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Derniers instants avant le départ... de Savoie

[RP] Cérémonie à Aix-les-Bains

Remus1er



Qu'il était doux de rêvasser le matin lorsqu'on tourne le dos à deux timides rayons de soleil qui n'osent vous chatouiller plus fort de peur de vous réveiller... Entassé sous une montagne de couvertures, Remus somnolait mais ne dormait pas entièrement. Les yeux fermées, il pensait à la journée qu'il allait vivre. 14 Octobre, plein automne, le froid aux trousses, bientôt l'hiver... Il s'étira plusieurs fois entre deux longs bâillements et ne se résignait pas à quitter ce bon lit douillet...

Remus n'arrivait à dormir que lorsque le parfait silence était présent. Lorsqu'il entendit la poignée de sa chambre s'ouvrir, il maugréa et se mit très rapidement en colère.

"Quel est l'empaffé... bâille ... qui ose me réveiller ?

Remus s'assit péniblement sur son lit tout en essayant de ne pas s'étouffer dans les couvertures et après plusieurs plissements des yeux, il put voir une domestique, un plateau d'argent dans les mains.

"Maître, votre petit déjeuner...

Le jeune homme voulut grogner et envoyer une réplique tordue mais il s'abstint et accepta très vite le plateau de victuailles : son ventre criait famine.

"Maître, puis-je vous dire quelque chose ?

Hum... hum...


Remus l'écoutait entre deux morceaux de pain, que voulait-elle encore celle-là... n'avait-il déjà pas été assez humble en acceptant de payer les frais médicaux de sa mère pour que cette dernière puisse se soigner avec les meilleurs thérapeutes d'Aix-les-Bains ?!

"Une missive pour vous...

Lis-la moi donc

C'est que...


Bigre, la fillette ne savait pas lire... Il lui demanda de la lui donner et plus les mots défilaient plus ses yeux s'écarquillaient.

"Hildegarde est à Lyon ? A LYON ! Mais, mais ! elle va bientôt être là ! La cérémonie ! Argggh ! Je n'ai rien préparé !

D'un geste brusque il balanca son plateau dans les airs qui voltigea en semant partout de la nourriture. Il essaya ensuite de sortir de ses couvertures mais rien n'y fit, il était coincé à l'intérieur. Sur un ordre de son maître, la domestique vint l'aider et ils réussirent enfin à le libérer. Il demanda à ce qu'on l'habille le plus vite possible de la plus simple des façons. Puis il quitta sa chambre en trombe, criant dans tous les coins du château :

"Vous ! La liste des invités ! Vous, nettoyez ma chambre ! Le vieux là-bas ! Décorer la Cours Intérieure... et puis l'Extérieure tiens ! Si vous pouviez vous tuer à la tâche ça fera toujours ça de moins ! Toi là ! Dis à Arthur de s'approvisioner, je lui ai fait une liste, qu'il la suive ! Bougre ! Sais-tu où est ma soeur !

Une organisation du tonnerre s'annonçait...
Ange.line


On vous cherche mademoiselle ...

Ivano était apparu dans la chambre de la jeune fille qui dormait encore. C'était son habitude de venir la réveiller quand le soleil commençait à percer entre les lourdes tentures de velours de la pièce. Se frottant les yeux, elle se redressa sur sa couche. Ivano posa le plateau garni d'un petit déjeuner copieux sur une table.

Comment va mademoiselle ce matin ?

Il se fendit d'un grand sourire. Ivano était un homme heureux, toujours souriant et bienveillant. Ange posa ses pieds dans des chaussons et s'approcha d'Ivano.

Je vais bien, Ivano, merci. Qui me cherche ?

Votre frère, mademoiselle Angeline. Il semble bien ennervé.

Y a-t-il un jour où mon frère n'est pas ennervé, Ivano ?

Elle eut un petit rire tout en prenant la tasse de tisane chaude qui lui était présentée.

A vrai dire, damoiselle, je ne crois pas ... Je vous envoie Ruska pour vous aider à vous habiller ?

Je me débrouillerai, Ivano, merci !

Le jeune homme s'inclina et se retira, non sans avoir remis du bois dans la cheminée et ravivé le feu.

Le grand jour approchait et elle imaginait bien l'état de son frère. Elle croqua dans la pomme du plateau, en délaissa le reste du repas.
Ange se rafraichit, puis prenant une robe simple dans l'armoire, elle l'enfila, se coiffa. Elle repensa à sa surprise pour son frère. Impatiente que le jour arrive, non pas pour ce qui allait en découler mais pour la fête qui serait organisée !

