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[RP-Joutes Angevine]Campement.

Juliette
[Camp Normand : Tente d'Evreux]

Juliette vit ressortir Morkar un peu mieux coiffé, l'épée à sa ceinture. Elle se demanda un instant s'il ne craignait pas qu'un ancien concurrent de joutes le défie de nouveau pour avoir gagné la main de la Baronne. cette dernière sourit à cette idée tout en prenant le bras de Morkar pour lui suivre.

mon retour sur mes terre s'est bien passé. je vous remercie. Mais j'ignore si ce fut réellement une bonne chose. Je finis par me demander si je ne devrais pas continuer à errer sur Paris.
Mon duché a bien changé et vit sous la menace d'une rébellion de tous ces paysans à qui on veut bien confier un bout de terre pour qu'il la travaille. Une duchesse inconsciente qui ne montre pas de grande conviction vis à vis de la noblesse, m'apportant quelques inquiétudes quant à la protection due aux nobles lors de l'allégeance.


Juliette finit par se dire qu'elle avait bien meilleur sujet que celui ci. La Baronne ne voulait point noircir une discussion qui pouvait être plus joyeuse.

A coté de ça, j'ai retrouvé ma fille qui apprend à lire et à écrire. Quand je la vois s'appliquer avec la plume de son père, je suis fière comme jamais. Aliénor fait partie des bons moments de ma vie et elle m'en offrira sûrement d'autres.

je songeai à une chose, Monsieur le Duc. Avez vous de la famille ? un frère... une sœur, que sais-je ? vous ne m'en avez jusqu'alors jamais parler.


tout en lançant la marche doucement, elle le regardait attendant de voir se dessiner sur ses lèvres les premiers mots de sa phrase. Juliette s'attachait beaucoup à l'observer, à rechercher quelque chose dans son image, dans son apparence. Chaque détail comptait.
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recherche une joueuse pour jouer Aliénor, fille de Juliette et Milamber de Lasteyrie
Flex
[ Campement du Périgordin : Aggaiiiiiin ! ]

Le murmure qu'elle lui souffla aux oreilles était d'une grande douceur. Comment peut-on s'empêcher de sourire et, d'être joyeux lorsqu'une femme vous dis cela ? On ne peut pas. Une femme magnifique se tenait devant lui, Ela était resplendissante.
Mais prit d'inquiétude, l'annonce que sa fiancée avait froid lui fit dire immédiatement,
rentrons sous la tente, ma dame, je ne veux pas vous voir frigorifiée. Un geste de la tête à l' Akadoke, lui demandant d'ouvrir l'entrée pendante de ladite tente. Sa main tenait ferment celle de sa belle, et l'invitait à venir se réfugier sous le campement.

[ Alain Terrieur ]

Il enlaça rapidement Ela, frottant ses mains sur ses bras pour la réchauffer. Son teint paraissait un peu plus clair, et la peau de ses joues, qu'il effleura de la main, étaient froides. Vous voulez manger ou boire un petit quelque chose ? Même si l'heure n'était pas à la festoyade, une simple dégustation pour se mettre l'eau à la bouche et, un petit encas dans le ventre, ne faisait pas de mal.
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Barahir_de_malemort
[Emplacement de la futur tente du duc d'Alençon !]

"Elle n'était pas venu ici lui parler de ceci"... Passé la stupeur, la déception prenait le pas. La Varenne était là car elle avait besoin de lui, non pas pour ses beaux yeux ou pour le souvenir de cette douce soirée, ni même en souvenir de leur liens qui les avaient mené jusqu'au conseil non, elle venait car elle avait besoin de lui, uniquement. Le jeune Malemort etait encore plus déçu d'apprendre ça, il n'était donc rien pour la Varenne ? Probablement guère plus que nombres de ses soutiens qui l'avait secondé, sur lesquels elle s'étaient appuyés, qu'elle avait aidé aussi il fallait être honnête, mais qui, au final n'avait été que jeté, oublié, rien de plus qu'une ligne dans sa mémoire, sur laquelle un nom était adjoint d'un lieu et d'une fonction et qui, l'occasion venue pouvait se rendre utile.

Ses bottes... Les touffes d'herbes qui s'arrachaient sous le raclement de ses semelles, pourquoi tout n'était pas aussi facile ? Racler la Varenne de la sorte, l'expédier d'un coup de botte à l'autre bout du camp, ou même de l'Anjou, le temps que son amour propre se referme, aidé de quelques choppes et de quelques jours de ripailles. Mais non tout n'était pas si simple, au point qu'elle se permettait de lui donner des ordres ! Mais de quel droit ? Le jeune Malemort fulminait, gardait les yeux baissés par principes, les poings serrés.

