Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP]Auberge du saint-Honoré

De_mesdeuzes
- Salutations ô étranger, si j'ai bien compris tout ce que vous avez baragouiné, vous cherchez votre nièce...

Réconforté d'etre si bien acceuillit lors qu'il venait peut etre d'intrerompre une galante envolée , de mesdeuzes fut ravis de trouver un vrai poitevin capable d'ouir et entendre la langue anciène de son sud poitou . C'etait qui plus est de sa nièce dont il etait fait référence , son instinct ou sa chance ne l'avait donc ni trompé ni abandonné .

Asseyez-vous l'ami, je m'apelle Honoré, Diacre de La Trémouille et je vais peut-être pouvoir vous aider, votre nièce ne se dénommerait-elle pas Malvina ?

Prenant place , il ne put s'empéché de sourir devant les faits venant de s'établir ... Ce n'etait peut etre pas une envolée galante , honoré se disant diacre donc surement un représentant aristolicien ayant renoncé aux turlupitudes de la chaire é moins qu'il fut representant de la prétendue religion réformée dont avait fait mention le cardinal primat il y as plusieurs mois de celas ou encore de l'hérésie en lasquelle le comte Faooeit avait un temps été le plus illustre représentant .

La jolie brunnette repondant au doux nom d'audo , les levres mouillées en un rapide pincement , semblait elle aussi usée d'un peut de la langue sud poitevine dont le chant etait un peut différent de celui du nord poitou :

- Messi... euh... Méchire, une petite mouche cha vous dit?!

Aprouvant derechef d'un mouvement de la tete , de mesdeuzes se fendit d'un sourir enjoué .

Les arts coutumes de l'hospitalité et de la politesse implicant qu'il n'est pas de bonne aloie de refuser de ce rincer le gosier lors qu'une gente dame-oiselle vous y invite ni de ne ceder aux charmes scociaux d'un digne représentant d'Ouane et ses ouailles .
levant sa chope il portat un banc à leurs honneur :

AUG ROY ! AUG POITOUCH ! AUG DASMES ! É CHOURTOUG É L'HOUCHPITALITÉ TRIMOUILLOIZE !

un regards amusé sur la bonne bouteille de mirabelle , il sortit de sa besace une bouteille du meme nectar , en lesquelle avait été ajouté un liquide rouge ce qui devait permetre de calmer les folies de la jeunessed'aprés les dire d'une amie herboriste et d'une autre tenant un salon privé en Poitier : "Au hasard des rencontres " .

desiroient fou gousté dé chestte mikchtoure pé mi chopines politte é mirvéille braché ?

Trempant ses levres dans sa chopine et en savourant l'onctuosité il se rappela que des meilleurs bières faites dans le royaume ,les abbayes etaient parmis les plus renomées.
Revenant à ses moutons ,euh ceux de sa niéce , il repondit enfin à honoré :

Wouich ,wouich c'estoie bin lo l'douche nomg dsé mi nièche ..Malfina la birchère ...La connoscoit donct ? Safoie oug che la poufoie restroufer oug boin ousque donct elle estoie encoh pourtie ?
Malvina.
Malvina s'était assoupie de tout son poids. Combien de temps ? elle l'ignorait. Mais lorsqu'elle entendit avec fracas, le soleil était couché depuis fort bien longtemps.

AUG ROY ! AUG POITOUCH ! AUG DASMES ! É CHOURTOUG É L'HOUCHPITALITÉ TRIMOUILLOIZE !

Elle se réveilla en sursaut et reconnut la voix de son oncle entre mille. Elle récupéra ses maigres affaires et se précipita dans la cage d'escalier. Elle courut vers son oncle et lui sauta au cou manquant de justesse de renverser sa chope encore pleine. Elle afficha un très large sourire.

Je suis désolée de t'avoir inquiétée. Je te promets de ne plus voyager seule.

Elle regarda l'aubergiste et lui dit

il faudra m'indiquer combien je vous dois pour la chambre, je vous ai dit j'ai de quoi payer

Elle se tourna alors vers son oncle et lui demanda des nouvelles de la cour, s'il en avait à lui rapporter.
Honore.saint_cyr
Le diacre tenait déjà en main l'élixir poitevin lorsqu'Audowere s'adressa au voyageur:

- Messi... euh... Méchire, une petite mouche cha vous dit?!

