De_mesdeuzes
- Salutations ô étranger, si j'ai bien compris tout ce que vous avez baragouiné, vous cherchez votre nièce...
Réconforté d'etre si bien acceuillit lors qu'il venait peut etre d'intrerompre une galante envolée , de mesdeuzes fut ravis de trouver un vrai poitevin capable d'ouir et entendre la langue anciène de son sud poitou . C'etait qui plus est de sa nièce dont il etait fait référence , son instinct ou sa chance ne l'avait donc ni trompé ni abandonné .
Asseyez-vous l'ami, je m'apelle Honoré, Diacre de La Trémouille et je vais peut-être pouvoir vous aider, votre nièce ne se dénommerait-elle pas Malvina ?
Prenant place , il ne put s'empéché de sourir devant les faits venant de s'établir ... Ce n'etait peut etre pas une envolée galante , honoré se disant diacre donc surement un représentant aristolicien ayant renoncé aux turlupitudes de la chaire é moins qu'il fut representant de la prétendue religion réformée dont avait fait mention le cardinal primat il y as plusieurs mois de celas ou encore de l'hérésie en lasquelle le comte Faooeit avait un temps été le plus illustre représentant .
La jolie brunnette repondant au doux nom d'audo , les levres mouillées en un rapide pincement , semblait elle aussi usée d'un peut de la langue sud poitevine dont le chant etait un peut différent de celui du nord poitou :
- Messi... euh... Méchire, une petite mouche cha vous dit?!
Aprouvant derechef d'un mouvement de la tete , de mesdeuzes se fendit d'un sourir enjoué .
Les arts coutumes de l'hospitalité et de la politesse implicant qu'il n'est pas de bonne aloie de refuser de ce rincer le gosier lors qu'une gente dame-oiselle vous y invite ni de ne ceder aux charmes scociaux d'un digne représentant d'Ouane et ses ouailles .
levant sa chope il portat un banc à leurs honneur :
AUG ROY ! AUG POITOUCH ! AUG DASMES ! É CHOURTOUG É L'HOUCHPITALITÉ TRIMOUILLOIZE !
un regards amusé sur la bonne bouteille de mirabelle , il sortit de sa besace une bouteille du meme nectar , en lesquelle avait été ajouté un liquide rouge ce qui devait permetre de calmer les folies de la jeunessed'aprés les dire d'une amie herboriste et d'une autre tenant un salon privé en Poitier : "Au hasard des rencontres " .
desiroient fou gousté dé chestte mikchtoure pé mi chopines politte é mirvéille braché ?
Trempant ses levres dans sa chopine et en savourant l'onctuosité il se rappela que des meilleurs bières faites dans le royaume ,les abbayes etaient parmis les plus renomées.
Revenant à ses moutons ,euh ceux de sa niéce , il repondit enfin à honoré :
Wouich ,wouich c'estoie bin lo l'douche nomg dsé mi nièche ..Malfina la birchère ...La connoscoit donct ? Safoie oug che la poufoie restroufer oug boin ousque donct elle estoie encoh pourtie ?
Malvina.
Malvina s'était assoupie de tout son poids. Combien de temps ? elle l'ignorait. Mais lorsqu'elle entendit avec fracas, le soleil était couché depuis fort bien longtemps.
AUG ROY ! AUG POITOUCH ! AUG DASMES ! É CHOURTOUG É L'HOUCHPITALITÉ TRIMOUILLOIZE !
Elle se réveilla en sursaut et reconnut la voix de son oncle entre mille. Elle récupéra ses maigres affaires et se précipita dans la cage d'escalier. Elle courut vers son oncle et lui sauta au cou manquant de justesse de renverser sa chope encore pleine. Elle afficha un très large sourire.
Je suis désolée de t'avoir inquiétée. Je te promets de ne plus voyager seule.
