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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Paquita
Sur le parvis de la Cathédrale...
Bon ! Fallait admettre ! Elle était bien belle cette cathédrale ! Rien que ça... ça valait les heures passées sur les routes à marcher d'un bon pas !...
Paquita en aurait presque oublié sa rogne du matin. Quand elle était passée par sa taverne pour préparer le repas du frère Tancrel dont elle faisait aussi le ménage.
Et quand, en sa taverne, elle s'était aperçue que Fufu, qui avait le front de se prétendre son amie, avait pris le large....
Non sans emporter moult jambons et saucissons dépendus des poutres ainsi que quelques paniers de fruits secs que Paquita tenait à la disposition de ses meilleurs clients.
Le coquin de sort avait saisi la tavernière en constatant les faits et c'est la tête pleine de bourdonnements d'abeilles en furie qu'elle s'était ouverte de la chose à Tancrel.
Comme à son habitude, celui-ci avait pris la chose avec bonhommie et avait eu le culot de rire. Ce qui avait porté à l'incandescence la colère de Paquita.

Ma bonne Paquita... la Saint Georges approche... et il va y avoir une belle fête à la cathédrale... Tu devrais t'y rendre pour écouter le prêche... Il me semble que c'est tout à fait ce dont tu as besoin !
Paquita n'avait osé rétorquer. Elle était suffoquée par l'aplomb avec lequel Fufu, qui se disait son amie osait la dépouiller régulièrement. Au point que désormais, Paquita rebouchait et rangeait les bouteilles quand elle voyait entrer la chapardeuse.
Et voilà... Paquita avait pris la route... La colère lui avait bien tenu compagnie les premières lieues, la faisant avancer d'un bon pas. Elle avait passé ses nerfs sur les cailloux de la route, qu'elle avait envoyé à grands coups de pieds effrayer les lapins et les moineaux dans les buissons.
Puis la fatigue aidant, elle avait ralenti l'allure, imaginant par avance la fête que Tancrel avait dépeinte, espérant même qu'il y aurait quelques jongleurs ou pourquoi pas des montreurs d'ours.

Ensuite elle avait cheminé plus lentement encore, remachant ses griefs contre Fufu. Fufu qui mettait ses pieds sur la table sous le nez des clients les plus huppés ! Fufu qui prenait un malin plaisir à se placer derrière elle pour la surprendre quand Paquita rajoutait des bûches dans le feu ! Fufu qui tachait les beaux vêtements de Paquita avec son nez en sang lorsque la tavernière s'était relevée d'un coup et s'était fait une bosse contre le visage de cette malheureuse !
Paquita avait dans un coin de sa tête des mots qui flottaient... Des mots qu'elle avait entendus prononcer par Tancrel quand avec le père Saino, il avait évoqué cette fête... Pardon... Partage... Amour... Paix...
Ah lala ! se dit Paquita, ce sont bien des mots de curé ça ! On voit bien qu'ils n'ont pas grand chose à faire de la journée ! et encore moins à tenir une taverne convenablement !
Elle en était là de ses pensées quand elle déboucha devant la cathédrale. La première personne qu'elle vit alors... ravivant ainsi toute sa hargne, ce fut justement Fufu, la trogne hilare d'être arrivée la première.
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Petitfuyant
Fufu avait repris les routes pour Castres, fâchait que Paquita ne soit même pas venu lui dire au revoir. Madame passé ses soirées à picoler en taverne et comme par hasard le soir du départ de Fufu il y avait plus personne, sauf Navis bien sur « une vrai amie elle » se disait Fufu.
En plus Paquita avait bien évidement tout planqué dans sa taverne, Fufu pensait que c’était une grosse radine la Paquita et grosse au sens propre et figuré !
Chaque fois que Fufu arrivait madame la colérique, la méfiante disparaissait dans sa cave et revenait une clef à la main avec un grand sourire des plus hypocrite, et la Fufu ça la foutait en rogne. Elle qui l’avait accompagné jusqu'à Murat chercher un Rastachose complètement siffoné du ciboulot et en prime alcoolique qui ne suivait jamais la troupe, elle qui la soutenait corps et âme dans chacune de ses difficultés, elle qui ne cessait les aller retour et qui abandonnée sa ville pour cette…. Paquita ! Voilà ce qu’elle avait en retour…