Et le contacte se fit... En sentant la peau de la Varenne, ne serait-ce que sur une infime surface comme le coté de son doigt, sur une infime instant, ne put que radoucire le jeune Malemort. Il se rappela encore plus le contacte de sa peau, sa douceur, son entêtant parfum de mûre. L'ordre qu'elle lui avait intimer juste avant ne le révoltait plus au contraire. Immédiatement, il releva ses yeux et les plongea dans le regard de la Varenne.

Conquit (mais comme sa mére, jamais soumit !) le jeune Malemort l'ecouta, son périple macabre dans l'ouest... Morfalas... Une perte pour eux tous, pour l'Alençon, pour... Ryes ? Il avait été enterré à Ryes ? La Licorne, pourtant jadis fondé par Saint Nicolaïde ne s'enfoncait que chaque jour dans les affres de l'apostasie, reniant la loi du Tres-Haut et ce depuis de longues années déja. Pourquoi était-il étonné ? Nul part ailleurs, on ne l'aurais enterré comme vulgaire animal Morfalas, nul part si ce n'était dans la forteresse normande. Il eut une nouvelle pensée pour son oncle, decidement bien clairevoyant, qui avait rejoint les servants du Trés-haut apres une vie à la Licorne, puis se décida à re-écouter la Varenne...


- Acceptes-tu de devenir le sénéchal de Domfront ?

Une voix se fit entendre alors, apres un long silence du jeune Malemort, une voix qu'il connaissait, qu'l avait quitter depuis peu... Le Duc Ztneik ! Yann ! L'equipage alençonnais ! Jamais ils n'auraient pu mieux tombé qu'à ce moment. Il gratifia un regard noir à la blonde, un regard en disant long sur son envie de parler plus du traitement de Morfalas, un regard qui, bien que flatté par l'offre n'en restait pas moins suspicieux de l'attitude de la Varenne qui faisait sa dame avant même l'enterrement.

Sans répondre à la Varenne, il se fit quelques pas vers le Duc:


Ah sire ! Nous nous trouvons devant l'emplacement de votre tente, je ferais installer vos gens dés que j'en aurais fini...

Rejetant un coup d'oeil à la Varenne pas dessus son épaule il continua:

... Et d'ailleurs vous ne me coupez nullement... C'est Estelle, la soeur de Morfalas, vous vous en souvenez ? Elle me parlait de notre notre ancien sénéchal justement, il serait bon que vous aussi en soyez mit au courant.
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Valric
[La vieille couturière & le Gambiani - Échoppe Local]

- Vous dites?!

- D'azur!

- De l'usure?! Ah non jeune homme! Mon tissus est tout neuf!

- Norf!!! Pas l'usure... l'AZUR!!!

- Avions de la difficulté à comprendre... Là sur quoi?!

- Norf le haut est bleu!!! Comme le ciel! Comme la mer! Comme les yeux de ma Miss!!! D'ailleurs elle est où ma Miss! Norf!!!

- Elle doit avoir de la difficulté elle aussi à vous comprendre! Si seulement vous arrêtiez de "norfer" ainsi! D'ailleurs que veut dire ce mot?!

- Norf!!! Je veux un oriflamme! Pas un cours de langue norf de norf! Et je suis supposé avoir le temps de me préparer quand avec tout ça Norf! Oubliez pas les étoiles!

- Quatre...

- Non trois...

- Ah non quatre jeune Seigneur!

- Norf trois!!!

- Je suis vieil mais pas folle! Je vous dis quatre!

- Norf!!! C'est mon foutu blason! J'vous dis que c'est trois! J'suis pas basin au point de plus savoir combien d'étoiles il y a sur mon blason!

- Mais je vous parle pas d'étoiles moi!

- M'enfin! C'est d'étoiles qu'on parlait!

- Ah mais non!

- Ah mais si!

- Ah mais non!

- Ah mais norf!!!! De quoi alors?!

- Vous avez encore norfer quatre fois dans votre phrase!

- -_-

- Je vous l'avais bien dis quatre!

- M'enfin! Mettez trois étoiles dans l'azur norf, dans le bleu! Et oubliez pas l'oiseau!

- Oui oui je suis pas dur de comprenure jeune homme!

- -_-

- Quel sorte d'oiseau?

- o_O

- M'enfin "Monsieur- je-connais-mon-blason", vous savez pas quel sorte d'oiseau c'est?

- Euh... Un aigle!

- Ah voilà! Quel couleur?

- Noir crêté et becqué de rouge!

- Mais les aigles n'ont pas de crête!

- Mais celui-ci oui!

- Alors c'est pas un aigle!

- C'est toujours bien pas une poule!

- Pas une poule mais pas un aigle!

- Alors quoi?!

- C'est votre blason jeune-homme...

- Norf!

- Encore...

- Encore quoi?!

- Un norf..

- Norf de norf!!!

- Ça fait

- DEUX!

- Voilà...

- -_-

- Alors l'oiseau?

- Un faucon?!