D'un pas léger, elle prit le chemin de la salle des fêtes, où devait se trouver Remus. Les domestiques couraient en tout sens, des fleurs étaient arrivées et décoraient l'entrée. On sentait déjà les fumets provenant des cuisines. Remus ne perdait pas de temps.

Elle se faufila au milieu de tout le remue-ménage et trouva Remus, comme prévu en pleine directive pour les préparatifs.

Remus ?

Sa main se posa sur l'épaule de son frère. C'est alors qu'elle le vit ...



Et bien, tu n'as pas hésité sur les moyens ! C'est magnifique.

En observant bien la salle, ses rêveries romaines avaient encore guidé son inventivité. La salle était décorée comme telle une ancienne halle romaine : des banquettes, des coussins, des tables basses où seraient déposés les plats. Angeline ne disait rien et ne faisait qu'admirer. Beaucoup de blanc, pureté de légende, des dorures, signe de richesse, des colonnades et une fontaine, rappel des temps anciens, ... il avait pensé à tout.

Hildegardesaintclair


Sur la route, Nuit du 15 au 16 Pyanepsion 1457

Une nuit à la lueur d'un mince croissant de lune, une chevauchée de Mâcon à Bourg, seule, en pleine déraison... Hildegarde.

La palomino enrageait depuis des jours de ne pouvoir laisser libre court à sa fougue, obligée de suivre le lancinant cortège des charrettes de ses gens. Un fatras épouvantable ou se meslaient bestes, tentes, charrettes, marcheurs et quelques vagabonds qui avaient pris place dans la Brisonnesque procession pour avancer en toute sécurité. Et puis il y avait des tonneaux aussi. Ceux qu'elle allait offrir aux savoyards qui avaient pris a route pour apporter soutien au Languedoc. Avec un pour sa pomme, elle aurait à y gouster en charmante compagnie dans sa demeure Burgienne.

Le froid... Elle détestait ce moment ou le gel remplaçait ceste petite rosée matinale, ou l''on manquait de se brusler les poumons à trop respirer. Eos semblait sortir des enfers tant la vapeur sortait de ses poumons. Une machine démoniaque... Et pourtant elle voulait s'estouffer en une folle chevauchée. On disait les chevaux emprunt d'intelligence; certes sa jument paraissait douce et racée, mais elle la soupçonnait de ne point avoir grand chose entre les deux yeux. Un écart, puis deux... Claquement de sabots sur le sol, Et je secoue la teste... Un début de ruade?
Hildegarde tourna vite la teste, espérant que cette cruche n'ait point blessé un de leur poursuivants, et soupira quand le gros Mathieu bougonna entre ses deux dents quelques florilèges d'insultes envers la pauvre beste beste.

A Polliat elle devint insupportable, manquant plusieurs fois de faire choir sa maitresse, dont les boucles ambrées virevoltaient en tout sens... Ah la catin voulait de l'action, elle en aurait!!
La Veuve Saintclair s'approcha de Meyya et souffla quelques mots à son exquise oreille, un vif coup sur les flancs d'Eos pour se venger un peu... La poulaine eut un mouvement de surprise, n'estant pas habituée à tel traitement, puis devant l'invitation à prendre le large s'engouffra dans la brèche et prit son élan. Les odeurs de la ville devaient peut-estre l'affoler, ou bien l'idée de manger à nouveau quelque marguerite dans les marais...

La cavalcade editat de cenzori terrible, tant la beste estait frustrée. Eos banda ses muscles et donna toute sa force dans l'ultime descente qui les menait à Bourg. La succube avait calé ses bottes sur les étriers, et ondulait des hanches au gré du galop de la jument. Ce moment estait propice, pour la rouquine, à l'oubli. Le visage offert à la fraischeur de la nuit, elle savourait la morsure du froid, des picotements incessant sur sa chair. Les imposants remparts s'offrirent bientost à leur vue, et la Dame de Brison Saint Innocent tira sur les resnes de la Palomino pour la faire s'immobiliser. Son col se dessera alors qu'elle se penchait pour se faire reconnaistre des gardes qui décidaient de l'ouverture de la herse et l'un d'entre eux eut la resplendissante vision du décolleté de la belle, suivi d'un papillonnement de cil pour faire fondre le malheureux homme qui sembla perdre toute contenance et leva le bras pour que l'on actionne le levier.