Des moqueries toujours des moqueries.
« Fufu t’es moche », « Fufu les fesses les plus grosses du comté », « Fufu fait fuir les clients avec son odeur », « Fufu mange salement »
Comme si la Paquita était parfaite ?! Comme si Madame sentait bon ?! Comme si elle mangeait proprement ?!
Fufu l’avait d’jà vu se goinfrer de gencives de porc et c’était loin d’être beau….
Elle passa donc ses nerfs tout le trajet jusqu'à sa bonne ville où les gens étaient plus aimables que la Paquita, lançant des bouts de bois sur les chauves souris, et écrasant les quelques escargots encore de sortie malgré le beau temps de la saison, quand la coquille faisait

« CRAAAAC » Ah la Fufu prenait son pied s’imaginant et écraser les gros jambons de la Paqui et lui faisant perdre sa langue mal élevée !

« Le plus fou c’est que Madame soit disant vase rendre à la fête de St George, la fête de la paix du pardon et euh… Du partage, nan mais franchement laisser moi rire, voir même m’esclaffer » disait elle en faisant des grands gestes en direction des buissons s’imaginant qu’elle n’était pas seule
« Là franchement où va le monde ?! Ca devient pathétique ! »
Continuait elle en criant plus fort et en foutant des coups pieds dans un gros caillou planté sur le chemin.
« Aïe ! »

Fufu comptait bien allé voir ce que la Paquita allait faire là bas, Madame comme à l’accoutumée se rendrait en spectacle ?! Elle savait faire la Paqui ça on ne pouvait pas lui retirer.
Fufu l’imaginait déjà entrain de beugler dans les rues de l’église à dire aux jongleurs :

« Moi aussi je sais le faire et mieux que vous »
Ou un panier rempli de fruits secs pour amadouer messieurs Dames et les inviter à sa taverne pour s’amasser quelques écus, bien sur en toisant la douce Fufu et se goinfrer avec les passant sans elle….
Ses le pas vif et décidé qu’elle passa rapidement par Castres poser quelques affaires dont une bouteille de « Douce » qu’elle avait chipé à la Paquita par simple…. Vengeance.
Elle donna un peu d’eau à sa mule alors que la nuit était à son fixe, et grimpa sur sa fidèle pour ainsi prendre chemin pour la Cathédrale.
Pas très sure encore d’y mettre un pied mais, sur d’y trouver la Paquita et quelques uns de ses troubadours lâchant quelques mélodie pour aiguayer les cœurs de la population.

