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[RP-Joutes Angevine]Campement.

Ramon
[Campement de l'ordre teutonique, tente du Baron Ramon]

Les tentes étaient plantées depuis plusieurs jours et la vie de deux hommes était rythmée par les repas et les quelques balades dans l'enceinte de la ville. Ils n'avaient pas fait grand chose depuis plusieurs jours et n'étaient pas non plus visiter les tavernes angevines, restant en autarcie.
Ce matin là, après avoir fait leur prière et déjeuné rapidement, ils s'étaient occupé de leurs montures et avait soigneusement préparer les lances qui serviraient lors de se tournois, afin que Gustavev sache quoi faire au bon moment. Le soleil était maintenant bien haut et réchauffait maintenant le sol gelé par la nuit hivernale.

-Bien, je pense que nous en avons fait assez, mein Bruder. Que dirais tu d'aller voir ce qu'il se passe en taverne. Nous n'avons pas encore visité se au lieu de tourisme. Et peux être que lorsque nous reviendrons, nos frères serons là a planter leurs tentes, nous les aiderons a leur arrivée. Mais pour l'heure profitons du temps de détente que nous avons et allons faire connaissance de quelques hautes personnalités.
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Dameblondeur
[ Près du Malemort - là ou les gens fuient ]


Soupir tremblotant.
Au fil des paroles du jeune Malemort la colère s'estompe, petit à petit comme une goute d'eau vient diluer une aquarelle. C'est que si les colères Estelliennes sont connues, ses humeurs changeantes aussi ; il n'est pas rare de la voir tempêter contre le monde entier, pester contre ses pairs, et hair les forces supérieures puis dans les instants qui suivent sourire à tous ses pairs, rire pour un rien et se pieuse prêcheuse de la religion qu'elle a embrassé par le baptême. Même si l'atitude de Barahir l'avait blessée, l'avait poussé à expliquer les vraies raisons de cette demande chose ô combien difficile pour elle, même si à la fin de son ire elle avait menacé de couper tout lien entre eux, elle s'en serait voulue pendant surement longtemps, trèèès longtemps de se le mettre à dos. Eternellement. Ce petit bout d'homme, malgré l'erreur dont le souvenir disparaitrait - du moins elle espère - , avait su l'attendrir et surtout l'attacher. Et créer un sentiment de tendresse chez cette Blonde est surement plus difficile que les douze travaux d'Hercule réalisés par le commun des mortel. Même cette main qu'il avait levé vers elle puis aposé contre sa joue pour éffacer des larmes fugaces n'avait pas provoqué le frisson gêné du souvenir dérangeant... Pour se guérir de cette perte de raison, suffisait-il seulement d'extérioriser ? Elle l'écoute presque religieusement se confondre en excuses et en paroles réconfortantes. Franches et claires, loin de toutes ces phrases mielleuses et hypocrites qu'on avait put lui déblaterrer depuis l'annonce de la disparition de Richard. Une description si précise de son férru soldat de frère parvient même à permettre l'esquisse d'un sourire... Esquisse qui prend les traits d'un vrai sourire lorsqu'il évoque son potentiel tout à fait hypothétique voir chimérique retour en Alençon. Elle, retourner en Alençon ? Tout simplement impossible... Pas un pas ne pourrait se faire sans imaginer l'identique quelques années avant aux côtés de son jumeau, pas un lieu ne pourrait être exploré sans voir une marque de Richard, pas une archive pourrait être ouverte sans trouver son nom couché sur le velin... Traces immaubles d'une présence évanouie trop corrosives pour les nerfs déjà abîmés de notre Blonde.


Estelle... C'est l'amour que vous portez à Richard uniquement qui est la cause de vos maux, en aucun cas votre conduite