La vie nocturne animait les ruelles de ses sons étouffés, des ribaudes se tenaient à l 'entrée de la ville, pour attirer le chaland dans une sombre ruelle ou il ne manquerait point de pouvoir soulager un besoin trivial dans l'obscurité d'une alcôve. Ou bien se faire emmener dans un lupanar ou l'alcool coulerait à flot, les filles danseraient langoureusement, et leur bourse s'amenuiserait au contact des mains volubiles des jeunes gourgandines qui lui ferait perdre la teste.

La gingeresque créature laissa son regard se perdre sur les courbes des jeunes femmes, puis rejoint la Porte de Belley au pas, profitant de chaque halo de lumière pour faire à nouveau connaissance avec la ville... Ici sa boucherie.. là.. son église, Will, Chandin, Dolmance... Comme elle aurait aimé l'espace d'un instant les voir apparaistre sur le char de Pluton, pour une escapade au delà des portes de l'enfer.... Dolmance aurait bien trouvé de quoi tromper la vigilance de Cerbère. Elle leva la teste au dessus de l'atelier de Linden... Ses anciens appartements.. Un fin sourire ourla ses lesvres purpurines, souvenir d'un moment intime passé avec un ami, à se provoquer et se quitter un simple baiser échangé.

Eos emmena l'éreintée ambassadrice vers les grilles de son domaine. On les guida jusqu'au porche, des domestiques vinrent l'aider à descendre de cheval, on l'enroula dans une longue veste de laine épaisse, la fit monter dans sa luxueuse chambre ou elle prit une légère collation, arrosée d'un gobelet de liqueur de fraise des bois... Une missive escrite à Rémus pour lui signifier son retour...

Puis la belle, lasse, rejoint les terres de Morphée, ce monde entre resve et réalité ou se mélangeait tresses, ébène, pesche miraculeuse, loup, tentures carmin et bout de chandelle...

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As free as I am...
Remus1er



Remus courait de partout, un parchemin et une plume à la main. Un domestique à ses arrières portait un pot d'encre où le jeune homme piochait pour retrouver de quoi écrire. Il n'avait jamais vu autant de serviteurs dans cette salle des festivités, il se demanda même si son père l'avait déjà inauguré jadis... La décoration n'y était pas allée de main morte non plus... Somptueuse... A un tel point qu'une mauvaise nouvelle arriva : un intendant se posta devant Remus, un bout de papier dans les mains.

"Maître... vos drôles d'envies ont pratiquemment fait coulé tout notre trésor... Il ne reste plus que...

L'intendant montra son papier à Remus qui faillait faire une crise cardiaque malgré sa jeunesse. Il déchira le morceau de parchemin et fit voltiger tout ce qu'il avait dans les mains sur le premier soldat venu. Il quitta la salle en courant mais se retourna bien vite, dérapa et lança vers l'intendant :

"Faites-moi remonter nos caisses !
- Comment Noble Maître ?!
- Commence par une levée des impôts, ramasse les quêtes de l'église ! Annule les exécutions sans douleur ! Et supprime toutes les fêtes après celle-la !


Remus se retourna en colère et vit sa soeur. Il lui sourit malgré son teint rouge et lui répondit gentiment :

"Oui magnifique... le jour est arrivé, attendons maintenant les invités et les principaux protagonistes...

D'un geste de la main à son capitaine des gardes, il lui fit comprendre qu'il pouvait dorénavant laisser passer toute personne voulant assister à la cérémonie.
Ange.line


La jeune fille sourit devant le teint empourpré de son frère. Elle passa une main dans les cheveux de celui-ci pour remettre ses boucles blondes. Il avait revêtu sa tenue préférée, assortie à l'ambiance de la salle : une toge romaine, blanche, aux dorures légères mais raffinées.

Elle déposa un baiser sur la joue de son frère en lui murmurant : Tout va bien se passer, calme toi.

D'un coup d'oeil, elle vit à l'entrée du manoir certains invités arriver. Elle se posta à côté de son frère, en attente de leur approche.
Khahaniel


Aniel avait reçu une invitation à la cérémonie d'anoblissement d'Angeline et son frère. Il était particulièrement touché par l' attention de celle qu'il avait pris l'habitude d'appeler : Princesse.

Le gamin d'Annecy s'était débrouillé pour se dégoter des braies propres et une chemise tout juste convenable. C'est ainsi qu'il arriva au manoir des Di Leostilla avec un bouquet à la main, composé d'asters blanc et mauve et de deux grosses dahlias rouge
A l'entrée, il aperçut Angeline avec son frère. Elle se tenait debout dans une tenue toute blanche telle une déesse romaine.
L'enfant, un peu honteux de sa mise, tendit le bouquet maladroitement à Angeline et dit :


Bonjour Princesse..Bonjour Messire Rémus..
Tiens, Princesse, voilà pour toi, je les ai cueillies dans un jard..euh non..je les ai achetées au marché.