- Pas de crête non plus...

- M'enfin j'y connais rien moi à bestiaux à plûmes!

- Et bien je peux vous dire que les faucons ont pas de crête.

- Merci de l'info...

- Alors?!

- Hum?

- L'oiseau jeune-homme l'oiseau!

- La Buse!!!!

- Mais le Duc n'a pas de crête!

- Hein?

- Le Duc n'a pas de crête voyons!

- Oh! Non! Norf! Pas la buse, "la Buse"!!!

- euh?!

- Norf je parle de l'oiseau Buse! Pas du Duc Vadikura m'enfin!

- Bon jeune-homme... Je ferai de mon mieux... Vous êtes si ardu à comprendre... Je vous garantis rien!



La vieille bique avait été difficile à traiter... Le paiement avait été en plus très salé... Mais le résultat était très bien. Le Gambiani revînt à son campement et maintenant on pouvait voir haut et fier son Oriflame.


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Vadikura
Le tavernier ne semblait pas prendre la demande très sérieusement, le duc fit donc un cours des bonnes manières en chuchotant

Mon petit gars, point a craindre le feu mais un comptoir sous la pluie c’est pas l’idéal non plus !

Un signe discret de têtes aux mines patibulaires l’accompagnant et ceux-ci commencèrent à se chicaner ensemble. Grosse bousculade s’en suivit et un panneau de la tente se déchira.
Le duc dans un mouvement souple fit cesser l’escarmouche.


Oh je suis désolé tavernier, ils ne savent se tenir, nous ferons donc nos comptes ce soir !

Maintenant passons aux choses sérieuses !

Apporte-moi de quoi boire !


Se tournant vers la duduche d’Anjou, il eut un grand moment de réflexion et lui fit part de sa pensée

Si j'avais mis de côté tout l'argent que j'ai dépensé à boire, qu'est-ce que je pourrais m'offrir comme apéritifs !

Le tavernier lui apporta premier service. Vadikura contempla le dépôt de la cruche.

Holà tavernier, deux pots de vin, il me faut ! C’est comme les seins, un c’est pas assez et trois c’est trop !
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Duc de Charney
Ficus 1er
Dameblondeur
[ Avec Barahir et Zt - Là ou la colère va éclater ]



- Bonjour Ztneik.

Un simple salut glissé entre deux machoires bien trop serrées, sans même un regard posé sur la personne à laquelle il est destiné, à des milliers de lieux de la façon dont elle aurait pensé saluer cet Alençonnais rencontré il y a si longtemps et apprécié. Dans l'idéal et si elle était en état normal, elle aurait voulu lui déposer deux baisers sonores sur les joues puis pincer celles-ci, et ensuite le féliciter, encore et encore pour son accession au trône ducal qui était selon elle une des meilleures choses pour l'Alençon depuis que Richard, puis Letilaca avaient occupé ce trône. Mais le problème était que son état normal était bien loin d'elle en cet instant. Visualisez un mur qui petit à petit perd ses pierres, les plus précieuses celles qui sont ses fondations : celle nommée Patience roule pour finir au sol, suivie de Tempérance qui elle même provoque la chute de Calme. Et bien c'est la même situation pour notre blonde, l'indifférence et le mépris que semble éprouver le jeune malemort à son égard réveille une foule de sentiments qu'elle pensait avoir quittés suite à sa confession auprès de Monseigneur du Carrenza. Mise à nu, sa carapce évaporée, elle n'est plus rien juste... Elle. Et ne comprend pas, ne comprend pas pourquoi il la regarde ainsi, pourquoi il fuit, pourquoi malgré leurs esprits et opinions souvent si proches il la prend de haut ainsi, tout du haut de ses principes de personne qui ne sait rien.Ca bouillone tout bouillonne, la colère et la frustration, l'incompréhension et la peine. Un regard est coulé vers Ztneik comme pour s'excuser de ce qui va venir suivit de mirettes grises furieuses qui se posent dans le regard brun du Malemort. L'Estelle n'aurait pas voulu, mais il est des sujets sur lesquels elle n'aimerait pas avoir à s'expliquer... Colère jumelle de souffrance. Ton irrité trop adulte et corrosif, si loin de la gêne puérile qui planait au dessus d'eux quelques instants auparavant. Pour qui se prennait-il à la daidaigner ainsi, sans un mot mais au regard si révélateur sur ce qui se tramait dans son esprit ?

