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[RP-Joutes Angevine]Campement.

Methemvor
Une petite pluie assombrissait cette fin de journée lorsqu'un cavallier solitaire arriva aux abords du campement des joutes. Il avait du demander son chemin à quelques manants sur les chemins d'Anjou, et avait déambulé à droite et à gauche avant de parvenir à destination.

Pestant une énième fois contre le temps, l'hiver, le vent, la pluie, la neuge et la boue, il poussa sa monture fatiguée vers les tentes illuminées, cherchant du regard une oriflamme particulière.

Où est-il encore allé s'fourrer, l'vicomte ? Viens donc, qu'y disait ... l'ambiance et la bière sont bonnes, les angevins accueillants, tu passeras un très bon moment ...
humpf ... Temps de chien. He ! Toi là ! Tu sais où se trouve Montrésor ? … le campement tourangeau ?

Arrêtant un gamin qui courait droit sur lui, le baron lança un sou et posa ses questions. Le drôle attrapa la pièce juste avant le sol et tendit vaguement le bras dans une direction avant de repartir à toute vitesse. Sans plus de précision, Methemvor repris sa route et arriva devant un amoncellement de toiles et de poteaux, cordes et malles .... Sur le côté, un carrosse au blason familier.

Morbleu ! mais que s'est-il passé ici ? Où est le vicomte ?

Un valet qui tentait tant bien que mal de dresser un poteau haussa les épaules et lui indiqua une partie du campement.

Si l'vicomte voulait ben s'donner les moyens, l'aurait un' meilleure tent' qu'ça. Mais v'le trouv'rez par là-bas, chez l’fiston d’la duchesse Kilia.
Boit bien au chaud pendant qu'on reste dans l’froid à garder ses affaires .... si c'est pas malheureux ....


Irrité par la pluie et la remarque fondée mais irrespectueuse, Methemvor fouilla dans ses fontes avant d’en sortir une bouteille de liqueur de prune. Il la lança au deuxième valet qui l’attrapa avec une vivacité soudainement retrouvée.

Allez mes drôles, vous aurez de quoi vous réchauffer, mais restez vigilant, hein ? Pour ma part, je crois que je vais aller à l’auberge, ce sera plus sur que vagabonder dans tout le campement. C’est par où ?

Après quelques indications des valets de Montrésor, il repartit à travers le campement angevin.
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Jeanpolc
Le jeune seigneur doit se préparer pour ses premières joutes. Il ouvre le coffre qui contient les pièces brillantes de son armure et les étale sur la toile tendue au sol. Il entreprend alors de les passer mais bien vite il comprend que ce ne va être aussi simple. Il aurait du demander un schéma à l’armurier qui lui a vendu l’armure.

* Corne de bouc, jamais je ne vais m’y retrouver
pense t’il.
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Waylander..
Way avait suivi Jeanpolc dans le campement. Il était vaguement impressioné par tout ces hommes qui s'équipaient et la taille du campement. Jeanpolc avait demandé de l'aider pour ce qui était de l'armement. Il entrèrent dans un tente qui était au couleur du seigneur. Jeanpolc déballa son paquet et il semblait perdu face a autant de pièces métalliques.

-Jolie tas de ferraille. Tu comptes ouvrir une cantine pour tout les preux chevaliers du coin avec ta batterie de cuisine?

Il ravala son ironie pour quelque instant:

-Je pense que tu devrais commencer par le plastron. J'y connais rien en armure complète, je préfère une bonne cotte de mailles.

Il ouvrit son mantel et exhiba sa cotte d'un air profondément effronté.
Finute
[Tente Périgourdaine du Seigneur de Soirans…]

Une tente bien sympathique en tout les cas. Ela suivait des yeux les mouvements de son tendre qui lui présentait la pièce.
Son regard coquin la fit rougir et rire, d’un air amusé elle lui répondit sur le même ton de voix :
Vraiment ? Vous me laisseriez le lit pour le fauteuil ?
Le regardant, elle lui fit son plus beau sourire, le regard rieur et s’avança un peu dans la pièce.
Puis, elle alla prendre délicatement la coupe que Flex lui tendait, elle ne pouvait détacher son regard du sien. La jeune femme porta le vin à ses lèvres et ferma les yeux en le buvant.