L'enfant s'empourpra ; il venait de réaliser que cela ne ferait sans doute pas plaisir à la jeune fille si elle connaissait la provenance des fleurs. (Si le père ou la mère de Khahaniel avaient pu le voir en un tel moment, ils en auraient bien ri..l'enfant reproduisait la même maladresse que son propre père bien des années auparavant quand celui ci faisait la cour aux damoiselles d'Annecy.)
Hildegardesaintclair
La préparation editat de cenzori longue, lente, et méticuleuse. La baronne douairière voulait paraistre de sa beauté la plus insolente, sa peau nacrée ayant prit un léger hasle à crapahuter à Mende. Assise devant sa coiffeuse, Hildegarde tournait la teste de gauche à droite, inspectant la perfection des anglaises que Mathilde avait fait de sa chevelure.

- Magnifique ma douce, tout simplement mâââââââgnifique.

Son rire accompagna celui de sa domestique alors qu'elles se moquaient d'une vieille emperruquée qu'elles avaient rencontrées jadis à Grandson, puis le sérieux revint. L'heure du corset. Pas aussi serré que ces dames qui voulaient avoir une taille de guêpe et ne manger qu'une talmouse et boire une demi liqueur. Horrible tragédie que de ne point pouvoir profiter des délices de la vie pour paraistre la plus belle. Les mains posées sur le meuble, Mathilde empoigna les lacets et les tira de manière raisonnable; Hildegarde gonfla le ventre, s'ébroua telle une pouliche... Et en un sourire indiqua à la jeune femme que cela estait pâââââârfait!

Le choix de la robe estait plus compliqué. Tournant la teste, elle croisa le regard de son tressé, qui assistait à la scène. Nu, encore lové dans les couvertures, il la regardait passer de la nudité la plus complète au précautionneux habillage. L'espace d'un instant elle revécut les ardentes heures qu'ils avaient passées la veille et lui fit un petit clin d'oeil.

Quel qu'aurait pu estre le temps la rouquine avait décidé de mettre une de ces robes antique qui mettait la beauté de ses monts de Venus en exergue. Indécise, elle prit les deux robes qu'on lui avait préparé et les jeta sur leur couche.

- Dites moi mon cher, en quelle couleur me préférez vous? Prenant la première des toilettes, elle la posa sur son corps... Ceste magnifique couleur violet profond ou bien... Elle la reposa puis prit la seconde Ou bien ce gris souris?

La seconde robe posée sur le dossier de la bergère, elle se rua telle une louve sur sa proie, se mit à genoux sur le lit et ses lesvres purpurines se délectèrent de la douceur des siennes; puis en un éclair se releva, figée devant lui, les mains sur les hanches la moue boudeuse...

- Alors? Hum?

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As free as I am...
Insanius
Allongé sur leur couche, le Tressé ne perdait pas une miette du spectacle offert par la Savoyarde. Il s'était promené tout au long de son corps, ses yeux gagnant monts, vallée, se perdant au détour d'un buisson ardent pour retourner à l'assaut de collines...
Il en editat de cenzori presque soulagé de la voir s'habiller tant sa tête tournait, d'autant qu'il n'avait pas ses hanches à portée de mains pour s'amarrer...
Pour un peu il en aurait oublié que la journée s'annonçait difficile. La nuit avait été savoureuse, ils avaient joint leurs cris à ceux des loups qui emplissaient la forêt. Amants s'enivrant l'un de l'autre pour oublier une séparation trop vive...
Mais le jour avait chassé la Lune, révélant cette célébration bien trop crainte...
Entourés de nobles, il devrait passer la journée à leur côtés. Lui le rustre, ours solitaire, devrait parader et tenir bon. D'autant que le jeune protégé d'Hildegarde était un jeune nobliau insupportable selon la rumeur.
Désabusé, il soupira. Ça ne serait pas pire que lorsqu'il était enfant. Il connaissait les manières, il ne restait plus qu'à les appliquer sans rechigner...


- Dites moi mon cher, en quelle couleur me préférez vous?

Sa Louve interrompit ses rêveries, lui arrachant un sourire où se mêlait l'amusement de la voir ainsi parée et celui que lui offrirait une journée sans râler.
Se redressant pour observer plus en détail les robes présentées, il fit glisser le drap, révélant le tableau de chaires recousues qui lui barrait le torse.
Mais avant d'avoir pu lui répondre, ses lèvres venaient chercher les siennes, les flattant d'une caresse peut être destinée à rendre l'attente plus agréable.