- Tu n'as pas le droit de fuir le sujet comme ça, pas le droit Barahir ! Ton regard n'a pas le droit de se poser d'une façon si dure sur moi, tu ne sais rien ! Rien ! Mirettes grises qui se lèvent au ciel comme exaspérée, puis se reposent dans le regard du Malemort. Richard est... Est mort depuis bien plus d'une demie année! La lame d'un breton a causé sa perte lors de la première semaine de combat, son corps a ensuite pourri tout le long du conflit et les Licornes ne l'ont retrouvé qu'à leur départ de Bretagne ! Ensuite ils ont ramené sa dépouilles à Ryes ou il a été enterré... Il est mort depuis bien plus de temps que tu n'en a eu pour essayer de comprendre la situation. Et pendant tout ce temps, que faisais-je ? Je tentais de dormir tous les soirs en occultant l'idée que son corps reposait déjà à Ryes, en subissant les regards pleins de pitité qui se posaient lorsque j'exprimais mon espoir de le voir revenir, en essayant de ne pas penser à ces semaines ou il a pourri sur le sol breton et en rêvant, chaque jour d'avoir de ses nouvelles ! J'ai nié Barahir ! Je l'ai laissé... Laissé... Devenir une chair impure et avariée durant presque une année !

Et voilà...
Aphrodite a une fois de plus laissé la place à Médusa, femme qui lorsqu'elle s'énerve prend les traits de la laideur. Sourcils froncés, nez plissé la bouche vermeil laisse échapper une voix dure et à la fois plaintive tandis que les mirettes grises, elles, expriment autant de colère qu'elles le peuvent. Poitrine qui se lève sous le corset cousu de cuir, puis se rabaisse, se lève, se rabaisse... Rapidement, difficilement. Souffle saccadé, elle fixe le jeune Malemort face à elle alors que la colère ne cesse de grandir pour naître sous sa pire forme : le mépris.


- Imagine toi Barahir... Imagine toi la moitié d'une année à faire comme si rien était alors que l'être autour duquel tu as organisé toute ta vie, fondé toutes tes espérance, placé autant d'amour qu'un coeur humain le peut est entrain de se faire dévorer par les vers là ou il ne l'a pas souhaité. Imagine toi espérer la vie alors que tu sais que la mort l'a emporté de la pire des façon et ce depuis longtemps. Imagine toi croire tout les jours au retour de cette personne grâce à ce sentiment qu'on apelle le déni alors que depuis longtemps déjà, la faculté la plus cruelle de notre esprit qui est de discerner le réalisme te scande qu'il n'y a plus rien à faire. Imagine toi aspiré dans ce gouffre sans fin qu'est le chagrin, imagine que n'importe quel alcool ne peut panser tes blessures... Imagine toi regarder la mort comme l'on regarde un amant que l'on ne peut plus avoir : avec envie et espoir. Imagine toi te sentir loin de ce que tu dois faire, mais emprisonné par ta propre médiocrité. Et lorsque en un morbide jour tu te rends compte de l'horreur de ta personne, ce jour ou tu réalises que tu n'as pas respecté le souvenir de cette personne si chère, comment te sentirais tu ? Mal. Terriblement mal. Je veux en finir. Je veux faire ce qui aurait dû être fait depuis si longtemps et que j'ai repoussé par honteuse lâcheté : respecter ses dernières volontées, ramener le corps à Domfront et trouver une personne digne de confiance pour surveiller cette terre qu'il a tant chérit.

Le ton était rauque. Une voix cave, d'outre tombe. La dos de la main droite s'élève pour chasser des larmes naissantes au coin des mirettes grises. La fatigue d'une personne qui est au bout, tout au bout, et qui ne trouve rien pour l'excuser. Le désespoir d'une personne qui a conscience d'avoir sali par ses propres défauts la mémoire d'un être cher en qui on placait tant de merveilles. Une personne qui pensait avoir trouvé un peu de force pour avancer à nouveau mais qui vient de recevoir un coup de couteau dans une plaie encore béante. La honte d'une personne qui se sent fatalement trop humaine face au souvenir d'un frère érigé en Saint. Elle tourne la tête vers la gauche, l'air de se prendre d'une soudaine passion pour un oriflamme aux couleurs vives ; volonté de se cacher. Chaque fois que notre Estelle dévoile un peu d'elle, un peu de ces sentiments qui ne semblent pas l'habiter au premier regard, c'est plus un sentiment de gêne que de délivrance. Pourquoi venait-elle de sous entendre à Barahir ce jugement de médiocrité qu'elle porte sur sa personne ? Pourquoi devait-elle ainsi se mettre à nu et justifier la moindre de ses décisions ? Mouvement de droite à gauche de la tête qui fait voleter des mèches blondes sortant de la natte pourtant si fermement tressée. Puis son regard encore trouble des larmes rebelles qui avaient osé se montrer se pose sur son interlocuteur. Il semble flotter l'air d'une dernière sentance...

