Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 12, 13, 14   >   >>

[RP-Joutes Angevine]Campement.

Finute
[Campement du Seigneur de Soirans]

Par le froid, son bout du nez devenait rouge ainsi que ses joues. Elle se sentie tirée vers l’intérieur de la tente. Main dans celle de son fiancé, il ne voulait pas qu’elle prenne froid.
A l’intérieur de la tente, Ela n’en crut pas ses yeux. Elle n’était encore jamais rentrée dans une tente d’un seigneur pour des joutes. Et là… la tente était plutôt bien emménagée. De plus, il faisait bon.
Les bras qui l’enlacèrent la firent sortir de ses pensées et un sourire se dessina sur ses lèvres.


Sir, vostre tente est bien emménagée…

Il lui proposa une petite collation… elle n’avait guère faim, mais la soif la gagnait quelque peu.
Ce ne sera point de refus Enguerrand. Une coupe de vin me réchauffera bien je pense.
Elle le regarda, Ela était heureuse de le revoir et son sourire n’était pour l’instant que pour lui et lui seul…
Son cœur commença à battre un peu plus vite, elle décida alors de se détacher un peu de lui et fit quelques pas dans la tente.

Avez-vous rencontré des personnes que vous connaissiez durant vostre promenade dans le campement ? Et estes-vous prêt pour vos premières joutes ?
Elle ne se retourna pas, mais un petit sourire restait sur ses lèvres, cependant, elle espérait qu’il ne lui arrive rien… pas de blessures surtout…
_________________
Flex
[ Dans la tente bien au chaud]

C'est un petit confort que j'adore, personnellement.. La tête se retournait d'un demi-tour, et la main montrait une large couchette, où des douces eaux s'entassaient. Il fallait ne pas avoir froid les nuits d' hiver. Et puis, des vivres disposés, quelques livres.. Un petit chez soi, quoi. Si vous êtes assez sage ma dame, je pourrais peut être vous héberger s'il faut dormir ici.. Regard coquin à sa belle, la complicité d'un et de l'autre faisait qu'ils veillaient sur son égo, aussi précieux que du saphir, de l'émeraude, de rubis.. Tant de diamants que d'amour.
Du vin oui, bien sûr. La main gauche vint prendre un vin du Périgord : la Rochefoucauld. Son amie la Comtesse y était très aimable, et de temps en temps elle fournissait à quasi prix coutant un de ces millésimes. Voilà, une coupe correctement servie qu'il tendait à Ela, il attendrait de boire lorsqu'elle aura bu la première gorgée. En fait je n'ai fait que faire un petit tour dehors.. Le campement m'a l'air sympa, je n'ai pas observé en détails les armes des nobles présents, mais j'espère croiser quelques connaissances ! Il lui tendit son coude, et fit un geste de la tête, vous venez explorer le campement avec moi ma dame ? Et pour qu'elle accepte même, le jeune homme fit son plus charmant sourire..
_________________
Melior_fee
[Arrivée sur les lieux]

Melior, qui craignait de finir par mettre le feu à sa demeure avec ses expériences culinaires, se dit qu'il était temps pour elle de s'adonner à un autre passe-temps...le tricot, la tapisserie ? Très peu pour elle ! Le mieux était un peu d'action, la jeune femme fit harnacher son alezan et se rendit sur les lieux des joutes. Voyant s'étendre devant elle le campement aux riches tentes colorées, elle lança :

Bigre, avec mon sens de l'orientation, ce ne va pas être une mince affaire que de trouver une taverne, dans tout ça !

Avec un claquement de langue :

Allez, viens, Galopin, on va bien trouver de quoi se désaltérer.

Et si le sens de l'orientation lui faisait effectivement défaut, il n'en était rien de son flair, la veuve ne fut pas longue à repérer une taverne.

[en taverne]

Ce fut d'un pas alerte qu'elle franchit le seuil de l'établissement. Balayant rapidement la salle du regard, elle salua gracieusement les personnes présentes.
La politesse faite, il ne fallait pas omettre la raison de sa présence en ces murs, elle se dirigea illico vers le comptoir, souhaitant qu'il y eût un peu de choix, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait bu d'hypocras, son palais avait bien tenté le chouchen, mais cela ne valait pas l'hypocras, elle n'en démordait pas.
Mais où avait disparu le tenancier ?
Ah ! ça commençait mal !
Rosebudy
[Sur les chemins]

La Baronne commençait vraiment à trouver la route interminable et maugréait sans retenue,