Pourquoi me poser la question? La violette évidemment! N'avez vous donc pas envie d'être le centre de toutes les attentions?

Affichant un sourire désormais familier sur son visage pourtant si grave il poursuivit.


Mais si vous souhaitez faire le plus bel effet, rendez vous y nue...
Et moi ma chère? Dois je mettre mes frusques habituelles, ou avez vous prévu quelque chose?


Sans lui laisser le temps de répondre, il se découvrit, se leva et nu comme un ver tourna sur lui même.

Je pourrais moi aussi y aller nu, uniquement couvert de mes tresses non?


Puis portant la main à sa chevelure, soigneusement tressée la veille par sa douce aimée.


La façon dont vous les avez retressées mérite d'être mise en valeur!

Son sourire était devenu plus large encore. S'il n'y avait pas eu le temps qui les pressait, il l'aurait entrainée sur le lit pour renouveler leurs efforts nocturnes. Il l'aurait désiré la journée entière, la couvrant d'envie pour lui faire oublier cette maudite cérémonie. Et puis, le souvenir de leur folies passées entraînait l'envie d'y succomber à nouveau...
Déclenchant sans qu'il n'y puisse rien une montée manifeste et bien visible de son désir...

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Aidez des artistes.
Iasvana


La tante des futurs anoblis avait reçu invitation. Elle était encore à Montélimar, alors... D'ailleurs, le messager qui l'avait trouvé avait reçu maints compliments : il avait réussi à dégoter la Signora, ce qui n'était pas une mince affaire. En réponse, il avait amené l'excuse de ne pouvoir estre là à temps, mais la promesse d'assister aux festivités qui suivraient... Mais, mais...
Une fois arrivée à Chambéry, elle avait appris le report de la cérémonie pour faute d'organisation. Ce qui l'avait arrangé. Aussi donc, lorsqu'elle eu repris pied en Savoie, qu'elle eu pris le temps de se reposer de l'épuisant voyage, elle fit sortir une de ses robes jaunes poussins.

Une fois preste, elle emmena sa fille, sa filleule et sa petite bonne (pour s'occuper des enfants, on est jamais de trop) à travers le duché. Aix-les bains, leur destination, lui editat de cenzori indiquée par d'aimables gens bien amusés de voire une noble perdue.

La voiture editat de cenzori confiée à des bonnes asmes. Puis, sa fille (9 mois) dans les bras et suivit de sa filleule (10 ans) et de sa bonne, la Signora tantine pris la direction de la grande bastisse qui dardait sur la troupe un oeil un peu moquer. Mais, qu'importait... La famille !

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[HRP : Recherche joueurs/euses pour incarner enfants de Ias. Infos par MP. N'hésitez pô.]
Hildegardesaintclair
Un sourire vint se former sur ses lesvres... C'est la couleur qu'elle avait choisie de porter... S'il avait répondu gris, cela aurait esté violet... Et elle l'aurait contredit avec grand plaisir...

Son regard vint se poser sur son torse, ses yeux parcourant les cicatrices que ses doigts avaient empruntées en ceste nuit exaltante ou la rouquine et le tressé n'avaient fait qu'un... à la lueur de la lune. Depuis la mort de Géronte elle ne s'estait que peu attachée, virevoltant d'un jeune éphèbe à un austre, refusant la contrainte d'une relation exclusive.
Leurs chemins s'estaient croisés... Et les moqueries avaient laissé place à l'attachement, à reculer le départ pour profiter sa présence, à parler, rire, et s'attacher. Le seul homme qui n'avait point tenté de l'amener à sa couche aux premières rencontres. Elle rit à sa réponse, puis il la questionna sur les habits qui lui estaient destinés.

Nue? Je risquerai fort de donner de sensuelles idées au plus dévot des ecclésiastique mon ange...
Quand à vous... Je pense...


En un instant il se tenait devant elle, l'ambré de sa peau offert à la caresse des volutes de chaleur s'échappant de l'astre. Monsieur jouait à l'éphèbe grec... Comment ne point le dévorer du regard, s'attarder sur la silhouette élancée et massive du guerrier? Comment ne point l'effleurer en pensées, descendre du haut de sa nuque à la rondeurs de ses fesses? Il estait beau, tendre, beugleur... et elle l'aimait.

Vous seriez très beau ainsi mon incube... Tresses au vent... Mais je ne supporterai point qu'une austre dame que moi ne puisse poser le regard sur ce sceptre qui semble prendre forme au bas de vostre ventre... Laissez moi vous monstrer ce dont je pensais vous parer.