- Mais si tu me juges bien trop perfide, si tes principes sont bien au dessus des miens, si tu méprises cette personne qui a trop aimé à s'en voiler la face, refuse directement ma proposition et je ne t'encombrerait plus avec mon honteuse compagnie.
Fabien74
[Tente aux couleurs de Challiers, à la recherche d'une moitié endormie]



Un grand campement! C'était un bien grand campement! Le plus grand que Fabien avait jamais vu! Forcément c'était le premier. Bien qu'étant novice en matière de joutes, il voulait faire bonne impression et rendre fier les habitants de sa Seigneurerie.
Il éspérait en effet ne pas être un trop mauvais Seigneur.
Les récoltes avaient été bien maigres cet été, et cet hiver le gel avait été sans pitié. Ses gens avaient bien du mal à se nourrir, et c'est avec peine qu'ils se traînaient chaque jour vers une terre plus dure que la veille. La saison était ingrate en Auvergne, et bien cruelle.
Avant de partir pour les joutes il avait ouvert les greniers à blé du Château, et c'est son Intendant qui avait été chargé de distribuer l'or comestible aux Challiérois et Challiéroises.
Et si l'on ajoutait à cela les ravages que faisaient certains groupes malfaisants dans la région, la situation apparaîssait bien terne. C'était décidé, à son retour d'Anjou, il ferait venir la population du Bourg derrière les remparts, la situation devenait critique.
C'était un peu pour cela qu'il était venu en Anjou, il éspérait gagner une quelconque récompense, quelques écus, qui pourraient les aider à passer l'hiver. Les rentes de Challiers étaient bien faibles et ses revenus de Consul insuffisants pour gérer tout un domaine.
Mais haut les coeurs, bientôt la saison froide prendrait fin et ce seront des champs dorés qui reconvriront les pentes de la contrée.


Il retouna devant la tente pour chercher Noeline, il espérait qu'elle l'accompagnerait dans le campement, il voulait lui montrer la lice, là ou il combattrait, dans deux jours. Il trouva l'endroit désert.
Même son escuyer, le jeune Dragonet avait abandonné ses tâches. Sans doute avait-il suivi sa maîtresse.
Pas dépité pour un sou, il se dirigea vers la tente taverne.
Il passa la tenture et c'est une atmosphère chaleureuse qui le happa.


[Tente-taverne, un autre univers]

Les choppes s'entrechoquaient et les rires se croisaient pour ne former qu'une cacophonie gargantuesque. Il aperçut son épouse attablée, avec le petit Dragonet à ses côtés. Il faisait presque partie de la famille ce petit.
Il pensa tout à coup que si un certain noble du BA, l'immonde Duc Marty les voyaient, il crierait à la dérogeance, vomissant à qui voudrait bien l'entendre que le Seigneur issu de mérite Fabien coquinait avec son personnel... Jamais il n'avais vu homme aussi perfide et faux, n'hésitant pas à mettre des personnes dévouées à leur Duché en procès.
Une bien piètre image de la noblesse auvergnate qu'il renvoyait, dommage.
Sur ces entrefaites il se présenta devant sa mie, un sourire enjoliveur au coin des lèvres.


Tiens, Dame de Challiers, quelle surprise!

Petit clin d'oeil taquin au jeune escuyer qui déjà se retenait de rire aux éclats.

Est-ce là la place d'un si jeune homme?
Je m'étonne qu'une dévote telle que vous aie agit de la sorte!
Que dirait ce bon Duc de Billy?


Et il partit d'un rire à peine dissimulé.
Sourcil froncé de sa belle épouse.
Il se reprit.


Alors, chère épouse, comment trouves-tu le campement?
Tiens, il me semble avoir vu la même bannière que celle qui est en image chez cette chère Ela, penses-tu qu'il s'agit des couleurs de son fiancé? Un certain...Flex. J'éspère que nous aurons le loisir de les croiser!


Puis il regarda le petit Dragonet.

Et toi jeune homme!
Tu sais j'avais l'air de plaisanter tout à l'heure mais je pense vraiment qu'un garçon de ton âge n'a pas sa place ici!


Il sourit.

Voudrais-tu rentrer à la tente de Challiers et préparer Astir pour les joutes d'après-demain. Il aura besoin de s'échauffer un peu. Et...tu pourras le monter...

Et voilà l'enfant qui détale, non sans un sourire découvrant toutes ses dents.

...mais tu feras surtout bien att... tention...
Arf, décidément, la patience et la modération sont des choses qu'il faudra que j'apprenne à ce petit.


Il sourit puis se servit une chope d'un pichet qui traînait sur la lourde table de bois. Le liquide avait l'air d'une vieille binouze, mais il s'en contenta, la bière d'Aurillac n'étant au final pas mieux que celle-ci.
Faisant un tour d'horizon de la tente, il remarque la jeune Duchesse d'Anjou, la jeune Fitzounette, cette fois sans chaperon.
Ils l'avaient rencontrée à l'annoblissement d'Asturion, voilà quelques jours, en Provence. La jeune fille semblait n'avoir pas la langue dans sa poche.
Il décida d'aller lui parler.
Il sourit à son épouse, qui comprenait qu'il ne pouvait s'empêcher de parler.
Elle devait avoir l'habitude. Puis il se dirigea vers le comptoir. Peut-être Noeline le rejoindra-t-elle dans un instant.
Il s'accouda au dit comptoir et sembla surprendre la Duchesse, quand il lui dit:


Duchesse, vous souvenez-vous de moi?

