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[RP] Cérémonie à Aix-les-Bains

Remus1er



L'instant était exceptionnel pour Remus. Plus rien ne comptait ; les invités, les domestiques, le plat qui brûlait dans les cuisines... rien. Lorsqu'il vit Hildegarde prendre non sans mal, la couronne de l'enfant, son coeur s'accéléra brusquement : son père avait mise ce diadème sur sa tête, elle l'avait touché... Des petits détails qui pourraient paraître idiots sauf aux yeux du jeune homme qui n'avait pas connu son père.

L'objet était lourd, mais le titre de Baron l'est encore plus, alors on ne le sent guère. Remus espérait simplement qu'il arrive au trône sans encombre. Sa douce tantine se mit de côté et dans ses yeux, il lisait tout ce qu'il voulait voir sans gêne : fierté, émotion, amusement...

Remus se releva et avança doucement vers le trône. Il se tourna et s'assit. Il vit pour la première fois les invités de face et sourit lorsque vit un éclat roux au fond de la salle. Merisse. Merisse était venu le voir... Il était follement content.

"Moi, Remus Raphaël di Leostilla, vous remercie, Hildegarde Saint Clair pour toutes ces années de bons et loyaux services au sein des territoires de feus Christian Antoine Dino di Leostilla et son épouse. Qu'en contrepartie, je vous laisse l'entière jouissance des terres de Brison-Saint-Innocent, seigneurie attachante, charmante et comblée par votre présence. Avec cette heureuse nouvelle, s'en suit un nouveau serment...
Jurez-vous de gérer les gens et les terres de Brison-Saint-Innocent avec justice et droiture ?
Jurez-vous de m'apporter aide, conseil et force militaire si besoin était ?


Remus parlait d'une voix sereine et franche. Il regarda Hildegarde et anticipait déjà sa réponse où il lui jurerai à son tour de veiller sur elle et de la protéger.

Sa soeur... où était-elle...
Ange.line


Absente ... Angeline était ailleurs ... ailleurs dans son esprit comme de corps, loin de cette salle bondée.
Elle entendait les voix, les mots qui se prononçaient. Leur perceptrice était de retour et n'avait d'yeux que pour son frère, comme toujours.
Comme elle aurait aimé que Neottie soit là.
Sa douce marraine avait toujours eu les mots pour la réconforter, remplaçant la mère qu'elle n'avait pas eu.

Pourquoi s'était elle éclipsée ainsi quand les invités étaient arrivés ? La peur ? L'impression de ne pas être vraiment à sa place chez elle. Il semblait que son frère avait changé. Leur conversation lors de leurs retrouvailles au retour de sa fugue lui revenait sans cesse à l'esprit, la promesse qu'il lui avait demandé de faire. N'allait elle que dans un sens ?

D'une porte dérobée donnant accès à la salle des fêtes d'Aix les bains, elle observa la scène. Son regard se posa d'abord sur Remus qui venait de prendre place sur le trône, venant de récupérer les titres de leurs parents. Elle aimait son frère plus que tout et le voyait resplendir sur ce trône grandiose. Elle soupira.

Ange laissa alors son regard vagabonder sur les gens présents. La plupart ne lui signifait rien. Elle n'en avait pour ainsi dire jamais rencontré depuis qu'ils habitaient Aix. Qui y avait il d'autres ? Aniel qui avait les yeux miroitants sous les délices qui étaient posés sur les tables. Elle s'en voulait de l'avoir laissé seul au milieu de cet étrange manège. Mais tel qu'elle le connaissait, elle ne s'inquiétait pas trop pour lui.

Puis à l'horizon, un verre à la main, le regard un peu rêveur, Ambroise ...
Elle aurait tant aimé le rejoindre en cet instant. Il possédait ce regard mystérieux des hommes venant des terres ensablées.

Tout d'un coup, derrière elle, du bruit. Elle referma l'entrebaillement fait à la porte secrète et se retourna. Un sourire se dessina sur son visage. Arthur !

Dans un murmure, elle s'approcha de lui. Il était plus qu'un domestique à ses yeux. Il était surtout devenu son ami et son confident depuis qu'elle était petite fille.

Arthur mais que fais tu là ? Ne devrais tu pas être dans les cuisines ? Tu vas encore te faire gronder par Remus ...