Phrase qui aurait pu d'un coup de baguette magique effacer toute la culpabilité de notre Blonde, faire s'envoler le remord, volatiliser les restes de regrets. Mais l'être humain étant ce qu'il est, imprévisble et futile, ces mots accolés qui sont porteurs de sérénité à venir sont repoussés au fond de sa mémoire, une phrase qui sera sûrement tournée en refrain dans son esprit chahuté une fois seule. Une phrase qui agira comme un beaume sur la plaie encore à cictriser de la perte de son Tout. En tant que bonne membre de l'imparfaite race humaine, la Varenne Sénior, se focalise bien plus sur l'attitude du Malemort que sur les mots réconfortants. Faux espoir que de croire que vider son coeur serait le remède à la gêne... Le voir s'avancer, l'entendre murmurer fait s'enserrerun étau autour de son coeur malmené. Pour elle cette soirée printanière avait été une erreur mais n'avait pas eu de conséquences sur sa vision du jeune homme : une jeune personne en laquelle elle placait beaucoup d'espoir et faisait naitre une tendresse en elle plus proche de celle d'une tante que d'une... Maitresse. Barahir ressentait-il ... Plus que du respect, de la considération et autre sentiment tout à fait correct envers elle ? Cette simple hypothèse fait frémir la Blonde d'un frisson qui part de la chute des reins, parcours épisodiquement sa colonne vertébrale pour envahir son cou. Regard qui se fait fuyant alors que les deux mains se joignent nerveusement. Puis comme à sa nouvelle habitude, les doigts de la main gauche viennent tourner à une vitesse inquiétante l'anneau d'or serti d'une émeraude taillée en larme.

- Merci. Merci Barahir, pour lui et... De me comprendre. Je me suis juste un peu... Emportée.

Raclement de gorge alors que son esprit est une fois de plus en ébullition. Non ce n'était pas possible, elle se faisait une fois de plus des idées abracadabrantes. Hein, que le jeune Malemort la voyait juste comme une adulte certes proche mais innaccesible point de vue sentiment tout autre que... Grimace difficilement réprimée. Il était jeune ! Quel âge devait-il avoir ? Pas plus de dix sept printemps... Et elle allait dangereusement vers ses vingt-cinq années de vie, avait déjà eu une fille, avait plusieurs fois été demandée en mariage, et était malheureusement très loin de la pureté et chasteté de l'âge de Barahir. Déglutir. Puis sourire. Essayer d'oublier qu'elle a surement les yeux rouges, et les joues teintées de rose par le droid et s'imaginer comme sur cette toile qui trône à Domfront : pâle, l'oeil vif, le menton haut et la chevelure blonde evanescante tombant sur ses épaules. Et hop, illumination Estellienne ! Sa soeur, sa terrible soeur, cet enfant sauvage, cette jeune femme entre l'adolescence et l'âge adulte, cette réplique d'elle quelques - pas beaucoup - années plus tôt ne devait-elle pas venir ? Et Eugénie... Si charmante et promettant de revêtir les courbes les plus enchantresses ne pouvait-elle pas plaire au jeune homme et dans ce cas, comme par envoûtement propre aux femmes Varenne ? C'est finalement un grand sourire qui barre le visage de la blonde.

- Il fait un peu froid, tu ne trouves pas ? J'irais bien dans un endroit un peu plus chaud pour continuer à parler, nous avons de longs mois de vie à rattraper mais... Ma soeur devrait arriver. L'as-tu déjà rencontrée ? Eugénie de Varenne, porteuse de talent et de toutes les caractériques des femmes de la famille.

Mirettes grises teintées d'un éclat malicieux.
Pour sur, elle tenait là un bon projet !
Melior_fee
[en taverne]

Et voilà que Melior se retrouvait avec une choppe collée dans les mains par la blonde Fitzounette...les événements prenaient une tournure intéressante. L'hypocras s'était finalement déplacé jusqu'à elle, par transport ducal express !
La veuve afficha un sourire radieux et remercia la fougueuse régnante d'Anjou qui s'apprêtait à seconder un vieil homme perché sur un tonneau.
Trempant les lèvres dans le délicieux breuvage, sentant son sang se réchauffer au contact du précieux liquide, Melior attendait avec curiosité le discours qui se préparait.
Chlodwig_von_frayner
A nouveau des joutes, mais cette fois en cette terre barbare et inculte que l’on nommait Anjou… Chlo n’y avait encore jamais mis les pieds, mais il fallait bien admettre que ça avait son charme… pour ceux qui aimaient, et il n’en faisait pas parti. Trop de… comment aurait on pu dire ? Bah inutile d’en rajouter… Il aurait bien aimé que le vicomte Tithieu vienne également, ainsi, il aurait pu lui montrer que des mesquines menaces n’impressionnaient personnes lorsqu’elles venaient de lui (y avait il seulement quelque chose d’effrayant en lui, hormis pour les petites filles de 5 ans ? Oui son œil à coup sur, et sa puanteur à ce qu’il se disait). A défaut de pouvoir tenter d l’humilier, il ne ferait que défendre ses propres couleurs, ce qui serait tout de même pas si mal lorsqu’on connaissait l’habileté légendaire d’un Chlo aux joutes… et une incroyable envie de ne pas dépasser le deuxième tour. Mais ça avait évolué entre temps puisque justement ce deuxième tour avait été atteint au lieu de rester éternellement coincé sur le premier. Il aurait pu invoquer choix personnel… il ne pouvait que mentionner être tombé face à meilleur que lui, ce qui ma foi n’était déjà pas si mal.