La mule était pas bien rapide mais avec un bout de carotte accroché à un bâton juste son nez, la Fufu était bien sure de la faire avançait assez suffisamment pour arriver la première.
A l’approche de la cathédrale, quelques rues de là, elle céda sa mule a un p’tit garçon qui était près à la nourrir et à la surveiller pour la journée.
Peu méfiante la Fufu, même naïve ! Allait-elle vraiment retrouver sa mule au retour ?
Planqué derrière un mur du coin de la Cathédrale, la Fufu arriva juste à temps pour voir apparaitre au loin le gros céans de sa soit disant amie !
Elle prit un grand sourire, large et assuré puis sortie de sa planque, pour se montrer bien comme il fallait à la pestouille…
Elle lui céda un petit signe de la main fiérot et ne put s’empêcher de ricaner comme une canne voyant le regard de Paquita rouge de colère…
Un banc de bien venue, Fufu y posa son joli petit fessier et attendit que Paqui vienne la saluer.
Paquita
Paquita eut un hoquet de surprise et un petit mouvement de recul en se trouvant face à l'impudente. Décidément, cette Fufu ne manquait pas d'aplomb !
Ben ... elle va voir ce qu'elle allait voir. On ne se moque pas ainsi de Paquita! Elle va voir de quel bois je me chauffe se dit Paquita qui avait tout d'un coup une grosse envie d'en découdre.
Elle s'approcha à grands pas de la donzelle qui semblait se dorer au soleil devant la cathédrale. D'un peu plus près, elle put voit le nez tuméfié de Fufu où quelques croûtes brunâtres collaient encore. Elle se rappela tout soudain de la bosse qu'elle avait eu si peu de temps à l'arrière du crâne et ralentit un peu le pas, subitement embarrassée.
Au deuxième examen, elle se dit que la Fufu, pour insolente qu'elle fut, n'en était pas bien grasse. C'était même étonnant qu'une bouchère comme elle, n'ait pas plus d'embonpoint et une pensée fulgurante traversa Paquita. Elle se rappela que Fufu lui livrait souvent de la viande à un prix si bas que personne, même ses meilleurs amis ne lui avaient jamais pratiqués.
Si ça se trouve, se dit Paquita, elle est dans la misère et n'ose même pas me réclamer de l'aide, elle fait semblant de me vendre à prix d'amie pour dissimuler qu'elle a besoin d'écus...
Toute emportée qu'elle était, Paquita n'en avait pas moins un coeur. Aussi c'est avec délicatesse qu'elle s'assit à côté de Fufu, pas trop près, histoire de montrer que la rancune et la rancoeur ne s'évaporaient pas si facilement. Mais assez près tout de même pour ne pas pouvoir faire semblant de n'avoir pas remarqué la présence de la pesteuse.
De sa besace, elle sortit un gros pain encore chaud, le partagea en deux, elle enfonça dans chaque moitié un gros bout de jambon maigre bien sec et bien salé.
D'une main, elle porta sa part à ses lèvres. Et tout s'intéressant intensément du regard aux pigeons qui voletaient et sautillaient sur le parvis, de l'autre main, elle poussa l'autre moitié sur le banc, jusqu'à ce qu'il touche la cuisse de Fufu.
Elle s'appliqua ensuite à fouiller sa besace d'un air très concentré et en sortit un petit pot d'onguent.
Prenant sur elle, elle se tourna vers Fufu et le lui tendit.

C'est pour tes vilaines croûtes sur ton nez, ça va les ramollir et les faire tomber... tu seras de nouveau toute belle, marmonna-t-elle d'une voix enrouée.
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Petitfuyant
« Regardez moi la crâneuse et son air fière…. » Se dit Fufu en regardant Paquita venir jusqu’à elle à grand pas.
Plus la grosse Paquita s’approchait plus avait l’air de regarder son nez
« Elle va encore me faire une remarque sur mon soit disant alcoolisme tiens ! » Douteuse Fufu se frotta le bout du nez mais la laissa venir tout sourire, et, le crâne qui prenait le soleil.
Faut dire qu’elle préférait regarder le soleil que cet air pinçant de la Paquita qui n’arrêtait pas de la scruter et pas que du nez ! Voilà pas que la « soit disant » amie, lui reluquer les jambons et le fessiers, l’œil en coin Fufu soupira un grand coup pour montrer que ça lui plaisait point qu’on la scrute…

« Elle ne dit même pas bonjour… je rêve ! » Pensa Fufu quand La Jeanne s’assit à l’autre bout du banc faisant bouger quelque peu celui-ci pour cause de son embonpoint.

« Bien le bonjour Paquita »
Elle avait l’air de le faire exprès l’aut’ avec son pain pis ces machins qu’elle foutait dedans, Fufu bouillonnée intérieurement, elle la trouvé mal élevée parfois la Paqui, elle savait d’ailleurs qu’elle allait s’empiffrer de pain sous ses yeux, elle le savait avant même que la Paquita débarque.
Mais le rouge lui monta vite aux joue quand Fufu sentit le pain lui caresser les jambes et émoustiller sa gourmandise.