Elle regarda l'aubergiste et lui dit
il faudra m'indiquer combien je vous dois pour la chambre, je vous ai dit j'ai de quoi payer
Elle se tourna alors vers son oncle et lui demanda des nouvelles de la cour, s'il en avait à lui rapporter.
De_mesdeuzes
....La connoscoit donct ? Safoie oug che la poufoie restroufer oug boin ousque donct elle estoie encoh pourtie ?
à peine les mots sortis de sa bouche que sa nièce le prenait par surprise lui mettant à moitier le nez dans sa chope en lui bondissant au cou en lui lançant avec un large sourire aux levres:
Je suis désolée de t'avoir inquiétée. Je te promets de ne plus voyager seule.
Lors qu'il allait faire sa traditionelle bise sur son front , elle tempta de jouer la dasme en regardant le diacre comme elle avait apperçut certaine dasme de la cour faire ...sa petite nièce d'à peine quinzes ans et toute juste sortie du couvent ...
il faudra m'indiquer combien je vous dois pour la chambre, je vous ai dit j'ai de quoi payer
au regard qu'elle lui jetta ensuite il semblait deviner qu'elle voulait des nouvelles , mais n'ayant finit de faire connaiscance avec le diacre et sa charmante brunette et sachant que politesses expédiés n'est plus qu'oripeaux sans valeurs , il retournas son attention vers eux sa bouteiille de mirabelle au rouge à la main , la deboucha et posant le goulot pres d'un verre leurs jetta un regard inquisiteur quand à leurs envie de gouter la mixture .
Le diacre ne si etait pas laisser prendre et avec une bonne humeur reconfortante avait sa nièce taquinée :
- Aux Trémouillois, au Roy et à mes pieuses coiles...
Jolie dame vous ne me devez rien, Votre oncle m'honore de sa présence, il vient de payer votre dû, laissez-le moi quelques heures, mon moral en a rudement besoin, Aristote me l'envoie c'est certain...
puis portant son attention vers le breuvage pour soigner les jeunes donner par mesdasmes-oiselles Paulette et Merveille :
- Servons-nous de ce nectar saintais, les saints parmi les saints et que se racontent-ils? HA HA HA....
de mesdeuzes souriant de la confusion sur l'appélation non controlée ne put s'empécher d'ajouter :
Fenue toug droué di Poistier é faicte dé per la bo. .
Malvina.
Malvina observa son oncle, une drôle de mixture à la main. Et se demandant soudain depuis combien de temps il était arrivé ici dans cette taverne. Car il lui sembla que lui et l'aubergiste se connaissaient depuis un long moment déjà. Aurait-elle dormi pendant plusieurs jours sans même s'en rendre compte ?
Lorsqu'elle demanda à l'aubergiste ce qu'elle devait payer pour sa chambre, il lui répondit curieusement
Aux Trémouillois, au Roy et à mes pieuses coiles...
Jolie dame vous ne me devez rien, Votre oncle m'honore de sa présence, il vient de payer votre dû, laissez-le moi quelques heures, mon moral en a rudement besoin, Aristote me l'envoie c'est certain...
Servons-nous de ce nectar saintais, les saints parmi les saints et que se racontent-ils? HA HA HA....
La tavernière aussi semblait être avide de découvertes. Malvina connaissant les goûts très particuliers de son oncle en matière de boisson, se méfiait , elle regarda son oncle et lui murmura
Qu'est-ce que c'est ?
puis elle approcha son nez délicat et huma le liquide rougeâtre. Celui ci dégageait une odeur acre qui provoqua un froncement de nez et une légère marque de dégoût.
Finalement je veux pas savoir ce que c'est. Je préfère ne pas goûter. L'alcool me semble bien trop fort.
Malvina se rappela soudain, qu'elle devait repartir bientôt d'ici. Aller au mariage, danser, s'amuser et peut être OH OUI peut-être rencontrer quelque galant ....
Mon oncle. Restes-tu ici encore quelques jours ou viens tu avec nous à Aurillac ? La fête ne sera pas si belle sans toi ...