L’escorte qui entra dans le campement avait moins d’allure que sa précédente… mais néanmoins c’était une dame qu’il aurait l’honneur de servir cette fois ci… Une position que n’importe quel mâle envierait, et que lui-même avait envié pendant longtemps, avant de se retrouver pris au piège des dagues d’Apo… Une punition… pour expier ses bêtises.. Sinon… couic… Donc pas eu le choix… et c’était parti pour deux mois d’engagement avec une dame taquine au regard pétillant, un azur océan déchaîne dans lequel il ne faisait pas bon de s’y noyer… ou plutôt.. Où il était dangereux de s’aventurer tant le terrain était impitoyablement défendu. Un cœur ne se faisait pas plier comme cela. Un autre que lui y avait place et pour une fois, cela convenait très bien au baron. Nulle envie de tenter de séduire une fille qui menace de vous planter à chaque contradiction… Mais tellement facile à embêter… et fragile à la fois…

D’ailleurs la voilà qui l’appelait. Encore fatigué par le voyage (et un peu pinté il fallait le dire), il sorti de la tente taverne pour voir ce qu’il se passait. Visiblement averti de son état (et sûrement désireux de l’embêter… après tout c’était tellement marrant de se moquer de lui), elle lui ordonna de monter les tentes… Et puis quoi encore ? En grommelant il se traîna en direction de là où étaient déposé leurs affaires. Avisant quelques serviteurs aux armes de Belzaize pratique de l’Anjou c’est qu’il avait pu demander à des gens à lui de le rejoindre. Il donna quelques ordres et ils commencèrent à monter les tentes tandis que le baron ôtait tranquillement son manteau de zibeline, le déposait dans un coin et s’asseyait dans l’herbe, le dos calé contre un arbre, ,la châtaigne dans la main, la lame sur les genoux, supervisant la montée des tentes de loin. Allons bon, il n’allait pas en plus se faire suer à monter toutes les tentes, et puis, les serviteurs étaient assez nombreux, ils se gêneraient plus qu’autre chose si il y allait.

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Kathykathe
[En attente aux abords du village de Saumur]

Une délicate silhouette peut être vue, non loin du mur de l'entrée du village, à faire les cents et un pas. Il ne lui reste qu'une once de patience et ce n’est pas ce froid mordant d’un jour de décembre qui le lui enlèvera mais tout de même, elle espère que l'attente ne sera pas en vain.

La Miss a bien hâte de se retrouver au campement de l’azur aux trois étoiles et du coq crêté de rouge afin de s’assurer au calme du fier matou qui sera tout prochainement à montrer ses talents de guerrier avec les armes de bois. Un sourire naitra à ses douces lèvres sous une rêverie passagère puis suit l'arrêt de ses pas. Elle laisse le bleu cristallin de ses yeux contempler l’horizon en quête de cette personne qui l'accompagnera jusqu'au Seigneur de Saint-Hilaire.

Ainsi debout sans mouvement particulier, Kay devient la proie du vent qui ne cesse de valser avec les flocons qui tombent du ciel. Dans les tourbillons enneigés, ses joues se colorent d’un profond rosé et tout de sa petite personne est vite parcouru de frissons glacés. La jeune DiCésarini tremblote puis d’un geste qui se veut gracieux, elle lève ses mains gantées et replace la capuche de son épaisse cape, venant recouvrir ses longues mèches blondines ainsi que parcelle de son visage au teint habituellement blafarde.