Iasvana


Iasvana avait été accueillit avec chaleur par sa nièce. Elle lui avait répondu sur le mesme ton, heureuse d'estre aussi bien reçue. Son neveu, lui, ne du pas la reconnaistre, car malgré ses sourires, il ignora sa tante. La Signora n'en fit pas cas : elle se doutait qu'il n'était pas comme à son habitude, avec la cérémonie qui se profilait.

Puis la Signora entra et s'installa dans un coin. Personne ne la reconnu. elle fit juste un signe de la main à Kekione, valeureux Hérault.

La cérémonie commença. Belles paroles, déjà entendues ailleurs. Paroles qui engageaient plusieurs personnes... Paroles que son époux avait prononcé. Et aujourd'hui, les neveux de Lord en faisaient de mesme, et il n'était point là.

Eliane jouait, assise par terre. Sélène dormait. Léonide jetait des coups d'oeil intrigués partout.
Iasvana réalisa que sa nièce s'était évaporée. Ou était la charmante damoiselle ? La Signora espéra que l'angoisse d'un avenir noble n'avait pas fait fuir l'enfant... Car oui, Angeline était encore bien jeune... a sa place, Iasvana aurait sans doute tentée de laisser sa place. Pauvre jeunette... Avoir perdu ses parents et, et...
La Signora secoua la teste : elle devait se faire des idées.

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[HRP : Recherche joueurs/euses pour incarner enfants de Ias. Infos par MP. N'hésitez pô.]
Insanius
- C’est moins drôle que les tavernes hein ! Qu’est-ce qu’on ferait pas pour ceux qu’on aime pas vrai !

Quelques mots glissés par une chevelure de feu, la Savoie en fournissant apparemment légion. D'un sourire il remarque que la jeune demoiselle avait troqué ses habits pour un habit plus cérémonial.

Et les lèvres toujours étirées sur ce sourire amusé:

J'ai l'impression de vendre mon âme... Je donnerai cher pour être loin d'ici, à semer un champs, couper un arbre, ou pêcher dans un lac... Mais l'amour fait faire des choses étranges jeune damoiselle...

Coup d'œil amical à cette jeune fille qu'il appréciait et il reporta un semblant d'attention à la cérémonie. sa louve venait de projeter Rémus dans un monde dont il n'aurait voulu pour rien au monde.
Un soupire pour accuser les noms, les titres et les domaines...
Lui qui avait parcouru tellement de lieues, foulé tellement de terres, versé tant de sang ne comprenait pas que l'on puisse s'enorgueillir de tant d'asservissement...

Un nouveau coup d'œil à la jeune Merisse et il se pencha vers elle murmurant quelques mots:


Veillez sur lui donaisèla... Et empêcher le de perdre le sens de la réalité...


Une maison assez grande pour accueillir sa collection de poulaines... Il repensait à cette discussion entamée avec sa rousse. Elle était folle...
Mais quand son regard se reposa sur elle, il aima cette folie autant qu'il l'aimait elle...
Il était tombé amoureux de ce qu'il avait longtemps détesté, mais il n'en éprouvait aucun regret.
L'âge l'affaiblissait, tomber sous le charme d'une femme, la poursuivre pendant des jours, l'aimer malgré qu'elle soit noble... Ah ça on allait rire de lui en Languedoc...

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Aidez des artistes.
Kekione
KEKIONE assistait à la cérémonie d'un air distrait.
Il n'avait pas grand chose à faire, si ce n'est d'être présent et de récupérer les papiers officiels à la fin.

Il regardait la sulfureuse rouquine en l'imaginant dans toutes sortes de tenues et de positions dans lesquelles il aimerait la peindre.
Un large sourire se dessina sur son visage ridé.
Hildegardesaintclair
Son jeune adonis s'estait assis de manière bien majestueuse... Cela lui paraissait jeune pour reprendre la gestion d'une baronnie, entrainer sa garde, pourvoir aux dépenses, prendre soin de ses gens... Hildegarde se rendait bien compte de ceste responsabilité qui allait reposer sur les épaules du garçon, mais cela estait ainsi...
Elle serait toujours là pour eux deux, quoi qu'il advienne.