.......et tous ça pour des joutes, non, de non, j'ai déjà mal au céans,

....je vous jure, qu'est ce qu'il faut pas faire pour la famille,

......Misére de miséricorde de malheur ! ma soeur à toujours un plan d'avance pour mettre mon cheval sur la route à sa suite,

...............................................faut que je l'attrape, faut que je lui cause,

.......faudra bien qu'on pose nos malles et nos tentes un de ses jours, une bonne fois,


et tout en continuant ainsi à maudire :

le temps, qui n'était vraiment plus comme d'antan,

les cailloux sur les chemins qui n'étaient plus vraiment aussi petits qu'avant,

les nuages qui n'étaient plus aussi haut dans le ciel,

le soleil qui n'était plus aussi chaud qu'elle l'aurait voulu,

l'hypochras, qui n'était plus aussi épicé qu'en Anjou,

l'herbe qui n'était plus aussi verte qu'en plaine,

les montagnes qui n'était plus aussi blanches vue de la plaine,

les ruisseaux qui ne coulaient même plus dans le bon sens,

les oiseaux qui ne chantaient pas aussi bien ni aussi fort

(hum, là je vous entends déjà dire qu'elle est dure d'oreille la Baronne ?
voui, sans doute, un peu, forcément, à force de crier au milieu de salle de conseil archi bondé de fous furieux criant plus fort qu'elle )

Les robes qui ne fermaient plus aussi bien avec les nouvelles attaches des couturières

Les braies qui ne protégeaient plus aussi bien du froid depuis qu'elles n'étaient plus en pure laine vierge bien de chez nous,

les seaux qui ne transportaient plus autant de lait par voyage

les haches qui ne coupaient plus autant de chênes

Elle finit par apercevoir enfin les premières tentes dressées pour les joutes,


Ahhhhhhhhh et ben, c'est pas trop tôt, j'espère au moins qu'il y aura une bonne ripaille pour me faire oublier toutes cette poussière avalée !!
_________________
Fitzounette
[Au comptoir, ça tangue !]

La bonhommie du tavernier, ainsi que l’assiduité avec laquelle il se mit à astiquer toutes les surfaces pouvant entrer en contact avec la Reynette lui arrachèrent un rire enfantin.

Mon brave, soyez remercié. Tant d’ardeur dans votre office, vos concurrents n’ont qu’à bien se tenir…

Elle se tourna alors vers la salle. Des accents chantants se mêlaient aux rires rugueux des pécores du crû. Tout ceci était aussi enivrant que la dive liqueur. Elle perçut même un salut dans une langue presque barbare.

Quand elle vit s’approcher un profil plus que connu. De longues branches, la mine verdoyante, c’est son ficus, celui qui l’a élevée comme sa propre fille.
Son air de buse à l’affût lui fait craindre le pire. Et l’Anjou ayant porté certains des plus grands escrocs du Royaume, le naturel revient au galop.

Elle soupire et sourit tendrement en regardant le ballet bien rodé du Duc et du Tavernier. Il y a comme un parfum de son enfance… Le racket, les enlèvements, la séquestration… Certaines choses ne changeraient jamais, et c’était tant mieux…

Elle sursauta presque lorsqu’elle sentit une poigne masculine s’emparer délicatement de sa main pour y déposer un baiser.
Elle dévisagea l’inconnu un peu soufflée, pourtant certaine de le connaitre. Il se présenta, et elle souvint de lui, un peu soulagée.


Messire le Bonsoir. Nous espérons effectivement que ces festivités seront à l’image de l’Anjou, grandioses et avant-gardistes…

C’est alors que le patriarche, la part des anges aidant, se lança dans une des démonstrations dont il a le secret. Après avoir tenu des propos incompréhensibles pour le commun du mortel, à propos de bi-joute- un public averti aura entendu bi-loute- il entreprit de donner des cours à l’assemblée. Chevauchant fièrement son tonneau, il demanda l’aide d’une assistante.

Levan(t) les yeux au ciel, elle savait qu’elle n’y échapperait pas. Elle se tourna vers Fabien, lui adressant un sourire d’excuse, ainsi qu’à sa compagne, aperçut la Vicomtesse Melior, se dirigea vers elle, et murmura :


J’ai une urgence, je vous offre mon godet.

Elle lui colla son verre d’hypocras dans les pognes, et sans plus de familiarités, se dirigea vers son presque père, dénouant l’étoffe aux couleurs de l’Anjou qu’elle portait au poignet. La gosse salua l’assemblée un sourire de drôlesse fiché sur la bouille, leva théâtralement le foulard vers le plafond, pour le rabaisser brutalement.
_________________
Kilia
[Dans son domaine]

La duchesse avait pris son temps pour venir, non point qu'elle avait de la route, mais surtout qu'elle avait du travail, enfin qu'elle regardait depuis un moment le travail s'ammasser sur son bureau, en s'étant dit qu'elle ne partirai pas aux joutes sans l'avoir fait. Plus les temps passé plus elle avaite envie de sortir de son bureau et moins la pille détendait.