Il faillit pouffer de rire mais préféra s'abstenir en gardant son sérieux, ce n'eût pas été du plus bel effet, n'empêche que la tavernière savait y faire, elle s'était mise au diapason sans l'ombre d'une hésitation, Honoré fut satisfait d'avoir opté pour cette dernière, c'était le premier nom qui lui était passé par la tête...un peu gêné, Honoré se gratta le lobe de l'oreille le temps d'observer son hôte qui avait l'air heureux d'être en leur compagnie, la tavernière avait fait mouche...c'était le cas de le dire, alors l'homme leva sa chope hardiment et gratifia l'assemblée d'une dithyrambique exclamation:

AUG ROY ! AUG POITOUCH ! AUG DASMES ! É CHOURTOUG É L'HOUCHPITALITÉ TRIMOUILLOIZE !

Et il n'en resta pas à ce stade, que nenni il sortit de sa besace une bouteille qu'il présenta en disant:

desiroient fou gousté dé chestte mikchtoure pé mi chopines politte é mirvéille braché ?

Honoré jeta un oeil discret vers Audowère histoire de voir quelle tête elle, avait, avait-elle compris? peut-être conaissait-elle cet alcool...tandis que l'homme faisait un sort à sa chopine, il n'attendit pas pour débiter sa phrase suivante:

Wouich ,wouich c'estoie bin lo l'douche nomg dsé mi nièche ..Malfina la birchère ...La connoscoit donct ? Safoie oug che la poufoie restroufer oug boin ousque donct elle estoie encoh pourtie ?

C'était évident il tenait le crachoir mais cette fois le diacre allait en placer une....Non da...avec fracas la nièce déboula dans l'escalier et dans son élan elle sauta au cou de son oncle, voilà il avait réponse à sa question...Honoré n'avait toujours pas eu voie au chapitre, mais quand dame malvina lui demanda combien elle lui devait, le diacre se mit debout et leva son godet en disant:

- Aux Trémouillois, au Roy et à mes pieuses coiles...

il éclata de rire, c'était le grand retour de Saint_cyr...

- Jolie dame vous ne me devez rien, Votre oncle m'honore de sa présence, il vient de payer votre dû, laissez-le moi quelques heures, mon moral en a rudement besoin, Aristote me l'envoie c'est certain...

- Servons-nous de ce nectar saintais, les saints parmi les saints et que se racontent-ils? HA HA HA....

Le diacre était méconnaissable, on l'avait rarement vu aussi dévergondé..si peut-être à Poitiers....
_________________

LE DOGME
De_mesdeuzes
....La connoscoit donct ? Safoie oug che la poufoie restroufer oug boin ousque donct elle estoie encoh pourtie ?

à peine les mots sortis de sa bouche que sa nièce le prenait par surprise lui mettant à moitier le nez dans sa chope en lui bondissant au cou en lui lançant avec un large sourire aux levres:

Je suis désolée de t'avoir inquiétée. Je te promets de ne plus voyager seule.

Lors qu'il allait faire sa traditionelle bise sur son front , elle tempta de jouer la dasme en regardant le diacre comme elle avait apperçut certaine dasme de la cour faire ...sa petite nièce d'à peine quinzes ans et toute juste sortie du couvent ...

il faudra m'indiquer combien je vous dois pour la chambre, je vous ai dit j'ai de quoi payer

au regard qu'elle lui jetta ensuite il semblait deviner qu'elle voulait des nouvelles , mais n'ayant finit de faire connaiscance avec le diacre et sa charmante brunette et sachant que politesses expédiés n'est plus qu'oripeaux sans valeurs , il retournas son attention vers eux sa bouteiille de mirabelle au rouge à la main , la deboucha et posant le goulot pres d'un verre leurs jetta un regard inquisiteur quand à leurs envie de gouter la mixture .
Le diacre ne si etait pas laisser prendre et avec une bonne humeur reconfortante avait sa nièce taquinée :

- Aux Trémouillois, au Roy et à mes pieuses coiles...
Jolie dame vous ne me devez rien, Votre oncle m'honore de sa présence, il vient de payer votre dû, laissez-le moi quelques heures, mon moral en a rudement besoin, Aristote me l'envoie c'est certain...