Ce vin est excellent Enguerrand.
Ela déposa sa coupe sur une petite table qui se tenait non loin et souria à la proposition de son tendre.
Messire, j’accepte avec joie votre demande. Allons explorer ce campement et peut être croiserez-vous des connaissances !
La jeune femme enlaça le bras de son fiancé et ne put s’empêcher d’échapper un petit rire devant le merveilleux sourire de Flex.
Charmeur… murmura t-elle d’une intonation amusée.
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Flex
[ Même chose que la voisine du dessus ! ]

Laisser le lit pour le fauteuil.. Quelle idée d'avoir lancer ce sujet là, grumpf. De toute façon, le jeune homme ne pouvait rien lui refuser. Ha si, une seule chose, mais il faudrait attendre le mariage pour cela..

Oui allons-y, dit-il sortant de la tente accompagnée de sa tendre. Il fallait se hâter maintenant à la lice, au moins pour s'y présenter. Un peu de traque mélangé à de l'impatience, le jeune homme s'échappait dans de lointaines pensées. Néanmoins la tension allait être atténuée, sa fiancée était venue pour l'encourager. Qu'il perde ou qu'il gagne ce tournoi il n'en n'avait que faire. D'avance il était gagnant, conquérant du cœur de la femme qu'il aime..
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Kilia
[Tente De la Duchesse]

Une à une les pièces métalliques de son armure tombaient négligemment au sol. Bagminton avait prit congés et Canelle, la soubrette de la duchesse, finissait de retirer tous les liens qui retenaient la ferraille autour du corps de la Duchesse. Kilia retirait la laine.
Les morceaux métalliques tintaient les uns contre les autres dans leur chute.
Il y a effeuillage plus léger pensait la Duchesse.
Face à la glace, elle scrutait toute les parties de son corps revenues à l'air libre. Aucune douleurs ne se faisaient ressentir, Kilia était étrangement pensive. Elle qui aime discuter, raconter ses combats, ses rencontres, toujours riant, se moquant largement d'elle-même, n'avait pas le sourire.
Les derniers morceaux de fer au sol, elle fit glisser le tissus léger qui la protégeait, pendant que Canelle lui dénouait ses long cheveux.
Le servante fit quelque pas et mit un ultime seau d'eau brûlante dans le baquet et s'éclipsa.
Face au miroir, la Chandos Penthièvre se regarda ainsi un moment. Sa main droite alla toucher son épaule, sentir la peau de son bras et naviguer sur son ventre, ses anciennes cicatrices.
Elle n'avait pas mal.
Elle se retourna pour examiner la marque de l'épée tranchante. Cette ligne presque droite à la naissance de son céans.
Délicatement son index frôla d'un bout à l'autre la boursouflure. Elle était fine, presque belle et pourtant c'était la marque de la douleur et des larmes.
Ses yeux glissèrent sur ce corps qui peu à peu perdait les traits de la jeunesse. Ce corps de femme qu'elle n'avait pas observé depuis longtemps.
Ses mouvements étaient lents, même le froid mordant ne la sortait pas de cette torpeur.
À ses pieds l'armure.
Le contraste était assez flagrant. De la pointe du pied elle poussa le heaume qui gisait devant elle, tel une tête décapitée il roula sur le sol.
Elle ne ferait plus de joute cela était certain. Lasse de ses enfantillages, lasse de faire et refaire les mêmes gestes qui ne lui donnaient que durant un quart de seconde une illusion de liberté.
La Duchesse enjamba la peau métallique pour rejoindre le baquet. Une petite fiole d'huile essentiel coula doucement jusqu'à l'eau fumante. Les vapeurs emplirent la tente d'un doux parfum.
Elle se glissa et resta ainsi un moment, moment où rien ne se passe, rien ne compte, rien n'existe. Les bruits de l'extérieur étaient sourd à ses oreilles.
Les vapeurs avaient diminuées, Canelle la sortit de sa léthargie. Un grand drap se tendit d'une main à l'autre de la servante. Sans un mot Kilia émergeât, sans un mot elle se séchât, et toujours sans un bruit elle revêtit ses habits de duchesse...reprenant ainsi le costume de ce qu'elle devait être maintenant.

Cosmik_roger
[Tente de Pannard]

Après le premier tour où il avait rencontré Armor de Kervanech et été qualifié pour le second par repêchage, Cosmik vint se reposer dans sa tente où il entra le sourire aux lèvres avec son écuyer.

-Vois tu mon brave, à la deuxième lance Armor me toucha au bras gauche et regarde le résultat.

Le bras saignait légèrement, Cosmik était blessé mais s'en fichait éperdument.

