Frz77
Adelin travaillait, enfin plutôt rangeait son atelier.
Bah oui, appelons un chat un chat, et ranger n'est pas travailler, bien que d'un point de vue technique, ranger, c'est un peu travailler quand même.
Mais bon, tout cela n'est qu'un problème de mots, enfin, bref, reprenons...
Donc, Adelin rangeait son atelier...
En fait, nan, il ne le rangeait point, il le nettoyait, et là, nous entrons à nouveau dans un champ lexical différent, même si d'aucuns diront que ranger, c'est un peu nettoyer quand même...
Allons y cette fois, une bonne fois pour toute, car le lecteur averti, même s'il en vaut deux, ne va bientôt plus comprendre un traitre mot de cette histoire...
Donc, Adelin nettoyait son atelier, balayant les tas de sciure et de copeaux qui s'étaient fait la malle du métier qu'il venait de terminer, lorsqu'il entendit la petite clochette sonner. Il mit la tête par la porte de son atelier, qui donnait sur la pièce principale, et vit sa chère Zézé entrer dans son échoppe. Un nuage de poussière passa devant son visage, le faisant tout d'un coup hésiter sur la véracité de l'identification de la personne sus dicte. Mais le nuage évaporé, il était à présent certain..
Citation:
Salut à toi oh Adelin !! Maître charpentier, je viens à toi pour une commande de béquilles pour Sandino, celles qu'il a sont trop courtes pour lui, c'est possible ?
Entres donc mon amie, et sois la bienvenue!! Des béquilles pour Sandi? Aucun problème, évidement, je suis même ravi que tu ai pensé à moi...
Il invita son amie à s'asseoir et lui servit une timbale de tisane encore chaude. Il réfléchissait déjà au bois qu'il allait utiliser...
Je vais te faire ça en noisetier, un bois robuste, mais souple...
dit il en disparaissant dans son atelier.
Puis il remit la tête par l'embrasure de la porte, ajoutant
Tu peux revenir d'ici la fin de l'après midi, elles seront prêtes...