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[RP-Joutes Angevine]Campement.

Finute
[Jusqu’au campement de Soirans]

Essayant de ne pas tomber à cause des fils tenant les tentes, Ela se dirigeait en direction des couleurs de Soirans.
Révérence aux nobles qu’elle croisait, elle espérait arriver bien vite à la tente où trouver bien vite son beau seigneur…
Le cri d’un homme qu’elle reconnu et qui l’appelait. Elle leva les yeux et vit Akadoke qui arrivait boitillant vers elle. Frissonant, elle le regarda et essaya de comprendre ce qu’il disait. D’une légère voix claire elle lui parla.

Bonjour Akadoke. Oh, Enguerrand se promène… bien je l’att…
Mais elle n’eût pas le temps de continuer qu’un bruit sourd retentit. Instinctivement, elle porta ses mains à ses oreilles maudissant tout d’un coup l’écuyer qui faisait à présent porter les regards vers eux et lui faisant mal aux tympans.
Grimaçant très légèrement après ça, elle laissa échapper d’une voix dure, mais restant correcte.

Merci Akadoke, là je suis sûr qu’il ne nous ratera pas…

Remettant une mèche derrière son oreille, elle attendit quelques secondes avec l’écuyer qui l’accompagnait doucement au campement.
Enguerrand est partit de sa tente il y a longtemps Akadoke ?
La question resta en suspens lorsque les sens de la jeune femme la prévinrent d’une présence masculine derrière elle. Mais avec toutes les personnes présentent elle préféra ne pas se retourner.
Une voix… Sa voix. Un sourire qui commença à se dessiner sur les lèvres de la jeune femme et elle pivota doucement sur elle-même pour se retrouver face à lui. Sereine, elle prit une grande inspiration, son pouls s’accélérant face à son sourire. Son regard brillant, elle hésita à réaliser une révérence, mais étant roturière et lui Seigneur, elle le devait. Petite révérence rapide, sourire amusée, regard brillant, elle le regarda.

Sire, bien le bonjour.
J’espère ne point vous avoir dérangé dans vostre promenade…

Pfff pourquoi avoir dit ça ?! Tssss… oh et puis c’est dit… elle garda néanmoins sont sourire avec cette pensée et le regarda, le cœur battant.
_________________
Dameblondeur
[ Tout près du Bara ]


- Baronne... Oui, Baronne. Le Très-Haut n'a pas été spécialement clément avec moi ces derniers temps, surement m'a t-il fait subir la punition de ma fuite d'Alençon. Mais... Un soupir. Je ne suis pas là pour parler de ceci.

Bon. Elle avait réussi à sortir de cet échange de banalités, chose qu'elle aime le moins, d'ailleurs pourquoi s'était-elle lancé là dedans? Ah oui pour dissiper la gêne. Sotte, triple sotte de croire effacer un sentiment si fort par des mots simples et puérils ; de toute façon les mots étaient toujours ridicules face à la densité de la vie intérieure. Il n'était pas rare de la voir entrer dans une pièce sans saluer, ou alors de la voir couper court aux sempiternels échanges de politesses " comment allez-vous ... Et votre famille ... Et vos ci... Et vos ça ... ? ". Yeurk. Du temps gaspillé pour rien d'après notre Blonde la moins diplomate des diplomates, plus grande experte du pied dans le plat, reine en titre de la boulette. Pectus est quod disertum facit, encore une fois... Toute prête à se lancer dans les funestes explications de sa venue, la voilà soudainement bloquée, figée, statufiée lorsque le Malemort baisse la tête et se prend d'une passion débordante pour les herbes folles à ses pieds. Que fallait-il faire dans ces instants là ? Méninges blondes qui se mettent à chauffer à la recherche d'un modèle de délicatesse et d'empathie, les deux sentiments diamétralement opposés à son caractère. Sibella ? Phylogène était toujours irréductiblement gentille... Dancetaria une de ses anciennes ambassadrices ? Leslou à qui elle avait donné des " cours " de méchanceté ? Et puis pourquoi ne pas être elle tout simplement ce personnage retors qu'elle sait le mieux jouer ?

- Regarde moi dans les yeux quand je parle ! Et voilà, aucune délicatesse, aucune finesse, juste autoritaire. Consciente que ce n'est peut-être pas la bonne attitude d'autant plus qu'elle doit lui demander une faveur, le ton se radoucit alors qu'un index frôle la joue de Barahir avant de vite revenir auprès de son jumeau. Si nous sommes gênés à chaque fois que l'on se voit je vais avoir envie de partir en courant. Et je ne compte plus le faire.

