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[RP] Le dolmen de Bagneux Saumur

Abraxes
À discerner malgré la nuit l'air ébahi du charpentier, un érudit pourtant, et point bête du tout (un gars qui savait compter les étoiles et distinguer les mauvais champignons des moins mauvais), Abraxes comprit qu'il n'avait pas dû être bien clair dans sa restitution des faits.

Mais comment être clair, alors que lui-même n'était pas sûr de ce qui leur était arrivé ? Et Lulu qui pleurait toujours.

La priorité, c'était de réconforter la malheureuse. Quoi qu'il lui soit arrivé, elle en était éprouvée, désespérée ou heureuse, allez savoir de quoi elle pouvait bien être aussi émue. Un cochonnier boucher ne sait pas ces choses-là… Hernaut était son seul recours. Évoquer un prélèvement expérimental de son sang n'avait peut-être pas été une bonne idée, heureusement que l'ami n'avait pas compris, dans la confusion des propos il valait mieux qu'il n'ait pas entendu, enfin espérons…

Hernaut, toi qui es instruit…

Pour le moment, ne pas chercher à lui dresser le tableau fidèle des événements, c'était trop déjanté pour le fin lettré qui fréquentait l'Université et les esprits les plus éclairés… Prendre les choses dans l'ordre, voilà, remettre un peu d'ordre en commençant par le plus urgent.

Hernaut, toi qui sais tant de choses, comment on console une damoiselle en larmes quand on ne sait même pas de quoi on la console ?

Ouais, dit comme ça, ça ressemblait fort à une charade…

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hernaut
Sous le ton désespéré de mon ami, je sentis poindre un accès de flatterie tinté d'ironie que je décidai d'ignorer afin de ne pas compliquer la situation déjà assez confuse.

Visiblement le cochonnier surestimait mes capacités dans un domaine hautement empirique où la raison n'avait guère sa place. Mais comment expliquer ce que la raison ignore au cochonnier ?

Enfin cette histoire de bague et de sang auquel je n'avais rien compris sinon qu'Abraxes voulait me saigner, me semblait plus relever de la nécromancie que de la raison pure.

Moi qui était venu dans le seul but d'observer quelques constellations par une nuit où le ciel bleui par le froid offrait un champ d'observation unique, j'en étais réduit à une histoire abracadabrantesque doublée d'une histoire de cœur que le cochonnier visiblement refusait de voir !

Je commençai à regretter ma venue au dolmen et voyais le temps défiler à mesure que les étoiles disparaissaient à l'horizon vers l'ouest. Je dus faire appel à toute ma tempérance aristotélicienne pour ne pas planter là les deux tourtereaux et vaquer à mes observations. Portant la main à mon côté, je sentis le renflement de ma besace pleine, voilà, ça y est, j'ai trouvé un dérivatif !


Mon ami, dis-je en me tournant vers Abraxes, je ne sais de quels maux souffrent la damoiselle, mais j'ai là dans ma besace quelques remontants que je me propose de partager avec vous.

Joignant le geste à la parole, je sortis une outre de vin et quelques victuailles ainsi qu'une miche de pain. Le ciel dégagé constellé d'étoiles éclairait faiblement la scène.

Tenez mangez et buvez, vous me paraissez si pâle et affaibli que je crains que vous ne soyez l'objet d'hallucinations. Un bon remontant ne peux pas vous faire de mal !

J'espérai que ces nourritures terrestres les feraient sortir de leur apathie, et que la damoiselle reprendrait ses esprits rapidement.
Lluwella
Lulu entendit Abraxes s’adresser à son ami Hernaut en lui disant :

Hernaut, toi qui sais tant de choses, comment on console une damoiselle en larmes quand on ne sait même pas de quoi on la console ?

Il n’avait donc rien vu, rien entendu, la vision était donc réservée à elle seule ou plutôt elle seule était en train de devenir folle. Cette pensée l’horrifia. Et assécha (provisoirement en tout cas) ses larmes.

Elle se détacha du boucher et recula de quelques pas sans oser le regarder. Il devait décidément la prendre pour une folle et regretter de l’avoir rencontrée. Elle n’avait réussi qu’à lui gâcher la soirée.

Elle coula un œil vers le charpentier. Lui aussi manifestement pensait que leur présence était très malvenue. Il ne savait pas très bien dissimuler ses sentiments. Ou alors elle était particulièrement réceptive. Ou alors elle devenait complètement paranoïaque.

Il avait sorti des victuailles de sa besace et les invitait à manger.

Tenez mangez et buvez, vous me paraissez si pâle et affaibli que je crains que vous ne soyez l'objet d'hallucinations. Un bon remontant ne peut pas vous faire de mal !

Ca pour être pâle et affaiblie, Lulu se sentait pâle et affaiblie. Mais ça ne lui avait pas ouvert l’appétit pour autant. Elle avait plutôt l’impression qu’elle n’aurait plus jamais faim de sa vie.