Une journée de retard, puis deux, enfin elle ne savait le jour exacte s'étant perdue dans le décompte avec le régicide Poitevin.
Elle avait le dos à la cheminée, le céans bien au chaud, elle n'était pas si mal que cela. Sauf qu'elle devait travailler. Elle passa sa journée à maugréer, en pestant contre le personnel trop lent, le temps trop humide, le froid trop froid et le camps de joute trop loin. Rien n'allait, elle avait une humeur de chien et plus la journée avancée, plus personne n'osait entrer dans son bureau.

Brusquement elle se leva de son bureau et hurla.

J'espère que tout est prêt pour moi au campement!
Je pars dans une heure!
S'il n'y a pas de feu sous ma tente quand j'arrive je vous étripe tous!


Elle sortit pour repartir dans ses appartements, Canel avait l'air d'avoir fait tout ce qu'il fallait pour qu'elle puisse partir. Elle se changea avec ses vêtements préférées et mit son châle, sa grande cape bien chaude fourrée et ses gants.

Lorsqu'elle descendit les marches les chuchotements et les pas de courses se stopèrent net.
C'est la première fois qu'ils voyaient ainsi la Duchesse.

C'est quand elle monta à cheval que son visage se crispa. Tous compris ce qui arrivait à la duchesse.
Sa douleur au céans s'était réveillé. Sûrement l'idée de se faire encore molester. Pourtant jamais avant elle n'avait craint cela. Mais depuis qu'elle savait qu'elle devait aller jouter, la douleur ne la quittait plus.


[Une petite Halte]

Le convoie était parti deux jours avant elle pour que tout soit près. Kilia décida de bifurquer et rejoindre un lieu connu d'elle seule à Angers. Son médicastre avait du recevoir sa missive et elle voulait prendre livraison elle-même.
Une fois chose faite, elle s'isola une demi heure dans la taverne du coin, elle prit son remède magique, celui qu'elle n'avait plus pris depuis des semaines...aujourd'hui il le fallait. C'est avec un grand sourire qu'elle remonta à cheval et le fit galoper jusqu'au campement.

[Arrivée au Campement, direction la taverne]




Elle entra dans le campement, le sourire toujours suspendu à ses lèvres. Les blasons de toutes les couleurs était un joyeux spectacle, surtout pour une Angevine qui avait connu certains de ses blasons entoura sa ville en tant de guerre.
Elle remarqua qu'il n'y avait pas de Poitevin, sourire ironique, au moins l'air sentira bon.
Cheval stoppé, elle descendit prestement et entra dans la tente.

Bagmiton vous avez fait un superbe travail. la tente est chaude, les peaux de moutons sont à leur place du beau travail!
Continuez à allimenter le feu, je vais à la taverne.


Pas rapide jusqu'au lieu sacrée. Déjà les rires et les voix se faisaient entendre.
Lorsqu'elle entra elle vit de suite Vad sur son tonneau, Fitzoun qui faisait des choses obscure avec les couleurs de L'Anjou. Des rires, des cris. Elle se sentit de suite chez elle. L'appréhension de devoir faire sourire diplomatique et courbette s'envola avec le foulard de Fitzounette. On allait pouvoir être nous même, c'est vraiment des joutes Angevines ce dit-elle.
--Brisepif
[Campement Tourangeau - Tente du Vicomte de Montrésor]



C'est qu'il la connaissait bien la route d'Anjou son maître.
Mais il avait encore de la peine à chevaucher, les longues distances lui faisaient mal au séant lui avait on dit.
Le trajet en carrosse n'avait pas été désagréable, les routes moins cabossées que celles entre Montrésor et Loches.
Arrivé sur le lieu des joutes, le Vicomte prit place dans le campement tourangeau ou personne ne s'y était encore installé.

La tente fut montée pas vraiment rapidement.
Il faut dire que T'Charly venait de l'acheter et s'était vanté de l'avoir eu à bon prix.
Le petit garçon et les deux serviteurs comprirent pourquoi.
Il manquait des pièces pour la monter, les tissus se déchiraient dès qu'on tirait un peu.
Ils avaient décidé de tirer à la courte paille pour désigner celui qui annoncerait le désastre.
Bien sur c'est Brisepif qui devait s'y coller.