« Oui bon ben c’est gentil ça c’est vrai quoi…. » Lui disait sa petite tête. Mais elle haussa juste une épaule puis prit le pain sans attendre ajoutant un tout petit…
« Merci »
C’est que ça l’écorchée la Fufu de remercier la Paquita toujours pour tout, elle voulait rien devoir à personne la Fufu après tout et encore moi à une amie si… si…. Madame je saute sur n’importe qu’elle occasion pour t’en mettre dans les dents ! »
Si Fufu en avait parlé à ses amies de Castres, sans doute leurs auraient elle dit que elle-même était parfois très piquante et quand cherchant on trouvait souvent. Que parfois elle taquinée la Paquita alors qu’elle n’était même pas là ! Comme si Fufu avait toujours besoin de parler d’elle et de la faire vivre, même loin d’elle, et même quitte à faire cela mal.
Qu’elle se sentirait sans doute bien seule sans sa Paqui, qui finalement pour chaque moment douloureux ou remplis de questions avait toujours prit de son temps et ouvert ses bras pour elle…

« Bon oui c’est quelqu’un de bien mon amie ! » étouffa t’elle en croquant le morceau de pain de celle-ci… Peu être la cathédrale et la Saint George qui lui donné un esprit… de paix à la Fufu ?

C’est pour tes vilaines croûtes sur ton nez, ça va les ramollir et les faire tomber…….,

Mâchouillant son …. Pain infâme de la Paquita !! Fufu ne prit même pas le temps de finir d’écouter se que l’autre marmonner qu’elle fulminée déjà !

« Des croûtes sur mon nez moi ???? Madame n’a pas trouvé mieux ? » Les yeux rouge et les miettes de pain toutes écrasées par ses chicots qui volaient sur le visage de Paqui ! Les gestes de Fufu montraient rage et le pot de crème elle le prit, le rangeât dans sa besace, puis elle parti seule et triste…
Cinq mètres plus loin, histoire de ne pas trop s’éloigner !
Paquita
Interloquée par la rapidité avec laquelle Fufu avait saisi le pot et l'avait escamoté, Paquita eut juste la vision d'une grenouille happant de sa langue un maigre insecte.
Elle était trop sidérée pour émettre un son. Et pourtant une sacrée colère commençait à bouillonner doucettement en elle.

Comment ! cette pécore ! cette péronnelle se permettait de jouer les pimbêches et de tourner le dos ! Juste comme on venait tenter de faire un peu la paix ! Ha ça !!!
Paquita suffoquait d'indignation. Elle se leva et fit un pas vers Fufu. Tendant le bras, elle lui saisit l'épaule. Cette épaule que la pie-grièche avait la manie de hausser si souvent lorsqu'elle entendait dissimuler ses émotions.
Mais on ne la lui faisait pas à Paquita, elle en avait vu passer de toutes sortes dans sa taverne. Des estropiés de la vie, des boiteux de l'âme, des manchots du coeur qui tous avaient en commun de se rétracter avec hauteur et un air de défit dès qu'ils se sentaient atteints là où ils avaient le plus mal.

Paquita dont l'intention première était de houspiller cette harpie afin qu'elle perde sa morgue une bonne fois pour toute, perçut sous sa paume les os grêles de la chipie et le corps de celle-ci se raidir à son contact.
Paquita eut soudainement honte de son emportement et ravala les mots peu amènes qui lui emplissaient la bouche. Comprenant que ce qu'elle avait pris pour du dédain était juste de la pudeur qui dissimulait de l'émotion, Paquita sussurra :

Dis Fufu... tu ne trouves pas qu'il commence à faire chaud sous ce soleil ?
Il doit faire bien bon à l'ombre, dans la cathédrale. Pis le spectacle va bientôt commencer. Viens, on va se trouver de bonnes places. Et si ça chante, on pourra se gausser de ceux qui tordent la bouche et qui goualent faux...