Un pied devant l’autre et la Miss reprend le rythme des pas qui la garderont au chaud jusque l’arrivée de cette personne plus qu’attendue. Elle tente de ne point ronchonner, ainsi évitant d'accueillir avec la moue évidente à son visage. Au gré des vents, elle longe le mur de pierres du village, sa robe glissant à sa suite sur la couche épaisse de neige et son regard de bleu porté sur l’étendu de terre des environs …

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Barahir_de_malemort
[Emplacement d'Alençon]

Morfalas, celui qui suivait l'enseignement du Tres-Haut pour avoir la paix, par commodité... Le savoir était une chose, tout le monde le savait plus ou moins et bien rare était les vrais croyants. Arreter de mentir et se le dire en était une tout autre, qui avait chamboulé le jeune Malemort. Reposant son esprit sur les mensonges de la sorte, revoyant Morfalas acquiescer aux mention "Le Tres-Haut nous garde" ou encore "Isenduil veille sur notre charte"... Il ne le faisait que par commodité, pour la forme. L'acedie, voila le vice auquelle se livrait le Duc. Delié de tout espoir, n'ayant à coeur que des plaisir materiel... L'Alençon et la bataille. Sylphaël pitié garde-le, conduis-le au paradis solaire car il a accomplit la volonté du Trés-Haut, avec conviction, amitié... Il appliquait les vertus sans pour autant s'y interresser.

Ne cedez pas à la colére Estelle, pas pour Morfalas... Maintenant il est au paradis solaire car il était vertueux, il veille sur sa maison et sur l'Alençon et...

Le revirement de la Blonde fut soudain. Son oeil triste reprit de l'éclat, son sourire se reforma plus grand que jamais et sa posture fit fi de ces immondes epaules tombantes et de ces genoux rentrant qui sont l'apanage de la tristesse. Un etat de grace que subissait la Varenne... L'un de ceux auxquels il avait pu assister jadis, qui lançait la blonde dans une frénésie, la faisant oublier tout ou presque de ce qui l'entourait. Quelle était son idée cette fois ? Il le coupa, lui presenta son projet d'aller dans un endroit plus chaud, lui parla de sa soeur...

Et lui ? Et la tente qu'il devait monter pour le Duc ? Et l'installation ? Tels étaient les dommages de la frénésie blonde, et envouté qu'il était, le jeune Malemort ne pouvait y resister... Le jeune Malemort le pleutre qui céde à la blonde au detriment de ses fonctions. Avec une pensée pour Yann et Ztneik, à defaut d'un regard pour s'excuser de son manquement, c'est lui même qui proposa à la Varenne:


Il y a une taverne plus loin à ce que j'ai compris...
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Vadikura
[Taverne]

Attente de l’âme bienveillante qui prendra le nom de porte étendard, Sa fillote Fitz prit ce rôle.
Vadikura enserra un peu plus son tonneau et vit le foulard se baisser….


Bon, c’est la ou vous éperonnez votre monture ! Pour ma part, je prends toujours un cheval aveugle pour les joutes, ainsi lui mettant une canne blanche dans la gueule, il peut suivre le cheminement de la lice et m’évites de tenir les rênes !

Et merveille des merveilles de mon ingéniosité et du dressage de mon cheval, j’ai une main de libre et d’après vous qu’en fais je ?
Ben dans ce cas, en ce lieu, j’empoigne une cruche !


Le Duc de Charney attrapa la cruche trainant à ses cotés et se jeta violemment le contenu dans le gosier. Il eut un soupir de satisfaction et termina par l’essuyage de bouche avec le revers de sa manche. Il reprit son explication des joutes suivant l’évangile de sainte bibine.

Voila, je m’élance , je visualise le point d’impact, par un long calcul savant prenant en compte la vitesse de mon déplacement, l’inertie de mon corps et bien sur la quantité de liquide vinassé circulant dans mes artères et quelques autres fariboles, j’arrive donc à cette conclusion :
Le transfert d’énergie ou la pression. En prenant l’approximation la plus simple la modification de l’énergie cinétique de Mon corps est

Ce qui me donne...
Arf.... il me manque un paramètre pour continuer, le volume des encouragements, C’est y pas possible de me faire une hola pour que je puisse finir mon calcul ?

Tavernier, tournée Générale, pour délier les langues, me semble que les palais sont bien secs !
Et en route pour la hola d’encouragements !

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Duc de Charney
Ficus 1er
Kilia
Au fil des passages, des regards, des sourires, et salutations. La Duchesse est bien et sereine. Est-ce cette atmosphère qui la rend ainsi ou les quelques bouffées de bonheur qui lui avait fait fuir sa vieille douleur.
Un jour elle avait sûrement rêvé de cela, un Angevins faisant des démonstrations de joute sur un comptoir, des nobles venant de partout buvant avec le sourire. Bien-sur il y avait les grognons, les gens incapables de se laisser vivre et qui devaient avoir une épine aux fesses, ce qui ne leur permettaient point de les desserrer. Mais sous cette tente, ils arrivaient tous a se côtoyer.
Tithieu n'avait pas encore donné une manchette, Vadick n'avait pas encore mis sa main dans la bourse d'un autre, Fitz ne mettait pas les doigts dans son nez et elle-même n'avait pas encore dit le mot Poitevin. Qu'elle douce Ambiance.
Elle affichait un doux sourire comme une mère contemplant ses petits faisant les fous, elle les adorait c'est deux là, Vad était comme sont frère, Fitz autant aimé qu'une fille.