Un pivotement de hanches, un clin d'oeil à une Mathilde rougissante qui ne se fit pas prier pour sortir... et un retour vers son tressé. Un pas, puis deux.. puis trois... pour se poser tout contre lui, glisser les mains à sa taille et les descendre pour empoigner avec douceur ses rondeurs...

Je suis heureuse que mes papouilles vous aient plues... Est-ce pour cela que j'ai eu droit à toute ceste ferveur ceste nuit?

La gourmande bourgeoise vint à la rencontre une fois encore de ses lesvres généreuses, et lui offrit le plus langoureux des baisers.
Mathilde entra à nouveau, sans prendre le temps de frapper, et pivoine posa les affaires sur la bergère avant de rebrousser chemin, se sentant de trop dans la spacieuse chambre.

Venez....

Ses doigts effleurèrent sa chair en douces caresses pour lui fermer sa main sur la sienne. Se destachant quelque peu, elle baissa les yeux, amusée, puis les releva en un instant.

Nous allons tenter de vous vestir, mais il faudrait avant que vous ne repreniez vos esprits...

Gloussant tel l'animal qui serait un jour nommé dinde, elle l'entraina vers le fauteuil, lui lascha la main, non sans passer à quelques millimètres de l'objet du désir, puis prit les longues braies.

Ceste couleur écrue vous ira à ravir... J'avais pensé à une toge, mais je me suis dit que vous n'auriez point accepté de vous promener en robe. Donc... J'ai trouvé ceste magnifique chemise longue, que vous pourrez tenir et faire bouffer à la taille au moyen de ce foulard marron. Je vous vois comme ces hommes des steppes... au loin à l'est.. et regardez!

Elle reposa les braies, et s'engouffra en corset et bas dans un moelleux manteau de peau à la couleur du sable lorsqu'il avait plu, dont l'intérieur estait garni de bouclettes de moutons..

Nous allons avoir froid... dans le carrosse, et je veux vous avoir entier à mes costés, ne désirant point à vous veiller en plein délire du à la fièvre...

Les deux mains tenant le mantel fermé sous son menton, elle tourna sur elle-mesme, faisant voler les pans du manteau, puis revenant à sa position initiale, lui offrant le plus beau des sourires...

Qu'en pensez-vous?

Il souriait... Dire qu'on le lui avait décrit comme un sombre personnage, alors qu'il n'estait que lumière à ses yeux... Comment arriverait-il à supporter les mondanités, lui qui n'aimait vivre que des moments sauvages, loin des manières, des froufrous et des courbettes?
Sans doute pourrait-il s'isoler quelques instants si la concentration de nobliots lui devenait pesante.
Remus allait sans doute le regarder de haut... disons... du plus haut qu'il pourrait vu la taille de son aimé.

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As free as I am...
Insanius
L'appel de la chair dissipait ses craintes... Ses mains posées sur lui semblaient reporter cette assommante journée aux calendes grecques. temps suspendu, une seule préoccupation.. Elle, elle et encore elle...
Le ballet de la femme de chambre sortant et revenant lui était totalement étranger.
Il n'avait d'yeux que pour la belle Savoyarde. Celle qui avait osé ridiculiser son État-Major.


Je suis heureuse que mes papouilles vous aient plues... Est-ce pour cela que j'ai eu droit à toute ceste ferveur ceste nuit?


D'un frôlement de lèvres contre sa joue il répondit:

Mais cette nuit mon aimée editat de cenzori la même que la prochaine et celle d'après... Et ainsi jusqu'à ce que ma virilité, échauffée ne tienne plus droite...

Souriant de plus belle il se laissa entrainer à sa suite, les yeux portés sur ses courbes. Si elle était sorcière son charme envouteur, elle le portait sur elle... Tentatrice vêtue d'une peau d'ange, promettant à l'homme l'amour et le plaisir.
Avait il déjà ressentit cela auparavant? Certes il avait aimé, certes il avait été aimé. Mais il n'y avait jamais eu cet équilibre de désir, de passion et d'amour qui s'installait entre eux...

Toujours aussi nu, toujours aussi stoïque, il la regardait, présentant habits, les essayant, ventant les mérites des couleurs, des formes et de la chaleur.
Mais l'espace d'un instant il sentit le trouble s'infiltrer en lui.

... au loin à l'est...