Puis il précisa, devant l'air légèrement troublé de la jeune fille:

Oh, pardonnez moi, Fabien de la Fléchère, Seigneur de Challiers, nous nous sommes entrevus à l'annoblissement du Sieur Asturion... Vous souvenez vous?

Puis il prit délicatement la main nacrée de la jeune fille, qu'il baisa délicatement.
Il ajouta:


Quoi qu'il en soit, malgré sa récente mésaventure, il est certain que le Roi appréciera les joutes que vous avez organisé en son honneur. L' Anjou peut être fier, vraiment.
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Vadikura
[En taverne]

Le vin faisant office, la chaleur du lieu émoussant peu à peu son esprit, de grand éclat de rire commencèrent à retentir. Le duc était partie dans une teuf d’enfer !
Un homme approcha de la table angevine. La buse le regarda avec des oeil sortant des orbites


Oh, Messire en voila des manières de palais !

L’examinant attentivement

Vous devriez éviter les pleins fards en Anjou, les angevins vont voir en vous comme ils aiment les nommer, un chaud Fard, et vous mettrons vite un procès pour une infraction au code de la joute.

Poursuivant son regard critique

Je vois que vous n’avez pas de ceinture non plus, encore une infraction au code de la loute, vous voila en deux coups d’œillade, un réfractaire au code de la joute angevin…Un vrai bi-jout.
Vous n'étes point trop précieux? On nous donne réputation de brigands et ce qui brille , attire!


Nouvel grand éclat de rire, la phrase tonna une nouvelle fois !

On en remet une ! Donnez donc à ce seigneur de quoi se désaltérer.

Messire bienvenue en Anjou ! Oublions les salles de réception des châteaux et mettez vous au diapason de cette taverne


Se tournant vers Fitz

Je te laisse discourir avec lui, j’ai encore mis pieds dans le plat, mais …


Se focalisant sur un objet au loin, il cessa son monologue fort impromptu. Un grand sourire se fit jour sur le visage aux yeux rougis et proches de la folie.

Qu’on m’amène ce tonneau, il est temps de faire démonstration et cours.

Dame, Damoiselle, Sieur, un événement exceptionnelle, ce soir ….La séquence sportive.

La joute pour les nuls en dix leçons !


Le tonneau fut placé sur la table. Le duc s’empara du balai trainant prés du comptoir et chevaucha le tonneau.
Calant le balai sous le bras et le tenant d’une main ferme commença à officier.


Bien calé sur selle, le poids du corps légèrement vers l’avant, vous observez attentivement le baisser d’étendard…

Qui fait le porte étandard, voyons que l'on y mette un peu de ferveur!
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Duc de Charney
Ficus 1er
Fabien74
[Tente-taverne...vraiment un autre univers]

Empressé qu'il était, le nobliau, il n'avait pas vu que la Duchesse était accompagnée. Et voilà, lui qui voulait "faire bien", "faire honneur" et "bla bla bla", avait encore tout faux. Le ton employé par l'angevin était plus que familier, ce qui n'était pas pour déplaire à Fabien, il était bon de desserrer ses bretelles de temps en temps!

Puis l'homme partit dans un discours...incompréhensible, un code de la joute? Un Chaud-fard? Bi-jout?
Il retourna ces mots une bonne paire de minutes dans sa caboche mais n'y entendait décidément rien du tout, l'humour angevin sans doute!
Et il l'invita à boire, au comptoir, Fabien se saisit avec célérité de la boisson tendue par le tavernier.
Quand boisson il y avait, il ne se faisait jamais prier
!

Citation:
Messire bienvenue en Anjou ! Oublions les salles de réception des châteaux et mettez vous au diapason de cette taverne


Et bien merci!
Oublier le salles de réception? Je vais m'y essayer, du moins l'acceuil s'y prête-t-il!


Il rit.
L'homme captiva ensuite l'auditoire, tentant d'enseigner la meilleure manière de jouter, ce qui intéressa fort le jeune noble, il regardait avec attention, ne sachant s'il devait rire ou garder son sérieux.
Il partit pour finir d'un rire retentissant.


Et bien l'Anjou est plein de surprise!

Santé!


Il éspérait tout de même que Noeline le rejoigne, elle qui aimait festoyer.
Il lui fit signe de venir, elle souleva un sourcil interrogateur puis le rejoignit.

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Ninjaturtel
Pas loin du campement, Ninjaturtel et Médor

Joutes en Anjou, cela rappelle des souvenirs... Et desquelles !
Il se rappelle d'un laissé passer qui avait finit par se faire littéralement dépouillé par l'armée angevine...