Une voix connu la fit sortir de sa rêverie, le Vicomte de Montrésor:

Bonjour Duchesse, le jour où les nobles gens tomberont de cheval approche. Permettez moi de m'excuser quand on a mon récent passage manqué à Saumur et à vous offrir de quoi vous désaltérer.

Les yeux se tournent vers lui, il a l'air d'avoir repris des forces. Elle a en elle cette petite crispation invisible de tous, mais elle s'en veut de leur coup de malchance, elle aurait aimé combattre avec eux le jour où les Poitevins les ont attaqué et mis le Vicomte et son épique à terre.

Bonjour Vicomte, qu'elle plaisir de vous revoir en forme. Et pour notre rendez-vous manqué ne vous inquiétez point, l'Anjou vous a assez volé de votre temps.

Une chope dans une main elle trinque avec le Vicomte. A peine le temps de boire une borgée qu'elle repouse rapidement la chope de sa bouche afin de saluer Felian.

Votre Grâce, je vous salue. Il m'est très agréable de vous revoir et surtout en de meilleures circonstances. Quel plaisir de retrouver l'Anjou, terre si accueillante !

Les Angevins sans Poitevins Chez eux sont accueillant oui. Heureuse de vous revoir ici Messire.

Un coup d'oeil vers la scenette qui se joue, elle met sa chope d'un geste rapide dans la main de Felian, et se prépare pour la hola. Dos rond et bras vers le bas, elle regarde à droite et à gauche et commence la remontée. Tout en Criant Hoooolaaaaaaaaaa!
Fitzounette
[Tente Taverne, l'âme Angevine s'exprime]

La môme ne cessait de glousser en entendant son presque-père conter à tous les secrets de la Joute à l'Angevine.

Jamais elle ne pourrait envisager de vivre dans autre province que la sienne. Certains les disaient bouseux, petits seigneurs de terres reculées, illuminés, consanguins, allumés. C'était pas vraiment ça (enfin, pas que ça). Ils sont libres ! Le regard des autres n'a jamais compté, pas plus que leur jugement.
Souvent conquise, jamais soumise...

Et ces joutes devaient être à l'image de l'Anjou, pour que tous sachent que l'esprit Angevin perdurerait bien au delà d'eux, bien au delà des guerres et de la misère.

Apercevant le doux sourire de sa Tante, ses yeux se mirent à pétiller.

La blonde, plus qu'habituée à faire des mini-hola toute seule en taverne et à se prendre des vents, n'avait pas peur. Ca la faisait même marrer.
Et cette fois elles seraient au moins deux !

Dos rond et pupilles de félin contrarié, mains mimant le tremblement qui devrait s'emparer de l'ennemi, comme avant un match de soule, style de Haka Angevin qui annonce une destructrice Tounga générale (concept busien ultra-secret)... La petite bande d'irréductibles Gaulois fait son show...Et...


Holaaaaa !!!
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Cheeky
Et vlà un chtot lapinou qui glisse la tête dans la taverne. Nombre d'angevins sont déjà présents et le duc de Charney égaye les foules. La duchesse de Chasteau-en-Anjou est des leurs, tout autant que la magnifique blondeur.
Le lapinou rentre discrètement et se glisse au comptoir. Une fois le jus de carotte apporté, le jeune homme y glisse un bout de bambou pour en aspirer le contenu.

Enfin les joutes revenaient sur ces terres, après avoir fait un magnifique concours en Poitou en éjectant le comte en place, il espérait en faire autant à celle-ci. (Non pas éjecter Fitzouille hein, mais faire qqch de remarquable.)

Au récit de Vadikura, Cheeky compris le pourquoi du comment de tous les "exploits" du Duc. Un cheval myope monter d'une buse alcoolique et réflechie. Tous les ingrédients du "succès". D'où l'orientation et la propension à dériver vers des armées ennemies, le cheval était donc la cause de tout.