Traînant des pieds jusqu'à l'homme qui l'avait sortit de la rue, il attendit que le Vicomte se rende compte de sa présence.
Une fois que le regard se posa sur lui, le sien se baissa aussitôt et lui dit :


Messire, il nous manque des pièces pour la tente et il y a déjà quelques trous dans les toiles : elles sont vraiment fragiles. Il faut vite trouver une solution sinon vous allez devoir dormir dans le carrosse cette nuit.
Apolonie
Une guérison, un voyage, une rencontre, un sauvetage, une invitation lancée à l'envie, et un pourquoi pas qui s'niche dans la caboche. Jouter... un des principaux avantages de la condition de noble, avec le droit de porter des armes, selon la belle. La noblesse chichiteuse des salons ne la tentait pas, elle a découvert aussi un monde gens d'armes et de convictions. Et c'est ainsi que se prend la route de la lice angevine. Des lustres qu'elle n'y a pas posé un orteil, la dernière fois... la dernière fois c'était après son premier combat.

Coincée pour convalescence une dizaine de jours à Angers, elle y avait rencontré la petite blonde au franc parler qui était quelques mois plus tard l'organisatrice de l'évènement... Et tout un groupe de gens étranges : les Angevins. Pour se découvrir un frère issu de cette terre quelques semaines plus tard. Eikorc n'y sera pas, elle le sait... Dans un état pitoyable en Périgord, colosse tombé au combat pour venger une fillette de 5 ans massacrée par une armée en faucheuse... A elle de défendre les couleurs du nom qu'ils partagent. Tâchant de ne pas lui faire trop honte. C'est que ses scores aux dernières joutes ne sont pas fameux, tombée à la troisième lance du premier tour au Lavardin, dont elle garde une cicatrice sur l'avant bras, et une chute en Auvergne, au premier tour également.

Qu'importe le résultat, c'est de toute façon l'effervescence du campement, l'excitation avant de s'élancer sur la lice, les rencontres qu'elle apprécie dans ces réunions. Et en arrivant près du campement, le sourire ne peut qu'éclore sur les lèvres d'une jeune femme empressée. Les oriflammes claquent au vent, les tentes poussent comme des champignons, le métal fait résonner ses cliquetis un peu partout, alors qu'on reprend ici et là des bouts d'armures, les écuyers se démènent et les angevins picolent, pour changer, si l'on en croit les bruits qui s'échappent de la tente taverne...

En parlant d'écuyer, où se trouve donc le sien ? Elle était pourtant persuadée qu'il les suivait, le blondinet...Le connaissant, elle serait étonnée qu'il soit déjà au travail, alors il doit encore glandouiller quelque part... Apolonie se tourne vers celui qui l'accompagne, partageant d'un regard son désespoir en ce qui concerne Chlo. Alors qu'ils délaissent leurs montures, elle lie sa main à la sienne. Cherchant du regard des blasons qu'elle reconnaitrait... Quelques auvergnats qu'elle ira saluer, des têtes qu'elle croise régulièrement dans ce genre de manifestations... Un écuyer qui s'ramène la gueule enfarinée...


T'as déjà monté les tentes Chlo ?

Sourire en coin pour accompagner l'azur pétillant. Les rapports qu'ils entretiennent sont particuliers, un jeune baron puni, obligé de servir une dame dont il n'avoue qu'a demi-mots être l'ami. Une dame qui refuse d'en être une adorant le charrier... Des discussions qui n'en sont pas. Un échange épistolaire...

Une moue dubitative alors qu'elle se demande quoi faire, et puis les éclats de voix pas très loin l'attirent, et d'une pression sur la main de son aimé, elle capte son attention, accrochant son regard, sourcil légèrement haussé en invite.


Alayn, et si nous allions faire un tour en tente taverne ?
Je suis sûre d'y trouver quelques connaissances... Et puis se désaltérer un peu ne devrait pas te déplaire.


Sourire amusé, la complicité se creuse entre eux, il l'a sauvée, et elle se confie... Elle ne l'aurait pas cru possible, et pourtant... Sans attendre vraiment la réponse qu'elle devine positive, elle guide leurs pas vers la fameuse taverne, reconnaissant en s'approchant quelques voix, dont celle de la blondinette duchesse d'Anjou, celle de Fabien aussi croit-elle discerner. Et effectivement, alors qu'ils entrent, le spectacle est à la hauteur de la réputation de l'Anjou. D'un éclat de rire, elle salue la prestation de Fitz, agitant un drapeau aux couleurs angevines, et de Vadikura, juché sur un tonneau... Et se glisse le long de la toile jusqu'au comptoir, glissant à l'oreille d'Alayn:

Alors voici Fitz, la duchesse d'Anjou... qui ne change pas.
Que veux tu boire ? Mon frère m'a fait gouter le vin angevin, il n'est pas mauvais.