Hildegarde se tourna vers son suzerain, lui sourit malicieusement et se mit à genoux, telle la femme soumise qu'elle n'estait point, les mains glissée au creux des siennes, et répondit au Baron :

"Moi, Hildegarde Saintclair, Dame de Brison Saint Innocent, jure de servir mon suzerain le Baron Rémus Di Leostilla, de lui apporter aide, soutien et conseil.

Que mes gens soient vostre si d'aventure il fallait se battre, que ma main soit l'incarnation de vostre volonté.
Je jure de protéger les terres de Brison Saint Innocent, de les faire prospérer et de traiter mes gens avec partialité et bienveillance.

Que coffret empli de la fertile terre soit le symbole de mon engagement auprès de vous."


Antoine amena un coffret de métal frappé sur lequel se distinguait une branche de Figuier et d'Olive entrelacé. Les fruits estaient remplacés par des pierres précieuses que la Dame de Brison Saint Innocent avait achetées à un marchand oriental. Hildegarde osta ses mains de celle de son Suzerain, prit l'artefact entre ses doigts, ouvrit le loquet de son index et le présenta à Rémus afin qu'il le prenne.

Savait-il comme elle avait admiré son père? Lui qui ne l'avait point connu, se rendait-il compte comme à ce moment il lui ressemblait? Angeline... Ou pouvait bien se cacher la jeune fille... L'inquiétude pressait le coeur de la Vestale... Dire qu'elle ne l'avait point encore croisée depuis son arrivée en Savoie... Elle avait haste, grand haste, de vérifier si la jeune femme estait aussi magnifique que sa mère... Et vu la description que lui en avait fait Rémus... Cela semblait.

La cérémonie clôturerait son séjour en Savoy. Sa demeure burgienne serait offerte qui en voudrait, elle n'allait point monopoliser un espace de vie qui pourrait loger une grande famille. Ils partiraient dans la nuit du quatre novembre, le jour ou elle emprunterait un nouveau chemin dans l'existence, celui de compagne d'un ours qu'elle aurait à cœur de surprendre, d'aimer, de chérir et... de taquiner.

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As free as I am...
Kekione
KEKIONE regardait maintenant la sulfureuse Hildegarde avec beaucoup de nostalgie.
Elle allait partir. Il le savait et rien ne la retiendrait.
Il essayait de graver la silhouette de la rouquine dans sa mémoire pour pouvoir se la remémorer lorsqu'il se prélasserai sur des coussins, sous un petit temple, au bord d'un lac...

Il fit quelques pas en direction de la belle et ne s'arrêta qu'à quelques centimètres de la Dame de Brison.

Tu vas me manquer charmante Hildegarde.
La beauté de tes courbes et surtout de ton esprit vont me hanter longuement après ton départ.
Promets-moi quelques nouvelles lorsque ton costaud à la chevelure de fillette te laissera un peu souffler !
Je te taquine. Je suis jaloux de ton sauvage.
Je te souhaite de trouver ton bonheur, et surtout le calme que tu recherches depuis si longtemps.


Il marqua un pause.

Ne m'oublie pas trop vite !

Et là, devant toute l'assemblée réunie, il lui prit le visage entre ses vieilles mains fripées et lui déposa un tendre baiser sur la joue.
Il avait les yeux mouillés.
Il fit 2 pas en arrière pour la voire une fois encore avant de retourner à ses occupations.
Hildegardesaintclair
La Dame de Brison Saint Innocent venait de remettre sa vie dans les mains de son petit... Estrange sensation que de voir la situation s'inverser... Enfant il avait eu besoin de sa protection, de son amour... de ses tétons? Du moins de tenter de les happer, ce qui avait plus d'une fois fini par des bleus sur le haut de ses Monts de Vénus...
De nourrissons ils avaient commencé à crapahuter sur les tapis, puis ce jour ou ils s'estaient redressés, chacun à leur manière, pour se tenir fébrilement sur leurs deux pieds... Comme elle avait esté fière...
Jamais la succube n'aurait cru pouvoir s'attacher à ce qu'elle considérait comme des morveux, des parasites, une entrave à la liberté, et pourtant....
Les après-midi à se cacher derrière les figuiers, les voir tous deux courir à travers champs, les séances de calligraphie, l'apprentissage de la lecture... Et un jour ils furent tous deux assez grands pour partir... Etudier avec les érudits, pour en faire les splendides jeunes adultes qu'elle voyait aujourd'hui.