C'est alors que le duc sort la taverne de son mutisme. Lançant une hola soudaine. La duchesse se prépare et se lance, l'exotisme de son geste faisant l'unanimité. Le lapin observe, apprécie, et réagit quand le mouvement s'empare de lui. Les poils se hérissent en prévention, et c'est ses bras qui suivent la foule en délire. Jus de carotte sur ses vêtements, mais au moins il était dans le vent.
Tavernier, une autre tournée !
Ninjaturtel
Tranquillement en train de voir son tente être installer, cherchant du regard s'il reconnaissait des personnes, Ninja entendit une voix s'élevait vers sa direction.

Demi tour lent mais élégant, essayant son amure afin de voir si elle lui va toujours bien. Certes la vérification se faisait un peu tard mais mieux vaut tard que jamais n'est ce pas...

C'est ainsi que l'homme arriva a ses côtés et le rassura sur ses voisins.


Ahhh bonne nouvelle, je vous remercie mon garçon.

Il venait de remercier une personne qui le connaissait alors que lui non... L'avait il déjà vu... Généralement il ne reconnait que les femmes, car ne fait pas trop attention aux hommes... C'est embêtant...

Il réfléchit un peu, reprend les paroles du sieur et comprends que celui ci s'occupe de la tente de fabien et éline...
Cet homme l'a peut être vu une fois ici ou la, enfin... il croit...
Pas le temps de réfléchir a ça, il faut continuer la conversation.


Et bien, longue route pour venir ici mais j'y suis enfin arrivé.
Savez vous si d'autre habitant du BA sont arrivé ?

Il se bouge un peu avec son armure, vérifiant une dernière fois que tout va bien puis aperçoit le garçon qui est ébahit devant l'armure.
Ninja sourit puis répond doucement.


Bien sur, bien sur.
Elle va me servir pour les joutes.

Il retire alors son heaume et le lui tend.

Tenez, voyez sa constitution.
C'est un peu lourd mais on s'y fait.

Un sourire tout en donnant son heaume au garçon, il aperçoit son major d'homme finissant doucement de monter la tente.
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Maccornell
[Sur les chemins]

Alors qu'il avait pris la route pour être dans les premiers à arriver sur le lieu des joutes Angevines, la nouvelle de l'agression du Roy arriva aux oreilles de MacCornell. Après avoir réfléchi un moment, il se dit que, compte tenu des conditions de circulation sur les routes et vu la position par rapport à sa destination finale, un petit crochet touristique pouvait s'avérer riche d'enseignements. Aussi, quitta-t-il les grandes routes pour emprunter des chemins pittoresques.

Au début, il en profita pour profiter pleinement de son avance et découvrir une région qu'il ne connaissait pas. Et puis le temps faisant, il s'éloigna tellement des grands axes qu'il faillit ne pas les retrouver. Ce n'est que grâce à Aristote qu'il put trouver une bonne âme qui le remit sur le bon chemin. Mais les heures étaient comptées, le grand jour de l'ouverture des joutes allait sonner. Il poussa son destrier pour arriver à temps.


[Au campement]


Ce soir-là lorsqu'il arriva, il régnait une atmosphère de fête. Des bruits de choppes s'entrechoquant et des éclats de rire sortaient des tentes dressées. Il demanda à un garçon qui trainait par là où il pouvait planter sa tente. Le garçon lui répondit avec l'accent du pays que les tentes du Dauphiné-Lyonnais était dressée un peu plus loin derrière la taverne. Le Seigneur des lances d'Embrun dirigea sa monture vers le coin indiqué, mais pris par la fatigue, il n'eut qu'un envie dormir. Il dressa sa tente là où il restait place et planta ses couleurs. Ensuite, il prit soin de Bouillon. Puis, sans aller chercher compagnie, il se coucha pour récupérer de son dernier bout de chemin.
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Kilderic
Le jeune Angevin avait fait le voyage avec sa mère. Elle, ivrogne aguerrie, s'était empressée, à peine arrivée, d'aller visiter la tente-taverne. Lui, jeune et farouche, n'avait pas cessé de marcher et se rouler dans les flaques de boue... Puérilité tardive...

[Dans la tente privée.]

Brrrrrrrrrrr... Braies qui volent, chemises à terre. Le jeune Penthièvre cherchait la tenue idéale. Il essayait de bien assembler les couleurs, les formes. Au bout d'un certain moment, en ayant marre de chercher comme le ferait une jeune gringalette pour rencontrer son prince charmant, il prit une tenue au hasard.