_________________
Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Kederick
[Tente aux couleurs de la Rué]

Kédérick de Saint-Prigent, seigneur de la Rué avait fait un très long voyage depuis ses montagnes dauphinoises. Il arriva au campement à la nuit presque tombée et fit installer sa tente par ses suivants et élever son étendard



Il partit faire un tour du campement et vit les autres étendards. Malheureusement, il ne connaissait pas grand monde…Il irait a la taverne faire connaissance avec les autres seigneurs une fois son campement prêt.

Un grand campement! C'était un bien grand campement! Constata Kederick Sans nul doute le plus grand qu’il n’ait vu d’ailleurs puisqu’il s’agissait du premier. Il n’avait pu etre présent lors des festivités en l’honneur du Roi lors de son passage à Lyon et il avait été poussé a s’inscrire par sa douce amie Myrtillia. Bien qu'homme de loi et de diplomatie, Kédérick avait reçu une noble éducation mais n’avait pas tenue une lance depuis son adolescence, age auquel il avait décidé de quitter le giron familial. Il voulait faire bonne impression et rendre fiers les habitants de sa Seigneurerie et surtout se montrer digne de celle qu’il aimait. Il s’était donc entrainé de longues heures pour tenter de retrouver un niveau acceptable. Kederick etait un peu anxieux mais ne montra rien.

Le seigneur de la Rué retourna quelques temps plus tard a sa tente voir où son établissement en était et constata avec joie que son équipage n’avait pas chomé. Il etait content de voir combien ses gens lui étaient dévoué. Il entra dans la tente et un poil avait été dressé. Il se rechauffa les mains. Il fit ouvrir son coffre a vêtements et se changea, mettant des habits un peu moins chaud, la douceur angevine étant bien plus agréable que le froid rigoureux du Lyonnais-Dauphiné. Il sortit et se rendit a la Tente taverne.

_________________
Tcharly
[Campement Tourangeau - Tente du Vicomte de Montrésor]

Perdu dans ses pensées qui n'allaient pas vraiment aux joutes, le Vicomte observait l'effervescence des camps. Va et vient successif et la rapidité des serviteurs étaient croissantes au fur et à mesure que la date fatidique se rapprochait. Les seigneurs impatients avaient depuis longtemps préparé leurs affaires tandis que d'autres affluaient encore et n'auraient même pas le temps de monter un campement correct. En parlant de ça, il remarqua la présence de son valet qui venait surement prendre des directives.

Messire, il nous manque des pièces pour la tente et il y a déjà quelques trous dans les toiles : elles sont vraiment fragiles. Il faut vite trouver une solution sinon vous allez devoir dormir dans le carrosse cette nuit.


Hum...

Le Vicomte de Montrésor était blasé d'être toujours accablé de petits soucis de la vie quotidienne, ses gens n'étaient vraiment pas doués.

Il manque des pièces, alors allez m'en fabriquer d'autres ! Et pour les toiles... Je vais voir si à côté on pourrait pas nous dépanner.

Le jeune garçon repartait alors à ses affaires que T'Charly s'installa dans son carrosse, bien obligé à le faire pour rédiger son courrier. Une petite pensée à son écuyer qui devait arriver dans le cours de la journée pour lui amener chevaux et matériel... Mieux valait qu'il ne lui arrive pas malheur, sinon point de joutes.

La plume à la main, il se trouva bête lorsqu'il aperçu le blason à qui il souhaitait écrire. Il sortit alors de son carrosse et se rendit dans le campement angevin, qui était bien plus animé que le tourangeau rien qu'à entendre les bruits qui en découlaient. On lui indiqua la taverne pour retrouver celle qu'il cherchait.
Un peu gêné au départ, il se dit qu'après tout, dans la taverne, sa requête serait moins honteuse une fois perdue dans le brouhahaha de la taverne. S'approchant de Dame Kilia, il lui dit :


Bonjour Duchesse, le jour où les nobles gens tomberont de cheval approche. Permettez moi de m'excuser quand on a mon récent passage manqué à Saumur et à vous offrir de quoi vous désaltérer.