puis portant son attention vers le breuvage pour soigner les jeunes donner par mesdasmes-oiselles Paulette et Merveille :

- Servons-nous de ce nectar saintais, les saints parmi les saints et que se racontent-ils? HA HA HA....

de mesdeuzes souriant de la confusion sur l'appélation non controlée ne put s'empécher d'ajouter :
Fenue toug droué di Poistier é faicte dé per la bo. .
Audowere
La situation laissait Audowère perplexe.
Cela valait bien le coup de battre la campagne pendant trois longs mois pour en fin de compte tomber sur un dialecte incompréhensible une fois rentrée au bercail!

Afin de garder contenance, elle lissa son tablier de la main gauche tout en faisant un sort à sa boisson d'un magistral lever de coude droit.

Une fois son verre vide, ne sachant trop que faire, elle plaqua un sourire un peu niais sur ses lèvres et observa sans piper mot la demoiselle entraperçue plutôt sauter au cou de l'étranger qui continuait sa causerie à laquelle elle ne comprenait goutte, tandis que son patron passait d'une humeur chagrine à un état de quasi euphorie.

La tavernière lançait un regard désespéré à sa mouette toute occupée à se lisser les plumes quant tout à coup, un éclat retint son attention :
le tonton venait de sortir un liquide dont la couleur pourpre étincelait à la lueur des chandelles disposées un peu partout dans la pièce.

Mais qu'est donc que cela? se demanda aussitôt la professionnelle qu'elle était.
Un éclat d'intérêt fit briller ses prunelles grises et elle pencha la tête en avant afin d'inspecter de plus prêt le contenu de la bouteille.

Le propriétaire du mystérieux breuvage lui jeta un regard qu'Audowère traduit aussitôt par un " Souhaitez- vous gouter?"

Tout sourire, elle tendit son godet :


- Oh!!! Qu'est ce que c'est?!


Puis fronçant instantanément les sourcils en entendant les paroles d'Honoré:

- C'est saintais?! Ça alors, Delany ne m'a jamais fait gouter pareille mixture! Tsssss, le bougre!!

- Il a de la chance d'être à l'article de la mort celui là... bougonna-t-elle l'air contrarié.
_________________
Malvina.
Malvina observa son oncle, une drôle de mixture à la main. Et se demandant soudain depuis combien de temps il était arrivé ici dans cette taverne. Car il lui sembla que lui et l'aubergiste se connaissaient depuis un long moment déjà. Aurait-elle dormi pendant plusieurs jours sans même s'en rendre compte ?

Lorsqu'elle demanda à l'aubergiste ce qu'elle devait payer pour sa chambre, il lui répondit curieusement

Aux Trémouillois, au Roy et à mes pieuses coiles...

Jolie dame vous ne me devez rien, Votre oncle m'honore de sa présence, il vient de payer votre dû, laissez-le moi quelques heures, mon moral en a rudement besoin, Aristote me l'envoie c'est certain...

Servons-nous de ce nectar saintais, les saints parmi les saints et que se racontent-ils? HA HA HA....


La tavernière aussi semblait être avide de découvertes. Malvina connaissant les goûts très particuliers de son oncle en matière de boisson, se méfiait , elle regarda son oncle et lui murmura

Qu'est-ce que c'est ?

puis elle approcha son nez délicat et huma le liquide rougeâtre. Celui ci dégageait une odeur acre qui provoqua un froncement de nez et une légère marque de dégoût.

Finalement je veux pas savoir ce que c'est. Je préfère ne pas goûter. L'alcool me semble bien trop fort.

Malvina se rappela soudain, qu'elle devait repartir bientôt d'ici. Aller au mariage, danser, s'amuser et peut être OH OUI peut-être rencontrer quelque galant ....

Mon oncle. Restes-tu ici encore quelques jours ou viens tu avec nous à Aurillac ? La fête ne sera pas si belle sans toi ...
Honore.saint_cyr
Lorsque le voyageur précisa dans son jargon bien de chez lui que le breuvage ne venait pas de Saintes mais de Poitier, Honoré pensa tout de suite à sa marraine de baptême, il savait qu'elle concoctait des boissons qui relevaient plus de l'alchimie que de la recette traditionnelle, en tant qu'ecclesiastique il ne valait mieux pas qu'il y pensât...