Pudique, il passa la tête à travers les tissus qui servaient de porte à la tente, puis les ferma. Il s'arrêta de bouger, essayant d'entendre si quelqu'un s'approchait.


La voix est libre!

Il enleva vite fait ses braies, puis, en un rien de temps, mit les propres. Petit soupir de soulagement, personne ne l'avait vu... Moins en retrait dans la tente, il enleva sa chemise marron, qui était au début blanche... Il en prend une belle, bleue, qu'il se mit.

Ah! Le voila fin prêt! Il sortit de la tente, et se dirigea vers la tente-taverne...

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Finam
[Anjou, campement des Joutes.]

"La jeunesse est un défaut, et le défaut de l'âge, c'est de voir les défauts de la jeunesse."

La plaine se pare d'une multitudes de fleurs éparses, pavillons aux bannières aussi nombreuses que diverses. Le vacarme naissant prend peu à peu le pas sur la tranquillité des lieux.
On s'évertue à monter une toile ici, on dresse un atelier là, capharnaüm méticuleux et connu, comme à l'occasion de tout tournoi.
Le temps n'est pas de la partie, une brise aimant à geler chaque intervenant jusqu'aux os, sitôt un endroit où se faufiler apparaissait, s'immisce dans la partie.

Lui, le Vicomte, contemplait la scène d'un air songeur.
Pour sûr, avait-il déjà, par le passé, participé à l'une de ces festivités, où tout l'enjeu consistait à se montrer, à fanfaronner, plus qu'à jouir de plaisirs quelconques.
Seulement la chose ne s'était pas déroulée en Anjou, les aprioris n'étaient point les même. Les mœurs n'étaient point les même. Plus intriguant.
Une bourrasque balaya la brune capillarité du Montmorency, lequel l'ignora placidement, s'attardant sur l'entrée en scène de nouveaux personnages.
Aussi nettement que ses yeux purent discerner les couleurs de la troupe, le regard se concentra -non sans une malice tendancieuse- sur celui qui semblait être le benjamin des joyeux drilles. Un aigle pour arme.
Le Vicomte se pencha plus en avant, par delà le bout de bois sur lequel il s'accoudait depuis de nombreuses minutes, désormais.

La bouille juvénile, le garçon semblait tout juste tiré des seins de sa mère. A ses côtés pendait fièrement une lame, qui aurait fait de lui la risée d'une compagnie, en d'autres temps, en d'autres lieux.
Une jeune lame, ce qui ne l'étonna guère.
"Candeur et décadence", dira-t-on.

Un jeune coq fièrement prostré, depuis l'apparition de cette queue grandissante. La fière jeunesse renvoyant bien souvent à la naïveté.
Il n'avait pourtant pas encore le plumage de certains, la parade sans doute. Ou comment prêter à sourire.
Finam n'eût que du dédain à lui manifester -non qu'il le vit, bien entendu-, s'en retournant par ailleurs.
Les candides fanfreluches germaient d'année en année, une tare que ces mauvaises herbes, décidément...

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Dameblondeur
[ Ben toujours au même endroit ]

Tête en l'air. Qui a dit tête en l'air ? C'est que notre Blonde, toute omnibulée par sa longue tirade sur sa souffrance bien dissimulée par le subterfuge d'une attitude désabusée et détachée avait un tout petit peu oublié la présence du Duc d'Alençon et de Yann, ancienne connaissance de son époque bienheureuse Alençonnaise. Lorsque le jeune Malemort leur adresse un regard d'excuse, elle, leur dédie un de ces sourires dont elle a le secret dans les instants de grâce qui a fait ses preuves auprès de la gente masculine, teinté d'insouciance et d'assurance inébranlable. Certes, elle leur enlevait sûrement la personne qui allait faire en sorte que leur séjour en Anjou se passe sous une tente confortable mais bon après tout ils étaient des hommes forts et affirmés, ils n'allaient pas laisser un Brahir sortant tout juste de l'adolescence monter une tente à lui tout seul. Hein ? C'est rassurée par cette certitude qui n'est partagée que par elle-même - et c'est déjà beaucoup - que l'Estelle fait un signe de la main au Malemort accompagné d'un sourire pour qu'il la suive. Quelques pas éffectués,puis elle s'arrête net, droite comme un " i" et les mirettes grises aux aguets.