Ces mots résonnaient en lui, cloches d'argent qui vrillaient son crâne, alors même qu'elle en avait prononcés bien d'autres ensuite...
Aurait elle pu savoir? Non, la seule à l'avoir jamais su avait emporté son amour au fond d'un couvent et n'en sortait que dans de rares occasions. Celle là même qui depuis bientôt un an ne le regardait plus qu'en étranger.
La cérémonie, les nobles, l'Est... Tout se mêlait dans un souvenir vertigineux... L'épée, le sang...
Sentant le trouble s'insinuer, venin ardent qui faisait trembler son être, il s'approcha de son aimée et posa ses mains de part et d'autres de sa taille.
Grimant son besoin de soutien en une étreinte amoureuse...


Il la sentait, à peine vêtue, plaquée contre son propre corps nu. Rocher immuable au cœur de la tempête. Était-ce cela de compter sur quelqu'un?
Étrange sensation...

Reprenant peu à peu la maitrise de ses émotion, il déposa un baiser au creux de son cou, sous cette fine ligne que traçait sa mâchoire...


Vous voilà en train d'entretenir un pauvre rustre le savez vous?

Puis il se détacha d'elle, lentement, un sourire revenu au coin des lèvres...

Mais je vais regretter mes vieilles frusques poussiéreuses... Le rouge me va pourtant bien mieux non? Un habit de sang comme avertissement. Ours sauvage, attention... Vos semblables auraient été ainsi avisés...

D'un rire, il l'entraina à sa suite, la conduisant d'une main vers le lit devant lequel il s'arrêta. Le Tressé l'attira alors ensuite contre lui et tout en couvrant son cou de baisers, remonta glisser à son oreille:

Ma Dame... Je crois que je ne pourrai passer de braies pour le moment... Tant mon envie cogne mon sang... Vous reste t il des forces après cette douce nuit?

Puis sans attendre de réponse, il plaqua ses lèvres sur les siennes, la bouche entrouverte pour laisser sa langue quérir sa jumelle...
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Aidez des artistes.
Remus1er



Remus attendait sur le parvis du château et voyait déjà plusieurs invités arrivés, dont un enfant des rues qui lança le bonjour aux jumeaux et tendit un bouquet de fleurs à Angeline. Remus sourit et les laissa discuter en chuchotant à sa soeur : J'ai quelques choses à vérifier, je reviens tout de suite...
Il lui glissa une bise sur la joue et courut dans le château, vérifiant la salle des festivités. On l'informa qu'une lettre venait d'arriver, il s'agissait du sceau d'Hildegarde. Elle lui annonçait son entrée en Savoie et sa proche venue à Aix-les-Bains. Remus remercia le domestique d'un regard et scruta chaque recoin. Tout était presque parfait. Il fila vers les cuisines où les serveurs, dirigés à la baguette par Arthur, s'affairaient sur divers plats que Remus reniffla. Il ajoutait au passa quelques herbes sur les aliments qu'il ne trouvait pas assez beaux et disparut comme il était venu.

"Buvons un coup,
Ma serpette est perdue !
Mais le manche
Mais le manche !

Buvons un coup,
Ma serpette est perdue !
Mais le manche est revenu !


Telle était la chanson que lui avait appris une nourisse dans sa jeunesse. Il l'utilisait là pour chasser toute anxiété... chose manquée...

"Bava a ca,
Ma sapata parda !
Ma la macha
Ma la macha !

Bava a ca
Ma sapata parda !
Ma la macha a ravana !

Buvu u cu
Mu suputu u purdu !
Mu lu muchu
Mu lu muchu !...
......


Et il courait, courait, dérapait, à force de vérifier l'excellence de la cérémonie, il louperait bien quelque chose ! Pourvu que sa douce soeur l'aide à surmonter cette épreuve. Elle l'aiderait c'est sûr, elle l'avait toujours aidé... Sa tendre soeur...
Hildegardesaintclair
Comment décrire ce que la rouquine ressentit lorsque ses lesvres frolèrent sa joue? Paupières closes un court instant, la belle editat de cenzori parcourue d'un frisson de désir qui prit naissance à l'extrémité de ses orteils pour mourir aux pointes de sa chevelure cuivrée.. Le rythme de sa respiration s'accéléra, sa poitrine se souleva plus qu'à l'accoutumée, le sang lui battit les tempes, et les réminiscences du plaisir qu'il avaient pris ensemble ceste nuit éveilla lentement le brasier qui couvait au creux de son intimité.

Hildegarde avait noté un certain assombrissement de son regard... Peut-estre trouvait-ils les habits déplaisants... Avait-elle fait le bon choix? Le blond de ses tresses et l'azur profond de ses yeux ne pourraient que s'en retrouver des plus mis en valeur pourtant... Il vint se poser tout contre elle... et son trouble s'accentua... La cérémonie, pensons.. cérémonie... Il faut qu'il s'habille, vite..