Le diacre ne put s'empêcher d'avoir pitié d'Audowere, la pauvre semblait décontenancée à chaque fois que l'homme ouvrait la bouche...pour peu elle en baillerait aux corneilles...enfin dans son cas il serait plus juste de parler de mouettes...mais c'eut été faire affront à son sens aiguisé en matière de breuvage, la tavernière n'avait cure de l'endroit d'où il venait, elle était toujours prête à faire des découvertes, curieuse qu'elle était...quoi qu'il en fut, Honoré se crut obligé de faire une précision somme toute pratique:


- si ce breuvage nous goûte, il ne sera pas difficile de s'en procurer, selon notre ami il serait produit à Poitiers, c'est juste la porte à côté.

Honoré porta le godet à ses lèvres et but une gorgée de l'alcool, il sentit monter en lui une chaleur incontrôlable, il avait l'impression que son visage avait enflé, le sourire pincé il dit:

- fichtre, c'est pas de la bibine, ça décape les papilles..mais trinquons tous ensemble!

- A Sainte Boulasse, Sainte-Radegonde, aux saintaises, aux saintais...et tout le toutim...

la nièce fut la seule à s'abstenir de boire...il s'enquit du départ de son oncle...

Mon oncle. Restes-tu ici encore quelques jours ou viens tu avec nous à Aurillac ? La fête ne sera pas si belle sans toi ...

- Ah ben Non, il va rester encore un peu votre oncle et si on faisait un jeu? vous sieur qui semblez avoir du bagout, on pourrait jouter avec des mots, vous dans votre jargon, moi en français..hi hi..je vous mets au défi!

Honoré attrapa son godet et vida le reste du breuvage d'un trait, le diacre était sur le ton, ça y était...
_________________

LE DOGME
Malvina.
Malvina qui s'inquiétait de peut-être devoir faire la route sans son oncle, si elle voulait être à temps à Aurillac pour le mariage, enfila sa pelisse. Son oncle toujours absorbé par son mauvais alcool, n'avait même pas eu le temps de lui donner des nouvelles de Poitiers, du Roy et de la cour... Elle se plaça à ses côtés, lorsque l'aubergiste lui répondit

Ah ben Non, il va rester encore un peu votre oncle et si on faisait un jeu? vous sieur qui semblez avoir du bagout, on pourrait jouter avec des mots, vous dans votre jargon, moi en français..hi hi..je vous mets au défi!

Malvina regarda tour à tour son oncle et l'aubergiste. Son oncle était déjà à la recherche d'un bon mot, elle le devinait à la lecture des traits de son visage. Elle se leva et dit

C'est à regret que je dois vous quitter. Tu me raconteras mon oncle ? Amusez vous bien. Maintenant il faut que je file car sans cela l'escorte va partir sans moi.

Malvina déposa comme à son habitude une bise sur le joue de son oncle, ramassa ses quelques affaires. Elle prit la dague offerte par son oncle, la plaça à sa ceinture. Et sortit de l'auberge en courant, la carriole était sur le point de franchir les portes de la ville ...
De_mesdeuzes
La tavernière semblait etre une devouée praticante de la sainte boulasse , sont maniement du godet refletant des années de pratique à lui faire ses dévotions . Semblant ensuite les jauger intérogative , demandant conseil à sa mouètte du regard et leur souriant comme le font les gens de la maréchaussée durant les enquètes.

Malvina et la jolie brunette réagirent presque pareille au vue de l'elixir l'une murmurant suspicieusement :
Qu'est-ce que c'est ?

Et l'autre tendant son godet un sourir illuminant son visage en s'exclamant :
Oh!!! Qu'est ce que c'est?!

Mais finissant par froncer le sourcil et presque pester contre un compatriote saintais bon vivant qu'il avait connut peut avant que tout prennent les routes hors du Poitou chacun dans des directions opposées en fevrier dernier.
Etonné par cette ce discours et cette reaction , il rectifia l'erreur sur la provenance et se voulu savoir raison de cette saute de l'oiselle à l'humeure changeante :

Mé nong che n'estoie po chaintai , moé che chouis chainstai mé la boichong elle estoie Pictafe.
Del disoie ? Estoie chopine dé Del choulie broune ?