Eugénie. Il ne faut pas oublier Eugénie.


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Interlude.

Vous en avez peut-être marre de lire ce qu'il se passe dans l'esprit sinueux de la Varenne Sénior, despote en jupon, Médusa à la moindre contrariété ? Alors cultivons-nous un peu. Parlons des... Vierges de fer ! Savez-vous ce qu'est une vierge de fer ? C'est un instrument de torture qui ressemble à un sarcophage souvent fait de fer ou même de bois. Les rumeurs plânent encore sur sa création : est-ce du temps ou dans nos esprits débordants d'imagination nous pouvions croiser une GMF sentant la vanille, une rouquine fière chevalier, un Malemort au coeur torturé par une blonde un peu cinglée, un Languedoc sans cathares, des mariées en blanc alors que la cohérence les veut en rouge ou alors bien plus tard ? Certains gagent que l'idée était déjà présente en ce premier temps décrit alors que d'autres ne jurent que par la vierge de fer quelques siècles plus tard. Toutefois, je reste convaincue que ce n'est pas être un hurluberlu que de penser que cette idée a germé au coeur du Moyen-âge. Donc le sarcophage de la vierge de fer... Celui-ci est garni en plusieurs endroits, par exemple le couvercle, de longues pointes métalliques destinées à transpercer lentement la victime placée à l'intérieur de l'instrument lors de la fermeture de celui-ci. Les pointes percent les mollets, les cuisses, le torse, sans atteindre le cerveau ni les yeux. Les personnes placées à l'intérieur pouvaient agoniser pendant six à sept heures. Mais alors, qui étaient ces pauvres victimes ? Les femmes bien sur ! Celles dont la société n'a pas fini de leur reprocher qu'une potentielle parente ai croqué dans une pomme et il semblerait à travers tous les âges sont plus punies que la gente masculine. Car les femmes que l'on enferme dans ce joli petit sarcophage ne sont autres que des femmes ayant commis l'adultère. En effet, pour les punir d'avoir été tout simplement des humaines qui sont parfois déchirées entre leur nature qui les pousse aux désirs charnels ( en découle l'acte charnel ) et la raison qu'on leur martèle, on les faisait subir le supplice de la vierge de fer qui, comme nous allons le voir conduisait souvent à la mort. Plaçons le décor : une pièce sombre qui est le plus souvent dans des catacombes, de gros cierges pour diffuser une lumière maccabre sur la vierge de fer et des hommes de religion entrain de plasmodier leurs paroles saintes. La victime hurlant de peur se cambrait, espérant échapper à l'étreinte : imaginez donc le spectacle émouvant que cela pouvait être pour un spectateur exigeant en termes de nouveauté - et de cruauté -. La femme a le visage convulsé, la bouche hurlante, et des yeux horrifiés. Ploc ploc ploc. Et le sang paru, tomba par gouttes puis ruissela ... Lentement encore - car tout est lent dans le supplice de la vierge de fer -, les bras de fer articulés du sarcophage resserraient leur étreinte, l'un étant resté un peu au dessous de l'épaule gauche de la victime, l'autre étant remonté. Pointes qui entrent, sortent, se mouvent, provoquent de plus en plus de cris et de souffrance alors que les religieux, imperturbables, plasmodient d'un rythme de plus en plus soutenu en envoûté leur litanie... On arrête ici ? Très bien.

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- Bon, allons-y, je gage qu'elle se trouve déjà dans la fameuse tente taverne.

Visage qui se voit traversé par une fugace inquietude. Sa soeur... Les tavernes... Sa soeur, qui avait souvent plus l'attitude d'une routurière surement bien peu consciente de l'auguste lignée qui faisait office d'ancêtres. Mais c'était une chose de l'âge ça, n'est-ce pas ? Lorsqu'on porte la vie à bout de bras du haut de dix sept printemps nous sommes plus souvent tentés par le monde orgiaque de Bacchus que par le poid des reponsabilités. Non? Mirettes grises qui se tournent vers le Malemort alors que tout en marchant ils se dirrigent vers le lieu de perdition sis au coeur d'un déballage de noblesse...

EDIT : j'allais oublier. Pour cet interlude des plus charmants, la plupart des informations ont été puisées sur le site web : heresie.com , site que je conseille à toutes les personnes curieuses des pratiques de torutes du Moyen-âge.
Ah, aussi remerciez LJD Barahir qui a eu la bonté de me lancer sur le sujet de la vierge de fer.

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