Malvina.
Malvina qui s'inquiétait de peut-être devoir faire la route sans son oncle, si elle voulait être à temps à Aurillac pour le mariage, enfila sa pelisse. Son oncle toujours absorbé par son mauvais alcool, n'avait même pas eu le temps de lui donner des nouvelles de Poitiers, du Roy et de la cour... Elle se plaça à ses côtés, lorsque l'aubergiste lui répondit
Ah ben Non, il va rester encore un peu votre oncle et si on faisait un jeu? vous sieur qui semblez avoir du bagout, on pourrait jouter avec des mots, vous dans votre jargon, moi en français..hi hi..je vous mets au défi!
Malvina regarda tour à tour son oncle et l'aubergiste. Son oncle était déjà à la recherche d'un bon mot, elle le devinait à la lecture des traits de son visage. Elle se leva et dit
C'est à regret que je dois vous quitter. Tu me raconteras mon oncle ? Amusez vous bien. Maintenant il faut que je file car sans cela l'escorte va partir sans moi.
Malvina déposa comme à son habitude une bise sur le joue de son oncle, ramassa ses quelques affaires. Elle prit la dague offerte par son oncle, la plaça à sa ceinture. Et sortit de l'auberge en courant, la carriole était sur le point de franchir les portes de la ville ...
De_mesdeuzes
La tavernière semblait etre une devouée praticante de la sainte boulasse , sont maniement du godet refletant des années de pratique à lui faire ses dévotions . Semblant ensuite les jauger intérogative , demandant conseil à sa mouètte du regard et leur souriant comme le font les gens de la maréchaussée durant les enquètes.
Malvina et la jolie brunette réagirent presque pareille au vue de l'elixir l'une murmurant suspicieusement :
Qu'est-ce que c'est ?
Et l'autre tendant son godet un sourir illuminant son visage en s'exclamant :
Oh!!! Qu'est ce que c'est?!
Mais finissant par froncer le sourcil et presque pester contre un compatriote saintais bon vivant qu'il avait connut peut avant que tout prennent les routes hors du Poitou chacun dans des directions opposées en fevrier dernier.
Etonné par cette ce discours et cette reaction , il rectifia l'erreur sur la provenance et se voulu savoir raison de cette saute de l'oiselle à l'humeure changeante :
Mé nong che n'estoie po chaintai , moé che chouis chainstai mé la boichong elle estoie Pictafe.
Del disoie ? Estoie chopine dé Del choulie broune ?
Loui fouloie li mourt ? Petiste oug bin d'houmme ?
Afoie dé noufelle dé loui ? Ja ne l'affoie refue dépouis déchas dé moàs ,.
L'aubergiste fort de sa science en ancien language sud Poitevin acheva de mettre la belle aux faits de la provenance et de l'approvisionement de l'elixir avant de se laisser allez à l'ingurgiter :
- si ce breuvage nous goûte, il ne sera pas difficile de s'en procurer, selon notre ami il serait produit à Poitiers, c'est juste la porte à côté.
- fichtre, c'est pas de la bibine, ça décape les papilles..mais trinquons tous ensemble!
- A Sainte Boulasse, Sainte-Radegonde, aux saintaises, aux saintais...et tout le toutim...
Sa nièce profitant de ne pas avoir été la cible de sa première reaction en profita pour esquiver poliment l'élixir qui lui était originelement destiné ...Pour empécher les jeunes de faire des fugues intempestive et allez dormir sagement à la place disait Paulette...
Finalement je veux pas savoir ce que c'est. Je préfère ne pas goûter. L'alcool me semble bien trop fort.
Et d'un sourire assorti d'un regard brillant d'une lueure bien connue , tempta de lui faire renoncer à ses engagements d'écuyer :
Mon oncle. Restes-tu ici encore quelques jours ou viens tu avec nous à Aurillac ? La fête ne sera pas si belle sans toi ...