Sans attendre une quelconque réponse, il interpella un serveur et fit venir deux chopes de bières auprès d'eux.
Alayn
L'Anjou... l'Anjou... c'est où ça déjà ? Ah oui, ça lui revient au vicomte. Angers, La Flèche, Saumur... oui c'est là bas, un peu plus à l'ouest. Oui pourquoi pas... et puis il n'avait jamais assisté à des joutes, encore moins participé, et ce ne serait pas pour cette fois non plus, il était trop tard pour s'y inscrire. Les prochaines peut-être, selon s'il apprécie le spectacle, mais voir sa compagne se battre sera déjà un beau spectacle en lui-même, il était certain de ne pas être déçu.
Et ça commence fort bien, des tentes plantées un peu partout, des couleurs à ne plus savoir qu'en faire, des oriflammes flottants de-ci de-là, aux couleurs de participants, un régal pour l'amateur en hérauderie qu'il est ; des bruits de métal, armes, armures et autres équipements divers... Il se croyait à un campement militaire avant une grande bataille, mais avec beaucoup plus de bonne humeur planant sur les lieux. Ca s'annonce plaisant, du moins au premier abord.

A peine mettent-ils le pied à terre que déjà la Dame d'Orval et de Varennes-sur-Allier s'en prend à son écuyer, revenu d'on ne sait où, le boutonneux Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron et seigneur pour ses titres de noblesse – le gamin comme ils aiment à l'appeler. C'est vrai que comme écuyer on avait déjà vu mieux, il n'est pas des plus... comment dire... rigoureux. Oui c'est cela, rigoureux. Enfin, heureusement que ce n'est que provisoirement provisoire ! Bref, l'ordre de monter les tentes est plus ou moins donné, il n'y a plus qu'a espérer qu'il ai saisi la subtilité...

Puis cette invitation... tente taverne ? Il lui semblait bien être passé devant une tente ressemblant à ceci, et puis les bruits qui s'en échappent alors qu'il tend l'oreille ne laissent aucun doute. Un grand sourire illumine le visage du jeune vicomte et avant même de pouvoir dire quoique ce soit il est déjà entraîné vers la dite tente. Il réussi tout de même à prononcer un « Avec grand plaisir », avant de jeter un coup d'œil insistant à Chlo par dessus son épaule pour qu'il se décide à se mettre à l'œuvre avant la nuit, histoire de ne pas dormir à la belle étoile.

Arrivée sous la tente, rapide tour des personnes présentes du regard, ah ben au moins il en connaissait quelques uns, du moins de vue, notamment le Comte Vadikura, déjà croisé rapidement, chez les feudataires, un an plus tôt ainsi que le seigneur et la dame de Challiers, des Auvergnats. Le pas se fait, main dans la main, comme toujours, vers le comptoir, un murmure d'Apolonie à l'oreille d'Alayn.


« Alors voici Fitz, la duchesse d'Anjou... qui ne change pas.
Que veux tu boire ? Mon frère m'a fait gouter le vin angevin, il n'est pas mauvais. »


Il lui glisse à son tour, une lueur taquine au coin de l'œil.

Tu m'aurais dit que tu ne la connaissais pas, je ne t'aurais pas cru.
Et je veux bien gouter ce vin angevin, il est toujours bon de faire des expériences nouvelles, et autant profiter des spécialités locales.


Et hop, deux coupes de vin sont commandées, il tend la sienne à son aimée qui s'en saisi aussitôt et lui lève la sienne en plongeant ces yeux vert dans les siens.

A ta future victoire mon amour, qu'elle soit écrasante.

Le regard se fait amusé, un sourire naissant sur le bord des lèvres, il lui lance :

Et fais honneur à ton Roy !

Sans même attendre sa réaction, il poursuit, se retenant pour ne pas rire, des deux c'est tout de même lui le plus royaliste, il faut bien le dire.

Et si nous allions saluer les autres ?
_________________
Feanaro56
[ Tente du seigneur de Neuville sur Saone ]

Feanaro avait fait route depuis Lyon en profitant du voyage, il avait reçu une missive comme quoi les joutes avaient été retardés suite à l'incident en Poitou.
Il profitait tellement du voyage auprès de sa douce qu'il ne vit pas le temps passer, ils avaient du finir la route un peu plus rapidement que prévu pour ne pas etre trop en retard.

Ils arrivèrent en fin d'apres midi en Anjou, le jour tombait, l'hiver était vraiment arrivé, il faisait un peu frais mais bien moins qu'en Lyonnais Dauphiné d'ou il venait.

Alors qu'ils arrivèrent au campement, il put remarquer que beaucoup de monde était déjà arriver mais les joutes n'avaient pas encore débuter, heureusement pour lui. Il sillonna le campement afin de trouver une place pour s'installer.
Au détour d'un croisement il aperçut une place sous un grand chêne. Il descendit de cheval et donna les consignes à ses suivants d'installer la tete et l'étendard devant la tente une fois élevé.