Visage pâle qui s'illumine d'une rare douceur. Malgré l'erreur, malgré la difficulté du souvenir, malgré la gêne, le jeune Malemort était au départ et resterait un jeune homme auquel elle s'était attachée, un de ceux - bien trop rares - que notre Estelle de souhaite pas se mettre à dos, un de ceux à qui elle confierait beaucoup confiante en son coeur franc et sans fards innutiles. Au fond, elle espérait qu'un jour cette tension se dissipie, que la soirée a ce jour maudite devienne un souvenir caucace et que le jeune Malemort se protège au plus vites des griffes de quelconque sentiment plus profond que la considération ou le désir charnel pour autrui. Il n'en serait que plus heureux, selon notre cynique Baronne chez qui la part d'humanité est aussi diffcile à trouver qu'un cerveau dans une tête bretonne...

- Je suis actuellement en train de régler le décès de Richard. Et si je suis ici c'est car l'Anjou était sur mon chemin vers Ryes ou je vais récupérer le corps, puis en Alençon pour l'enterrer là ou il l'a souhaité. Il m'a nommée exécutrice testamentaire et héritière du Duché... Or tu n'es pas sans savoir que Domfront est loin du Béarn, les terres et surtout le château ne seront pas surveillés, n'importe qui pourrait entrer et si il advient un problème je ne pourrais pas y être rapidement... En plus si je n'y laisse aucune surveillace ou autorité, l'argent des serfs ne viendra jamais à moi, ça pourrait devenir un repaire de catins ou d'excrocs, que sais-je encore... Par ailleurs...

Lèvre inférieure qui se trouve mordue par une rangée de dents blanches. A quoi bon tourner autour du pot ?

- Richard avait confiance en toi, tout comme moi. Acceptes-tu de devenir le sénéchal de Domfront ?
--Le_tav_ernier
[Tente-taverne]



Ernier posait le dernier clou d'accroche pour le panneau lorsque qu' il vit entrer un Dame.

Il avait plus l'habitude devoir des paysannes ou des greluches que du beau monde. Aussi pour cette occasion spécial , il avait fait un effort... beaux habits et boissons de meilleur qualité.

Il s'essuya les mains sur son tablier et entra à la suite de la femme.

-Humm dois je faire une courbette, un simple salut ... un truc ...un baise-main.... pensa t il tout en se grattant la tête. Il n'eut pas le temps d'approfondir sa pensée que...

Citation:
Et un hannap d’hypocras pour la Duduche d’Anjou !


Regard de connaisseur sur la demoiselle, signe léger de la tête et
le voila derrière son comptoir.

-Què n'honneur pour nous , vot' Grâsce.. j' avions jamais cru qui no vos croiserions un jour.

Vlà vot' coupe , Dame...

Ernier le Tav' avait pris soin d'essuyer le verre avant de le servir... après avoir essuyer le bout du bar devant la duchesse.
Valric
Alors qu'il arrivait avec tout son barbas, le Gambiani se demandait encore pourquoi il avait accepté de venir jouter... Il y connaissait rien et fallait dire que pour lui, ce n'était que faire mumuse avec des armes en bois! À la vue du campement, de ces tentes avec les oriflammes, il ne put se retenir...

Norf!!!

Voyant le sérieux et toute la préparation des autres participants, voyant à qu'elle point dans sa tête il allait faire une belle pirouette arrière avec une lance brisée dans l'estomac terminant l'accrobatie avec les dents plantées dans le sable, il ne put se retenir...

de Norf!!!

Le patois exprimait par lui-même sa nationalité. Berrichon depuis fort longtemps il avait apprit le language local et y était accroché. Bref il marcha un peu, trouva un coin un peu à l'écart et planta sa tente. Ce qu'il avait l'air basin au côté des autres participants expérimentés avec leur grande tente de Noble et lui avec sa tente qu'il trimballait sur les fronts... Et il regarda aussi les oriflammes des autres...

Heureusement... Mon blason est pas mal plus beau!

Commentaire laissez comme ça pour lui-même... Trop fier pour subir l'humiliation complète. Déjà qu'il allait en prendre plein la gueule, le Gambiani tentait de trouver pustulle de fièreté là où il le pouvait! C'était clair que son oriflamme...

Ah bin NORF!!!!! Mon oriflamme!!!!

COUTURIÈRE!!!!!

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Flex
Campement d'un Périgordin.