KEKIONE fit quelques pas vers la belle, et c'est avec une grande tendresse qu'elle posa le céruléen de ses yeux sur le vieil homme. Il faisait partie de la pincée de personnes qu'elle regretterait... Les traits de son visage trahissaient l'immense tristesse qui devait estre sienne à ce moment... Sentiment qu'elle partageait avec son ami le peintre aux doigts de fée, dont la renommée faisait le tour des salons mondains... N'avait-elle point vu de ses propres yeux ce splendide tableau qui resvélait la beauté opaline de son amie la Duchesse?
Certitude estait qu'il la peindrait... A Brison... Dans le décor qui lui siérait le mieux, ses gens seraient à l'escoute du Belleysan, de ses moindres désirs.
Les paroles de son 'héros' comme elle aimait à le dire la touchèrent profondément, et sa respiration se fit plus courte à mesure que l'émotion la gagnait. Elle ne put réprimer un rire entremeslé de larmes, il estait un incorrigible moqueur; elle l'adorait pour cela d'ailleurs...

Ta présence me manquera esgalement mon gribouilleur,
Reste tel que tu es, avec ceste audace et cest humour piquant qui font ce que tu es.
Je ne te laisserai jamais sans nouvelles, et j'espère un jour te voir quitter ces montagnes pour venir en ma compagnie gouster la caresse de l'eau sur tes chevilles. Et pourquoi pas faire un tour de basteau?


Elle lui rendit son baiser et le prit dans ses bras pour une étreinte; La vie leur donnerait le temps de mieux se connaistre assurément. Il se recula, la mira une dernière fois, puis s'en editat de cenzori à ses obligations... Le velin qu'elle lui avait présenté à la Hérauderie venait de lui estre remis par Antoine, sa charge serait de témoigner de la passation de pouvoirs. En une volte elle fit demi-tour, et son regard espéra croiser celui d'une jeune femme blonde, mais en vain...

La belle, n'estant plus la cible des regards, se glissa parmi les invités pour rejoindre celui avec lequel moult aventures se dessinaient... Son tressé. Son bras vint s'enrouler autour de sa taille alors que la cérémonie continuait. Une position peu orthodoxe, mais qui s'en souciait? Ses lesvres s'approchèrent du pavillon de son oreille et elle murmura...

Il semblerait qu'il y ait quelques délices pour le palais afin de vous faire oublier cest instant de torture intense... Regardez les à s'agglutiner autour du petit comme des ours autour d'une ruche... Qu'ils se méfient, c'est que Rémus a le répondant pour les faire fuir...

Un petit clin d'oeil lancé à la petite Merisse, sa main glissa dans celle du tressé et de manière fort discrète ils quittèrent la grand salle... Arrivés dans le couloir, elle remonta ses jupes de sa dextre et riant comme une enfant l'entraina dans une folle course qui se termina dans les jardins de la baronnie. Peut-estre y retourneraient-ils plus tard, ou peut-estre point...

Assis sur le banc de marbre d'un petit temple dédié à Gaïa, ils palabrèrent de cest avenir qui se profilait devant eux, les mots se firent plus rare, puis tout devint silence... Avant de redevenir amicale joute ou se mêlèrent grognements et rires. Se pourrait-il qu'ils passent une journée sans se chamailler? Bien fol de le promettre je me garderai.

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As free as I am...
Merisse


Citation:
J'ai l'impression de vendre mon âme... Je donnerai cher pour être loin d'ici, à semer un champs, couper un arbre, ou pêcher dans un lac... Mais l'amour fait faire des choses étranges jeune damoiselle...


- Etranges oui, et je suis comme vous, je préférai être sur les routes, baluchon sur l'épaule à guetter un vo...hum...les oiseaux dans le ciel termina t'elle en souriant

Elle regardait la cérémonie n'en loupant pas une miette. Puis chemin faisant son regard se porta sur la pulpeuse rouquine et un vieille homme qui aurait pu sans aucun doute, être son arrière grand père ? ( ).

Elle allait se rapprocher lorsque le beau tressé lui parla à nouveau

Citation:
Veillez sur lui donaisèla... Et empêcher le de perdre le sens de la réalité...