-Mais j'avais brisé ma lance également !

-Oui maître, un joli coup !

-Cela me permit de tenter une dernière lance... Mais j'avais bien mal et je n'ai pas réussi à le toucher. Lui ne me fit pas de cadeau et je me retrouvai sur mon derrière, dans la poussière.

- Mais vous êtes qualifié, seigneur, comment se fait-ce ?

-Eh bien vois-tu, j'ai mieux résisté lors de ce combat que les autres concurrents... Ma soeur par exemple est tombée beaucoup plus vite. Il faudra que j'aille la consoler.

Cosmik Roger épuisé, s'assit dans son fauteuil décoré aux armes de Pannard, il l'avait fait faire à Angers, lorsqu'il habitait encore là bas.

Un verre, palsambleu !

On apporta un verre de vin de Saumur aux juge d'Anjou dont le bras continuait à saigner.
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Viviaca29
Viviaca n'avait jamais assisté à quelque tournoi que ce soit. Aussi est-ce fort impréssionnée et quelque peu craintivement qu'elle parcourait ce tumultueux village.

De tentes aux chatoyantes couleurs en blason colorés, de serviteurs s'afférants à leurs taches en Seigneurs et Grandes Dames savamment parées, son regard voletait de surprise en découverte.
Viviaca restait pourtant concentrée sur la recherche d'un certain étendard.

Un détour par le champs de lice avait mis ses nerfs à dure épreuve, lorsqu'elle avait découvert que deux Seigneurs très chers à son coeur combattaient l'un contre l'autre.
Qui devait elle soutenir ?? Son Grand Frère ou l'Homme qui faisait battre chamade à la simple évocation de son nom ??
Le combat s'achevant sur la victoire d'Armor et la chute du Seigneur de Pannard, Viviaca se précipita donc vers cette tente qu'elle n'avait encore trouver afin de prendre des nouvelles de celui qu'elle aimait.

Après un temps qui lui parût infini, et le coeur battant, Vivi s'arrêtat enfin, essoufflée, devant les battants de la tente du Seigneur de Pannard.
Interpellant un serviteur qui en sortait :


Bonjour ! Pouvez-vous dire au Seigneur de Pannard que Viviaca de Kervanech est là s'il vous plaît ...
Cosmik_roger
Le serviteur qui sortait de la tente y entra à nouveau et annonça Viviaca. A ce nom Cosmik Roger demanda qu'on la fasse entrer. Quand il la vit, il se leva et fit son plus beau sourire, bien vite éteint par la douleur qui venait de son bras gauche.

Venez ma Vi, je vous en prie asseyez vous.

Qu'on apporte un verre pour dame Viviaca.

Cosmik attendit qu'elle s'asseoit, debout se tenant le bras.
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Viviaca29
Entrant toute souriante dans la tente, Viviaca était heureuse de retrouver Cosmik.

Venez ma Vi, je vous en prie asseyez vous.
Qu'on apporte un verre pour dame Viviaca.


Son regard tombant sur la blessure qui le faisait souffrir, Viviaca s'inquiéta

Il faut surtout s'occuper de cette blessure !!!

Saisissant le verre de vin qu'on lui apportait, afin de se donner du courage elle le but d'un trait et fit assoire Cosmik

Apportez moi donc de quoi soigner votre Maître !! de l'eau chaude, des bandages ... Vite !!

Joignant le geste à la parole, Viviaca se saisie de sa besace et sortant une paire de ciseaux, commence à découper la manche du pourpoint afin de voir la plaie.
Mariealice
[Tente Alterac- Visite guidée?]

Courte la distance entre la lice et le campement.

Court le chemin passant entre les tentes pour accéder à la sienne, un peu à l'écart comme souvent elle le demandait.

Rapide les battements de son coeur qui résonnaient en elle au fur et à mesure que celle-ci se rapprochait, prenant toute la place devant eux.

Rapides et pourtant si lents leurs pas, soulevant la terre froide de décembre, aussi froide que l'air qui pénétrait ses poumons, se réchauffait au contact de son sang, parcourant ses veines.

Silencieuse en cet instant alors qu'elle avait tant à dire, que les mots, les questions se bousculaient à ses lèvres mais que sa langue restait sans plus pouvoir se mouvoir, comme prise dans les glaces.