En plus, le regard méfiant dont il les toisait ajoutait encore à son malaise.
Elle se serait bien enfuie en courant mais elle avait déjà fait ça une fois ce soir, ça suffisait.
Elle resta là les bras ballants sans trop savoir quoi faire.
Abraxes
Tenez mangez et buvez…

L'invite, quasi épiscopale, combla Abraxes dont la quête de solution était d'abord concrète. Bien qu'elle ne parût point réconforter vraiment la jeune fille, du moins celle-ci n'était plus secouée de sanglots. Mais elle restait désemparée, plantée là comme un piquet et visiblement prête à décamper au moindre mot maladroit, sans qu'il puisse vraiment prévoir lequel.

Je vous prie, damoiselle Lulu, vous ne tenez plus sur vos jambes…

Posant sa grosse vareuse d'hiver en boule sur une souche, il l'invita avec ménagement à s'asseoir, essuyant gentiment au passage les larmes sur sa joue. Regard furtif par dessus son épaule vers le dénommé Blanc bec : le rapace le regardait faire avec une fixité difficile à interpréter.

Grand merci, l'ami, dit-il à Hernaut. C'est pas de refus. J'ai l'estomac dans les talons, et les talons comme de la pierre à force d'avoir… je ne sais pas quoi, il s'est vraiment passé de drôles de trucs… Oh, mais dis voir ? ce ne serait pas ton fameux pâté de Gigot d'Agneau ? Lulu, c'est délicieux, et cela vous fera du bien…

Il rompit, pour le lui tendre, un morceau de la miche qu'il garnit d'un peu de pâté. Il l'interrogeait du regard, voyant bien qu'elle n'avait pas le cœur à festoyer, mais tout de même un petit grignotage ne pourrait que la requinquer…

Il posa ses fesses sur le sol, dont la froideur avait la dureté réconfortante du réel. Avide de s'emparer de l'outre, il s'enquit d'abord :


Hernaut, tu as parlé de partager, non ? Installe-toi. Quand nous serons un peu restaurés, j'aimerais bien avoir ton sentiment. M'est avis que cette bâtisse de rocs protège des secrets fascinants.

Il n'était pas sûr que Lulu ait envie de parler, mais sa propre volubilité occupait le terrain, pour empêcher l'angoisse de réapparaître. Peut-être que tout à l'heure elle raconterait aussi. Ou pas. Pour le moment, lui-même avait besoin de remettre de l'ordre dans ses émotions en essayant d'en faire part à quelqu'un, et sans nul doute Hernaut serait un regard extérieur avisé, il suivait des études et connaissait des choses qu'un petit villageois ne pouvait même pas concevoir, assurément.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hernaut
Sur l'invitation d'Abraxes, le charpentier vint s'asseoir un instant sur une pierre plate auprès de ses amis, et se tailla une large tranche de pâté de gigot d'agneau espérant par ce geste inciter Lulu à l'imiter.

Alors que nous étions assis, les étoiles finissaient leur courses laissant place aux premières lueurs de l'aube. L'heure était venue pour Hernaut de rentrer à Saumur. À regret le charpentier se leva et se tournant vers Abraxes et Lulu leur dit.


Nous avons passé Matines depuis bien longtemps déjà, et il sera bientôt Laudes. Je dois rentrer à Saumur pour m'occuper de mes affaires.

Ce que vous avez vécu cette nuit n'appartient qu'à vous, je ne saurai être d'aucune utilité en la matière. Je ne sais interpréter les signes, mais gardez confiance en l'avenir tous les présages ne sont pas mauvais, pourquoi en serait-il autrement pour vous ?


Puis me tournant une dernière fois vers la masse granitique imposante et mystérieuse, je saluai Abraxes et Lulu puis m'enfonçai dans les ténèbres de la forêt avoisinante et disparus à leurs yeux en direction de Saumur.
Lluwella
Lulu regardait la tartine qu’Abraxes lui avait mise entre les mains mais vraiment, elle n’avait pas le cœur à se nourrir, si appétissant que ça puisse être.

Hernaut aussi essayait de la faire manger mais c’était peine perdue.
Elle observa le charpentier pendant qu’il prenait congés. Lui aussi, elle lui trouvait un côté énigmatique. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’était pas curieux.
Mais vu la grande clarté des explications du boucher, elle comprenait qu’il ne veuille pas en savoir plus.

Elle aussi, elle préférerait ne pas savoir. Mais peut être qu’elle ne savait rien.

Elle observa le ciel s’éclaircir à l’est. Comment cela pouvait-il être possible ? La nuit devrait à peine commencer. Ca faisait à peine deux heures qu’elle était arrivée au dolmen. Il devrait être au alentour de une heure du matin et non pas l’aube. D’autant que les nuits d’hiver sont longues.
Encore un mystère dans cette nuit mystérieuse. Le moins important de tous après tout.