Pas de bon souvenir, mais bon fallait faire avec.
C'était donc pour de nouvelle aventure qu'il était présent an Anjou, bien que la dernière fois il n'a fait que foulé le sol rien de plus...

Bref, son statut a changé, et il est la pour la joute.
C'est ainsi que, Ninja et son fidèle destrier partirent en quête de réussite !

Sur les routes, point besoin de plan ils connaissaient le chemin.
Alternant pas et galop, l'échauffement et la remise en forme était de rigueur, c'est ainsi que nos deux compères, accompagné du serviteur de Ninja qui portait tout le matériel, arrivèrent sur les lieux du campement.


Campement

Présent aux portes du campement, on lui demande son nom.
Le serviteur précise qui il est et leur permet ainsi d'entrer tranquillement aux campements, se faisant dirigé par une personne.

Quelques pas et l'homme s'arrête, il leur dit qu'il peut s'installer a côté de cette tante, surement le coin prévu au BA...
Ninja regarda et ne vit personne, ne connaissant pas les couleurs de Fabien et Noeline il ne savait pas qu'il allait séjourné a leur côté.

Il attendit alors sagement que son serviteur monte la tente, aider par d'autre personne assurant le bien être dans le campement. Ninja en profita ceci dit pour mettre son oriflamme




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--Dragonet
[Tente de Challiers/Campement auvergnat]



Le jeune garçon était, sur les ordres de son maître, retourné au campement et nettoyait le matériel, pour le grand jour. Il était sur son ouvrage depuis une bonne heure quand il leva la tête. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit l'étendard du doyen auvergnat! Il avait souvent vu son portrait dans les livres qu'il lisait, quand il en lisait. Et son étendard il le connaissait aussi, forcément. Il laissa ce sur quoi il travaillait et se mit à courir vers l'équipage.

Messire Ninjaturtel! Messire Ninjaturtel!
C'est bien là! C'est bien là!
C'est le coin du BA! Regardez Messire Fabien et Dame Noeline ont planté leur tente juste ici! Mais... Enfin ils ne sont pas là... Ils m'ont interdit de rester avec eux... Je sais pas ce qu'ils font dans cette taverne moi...


Puis son regard s'illumina quand il vit l'armure du baron.

C'est...c'est une vraie???

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Yann_blue
[Des joutes ?]

Des joutes ?! comment cela des joutes ?
T-elles avaient été ses premières pensées lorsque Barahir lui avait annoncé qu'il l'avait inscrit pour les joutes Angevines.
Il n'avait assisté qu'une fois à ce spectacle, alors que El Cid était Duc et l'on peut dire que la vision de ces nobles étalant à qui mieux va les signes exhaustifs de richesse ne lui avait pas laissé un souvenir mémorable.
Mais puisqu'il était inscrit, il n'allait pas se désister, c'est pourquoi le jour venu il fit la route accompagné par Zt,Rose, Barahir, ainsi que des gardes et des servants, l'on aurait pu croire qu'ils partaient en mission, mais non ce n'était que pour des joutes, afin que l'Alençon montre qu'il pouvait se déplacer pour ce genre d'évènements.


[sur les routes menant en Anjou]

La route fût bonne jusqu'à ce que le jeune Malemort peu avant que l'on parvienne sur les routes Angevines ne se décident à leur fausser compagnie.
Sans aucun doute un rendez-vous avec la Varenne, puisqu'il paraissait que cette dernière serait présente.
Il fût fort amusé quant à la remarque concernant les Penthièvres et ne se doutait pas que Barahir puisse ne pas apprécier cette famille, enfin cela leur faisait un point commun en plus de vouloir servir leur duché.
Ils regardèrent donc Barahir s'éloigner au loin.
Après quelques heures sur les routes, ce fût l'arrivé en Anjou, ah l'Anjou ! la dernière fois qu'il y avait mis les pieds c'était au sein des armées Françoises afin de prendre leur château, autant dire que ce n'était pas une destination qui lui tenait à coeur ça non ?! fourbes d'angevins qui étaient bien trop amis avec les Bretons pour qu'il puisse les apprécier.
Des joutes, des Angevins ? décidément il n'y avait pas à dire, les jours à venir risquaient d'être surprenants pour lui.