Présence à ses côtés, tout aussi taciturne qu'elle. Que pouvait-il se passer derrière ses deux pupilles noires, sous ces cheveux tout aussi noirs. Quelle bataille se livrait sous se crâne? Y en avait-elle une d'ailleurs ou bien était-il calme comme il savait aussi l'être?

Signe de la main aux gardes à l'entrée, signe au valet qui passait la tête par l'ouverture de la tente quand il entendit des gens arriver. Quelques mots à voix basse à ce dernier pour lui demander d'installer une table et des sièges, de quoi se restaurer, à boire et de veiller à ce que le brasero soit suffisamment alimenté avant de les laisser et de veiller à ce qu'ils ne soient pas dérangés.

Tandis que l'homme s'agitait, elle avait invité Gaborn à entrer et se tenait là, non loin, une main sur le pendentif tandis que l'autre froissait et défroissait le tissu de sa cape.


Un verre de violette pour patienter?


Le valet s'en chargea avant de s'éclipser en refermant le pan de la tente.
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Fitzounette
[Dans la tente ducale]

Un profond désarroi s'était emparé d'elle, comme une chape de nuages noirs s'abattant sur ses pensées. Elle était de nouveau dans sa tente, isolée, à se torturer l’esprit. La solitude. Depuis qu’elle était devenue Duchesse, sa vie lui échappait.

Elle, habituée à crapahuter sur les chemins, à vivre au gré des rencontres et des paysages traversés, se retrouvait chez elle, dans ce carcan, couronnée, sans horizon à caresser du regard, sans rêve ou espoir à tenter d’attraper à bras le corps.

La routine, et la vie monacale de conseillère l’avait épuisée. Tous s'accordaient à dire qu'elle avait accompli un travail remarquable.
Mais cela suffisait il à son bonheur ?

De plus elle n’avait pas d’épaule masculine sur laquelle pleurer. Et le fait de ne pas plaire, alors qu’elle était en âge de séduire, la blessait profondément.

Des larmes amères se mirent à couler le long de ses joues potelées. Et soudainement elle se mit à prier. Prier pour quoi ? Pour être libérée de ses doutes ? Pour ne plus souffrir de se sentir gauche et mal aimée ? Pour enfin se sentir exister au-delà de cette image ? Elle ne savait pas, ne savait plus.

Elle avait juste perdu le goût du sel, et surtout celui de sa vie. Une profonde déprime s’était emparée d’elle, si profonde que son âme en était rongée.

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Noeline
[Retour sous la tente du Seigneur de Challiers]

La première joute terminée, elle avait quitté les tribunes rapidement. Fabien était sortit de la lice après avoir chuté deux fois. Lourd choc de l’armure qui se fracasse sur le sol, sensation terrible aux oreilles de Noeline.
Dragonet le jeune écuyer s’était révélé plus qu’à la hauteur malgré son jeune âge et son peu d’expérience, ramassant les bouts d’armure, s’occupant à la fois de son maitre à terre et du cheval piaffant encore.

Ils étaient déjà à l’intérieur, Dragonet aidant Fabien à se défaire du pesant métal protecteur.
Son époux le visage brouillé de poussière et de sueur semblait abattu par la fatigue et le combat.
Débarrassé de l’encombrante cuirasse, il souffla enfin, se posant sur le lit de camp.

Elle remplit une bassine d’eau mélangée à de l’essence de lavande et de calendula, plantes apaisantes pour la peau tuméfiée. Très lentement, elle passa un linge imbibé sur le visage de son tendre prenant soin d’ôter les traces de boues et de sang sur les égratignures.
Sa main se fit légère et douce, ce geste lui en rappela un autre plus ancien. Elle sourit repensant à un épisode de leur passé.
Epoque lointaine où ils se cherchaient encore mais qui avait vu Fabien se battre dans une taverne pour la défendre face à un individu digne de l’homme des cavernes armé d’un lourd gourdin et fracassant à tout va autour de lui.
Elle avait soigné alors son visage tuméfié un peu troublée mais refusant pourtant d’ouvrir les yeux et d’accepter que son cœur battait déjà follement pour lui. Deux être destinés se trouvent toujours.

Elle mit ensuite son torse à nu et continua à dispenser ses soins, la poussière disparue, elle appliqua sur ses bras, son dos, son cou douloureux un baume pour soulager les contusions et les hématomes.
Ses gestes se firent plus appuyés, plus précis, massant ses épaules lentement mais fermement.
La tension qu’elle avait décelée au début se dissipa progressivement. Fabien se délassait enfin.
Avant de se relever, elle déposa un baiser dans son cou, puis elle le laissa prendre le repos qu’il lui était nécessaire d’avoir pour affronter le second tour des joutes.