Ou alors peut être qu’elle s’était juste endormie et que toute la nuit n’avait été qu’un songe.
Si elle avait été seule, elle aurait peut être pu s’en convaincre, mais elle en doutait.

Elle tourna la tête vers le dolmen. Blancbec n’était plus là. Il avait dû rentrer dans son grenier pour la journée. Il était temps de rentrer. Elle tendit sa tartine à Abraxes puis se leva, ramassa sa veste et la lui rendit après l’avoir époussetée sommairement.

Elle essaya de lui sourire sans y parvenir tout à fait. Elle avait encore la gorge nouée.


Je crois que votre ami a raison. Il est temps de rentrer.
Abraxes
Il est temps de rentrer. Il est temps de rentrer… Il est temps de rentrer… Il est temps de rentrer…

Il remuait dans sa tête les mots empreints d'une sagesse qui le terrassait. Il se souvenait vaguement avoir (était-ce en une autre vie ?) remarqué que cette année la Saumuroise était active et délurée. Quoi qu'il se fût passé, cela les avait changés. Abraxes se sentit très las.

Le courage de se relever l'avait fui pour longtemps. Comme avait fui l'ami Hernaut, pas bien causant comme à l'accoutumée, mais cette fois vide de l'appétit intellectuel dont il faisait habituellement preuve. On lui annonçait des secrets fascinants, et voilà qu'il se débinait comme un quelconque hobereau qui ne verrait pas plus loin que la limite de ses champs…
M'occuper de mes affaires… M'occuper de mes affaires…

Comment sortirait-on jamais de l'âge des ténèbres si l'intelligence, même des meilleurs, redoutait de s'affronter aux grands mystères de la nature ?

Oui, très las. Il reprit machinalement la tartine que Lulu lui tendait, dont elle n'avait pas voulu. Mais il laissa choir la veste près de lui.

Il regarda la damoiselle, considéra son pauvre sourire. Il comprenait bien qu'elle avait dû vivre un moment difficile, et qu'elle souhaitait vraisemblablement l'oublier au plus vite. Mais, comment dire…


Je vais rester un peu, lui répondit-il. J'ai besoin de réfléchir.

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Lluwella
Lulu observa le boucher quand il lui dit qu’il voulait rester quelques temps encore pour réfléchir. Elle se rendit compte qu’il avait l’air épuisé. Et perdu aussi. Elle imaginait qu’elle-même devait aussi avoir cet air là. En tout cas, c’est comme ça qu’elle se sentait à l’intérieur.

Elle hésita à lui raconter ce qu’elle avait vu. Peut être qu’il n’aurait plus besoin de « réfléchir » après, mais elle n’était pas encore prête à le faire. Il fallait d’abord qu’elle le digère.
Elle ne voulait pas le laisser tout seul ici, mais elle se sentait coupable et elle ne voulait pas lui imposer encore sa présence.

Elle le regarda encore quelques instants puis ramassa sa veste et la lui posa sur les épaules. Pas la peine qu’il prenne froid en plus.
Elle se dressa sur la pointe des pieds, déposa un baiser léger sur sa joue, et à contre cœur commença à s’éloigner sur les traces d’Hernaut.
Abraxes
Pensif, s'étant machinalement saisi d'une branchette, Abraxes traçait des signes sur le sol.

Lulu s'était éloignée. Elle avait finalement dû emporter la bague, se résignant à la garder malgré son aversion initiale, pour quelque obscure raison qui lui échappait.

Ses gribouillis dans la terre légèrement humide prenaient forme au fur et à mesure que sa mémoire reconstituait ce que son instinct lui avait soufflé presque dès le début.




Sur l'anneau du géant, c'étaient bien des lettres qui constituaient le sceau gravé d'où la phosphorescence avait été émise.

Et ces lettres étaient des L, rien que des L.

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(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Jalee


Jalee passait son temps à prendre du bon temps : un peu de lecture ici, un peu de peinture par là.
Un petit tour à l'atelier, un petit coup de rame pour le plaisir.

Il fallait continuer de se ressourcer pour être encore plus pimpant que la plus pimpant boucher d'Anjou. Et ça n'allait pas être facile.

C'est pourquoi Jalee se décida à faire une petite sieste au dolmen de Bagneux. En arrivant sur place, il distingua cet increvable Abraxes. Jamais crevé, jamais dégouté, toujours solide.

Peut-être que la solution apparaitrait en rêve à l'Ethiopien ...
Lluwella
Lulu n'avait pas encore parcouru une grande distance quand elle s’arrêta. Décidément non, elle ne pouvait pas le laisser là tout seul. Et elle aussi elle avait besoin de réfléchir. Elle se retourna. Le dolmen avait disparu à sa vue, caché par les arbres. Elle fit demi tour.