Loui fouloie li mourt ? Petiste oug bin d'houmme ?


Afoie dé noufelle dé loui ? Ja ne l'affoie refue dépouis déchas dé moàs ,.

L'aubergiste fort de sa science en ancien language sud Poitevin acheva de mettre la belle aux faits de la provenance et de l'approvisionement de l'elixir avant de se laisser allez à l'ingurgiter :

- si ce breuvage nous goûte, il ne sera pas difficile de s'en procurer, selon notre ami il serait produit à Poitiers, c'est juste la porte à côté.

- fichtre, c'est pas de la bibine, ça décape les papilles..mais trinquons tous ensemble!

- A Sainte Boulasse, Sainte-Radegonde, aux saintaises, aux saintais...et tout le toutim...

Sa nièce profitant de ne pas avoir été la cible de sa première reaction en profita pour esquiver poliment l'élixir qui lui était originelement destiné ...Pour empécher les jeunes de faire des fugues intempestive et allez dormir sagement à la place disait Paulette...

Finalement je veux pas savoir ce que c'est. Je préfère ne pas goûter. L'alcool me semble bien trop fort.

Et d'un sourire assorti d'un regard brillant d'une lueure bien connue , tempta de lui faire renoncer à ses engagements d'écuyer :

Mon oncle. Restes-tu ici encore quelques jours ou viens tu avec nous à Aurillac ? La fête ne sera pas si belle sans toi ...

Le diacre lui sauvat un peut la mise en repondant prestement

- Ah ben Non, il va rester encore un peu votre oncle et si on faisait un jeu? vous sieur qui semblez avoir du bagout, on pourrait jouter avec des mots, vous dans votre jargon, moi en français..hi hi..je vous mets au défi!


se retenant de trop sourir ou de se laisser aller comme avec une galante face au reactions de son adorable impulsive nièce , un sourir en coin , il lui servit malgrès tout un godet de l'elixir y ajoutant:

Gouste donct mi nièche ,c'estoie lo douche boichong qui ti feroit mieuch pachienter en astendant l'escourte deé la capitoine dé sinclair ... Moé ...bé ... che fé po y asllé comme t'afoie dechas expliqué , chestoie fenou estre chure que la bo ti isroie chang richque dé faère moufaise renscontre eng cheming ...

Trop di danchereux perchonaches chan foué ni chroupoules percours les roustes dou royoume , meme chertaing qui chong eng la maréchauxché oug lé arsmée legoule vouère maeme qui chong dé la noubleche oug bin oscoupouant hauste pochtes dé coumandemeng ...

C'estoi donct mieuch qué ti soit eng cestte lanche maeme chi chelas ni prostegeois po dé tout cha poufoie disminouer portie dé richque ...


pou l'moriache ...bé ti cgho bieng qué chestte enterremeng mi tesnoie gramnsdemeng é coure é corpche ...Mé ne poufoie fouire l'ensgachemeng per moé constracté ausprès dé mi chifalière , c'estoie lo affoire dong despendoit afenir dou cunté ...

Rammenant son attention vers Honoré l'aubergiste diacre , il voulut savoir quel pouvait etre l'opinion d'aristote sur les évènements réçents ...

Chafoie ti nouple diacre , che qu'Arichtoute presparoie pou nostre royoume ?

Il chempleroie qué noug fifong lo dé tempches trouples eng lesquel li rechpect dé institouchiong ché foa béfoué per cheux lo mesme qui les defrioient desfendre ...

Poufoie ascourdé ostre bénédikchiong é mi nièche pou que chong foyache loui choie chancheug é que chong prinche elle troufoie chang cuers mensteurs , pervérche é enfieux , ribaults , oug maquerelles instervenang constre elle ?


Euh.. é pou' que chong galant oug cha galante loui choi po estre confoitoure oug pochéchife ?
É auchi poug qué elle é cha choulie roube proumiche...


s'interompant un sourire de derision aux levres, il reflit une seconde avant de conclure

euh nong cho ché po affoire d'arichtoute qué li coumerche.