Juste parce que j'aime le fanion =)

Sa douce Ela fit une révérence, ce qui déplut au jeune homme. Non pas qu'elle avait été mal faite - très bien réussie au contraire, mais il n'appréciait pas trop que sa fiancée l'ai fait. Enfin, c'était fait, nous n'allons pas revenir en arrière..
Rapidement, le jeune Auxonne entoura la douce main d' Ela des siennes : Flex était très heureux de la voir ici.
Vous m'avez manqué ma dame.. Sans même laisser le temps à sa tendre de faire quoi que ce soit, il vint lui déposer un baiser au coin des lèvres. Merci d'être venue Ela.. Lui murmura-t-il.
La voir avec lui, la sentir le soutenir : deux choses que le jeune homme souhaitait plus que tout. Humm, que c'était bon d'aimer.
Il ne lui lâchait pas la main, seule une des siennes montrait du doigt le campement construit en face d'eux
, c'est ici que sera notre campement. Un signe de la tête pour remercier l' Akadoke : s'en était du bon travail. Le jeune homme venait d'entrer récemment dans le monde de la noblesse. Le plus dur était de s'habituer à porter la couronne, mais il en prendra rapidement l'habitude.
En tout cas, pour l'instant il ne souhaitait parler des joutes : les retrouvailles avec sa chérie étaient la première chose à faire.
Ela, un regard profond dans son visage, vous souhaitez quelque chose ?
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Actarius
[Campement languedocien]

Mordious, je te suivrai où tu voudras tant que l'occasion m'est donnée de réchauffer mon corps! Qu'ont donc fait les gens de ce pays au soleil pour qu'il y soit si ingrat?!

Actarius se laissa à rire un instant.

On dit qu'il le cache dans leur coeur... ou c'est peut-être encore plus au nord... Enfin. Tu devrais venir de temps à autre du côté de Mende, les températures y sont parfois plus froides !

Une lueur de fierté brilla dans le regard du seigneur. Son inutilité la rendait peut-être curieuse, mais elle était bel et bien justifiée. A vrai dire, elle trouvait sa source non loin du Mont Lozère, qui avait déjà revêtu sa cape d'albâtre, au coeur des causses. Elle était née non loin du Lot et s'était affirmée jour après jour au pied du Mont Mimat. La fierté était en effet un des traits de caractère du Mendois, mais non pas n'importe quelle fierté. Il ne tirait pas l'orgueil de sa propre personne, mais de sa région, de "son" Gévaudan qu'il chérissait plus que tout. Cette lueur n'apparaissait qu'alors qu'il évoquait la région qui avait bercé ses tourments comme ses joies. En l'occurence, le seigneur se prêtait à la taquinerie. Une taquinerie dont le but déguisé était de distraire un moment le baron dont l'esprit était sans nul doute tourné vers son épouse.

Tu vas perdre de ta résistance à force de demeurer au bord de la mer...

Après une petite tape amicale sur les épaules du robuste lieutenant, Actarius, soldat de métier lui aussi, poursuivit.

Allez viens, notre hôte aura certainement prévu une tente de distraction ou du moins un lieu où nous pourrons nous réchauffer le gosier. Espérons que le vin d'ici ait autant de caractère que le nôtre...

D'un pas assuré DeSage et d'Euphor parcoururent le campement jusqu'à tomber sur une tente dont la pancarte indiquait qu'il semblait pouvoir répondre à leurs attentes.


[Tente taverne]

Ayant laissé son ami le précéder, il ne put juger de l'assistance. Il se risqua néanmoins à hausser la voix, dont l'accent devait bientôt trahir ses origines.

Adieussiatz !
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Ramon
[Sur le chemin menant en Anjou]

Ramon et son frère de l'ordre étaient partis maintenant depuis quelques temps, la route n'avait pas été mauvaise et ils s'étaient arrêtés régulièrement, afin de se reposer et de se restaurer.
Les paysages changeant a mesure de leur avance, les éloignaient un peu plus de la Savoie, ils avaient passé sans problème la frontière Angevine. Et, étaient maintenant en vue des remparts et du camp dressé pour ses joutes.
Ils avaient d’ailleurs appris, durant le trajet lors d'une halte en taverne, que celles-ci avaient étés repoussé.
Ramon avait apprécie que Gustavev l'accompagne et soit prêt a lui servir d'écuyer pour l'occasion.
Que demandé de mieux, pensa t’il.
Quelques goûtes tombaient en brouillard vaporeux, au moment ou ils atteignirent leur but.