Quand elle revit le dolmen, elle stoppa, indécise.

Elle observa le boucher quelques instants. Il s’était accroupi et avait l’air de dessiner avec une branche sur le sol. Ca devait l’aider à se concentrer sans doute.

Elle vit arriver un autre homme. Elle l’avait déjà vu quelque part. Au cadastre lui semblait-il quand elle était allée se faire enregistrer comme habitante de Saumur. Lui aussi observa quelques instants le boucher qui était tellement absorbé dans ses pensées qu’il ne le remarqua même pas. Puis il reprit sa marche en direction de l’édifice de pierre.

Lulu décida de ne pas déranger Abraxes. Elle allait attendre qu’il rentre à Saumur.

Elle repéra près du chemin un arbre avec une large branche pas trop haute. Elle y grimpa, se cala contre le tronc et une fois bien installée, continua d’observer le dolmen.
Au bout de quelques instants, elle commença à s’endormir, épuisée par les émotions de la nuit.

Abraxes
Sensation d'être observé.

D'être surveillé, survolé, en train de dessiner des L au sol.

Était-ce par l'oiseau de nuit ? L'oiseau de Lulu s'était fondu dans la forêt, mais où ? L'aurait-on point entendu hululer ? Combien de L à hululer ? Combien d'ailes à l'oiseau de nuit de Lulu ?

Abraxes machinalement entrecroisait ses graphismes. Combien de L au hululeur de Lulu ? Combien d'ailes à la damoiselle, combien de battements de L ?

Ses pensées tournaient comme phalènes autour d'une goutte de sang, perlant au doigt de celle dont le nom…


Lluwella ! lança-t-il à voix haute. Exactement comme il aurait dit : eureka !

… dont le nom entier doublait toute consonne, même le V, comme pour faire écho à… quoi ?

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Lluwella
Lulu sur son arbre perchée, sommeillait frisquettement quand quelque chose la tira de sa somnolence.

Papa ?

Elle cligna des yeux et regarda autour d’elle sans vraiment savoir ce qu’elle cherchait ou ce qui avait bien pu la réveiller. Il lui avait semblé entendre appeler son nom, mais elle n’en était pas sûre. Elle se sentait un peu vaseuse ne sachant plus très bien ce qu'elle faisait là.

Elle frissonna.
Mauvaise idée ça de s’endormir dehors en plein hiver.

Elle sauta au bas de son perchoir et commença à se diriger vers Saumur, quand les évènements de la nuit lui revinrent brutalement à l’esprit.
Elle n’avait pas vu Abraxes retourner au village mais peut être était-il passé sans la voir pendant qu’elle dormait.

Elle fit demi tour pour s’en assurer.

Elle l’aperçut devant le dolmen. Il avait l’air très absorbé, tellement profondément dans ses pensées qu’il ne la vit pas, en dépit du fait qu’elle se tenait pas très loin de lui. Elle l’entendit répéter plusieurs fois son prénom, comme si c’était une formule magique ou un mystère ou allez savoir quoi d'autre. C’était vraiment étrange.


Elle l'observa quelques instants, puis faisant demi tour elle se remit silencieusement en route en direction de chez elle.
Abraxes
Bon sang mais c'est bien sûr !

Bon sang, c'est le cas de le dire : la luminescente résonance au sang de Lulu, les L gravés sur l'anneau, le bijou manifestait clairement son appartenance à la damoiselle Lluwella (de Lluwella peut-être bien, allez savoir, du sang bleu déguisé en rouge ?). Mais que diantre faisait l'objet sous cette grosse dalle de pierre ?

Les hypothèses les plus délirantes mais savoureuses traversaient l'esprit du boucher. Une lignée saumuroise lointaine descendante des Géants de la cabane de rochers ? Ou bien les dolménites (ce nom s'était imposé à lui par une soudaine empathie) avaient-ils été forgerons, requis pour la confection de l'annel aux étranges pouvoirs ? Un peu comme le sont les nains, sauf que là on aurait pris la taille au-dessus ?

Abraxes se sentit pris d'un irrépressible désir de creuser la question.


Y a pas, faut creuser !

Et le voilà parti pour inspecter et gratter le sol dans la semi obscurité à l'intérieur de la drôle de caverne édifiée par une race inconnue. Peut-être trouverait-il d'autres indices. Il faut reconnaître à Abraxes la qualité de l'acharnement.

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Abraxes
Mais dans l'ombre épaisse que certains recoins transformaient en franches ténèbres, des froissement ou des chuchotis ou des frôlements se faisaient entendre, à moins que ce ne fût pure imagination ? En tout cas le cochonnier de nouveau seul était modérément rassuré. Il allait lui falloir une torche.
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