Mariealice
[Tente Alterac - O temps suspend ton vol...]
Tente fermée, silence un instant, qui semblait durer des heures alors que juste quelques secondes s'étaient évaporées.
Regard quittant la toile pour se reporter sur lui, soudain centre du monde, du moins du sien.
Rougeurs diffuses sur les joues d'une jeune femme remerciant la lumière tamisée par le tissu de la tente en atténuant une partie.
Et sa voix, calme, alors qu'elle tremblait imperceptiblement et sentait se nouer son ventre. Une gorgée de violette coula dans sa gorge, laissant une trace de feu sur son chemin.
Ne point le craindre? Il est vrai que je vous dois une seconde leçon.
Quelques pas pour la rapprocher du braséro et donc de lui, nouvelle rougeur cette fois par trop visible de par leur proximité alors que les derniers mots atteignaient son oreille.
Je vous remercie Votre Grasce, pétillement malicieux des noisettes qui commençaient à tirer sur le vert, battements de coeur se précipitant, commençant une course qu'elle savait ne pouvoir dominer, finir dans un souffle. Oserais-je dire que votre présence m'a manquée?
Verre levé et regard planté dans le sien.
Leçon numéro deux donc. Prenez deux êtres humains, de préférence un homme et une femme la chaleur se diffuse mieux, un lieu clos, deux verres d'alcool emplis, jusque là rien de plus que la dernière fois me direz-vous. Et pourtant, ceci, levant son verre à la lumière des flammes pour dévoiler la robe chaude et froide à la fois de la violette en son verre, compose une partie de cette différence. Voici le reste...
Verre à nouveau porté à sa bouche, une gorgée maintenue derrière ses lèvres qui s'avancèrent vers celle du bourguignon jusqu'à se poser sur dessus, s'entrouvrirent et laisser la chaleur liquide se répandre de l'une à l'autre. Réfléchir ne lui était plus possible et elle l'avait su dès qu'au détour d'une tribune, elle avait porté les yeux sur lui. Réddition complète.
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Tente fermée, silence un instant, qui semblait durer des heures alors que juste quelques secondes s'étaient évaporées.
Regard quittant la toile pour se reporter sur lui, soudain centre du monde, du moins du sien.
Rougeurs diffuses sur les joues d'une jeune femme remerciant la lumière tamisée par le tissu de la tente en atténuant une partie.
Et sa voix, calme, alors qu'elle tremblait imperceptiblement et sentait se nouer son ventre. Une gorgée de violette coula dans sa gorge, laissant une trace de feu sur son chemin.
Ne point le craindre? Il est vrai que je vous dois une seconde leçon.
Quelques pas pour la rapprocher du braséro et donc de lui, nouvelle rougeur cette fois par trop visible de par leur proximité alors que les derniers mots atteignaient son oreille.
Je vous remercie Votre Grasce, pétillement malicieux des noisettes qui commençaient à tirer sur le vert, battements de coeur se précipitant, commençant une course qu'elle savait ne pouvoir dominer, finir dans un souffle. Oserais-je dire que votre présence m'a manquée?
Verre levé et regard planté dans le sien.
Leçon numéro deux donc. Prenez deux êtres humains, de préférence un homme et une femme la chaleur se diffuse mieux, un lieu clos, deux verres d'alcool emplis, jusque là rien de plus que la dernière fois me direz-vous. Et pourtant, ceci, levant son verre à la lumière des flammes pour dévoiler la robe chaude et froide à la fois de la violette en son verre, compose une partie de cette différence. Voici le reste...
Verre à nouveau porté à sa bouche, une gorgée maintenue derrière ses lèvres qui s'avancèrent vers celle du bourguignon jusqu'à se poser sur dessus, s'entrouvrirent et laisser la chaleur liquide se répandre de l'une à l'autre. Réfléchir ne lui était plus possible et elle l'avait su dès qu'au détour d'une tribune, elle avait porté les yeux sur lui. Réddition complète.
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