Veillez sur Remus ? et bien tout ne dépendait pas d'elle, le savait il ? et puis Remus ne paraissait pas avoir besoin de qui que ce soit pour mener sa barque.

-Je serais là si il a besoin de moi mais il me semble qu'une fille comme moi, ne pourra en rien l'aider plus que l'éducation qu'il a reçu.

Elle haussa les épaules et fit une mine boudeuse qui lui allait à ravir.

La cérémonie touchait à sa fin, le tressé la quitta pour rejoindre Hildegarde quant à elle, elle quitta le fond pour s'avancer vers le vieil homme. Se présentant devant Kékione elle le dévisagea un instant de ses grands yeux bleus

- Bonjour, z'etes bien Kékione ? c'est ça ou j'me suis trompée ?

Elle tente de se reprendre, consciente qu'elle se remet à parler comme avec les brigands de Montel

- Remus m'a parlé d'vous et il m'a dit qu'il vous ferait la commission pour la Duche du Genevois euh..Duchesse mais je sais pas si il a eu le temps de le faire pis moi aller au chateau, c'est pas vraiment mon truc

Elle se met sur ses pieds et murmure

- Tout ces nobliauds ça me.. affiche une moue de dégout

Elle se redresse, le gratifie d'un léger sourire

- M'enfin bon tout ça pour dire que je m'appelle donc Merisse et que Ambroise et Remus m'ont dit que je devais me présenter à vous donc voilà c'est fait !

Mains croisées dans le dos, elle reste là, incapable de savoir ce qu'elle doit dire ou faire, c'est qu'le Héraut, c't'un grand bonhomme d'la Savoie hé !

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Kekione
Le vieil homme resta un moment sans rien dire.
Il observait la jeune fille.

Salut Merisse.
Je suis bien KEKIONE.


Sais-tu pourquoi Remus voulait que tu te présentes à moi ?
Dois-tu me donner quelque chose ?


Il sourit.

Tu sais le château n'est pas pire que les chemins de Savoie. Il y a des bons et des mauvais, des gentils et des méchants, des lumières et des imbéciles.
Mais, si un jour tu t'y perds, demande la hérauderie et mon bureau.
Je t'y accueillerai toujours avec joie.
Insanius
Le regard perdu dans ce ballet épuisant de nobliaux, il ne vit pas sa douce aimée approcher avant qu'elle ne s'accroche à sa taille. Un sourire s'afficha quand un murmure vient le soumettre à la tentation...
Il accueillit la douce main de la Savoyard par une caresse de son pouce, puis mêla ses doigts aux siens.

Un sourire à la jeune Merisse et les voilà enfuis. Quittant à pas de loups la tanière pour gagner un couloir où leur pas se firent rapides, rieurs et enjoués...
Enfin la torture prenait fin, il retrouvait sa Savoyarde et il ne comptait pas la lâcher de si tôt... Malheur au premier qui oserait les troubler.

Les jardins les entouraient maintenant, ils étaient seuls. Seuls face à un avenir qui s'avérait libre... Vierge et prêt à être écrit...
Seraient ils corsaires, marchands, voyageurs ou simples paresseux.
Ils tenaient à ensemble la plume de leur livre entre les doigts... Il n'y avait plus qu'a espérer que leur chamailleries ne tachent pas trop d'encre les pages à venir...

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Aidez des artistes.
Remus1er



"En contrepartie, Je, Remus Raphaël di Leostilla, Baron d'Aix-les-Bains, jure de vous protéger ainsi que vos terres, de subvenir à vos besoins et de vous prêter main forte si besoin il y avait...

Et voilà, enfin c'était fini. Tous les visages se dissipèrent maintenant vers le buffet. Les vieilles nobles ridées s'affalaient royalement sur tout ce qu'elle voyaient tandis que les vieux rabougris les regardaient, de légères pensées indescentes les envahissant. Remus laissa Hildegarde aux soins du Héraut de Savoie et vice versa pendant qu'il allait remercier toutes les gens d'être venu là, ce jour. Il remarqua d'abord Aniel, ce brave Anneciens, engouffrant discrètement les somptueux mets.