- Mais je vais regretter mes vieilles frusques poussiéreuses... Le rouge me va pourtant bien mieux non? Un habit de sang comme avertissement. Ours sauvage, attention... Vos semblables auraient été ainsi avisés...

Elle répondit du tac au tac :

- Mon rustre ami, il suffira que vous utilisiez le mesme regard que vous avez eu ce matin là, à Mende, pour décourager le plus impertinent des hommes à vous tenir teste... Réservez le rouge pour nos parties de chasses, elle n'en seront que plus endiablées...

L'accompagnant d'un rire enfantin, elle perdit toute notion du raisonnable lorsqu'il déposa de doux baisers au creux de son cou, entendant à peine les paroles qui faisaient écho en sa matrice, qui, au contact de ses lesvres embrasa son corps tout entier. Ses mains s'accrochèrent à sa nuque, les noisettes de ses seins, s'échappant du corset, s'écrasèrent contre son torse en un soupir et la rouquine qui laissa lentement le bout de sa langue caresser la douceur de la sienne, en un 'Largo' qui devint 'Allegro' jusqu'à ce que le pesché de la luxure ne l'entraina à faire basculer son amant sur leur couche.

Chair contre chair, pianotis de doigts, baisers mordants, combat charnel, banquet épicurien qui trouva son apogée aux cris rauques qui accompagnèrent ceste délivrance qui les laissa sans force quelques moments.

[Nous épargnons au lecteur la description précise de cette scène d'un érotisme qui pourrait choquer les moins de 40 ans.]

Le couple sortit de la demeure, elle emmitouflée dans un long manteau de peau noire, lui dans ce mantel de peau qui dessinait la puissante stature de son corps... Des tresses toujours aussi impeccable, et cheveux relevés en un ample chignon pour la belle, les anglaises n'ayant point survécu à leur étreinte, sauf une, qu'elle avait demandé à garder libre de se mouvoir.

Ils s'engouffrèrent dans le carrosse, et s'assirent dans le sens de la marche, la précieuse Donà ne supportant pas de voir le paysage se dérouler à l'envers. Enfin ceste fois, point de panorama, le page avait fermé les rideaux afin qu'ils ne meurent point de froid en ceste glaciale journée.
Leur petit page les recouvrit d'une épaisse couverture de fourrure afin que leur voyage soit le plus agréable possible.
Hildegarde se lova contre son aimé, reposant sa teste sur son épaule, le bras glissé autour de sa taille, la cuisse dextre croisée et reposant sur sa dextre à lui.

Le cocher donna le signe du départ, les chevaux partirent au galop et le coche s'ébranla. Direction Aix Les Bains, à une courte distance de leur demeure bourgeoise de Brison Saint Innocent.

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As free as I am...
Kekione
KEKIONE s'était habillé chaudement car le fond de l'air était frais... très frais.
Il prit son attirail habituel et grimpa péniblement sur son âne.
Le trajet vers Aix, s'annonçait facile et pas trop long.
Le vieil héraut serait au château au début de l'après-midi.
Son cœur était gai car il allait revoir la sulfureuse rouquine Dame de Brison.
Il se prit à siffloter des airs paillards.
Ange.line
Désolée du délais de réponse




Ils attendaient à l'entrée de la salle, que les invités arrivent. Le premier arrivé était le jeune Aniel, le petit prince comme aimait l'appeler Angeline. Elle sourit à sa venue. Il avait fait d'énormes efforts pour bien s'habiller et quand il lui tendit des fleurs, elle les prit en déposant un doux baiser sur son front.

Aniel ! Merci, elles sont très jolies. Tu es un amour de petit prince.

Elle lui fit un clin d'oeil et alla déposer les fleurs dans un vase vide ... si tant est qu'il en resta un de vide. Elle invita Aniel à entrer dans la grande salle alors que la tante des jumeaux arriva à son tour. Sa compagnie s'était établie dans l'hôtel des Randonnées, lieu prestigieux accueillant les visiteurs des Thermes en temps normal.

Tante Ias ! Quel plaisir de vous voir ici ! Vous avez pu répondre à l'invitation ? C'est vraiment merveilleux !

Ange embrassa les enfants de sa tante avant de serrer chaleureusement sa tante elle-même.

Votre voyage n'a pas été trop difficile ? Vous avez trouvé facilement ? Comment se porte oncle Lord ... ?

Alors son frère quitta rapidement la pièce, comme prit par une urgence. Ange soupira. Il n'avait même pas salué sa tante ...
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