Le diacre lui sauvat un peut la mise en repondant prestement
- Ah ben Non, il va rester encore un peu votre oncle et si on faisait un jeu? vous sieur qui semblez avoir du bagout, on pourrait jouter avec des mots, vous dans votre jargon, moi en français..hi hi..je vous mets au défi!
se retenant de trop sourir ou de se laisser aller comme avec une galante face au reactions de son adorable impulsive nièce , un sourir en coin , il lui servit malgrès tout un godet de l'elixir y ajoutant:
Gouste donct mi nièche ,c'estoie lo douche boichong qui ti feroit mieuch pachienter en astendant l'escourte deé la capitoine dé sinclair ... Moé ...bé ... che fé po y asllé comme t'afoie dechas expliqué , chestoie fenou estre chure que la bo ti isroie chang richque dé faère moufaise renscontre eng cheming ...
Trop di danchereux perchonaches chan foué ni chroupoules percours les roustes dou royoume , meme chertaing qui chong eng la maréchauxché oug lé arsmée legoule vouère maeme qui chong dé la noubleche oug bin oscoupouant hauste pochtes dé coumandemeng ...
C'estoi donct mieuch qué ti soit eng cestte lanche maeme chi chelas ni prostegeois po dé tout cha poufoie disminouer portie dé richque ...
pou l'moriache ...bé ti cgho bieng qué chestte enterremeng mi tesnoie gramnsdemeng é coure é corpche ...Mé ne poufoie fouire l'ensgachemeng per moé constracté ausprès dé mi chifalière , c'estoie lo affoire dong despendoit afenir dou cunté ...
Rammenant son attention vers Honoré l'aubergiste diacre , il voulut savoir quel pouvait etre l'opinion d'aristote sur les évènements réçents ...
Chafoie ti nouple diacre , che qu'Arichtoute presparoie pou nostre royoume ?
Il chempleroie qué noug fifong lo dé tempches trouples eng lesquel li rechpect dé institouchiong ché foa béfoué per cheux lo mesme qui les defrioient desfendre ...
Poufoie ascourdé ostre bénédikchiong é mi nièche pou que chong foyache loui choie chancheug é que chong prinche elle troufoie chang cuers mensteurs , pervérche é enfieux , ribaults , oug maquerelles instervenang constre elle ?
Euh.. é pou' que chong galant oug cha galante loui choi po estre confoitoure oug pochéchife ?
É auchi poug qué elle é cha choulie roube proumiche...
s'interompant un sourire de derision aux levres, il reflit une seconde avant de conclure
euh nong cho ché po affoire d'arichtoute qué li coumerche.
Ses doléances faite il s'adressa donc à l'aubergiste qui partageait le meme tenant que le diacre , ravi de pouvoir parler boutique avec un confrere et d'apprendre les us et coutumes de cette partie du comté en lasquel il mettait les pieds pour la première foie :
Bong disoie ouffrire oune chouste oraistoire ?
Mé chelas mi chembloie bounne tradichiong nourde poitefine ...
..m'en espliquoie lé moudalités é si ils y affoie besoing dé prodouires dé tésmoings ?
Toute descidée à ne points boire de son traitement , sa nièce profitat de l'occasion pour s'éclipser :
C'est à regret que je dois vous quitter. Tu me raconteras mon oncle ? Amusez vous bien. Maintenant il faut que je file car sans cela l'escorte va partir sans moi.
sa nièce lui vint faire bise sur la joue pour marquer qu'elle prenait conger , il lui repondit comme à l'habitude par une bise sur le front , la laissant aller se préparer , avant de l'accompagner aux portes de la ville pour la confier à la dasme de sinclaire . Ce faisant il attendait avec avidité de découvrir les regles du savoir vivre nord poitevin de rigueur à la trémouille , se prometant de repasser deviser avec l'aubergiste si d'aventure sa nièce partaie avant l'envoie de la joute.