-Il va falloir trouver notre place mon frère! Et nous hâter de monter notre tente. Le ciel ne semble pas très clément, ce Jourd’hui.

Mettant pieds a terre ils s'engagèrent donc tous deux sur l'axe formé par les tentes déjà plantaient sur le champ.
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Finute
[Campement du Seigneur de Soirans]

La révérence lui avait déplu, elle le savait, mais avait fait cela simplement dans le but de l’embêter un peu. C’est que la jeune femme s’était un peu ennuyée durant ce voyage…
Le regardant, ses yeux ne purent que briller de joie. Elle était heureuse de le voir et sa présence lui faisait du bien. Son sang devenait chaud alors que réellement elle avait froid.
Ela lui laissa lui prendre sa main, elle ne bougeait pas, comme absorbée par son regard pénétrant qui la troublait. Elle lui avait manqué… ce son la fit frissonner, elle n’eu pas le temps de lui répondre qu’elle le sentait déjà tout près d’elle, Ela ferma les yeux et sentie les douces lèvres d’Enguerrand au coin des siennes.

Il est bien normal pour une fiancée de soutenir son promis Enguerrand. Et cela me fait plaisir. Lui répondit-elle en un murmure le regardant dans les yeux.
Puis, elle tourna la tête en direction de l’endroit qu’il lui indiquait et acquiessa de la tête.

Bien, j’espère qu’il fait meilleur sous la tente qu’à l’extérieur. Il fait froid icelieu, je ne suis plus dans les profondeurs de la Gascogne. Dit-elle d’un air amusé.
La main de Flex réchauffait celle de la jeune femme et elle ne voulait en rien s’en détacher du fait qu’elle appréciait se sentir près de lui.
Son profond regard fit frissonner la jeune femme une fois de plus, la troublant quelque peu.
Sa première pensée fût : et si nous rentrions au campement, pour échapper à ce froid ?
Mais elle préféra dire une autre pensée, et à voix haute:
Être à vos côtés Sire, ce sera mon seul souhait.
Ela le regarda en esquissant un sourire, s’il voulait se promener, elle le suivrait bien entendu.
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Vadikura
[En Anjou à la recherche d’une taverne]

Vadikura aperçut la nouvelle enseigne, il siffla les deux têtes pas nettes qui l’accompagnaient.

La voila la nouvelle taverne, m’en doutait…

Il pénétra a l’intérieur suivi des deux lascars et dans un ballet bien ordonné, l’un se plaça a l’entrée et le deuxième prit place ou sa vue couvrait l’ensemble de la surface de la tente.
Le duc s’accouda au comptoir et s’adressa au tavernier.


Ca va mon brave, c’est tout nouveau ici ! J’aime la déco…Tu crois que l’endroit va faire recette ?

Me présente Vadikura de Charnée

Puis en chuchotant


Le représentant de la familia angevine, t’as une bonne assurance ? C’est simple, je passe tous les soirs et tu me verses 20% de ta recette !

Reprenant voix normale

J’aime ces chandeliers projetant douce lumière mais je prendrais garde, ils se renversent si vite et cette tente me parait sacrément inflammable !
Je vous conseille la lampe tempête plus adéquate et qui évite tous risques, j’en ai des jolies et des pas chères !

Bon, je vous offre le verre du nouvel arrivant et dans ma grande mansuétude, Tournée générale….


Se tournant vers la salle il aperçut sa morveuse.


Ah, ben t’es-la ! Tu visites toutes les tavernes du royaume ?
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Duc de Charney
Ficus 1er
--Le_tav_ernier
Ernier se frottait les mains d'un geste inconscient.. sa tente taverne s'emplissait.

Actarius a écrit:
Adieussiatz !


Il regarda le nouvel arrivant et marmonna.

-C'est y pas la langue de chez nous , ça... voila t'y pas qui dit adieu, avant de dire Bonjour... Et mowa, j'lui répondions quwè?

-Sal... hum, Bien le bonsoir Messire... je vous sers un p'tit verre pour vous réchauffer??

A peine eut il fini sa phrase que le Duc de Charnée fit son entrée.

Il suivit des yeux les deux drôles qui l'accompagnait....

Humm, j'aimions point celà... pensa t il

Le Duc se présenta et lui adressa la parole.

- AHH vot' Grasce , je l'espère , c'est y pas souvent que j'avions une occasion de pareil

Puis il eut un sourire carnassier. C'est que le Duc était connu de par l'AQnjou ou plutot de par les taverne du Duché... Bourse déliée et descente d'enfer.