[En approche de ce qui serait le futur campement Alençonnais]

La vu de campements qui commençaient à apparaitre devant lui le fit sortir de ses pensées, ils arrivaient à bon port et sans encombre c'était déjà cela.
Ils poursuivirent quelques instants afin de trouver Barahir et eurent l'agréable surprise de voir ce qui serait probablement le campement Alençonnais et de constater que ce dernier semblait être quelque peu à l'écart.
Barahir comme il le pensait était bien en compagnie de la Varenne, elle n'avait pas changée depuis qu'elle lui avait remis sa démission de son poste de procureur alors qu'il était Duc afin de rejoindre le sud, à croire que le temps et les soucies n'avaient pas prise sur elle.
Ils mirent pied-à-terre afin de les rejoindre, mais lorsque Ztneik se décida à prendre la parole, il préfera ne pas intervenir, estimant que la Varenne semblait sur le point de fulminer.
Bien lui en pris vu le discour qui s'en suivit de la part de cette dernière envers le jeune Malemort.
Visiblement ces deux-là avaient des comptes à régler à n'en point douter.

Discrètement il murmura à Ztneik
Je crois que l'on ferait peut-être mieux de laisser ses deux là finir leur discussion, l'heure n'a pas l'air d'être aux retrouvailles avec la Varenne, qu'en penses tu ?
Namaycush
L’escorte de Myrtillia, commandée par le capitaine de Gascogne, avait loupé le départ de Mazamet. Aussi à bride abattue, les Gascons rattrapèrent le temps et la distance perdus pour garder un œil à distance sur le carrosse frappé aux armes de Mazamet.

La Baronne était arrivée entière, il y pas à dire, l’escorte avait été efficace….ils n’avaient rencontrés personne surtout…


[Tente de Mazamet]

Les montures au sec, avoine distribuée, les hommes à l’humide, pichets distribués…
Il faut savoir que la motivation profonde du soldat gascon est le pichet…..
Pour et par le pichet, il prendra le monde s’il le faut, habitude du pays sec qu’il faut irriguer sans cesse….

Myrtillia babillait allègrement avec Joffrey lorsqu’il entre sans s’annoncer bien sûr…
Sourire, baiser léger à sa promise, bise à sa future tante…


Voyons Jo, Myrti n’est jamais seule…

Ma douce as-tu constaté l’efficacité de ton escorte ? Invisible, efficace, disuassive…


Il avait de la peine à contenir son sérieux dans l’attente de la réponse….
Adriendesage
[Campement Languedocien]

Un sourire las, mais doux et serein éclairait faiblement le dur visage du baron de La Voulte. La compagnie de son ami si cher, Actarius d'Euphor, était sans nul doute la seule qui a présent lui permettait d'oublier ne serait-ce qu'un peu de sa culpabilité. La perte récente de son épouse, sa mise en terre... Deux jours auparavant, ses larmes coulaient encore sur la pierre froide de la crypte du castel de La Volta. Saint Dionisy avait su trouver les mots pour le sortir de sa morosité.
Et les voilà, les deux coeurs d'Oc, plus fiers que deux jeunes coqs, dans ces terres froides et inconnues...
Tout en plaisantant sur la naïveté surprenante de l'officier bourru de l'armée Languedocienne, les deux amis s'éloignèrent donc de leurs gens afin de trouver quelques âmes amicales.
Leur quête les mena ainsi jusqu'à l'entrée d'une grande tente, d'où sortaient des éclats de voix à l'accent si âpre de la langue d'Oïl.


[Tente-taverne]

Du revers de sa main gantée il écarta la tenture. Derrière lui, son ami lança à la cantonnade un "Adieussatz!" , qui ne fît guère retourner foule...
Le tavernier leur prêta tout de même attention et leur servit une chope. Le baron de La Voulte répondit chaleureusement au bougre, le gratifiant également d'un large sourire:


Merçé vilanet!*

Puis de se tourner vers son Actarius, l'air satisfait.

Santat meu amic!**

[* Merci vilain!]
[**Santé mon ami!]
Noeline
[Tente Taverne - En pleine effervescence ]

Attablée devant un verre d'hypocras, Dragonet assis près d'elle, elle observait la faune de la taverne.
L'œil aux aguets, elle afficha une moue à la limite de la contrariété, Fabien n'était pas à l'intérieur mais le froid cinglant l'incita à rester.

La porte s'ouvrit sur un Fabien frigorifié qui prit un air offusqué devant la présence de Dragonet.

Fabien, il fait froid et il m'accompagne.... mais rien n'y fit. Le garçon fila vers leur tente exécutant les ordres de son maitre.

Elle n'insista pas, d'autant que son tendre était déjà partit vers le comptoir et engageait la conversation autour de lui. Elle sourit, il était toujours très engageant.

Quelques instant plus tard, elle le rejoignit, il lui semblait que la jeune femme près de lui n'était pas une inconnue ...elle se rappelait, l'anoblissement d'Asturion, oui voilà...

Elle salua poliment et lorgna sur les chopes ... une bière la tentait assez.
Le tavernier avait l'air débordé, aucun espoir de ce coté, Fabien se retourna quelques secondes ... elle en profita pour lui subtiliser son godet et y tremper ses lèvres l'air de rien, le sourcil relevé en attente d'une réaction.
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