De son coté il alla s'occuper de son cheval qui aurait à le supporter pendant les prochains jours de joute.
Barahir_de_malemort
[Un petit bout d'Alençon en Anjou]

Le jeune Malemort fremit devant la colére de la Varenne, vrai qu'il n'imaginait pas autant de colére, ni autant de ressentit sur le juger. Apres tout il était son frére... Mais il leur manquait à tous. Lui savait concernant la licorne... Non il s'en doutait juste, et ne put reprimer un frisson. Mort durant la premiére semaine, un an avant d'être enterré...
Le jeune Malemort secoua sa manche pour y mettre sa main à l'interieur, puis tendit sa main couverte vers le visage de la Varenne. Des larmes coulaient encore de ses yeux, il attendit qu'elle ait fait son mouvement de tête pius lui essuya une larmes de plus qui coula.


Estelle...

Il poussa de nouveau un profond soupire, quoi dire ? Quoi faire ? La fustiger sur le fait que, en tant que diplomate elle devait savoir que les licorneux étaient bien peu porté sur la chose religieuse ? Compatir lui aussi ? Pleurer le sénéchal sur l'epaule de la blonde ? Il frémit alors une seconde fois, sachant ce qu'il allait dire... Mais cette pensée le revulsa presque, il allait dire une chose qu'il ne croyait pas, contre ses engagements, contre la conviction qu'il élevait en dogme mais qu'importe si c'était pour la Varenne.

... Je me l'imagine... Mais je sais que Richard savait sa fin venir. Il est allé au combat en esperant y apporté non la gloire et la victoire au roy mais juste une fin honorable pour le guerrier qu'il a toujours été. Concernant son corps et bien...

Non il ne pouvait pas dire ça. Mais tout compte fait si, il le pouvait car c'était la verité, il ne faisait juste qu'arrêter de se mentir et ce pour consoler la Varenne ou du moins tenter de le faire. Quite à salir la mémoire de Morfalas en exposant la verité, qui à re-mentir par la suite lorsqu'il ne serait pas devant la blonde ?

... C'etait un soldat Estelle. Un de ceux qui, si une guerre n'est pas larvé dans un coin du royaume ressentent un vide au fond d'eux-même. Et il était bien peu porté sur la chose religieuse, s'il n'avait pas eu espoir de se marier, je doute que jamais il ne se soit fait baptiser. Alors son corps, son enterrement, c'est la derniére des chose qui l'importunait je pense, être le moins emcombrant possible pour ses fréres d'armes une fois qu'il ne pourrait plus servir.

Le jeune Malemort serra les poing... La verité, la verité nue, enoncée par lui apres tant de faux semblant. Que l'exercice lui était douloureux mais pour chasser la tristesse des yeux de la Varenne il en aurait enduré bien plus. Plus de couleuvres avalés, plus de franchise pour la defendre, elle et son vieux mentor. Les Varenne, il leur devait tant, et pourtant il n'était plus à leur cotés maintenant, juste perdure les liens qui les unissaient, leurs souvenirs... Il en revenait encore à cette question: "Pourquoi était-elle partie ?" "N'aurait elle pas eu meilleur temps de rester ?" Toutes ces questions qui à chaque fois qu'il repensait à elle revenaient le tirailler, à laquelle cette fois une autre vint s'accoler: "Et si je l'avais accompagné ?" Le jeune Malemort frémit encore plus la verité, à laquelle il n'avait même jamais pensé, pas le moindre echo ni le moindre soupçon et pourtant, cela l'aurait aidé elle.

Estelle, evidement que j'accepte cette charge pour garder Domfront, y veiller sur la tombe de Morfalas et en tenir les liens... Ca sera un tres grand honneur même, bien qu'entretenir l'âtre de la grande salle fera toujours naître en moi un espoir douloureux concernant votre retour en Alençon mais...

Alors il s'avança d'un pas vers la Varenne... Là il aurait pu la prendre dans ses bras comme durant cette journée printaniére, mais il ne pouvait pas se le premettre, et elle non plus surement, encore moins. Mais sa tristesse appelait à être consolée, si bien que le jeune Malemort tanguait, son envie faisait tanguer sa retenu, aussi bien dans ses pensées que dans sa posture.

Estelle... C'est l'amour que vous portez à Richard uniqument qui est la cause de vos maux, en aucun cas votre conduite
_________________
Penelopedefrance



[Tente de Dame de la Terrasse ]

Le Seigneur des Lances de Vienne accompagné de son compagnon avait plus ou moins flâné sur le chemin pour ne pas arriver trop tôt au rendez-vous.
Le voyage fut fort agréable malgré le froid qui donnait de belles couleurs aux joues de Pénélope mais qui lui glaçait le corps.

