Voilà bientôt trois nuit que l'armure de Pierre ne subit aucunes éraflures, pas la moindre saletés, rien, le néant complet.
Il y a trois jour, personne n'est venu à lui, personne n'a dénier le titiller de sa lame, pourtant il était prêt, son armure brillait pour que les ennemis ne le manque pas, mais bon, les berrichons sont aveuglent, où bien aveuglés par le reflet de la lueur de la lune. Il ne sait pas, toujours est il qu'il se jure le lendemain de la salir un peu, on verra bien.
Il y a deux jours, il avait prit soin de salir son armure afin de ne pas éblouir les adversaires, précautions vaines, toujours personne pour combattre avec lui, sa douce et lui s'était séparé pour mieux trouver, elle avait trouvé, mais pas lui, et c'est en ronchonnant que Pierre était revenu au campement.
Après deux ou trois verres de poire, il avait pensé que les berrichons n'avait peut être jamais vu Duc avec un pavois aussi puissant, le pavois de son père, feu Barbu dict le terrible, ça devait être ça, il devait changer de pavois, foi de lui, le lendemain il irait sans couleurs et sans signe distinctifs de son rang.
Hier, une nouvelle bataille, un espoir fou de se battre, de corriger ceux qui avaient blessés sa mie, son amour, sa vie. il cherche de partout, va dans tout les sens, s'épuise à chercher un adversaire, tout ce qui pourrait lui tomber sous l'épée serait le bienvenue, mais encore une fois, personne. Il se pose sur une souche, se prend la tête dans ses gants de métal. Mais qu'est qui cloche avec moi !!!
De nouveau en rage, il rentre auprès de sa douce qui dort, après deux ou trois bouteilles de poire il n'a plus la force de chercher pourquoi, il se dit que le très haut le punit d'avoir tant espéré les bottes du poilu, saouls comme un cochon il se met à chanter
Le poilu, gentil petit poilu, le poilu on t'a botté le cul
et le cul
et le cul
ahhhhhhhhhhhhhhhhhh_________________
La bravoure n'attend pas le nombre des années.