"Si tu le désires, tu peux suivre Arthur jusqu'aux cuisines où il te servira t-o-u-t ce que tu voudras... merci d'être venu assister à... "ça"...

Il lui sourit et lui fit un clin d'oeil tout en s'approchant vers d'autres personnes.

"Merci, merci d'être venu ! Pensez à repartir hein ?! Oui, vicomtesse, tout à fait ce sont de vrais raisins. Que dites-vous baron ? Ah vous avez perdu votre épouse ? Je crois l'avoir vu, quatre fers en l'air, en train de s'empiffrer... oh mais de rien ! Oui moi aussi ! Au plaisir de ne plus vous revoir !

Il fit quelques pas en marche arrière jusqu'à heurter quelqu'un. Il se retourna et aperçut une chevelure rousse des plus sublimes. Un mot s'échappa de ses lèvres : "Merisse... Il fendit dans un sourire et vit qu'elle était en pleine discussion avec Kekione. Voyant un blanc dans leur conversation, Remus glissa lentement :

"Maître Héraut, vous me ferez penser à vous donner tous les documents écrits de ma main que vous désirerez pour vos registres...

Il lui sourit gentiment et resta là, avec eux. Etrangement ce n'était pas avec des nobles qu'il se sentait heureux : c'était avec des gens tout simples, des gens extraordinaires. Tendrement et discrètement, il vint prendre la main de Merisse pour la serrer amoureusement.

Puis le soleil quitta cette pièce, très vite Remus dut se faire à l'idée que sa tantine venait de partir. Elle s'en editat de cenzori comme on s'enfuit, c'était mieux ainsi, pas d'adieux déchirants, seule une dernière vision sublime afin de ne jamais oublier.
Merisse
Citation:
Tu sais le château n'est pas pire que les chemins de Savoie. Il y a des bons et des mauvais, des gentils et des méchants, des lumières et des imbéciles.


Elle écouta le vieux bonhomme en faisant la moue.

- Mouai ça c'est vous qui le dites, moi je préfère être sur les chemin qu'enfermée dans un château et devoir me taper des ronds de jambes pour plaire aux uns et aux autres mais..ce n'est que mon avis ajouta t'elle en souriant

Une main se glissa dans la sienne et eu pour effet d'une part de la faire rougir quelque peu, d'autre part de prendre un peu d'assurance. Elle n'était pas seule.

- Non Ahmes et Remus voulaient que je vienne parceque enfin vous savez avec Ahmes nous sommes allés à la recherche de la Duchesse du Genevois et nous n'avons retrouvé que ça

Elle montra l'émeraude qu'elle portait au cou et qui sur sa peau tachetée de jolies taches de rousseur ressortait admirablement bien.

- La Duchesse nous avait prévenu qu'elle rejoindrait sous peu son fiancé mais bon on a tous cru que c'était des paroles en l'air, enfin vous savez quoi, on parle on parle mais on ne se décide pas à passer le pas. M'enfin là son corps n'a pas été retrouvé dans la maison de chasse, il ne restait donc que ça et après avoir discuté avec son ecuyer, il m'a dit l'avoir mené là bas, qu'elle paraissait attendre quelqu'un et qu'ensuite il a vu les flammes du Chateau, qu'il a compris.

Elle baissa la tête puis resserant sa main sur celle de Remus chercha réconfort.

- J'ai prévenu sa fille de son décès et Ahmès est déjà informé, c'est juste pour que vous fassiez les papiers, faut il que je vous fasse parvenir un document attestant de sa mort ? je peux demander à Gaston de faire une attestation également.

Elle n'avait à présent qu'une hate, sortir d'ici et aller se promener avec Remus. Son Remus. Celui qui avait fait battre son coeur d'un simple regard.
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Kekione
KEKIONE regarda Rémus.

Fais-moi porter ces papiers à Chambery !
J'ai un peu peur de les perdre car je ne rentre pas tout de suite.
J'ai encore à faire.


Puis, il editat de cenzori surpris par le geste amical de la fille.
Il la regarda avec intensité.

Voilà une bien triste nouvelle.
Je savais que ce serait inéductable, mais cela m'attriste quand même.
J'aimais beaucoup Evaléa.

Si Gaston a préparé quelque chose, qu'il me l'apporte.
Sinon, on ferra sans.
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