Quand ils atteignirent l'Anjou elle ne sentait plus ses orteils.
Après avoir mis bottes à terre elle s'empressa de faire installer sa tente sous le grand chêne que Féa avait eu la bonne idée de choisir.

J'espère que nous ne tomberons pas l'un contre l'autre comme à Clermont, sinon je simule le malaise
Je vais me reposer un peu en attendant le premier tour.




Felian
L'Anjou, encore l'Anjou. À peine Felian avait-il quitté ce Duché voisin qu'il lui fallait y revenir ! Et par deux fois d'ailleurs ! Ce n'était pas que l'Anjou fût détestable, bien au contraire, mais il commençait à en souper de cette province froide et somme toute assez sèche alors que son "Jardin de la France" natal lui ouvrait tout à plein les bras, et à peine lové dedans qu'on lui sommait de revenir là où il avait été transverbéré par l'acier mordant et cruel de quelques lames aiguisées. Assis sur son beau destrier réquisitionné à un Poitevin mort sur le champ de bataille de Craon, il tirait par la longe Fragile, fier et frêle palefroi du Vicomte de Montrésor qui avait retrouvé des proportions acceptables après la disette qu'il vait subie en Anjou, acceptables certes, mais assurément pas assez pour des joutes ! Mais rien n'y avait fait, le Vicomte avait exigé que Fragile fût son destrier.

L'air las et blasé, Felian arriva dans le campement, les chevaux chargés des pièces d'armes de Vicomte, rutilantes puisqu'il avait dû les astiquer pendant des heures, ses mains s'en souvenaient encore. La vue de quelques belles damoiselles le fit se redresser. Il gonfla sa poitrine et loua le ciel d'être présentable dans son nouveau pourpoint. Sourire charmeur, air bienveillant, il leur demande, remerciant tous les Saints qu'Ellana ne fût point venu, Dieu sait comment elle eût pu réagir :


Eh ! Là ! Charmantes Demoiselles ! Bien le bon jour. Le Seigneur Tout-Puissant soit loué d'avoir accordé à si mignonnes créatures la beauté des anges ! Je suis l'écuyer du très bon et très puissant Vicomte de Montrésor, pourriez-vous avoir l'obligeance et la grâce de me conduire à son tref ?

Les damoiselles, tout à plein enrougies des paroles de l'écuyer descendu alors de son cheval et qui en oubliait qu'à peine quelques secondes auparavant il maudissait son "très bon et très puissant" maître, le conduisirent joyeusement au campement tourangeau, et quelle fut le rabattement de son bec lorsque force fut de constater que le tref de son "très bon et très puissant" Vicomte n'était point monté et qu'il manquait à peu près tout de la puissance dont il s'enorgueillissait pour paraître important. Reprenant quelque contenance il expliqua au demoiselles que les toiles du tref avaient dû être gâtées par les intempéries et qu'il fallait en changer, il les remercia avec grâce et elles prirent congé de lui. Assez désappointé il remit les rênes de son cheval et la longe de Fragile à un commis et s'enquit du lieu où se trouvait T'Charly. On lui indiqua une taverne dans le camp angevin où il se rendit. Entrant il trouva T'Charly juste saluant la Duchesse Kilia et tenta donc en telle compagnie de se redonner une apparence convenable. Il attendit que son maître eût terminé et salua de la même façon :

Votre Grâce, je vous salue. Il m'est très agréable de vous revoir et surtout en de meilleures circonstances. Quel plaisir de retrouver l'Anjou, terre si accueillante !

Ah ! qu'il avait la mémoire courte le jeune homme pour oublier si rapidement qu'il maudissait peu avant l'Anjou aussi pour être la cause de son départ de Touraine ! Il se tourna alors vers Montrésor et lui dit :

Vicomte, j'ai amené l'équipement et Fragile. Mais je vous le répète encore une fois, ce n'est pas un destrier, il n'est pas bon pour les joutes ! À tout le moins pouvez-vous l'utiliser comme palefroi mais il n'est même pas sûr qu'il survive au tournoi. Utilisez donc mon cheval, lui c'est un bon destrier bien stable comme il faut et costaud comme Hercule !

_________________
Felian,
Écuyer du Vicomte de Montrésor,
Soldat de la deuxième compagnie des dragons de Touraine,
Ambassadeur de Touraine auprès du Comté de Limousin et de La Marche
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 12, 13, 14   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)