Dors mon tendre aimé, je reste près de toi, je veille.
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Tcharly
[De retour, après le premier tour - Tente du jeune Kildéric]

La mine fatiguée, l'esprit miné par la défaite... La honte de devoir l'annoncer à sa compagne et à ses amis restés en Touraine. Déjà qu'il n'avait pas une très bonne réputation de guerrier, ceci confortera les avis de tous. C'est vrai qu'à cheval il avait des progrès à faire... Mais il persisterait : cette défaite le travaillera tant qu'il n'aura pas réussi à faire ses preuves.
Il entra alors dans la tente du jeune Kildéric qui l'avait si gentiment accueilli et avec qui il avait pris plaisir à déguster cette bonne bouteille de vin issu de son fief.

Ne voyant personne, il prit le temps d'écrire deux courriers qu'il laissa en évidence sur la table de chevet du jeune homme.




Messire Kildéric,

Vous n'êtes malheureusement pas là alors que je dois prendre la route du retour. Le plus vite sera le mieux... La défaite sera plus vite oubliée dans les tavernes de Loches qu'au côté de mes concurrents. De plus les affaires tourangelles m'appellent.
Je resterais longtemps reconnaissant de m'avoir donner une place dans votre tente et sachez que mes amis sont toujours les bienvenu à Montrésor.

Amicalement,
Charles de la Roseraie, Vicomte de Montrésor.





Dame Kilia,

Je suis désolé de devoir partir sans pouvoir vous saluer de vive voix mais la cuisante défaite à ce tournoi ainsi que l'appel des affaires tourangelles m'obligent à quitter au pas de course l'Anjou.
J'ai vraiment passé une agréable soirée alors que pourtant mes serviteurs avaient tout fait pour la gâcher... Je vous remercie encore pour votre accueil et vous souhaite de vous remettre rapidement de votre petite chute à cheval.
J'espère vous revoir prochainement.

Bien cordialement,
Charles de la Roseraie, Vicomte de Montrésor.



Revenant à l'emplacement où la tente du Vicomte aurait du être monté, T'Charly se saisit de la bouteille de prune des mains d'un de ses serviteurs.

Allez hop on remballe, direction la Touraine !

Puis en direction du valet privé de sa boisson.

Tu récupéreras ça quand le carrosse sera prêt à rouler vers Montrésor.

Il regarda de plus prêt la bouteille : elle provenait de Loches... Bizarre, ses valets n'avaient pas l'habitude de se payer des bouteilles de liqueur.
Gaborn
[La tente Alterac]

Le chemin entre la lice et la tente s’était fait dans un long silence, interrompu par le simple crissement de leur pas sur le sol. Il sentait battre prés de lui une certaine agitation, une accélération de mouvement, un froissement d’étoffe. Lui déambulait calmement, regardant autour de lui, contemplant tentes et bannières flottant parfois au grès du vent de décembre.
Une tente se précisa alors que leur pas les y menait.
L’agitation régna tandis qu’il restait tranquillement dans un coin, attendant que tout s’arrête. Il ne perdit pas une miette des mouvements de la Dame, son regard suivant sa silhouette.

Une fois le brasero convenablement alimenté, Gaborn s’en approcha, tendant ses mains. Celles-ci étaient bien froides, la chaleur lui fit du bien et il poussa un léger soupire de contentement à sentir la vie revenir dans ses doigts. Une voix cassa le fil de ses pensées.


Un verre de violette pour patienter?


Un regard, un sourire et un hochement de tête vers la jeune femme. Il sentait celle-ci aussi tendue qu’il la supposait. Mais une voix lui murmurait que cette tension reflétait celle qu’il cachait lui-même. La position de la main ne lui échappa pas. Toutefois, il attendit la sortie du valet avant de reprendre la parole.

Un mouvement de l’œil pour suivre cette sortie et le rabat de la tente qui se referme lourdement, les isolant de nouveau à la réalité du camp… Étrange comme nos rencontres ressemblent à des rêves pensa Gaborn…


Vous ne semblez une nouvelle fois, ne point craindre le froid de cette journée Ma Dame… et vous êtes toujours aussi belle, mon Emeraude Violette…

Le décor était planté, la situation établie. Fi des faux semblants, il savait pourquoi il était ici, même si il craignait de ne que trop bien le comprendre…

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