Fufu était encore un peu raide, mais Paquita la sentait mollir un peu. Elle eut les derniers arguments propres à la convaincre.
Et si on repère Tancrel, je suis sûre qu'il nous fera passer un gobelet de vin de messe en douce. Allez viens, qu'il n'y aura plus de place ensuite.
Et il est si bien vrai que la paix s'achète parfois, et pas toujours avec de l'or, Fufu céda à Paquita, et c'est bras dessus-bras dessous que les deux commères pénétrèrent dans la cathédrale, non pour y communier, comme tout un chacun, mais pour y affermir leur amitié faite de remarques vipérines qui alimentaient si bien leur quotidien.
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--Tit_paul
[24 Avril 1458 Cathédrale Saint Lescure]

Par ce beau matin de printemps, on vit un jeune enfant courir à toute hâte en direction de la Cathédrale… L’air était frais et la rosé laissait quelques goutes perler sur les feuilles du laurier près du parvis… Petit Paul arriva en retard et frottant ses mains au passage sur ce laurier, lui laissa juste assez d’eau pour se laver le visage en vitesse.

Les Clercs étaient déjà tous présent et attendaient patiemment que les fidèles arrivent sur le parvis…. Le jeune sacristain s’habilla en toute hâte et fini par monté dans le cloché…. Là haut les belles dames de bonze l’attendaient pour chanter en cœur le début de la grand messe… Il se hissa à la plus grosse des cordes et laissa son poids prendre le dessus. Une fois lancé, il continua avec son amie a gauche puis les deux autres aux extrémités…. Ainsi, un chant mélodieux sortait du beffroi pour annoncer l’ouverture des portes….




Une fois en bas, Petit Paul fit sa deuxième et grande tache… Il tenta d’ouvrir les grosses portes en chêne, mais de sa petite taille, il ne pu qu’entrouvrir juste assez pour qu’un rayon de lumière entre dans la Cathédrale…. Voyant que l’enfant n’arrivait à rien, un des clercs vint lui porter secours…. L’heure était enfin arrivée pour que la cérémonie commence….

Philemon
Il s'était levé de bon matin, laissant la Flamboyante dans les bras de Morphée, il espérait qu'elle n'oublierait pas la promesse, il était parti sans lui laisser de mot sur la table, la Cathédrale ouvrait ses portes quand il arriva enfin dans la Capitale, Il s'installa sur une des plus haute marches du parvis, et se mit à guetter l'arrivée de Pel'.
Saino


Après une bonne nuit passée à l’auberge, le père Saino se leva et fit une toilette rapide à l’aide d’un broc d’eau. Le contact de l’eau fraiche le réveilla complètement. Il passa sa bure et descendit dans la salle commune après avoir pris sa besace et son bâton. Arrivée en bas, il héla le tenancier :

« Du pain et une bonne tisane, mon ami… »


Et prit place sur un des bancs. L’aubergiste lui apporta sa commande. Il découpa la miche de pain en plusieurs portions et la savoura. Avoir le ventre plein était toujours une bonne chose pour passer une bonne journée. Une fois rassasié, il sortit et prit la direction de la cathédrale, lieu de la grande cérémonie en l’honneur de Saint Georges et pour fêter l’arrivée de Monseigneur dame_oisele, le nouvel archevêque. Il monta les marches de la cathédrale et fut époustouflé par tant de grandeur et de magnificence, c’était un très bel ouvrage. Il se dirigea vers la sacristie pour passer sa tenue de cérémonie. Puis il se rendit sur le parvis pour accueillir les fidèles, qui il l’espérait seraient nombreux.
Faustine.
Réveil difficile de la noctambule…la rousse s’habitua à la luminosité pour s’apercevoir que le brun avait disparu ; tour rapide de la maisonnette, sans doute était-il en balade. Elle déjeuna tranquillement en observant la campagne et se prépara sans hâte ; tandis qu’elle terminait sa toilette, elle prit conscience de la désertion des champs…Où étaient donc les travailleurs ?