Ses doléances faite il s'adressa donc à l'aubergiste qui partageait le meme tenant que le diacre , ravi de pouvoir parler boutique avec un confrere et d'apprendre les us et coutumes de cette partie du comté en lasquel il mettait les pieds pour la première foie :

Bong disoie ouffrire oune chouste oraistoire ?
Mé chelas mi chembloie bounne tradichiong nourde poitefine ...
..m'en espliquoie lé moudalités é si ils y affoie besoing dé prodouires dé tésmoings ?


Toute descidée à ne points boire de son traitement , sa nièce profitat de l'occasion pour s'éclipser :

C'est à regret que je dois vous quitter. Tu me raconteras mon oncle ? Amusez vous bien. Maintenant il faut que je file car sans cela l'escorte va partir sans moi.

sa nièce lui vint faire bise sur la joue pour marquer qu'elle prenait conger , il lui repondit comme à l'habitude par une bise sur le front , la laissant aller se préparer , avant de l'accompagner aux portes de la ville pour la confier à la dasme de sinclaire . Ce faisant il attendait avec avidité de découvrir les regles du savoir vivre nord poitevin de rigueur à la trémouille , se prometant de repasser deviser avec l'aubergiste si d'aventure sa nièce partaie avant l'envoie de la joute.
Honore.saint_cyr
la nièce sembla résignée par l'attitude de son oncle, il n'était certainement pas à sa première fantaisie, l'homme avait tout du bon vivant n'écoutant que son envie de s'amuser, il n'en fallait pas plus à Honoré en ce moment..

Aussi insolite que ce put paraître, l'homme fit glisser la conversation sur la religion:


Chafoie ti nouple diacre , che qu'Arichtoute presparoie pou nostre royoume ?

Il chempleroie qué noug fifong lo dé tempches trouples eng lesquel li rechpect dé institouchiong ché foa béfoué per cheux lo mesme qui les defrioient desfendre ...

Poufoie ascourdé ostre bénédikchiong é mi nièche pou que chong foyache loui choie chancheug é que chong prinche elle troufoie chang cuers mensteurs , pervérche é enfieux , ribaults , oug maquerelles instervenang constre elle ?

Euh.. é pou' que chong galant oug cha galante loui choi po estre confoitoure oug pochéchife ?
É auchi poug qué elle é cha choulie roube proumiche...


S'il était bien un sujet qu'Honoré ne s'attendait pas à aborder avec l'homme c'était bien le religion, était-ce vraiment l'endroit pour parler de ça? Le diacre n'avait plus les idées très claires, le breuvage de Poitier était traître, pour peu on l'aurait baptisé daju...Saint_Cyr se gratta la tête en se disant hum... pourquoi pas?

- oulla l'ami, j'ai bien peur de ne pas savoir ce qu'Aristote prépare, les voies du Tout haut sont impénétrables, c'que j'peux vous dire, en revanche, c'est que l'église ne prône que l'amour et la paix selon les précepts du prophète, quant à ceux qui bafouent les principes, ils se diraient bien plus aristotéliciens que le pape, j'en connais un grand nombre et pour reprendre un adage bien connu, on est toujours noirci par un noir pot, ou aussi, faites ce que je dis pas ce que je fais...à dessein l'ami, à dessein...opportunisme quant tu nous tiens...vous voulez que je bénisse votre nièce? qu en pensez-vous damoiselle?

Le diacre y voyait de moins en moins, sa vue était trouble...aujourd'hui il se sentait plus bougre que diacre, l'effet de l'alcool aidant, tandis que son hôte s'intéressa enfin à sa proposition...

Bong disoie ouffrire oune chouste oraistoire ?
Mé chelas mi chembloie bounne tradichiong nourde poitefine ...
..m'en espliquoie lé moudalités é si ils y affoie besoing dé prodouires dé tésmoings ?


- Que nenni ce n'est pas une tradition poitevine, c'est juste un échange oratoire sans témoin, je vous donne trois mots et vous me les assemblez en quatrain, ensuite c'est vous qui m'envoyez les mots, dans votre jargon et j'en fais façon, ça risque d'être cocasse...on a le droit aux traductions...
_________________

LE DOGME
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)