Un éclair cupide se refléta dans ses yeux.

Citation:
Le représentant de la familia angevine, t’as une bonne assurance ? C’est simple, je passe tous les soirs et tu me verses 20% de ta recette !


j'avions meilleur proposition , Messire... Chaque soir, j'vous offre un verre sur deux , et du meilleur pas de la bibine...

La proposition n'était pas faite sans raison... car, plus le Duc buvait, plus la qualité du vin ou de la bière baissait... par contre, le prix lui augmentait.

et reprends une voix normal , Ernier le tav' continua..

-Avec cette pluie qui tombe vot' Grasce, m'étonnerai que le feu prenne.. mais vous avez raison, m'en vais remplacer par des lampes tempête.. Mon frère le forgeron doit en avoir ...j'vous remercie.

Appelant son aide , il l'envoya trouver Paulot le forgeron et surtout il n'oublia pas de servir la tournée général.
Erel
~ Tente Dénéré du Seigneur d'Herlies ~



Tout était installé, matériel, tente et affaires personnelles.

Le Dénéré à la peau bronzée, au visage vif et couvert d'une barbe très fine, courte, dessinée et bien entretenue, les yeux scrutant le vide, tandis que se dessinaient finement des muscles développés sur son torse nu, était allongé sur sa couche, dans sa tente.

Première fois qu'il participait à des joutes, première fois qu'il venait en Anjou également.

Erel se sentait un peu perdu ici. Il n'avait pas réussi à voir une seule de ses connaissances, ni même sa cousine Fitzounette.
Aussi, il avait décidé de rêvasser de sa douce, Gnia, restée en Artois pour son travail au Conseil Comtal alors qu'elle venait de finir un mandat comme Comtesse...

Il soupira.

Le jeune homme pensait et pensait encore, tandis que d'une main, il tentait vainement de recoiffer ses cheveux éternellement en bataille...

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Commissaire au Commerce & Diplomate de l'Alençon - Conseiller au Verger de Verneuil
Gustavev
[Sur le chemin menant en Anjou (Enfin arrivé.) Suite ]

Après avoir parcouru le camp et enfin trouvé un emplacement adéquat pour y installer les tentes ,Gustavev accrocha les 2 montures ,sa jument Rosita ainsi que celle de son Seigneur et Frère de l'ordre ,le Baron Ramon leurs apporta nourriture et eau et s'empressa de monter les tentes car le ciel commençait a s'assombrir apportant son lot de désagréments.


Les joutes risquent d'être moins attrayantes si la pluie vient s'en mêler .

Le campement enfin établie Gustavev y posa toutes les affaires que les chevaux avait transportés jusqu'ici.
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Lhessa
Campement Tolosano

- Je t'en prie, cesses donc de t'affoler ainsi. Cela en devient usant!
Ceci est peut-être ma première joute, mais crois-tu que je sois une jeune pucelle sans aucune expérience des armes?!
Alors tais-toi et fais ton office!


Le voyage avait déjà été long et les égarements de sa servante commençaient à la lasser. Elle comprenait cependant la crainte qui fut la sienne. Elle se radoucit, accordant un sourire réconfortant à la jeune fille, avant de sortir de la tente, s'esbaudissant des campements qui prenaient tournure ça et là, étendards dressés et flottants dans la douce brise. Elle prit une longue inspiration, jetant un coup d'oeil aux tentes avoisinantes..Mymy, son amie, sa Suzeraine, n'était pas bien loin, chose qui promettait de joyeuses perspectives pour les jours d'attente avant que les joutes ne commencent.

Bien qu'elle fut novice en la matière, participer aux joutes la grisait. Elle n'aurait su définir ce petit brin d'excitation qui la gagnait à la vue des participants et de l'ambiance à venir. Bientôt, son étendard fut planté, son pavillon serait maintenant identifiable.




Elle entreprit alors de lustrer son armure..bien sûr, elle aurait pu en charger une de ses gens, mais elle ne pouvait se départir de ses habitudes militaires. Assise sur une souche d'arbre, sa longue chevelure blonde tombant sur ses épaules, elle s'affairait, jetant des coups d'oeil alentour sur les campements qui prenaient vie et grouillaient de gens et d'activité.
Ztneik
[ Devant le camp Alençonnais ]