Eclair de lucidité suivit de l’affolement…Merdouille, c’est dimanche ! Ben oui, la cathédrale, la messe ; serait p’têt temps d’accélérer l’mouvement ! Pfff, il aurait pu m’réveiller quand même !...la mauvaise foi qui refit surface alors qu’elle quittait sa demeure en courant afin de rejoindre les écuries ; le canasson harnaché, la rouquine rallia la capitale à brides abattues.

Aux abords du monument, elle laissa la monture à un gamin ; s’époussetant légèrement, elle lui lança quelques piécettes puis gagna les marches…quand elle vit Phil’, elle s’approcha d’un air détaché, toute fière de ne pas être en retard :


Dites donc, vous auriez pu m’attendre…

Regard légèrement accusateur – et bien sur, pas crédible une seconde – suivi d’un large sourire tandis qu’elle glissait sa main dans celle du brun.
Philemon
Il la vit soudain, elle montait les marches quatre à quatre,

Pélagie a écrit :


Citation:
Dites donc, vous auriez pu m’attendre…



Il lui attrapa la main et sussura



Vous dormiez si bien Pel' je n'ai pas eu le coeur, et puis vous avez une monture, moi non, j'ai deux jambes solides cependant et je voulais voir la campagne allez vite faufilons nous....Pel' un pilier hein? ....pas trop loin de la porte.

Ils entrèrent dans la Cathédrale qui s'emplissait, il choisit un beau gros pilier à droite de la porte principale, une autre petite porte sur le côté, le choix était parfait.
Desiderade
C'est pâle et aidée de ses amies que Désidérade atteint péniblement les marches de la cathédrale. Elle frissonna en atteignant le parvis, et serra les dents.
Neyco
Viteeeeeeeeeee elle allait être en retard, c'est une Neyney courant partout en disant des pardon a chaque bousculade qu'elle arriva enfin écheveler enfin pas pire que d'habitude mais au moins elle avait retrouver sa deuxième botte raison de son retard pour un jour de messe.

C'est ainsi que la pucinette reprenant son souffle pénétra en la Cathédrale pour aller s'asseoir au troisième banc.

On se dépêche histoire de pas arriver trop en retard, son petit parchemin dans sa main. Elle avait préparer petit texte.

Son amie Desi déjà présente, on lui fait signe maintenant assise montrer qu'on est la pour la soutenir quoi qu'il arrive. Prête a se lever pour l'aider a officier.

Un signe de tête et elle viendrai rapidement.

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Desiderade
Toujours accompagnée, Désidérade resta sur le parvis, afin d'accueillir les arrivants. Elle jetait des coups d'oeil à droite et à gauche régulièrement, même si elle était dos au mur. Se reprenant, elle sourit.

Bienvenue, mes frères, mes soeurs !
Lanceloup
Lanceloup venait de Muret. Il était arrivé samedi en la ville de Toulouse, et avait décidé ce jour-là de découvrir la ville en se baladant, comme il avait l'habitude de faire lorsqu'il se rendait dans une nouvelle ville.

Il avait ainsi pu contempler l'église de Toulouse. Mais ce n'était pas pour cela qu'il était venu. Il devait se rendre à la cathédrale pour officier avec ses confrères.

C'est ainsi qu'il se dirigea vers la cathédrale, après avoir demandé à des habitants où celle-ci se trouvait. Il fut ébloui quand il la vit. Elle était si belle, si grande, cette maison de Dieu.

Il s'avança alors vers cette cathédrale et salua son frère le père Saino qui se trouvait sur le parvis.
Il y vit également soeur Désirédade, la diaconesse de Toulouse
Il entra dans l'église et alla se changer dans la sacristie puis revint sur le parvis.

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Chanoine et vicaire diocésain Engagez-vous qui disaient...
Tancrel
Tancrel était ravie d'être à la Capitale. Les rues étaient propres, les tavernes nombreuses et il est vrai que sans Paquita, il serait resté avec quelques voyageurs à philosopher sur les futurs moissons.

Il était heureux de retrouvé tous les clercs du diocèse car aujourd'hui c'était jour de fête!

vite, vite...rejoignons Père Saino se disait il!
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