop di danchereux perchonaches chan foué ni chroupoules percours les roustes dou royoume , meme chertaing qui chong eng la maréchauxché oug lé arsmée legoule vouère maeme qui chong dé la noubleche oug bin oscoupouant hauste pochtes dé coumandemeng ...
C'estoi donct mieuch qué ti soit eng cestte lanche maeme chi chelas ni prostegeois po dé tout cha poufoie disminouer portie dé richque ...
pou l'moriache ...bé ti cgho bieng qué chestte enterremeng mi tesnoie gramnsdemeng é coure é corpche ...Mé ne poufoie fouire l'ensgachemeng per moé constracté ausprès dé mi chifalière , c'estoie lo affoire dong despendoit afenir dou cunté ...
Rammenant son attention vers Honoré l'aubergiste diacre , il voulut savoir quel pouvait etre l'opinion d'aristote sur les évènements réçents ...
Chafoie ti nouple diacre , che qu'Arichtoute presparoie pou nostre royoume ?
Il chempleroie qué noug fifong lo dé tempches trouples eng lesquel li rechpect dé institouchiong ché foa béfoué per cheux lo mesme qui les defrioient desfendre ...
Poufoie ascourdé ostre bénédikchiong é mi nièche pou que chong foyache loui choie chancheug é que chong prinche elle troufoie chang cuers mensteurs , pervérche é enfieux , ribaults , oug maquerelles instervenang constre elle ?
Euh.. é pou' que chong galant oug cha galante loui choi po estre confoitoure oug pochéchife ?
É auchi poug qué elle é cha choulie roube proumiche...
s'interompant un sourire de derision aux levres, il reflit une seconde avant de conclure
euh nong cho ché po affoire d'arichtoute qué li coumerche.
Ses doléances faite il s'adressa donc à l'aubergiste qui partageait le meme tenant que le diacre , ravi de pouvoir parler boutique avec un confrere et d'apprendre les us et coutumes de cette partie du comté en lasquel il mettait les pieds pour la première foie :
Bong disoie ouffrire oune chouste oraistoire ?
Mé chelas mi chembloie bounne tradichiong nourde poitefine ...
..m'en espliquoie lé moudalités é si ils y affoie besoing dé prodouires dé tésmoings ?
Toute descidée à ne points boire de son traitement , sa nièce profitat de l'occasion pour s'éclipser :
C'est à regret que je dois vous quitter. Tu me raconteras mon oncle ? Amusez vous bien. Maintenant il faut que je file car sans cela l'escorte va partir sans moi.
sa nièce lui vint faire bise sur la joue pour marquer qu'elle prenait conger , il lui repondit comme à l'habitude par une bise sur le front , la laissant aller se préparer , avant de l'accompagner aux portes de la ville pour la confier à la dasme de sinclaire . Ce faisant il attendait avec avidité de découvrir les regles du savoir vivre nord poitevin de rigueur à la trémouille , se prometant de repasser deviser avec l'aubergiste si d'aventure sa nièce partaie avant l'envoie de la joute.