Précédé du cortège du jeune de Malemort, Ztneik et son épouse, accompagnés d'une escorte ducale arrivèrent sur place. La route fût longue mais s'était déroulée sans encombre. En ce jour, le soleil n'offrait que peu de rayons et sa lueur ne parvenait que difficilement, un temps froid s'installait pas à pas à l'approche de l'hiver. De nombreuses personnes étaient présentes sur ce qui devait s'apparenter à un campement. Les Alençonnais présentement arrivés parcoururent les camps afin de retrouver le jeune Barahir de Malemort qui semble t-il s'était affairé des préparatifs afin que tout se déroule à la perfection. Aux côtés de son épouse et de Yann, Ztneik prit le temps de bien observer les différents camps que l'on pouvait trouver séant. La Normandie, l'Anjou, le Périgord, beaucoup étaient présent, à mesure qu'ils avancèrent Ztneik aperçut un ornement qu'il connaissait et qu'il n'avait point vu depuis bien des années. Il s'arrêta un court instant face à l'installation Languedocienne pour que soudainement des souvenirs lui remontèrent à l'esprit. Il reprit conscience un instant plus tard et se remit en marche.

Au loin une silhouette que Ztneik pensait connaitre se dessina. Il pensa à Barahir qu'ils étaient sensés rejoindre en ces lieux. Quelques pas plus loin la morphologie du jeune Malemort se concrétisa et il apparu que le Malemort semblait être en discussion avec une dame, pouvant bien se demander de qui il s'agissait. Ztneik l'interpela afin de lui faire savoir que les Alençonnais étaient arrivés.


Barahir! S'arrêtant et le regarda fixement, il observa par la même occasion la noble dame qui se tenait à ses côtés. Ce visage lui semblait familier, on lisait sur le visage de Ztneik une expression interrogative cherchant en lui d'ou lui venait la mémoire de ce visage. Estelle, la Varenne pensa t-il. Néanmoins avant de l'affirmer il espérait que Barahir allait confirmer ce que le Duc pensait. Leur attention à tous deux avaient été attiré par le blason et les ornements que constituait ce groupe.

Barahir, mon jeune ami, crois bien que nous sommes ravi de te voir enfin, j'ose espérer que tout se passe bien ? Mes excuses, je vous coupe certainement dans votre échange ? Ztneik attendit une réponse de Barahir avant de poursuivre.
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~ Duc d'Alençon ~
Noeline
[Sous la tente du Seigneur de Challiers]

Se réveillant lentement le nez dans les couvertures, elle fut envahie d’une douce torpeur bienfaitrice. Il lui semblait vaguement avoir été déplacée, c’était elle endormie depuis longtemps, elle n’aurait su le dire.
Elle s’étira et trouva la tente déserte.
Sans doute Fabien l’avait il installée sur la couche plutôt que sur lui où elle avait trouvé le sommeil réparateur après cette longue route.
Il avait du vouloir sortir dans le campement, voir s’il retrouvait des connaissances ou simplement jauger les concurrents.

La portière toilée s’ouvrait, poussée par la brise glacée de Décembre, laissant passer le courant d’air hivernal.
Elle distingua alors leur écuyer qu’elle appela près d’elle.

Dragonet, sais tu où est partit ton maitre, je voudrais bien le rejoindre mais où ? Te l’a t’il dit ?

Devant la mine embarrassée du garçon, elle su qu’il n’avait pas retenu. Elle lui sourit, pas facile, hein Dragonet ?
Et bien allons le chercher, laisse moi me rajuster un peu et me redonner une allure convenable après cette sieste et tu me m’accompagneras.


[Dans le campement]

Ils avaient installé leur tente un peu à l’écart de sorte que lorsqu’ils remontèrent vers le centre du campement, Noeline réalisa que l’animation battait déjà son plein.
Elle avisa une taverne et y entraina le garçon.

Viens au moins à l’intérieur il doit y avoir chaleur, au moins humaine, ne crois tu pas ? Et puis un verre de vin ou d’hypocras m’activera les sangs.

Du monde déjà à l’intérieur, des gens attablés devant des chopines vides pour la plupart, certains étaient debout encombrant le passage, elle héla l’homme au comptoir.

Holà tavernier ! Salutations.
Servez moi à boire je vous prie. Je suis Noeline de la Fléchère, Dame de Challiers, Duché du Bourbonnais Auvergne. Et pas une infâme bibine, je ne serais pas dupe je vous préviens.


Ses yeux parcoururent la salle, elle espérait y trouver Fabien, peut être là bas au fond mais … elle hésita, l’endroit était bondé, elle n’avait aucune envie de s’y aventurer.
Elle préféra y envoyer Dragonet, il se faufilerait plus facilement qu’elle-même avec ses robes encombrantes.
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