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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Saino


Dès que l'assemblée eut fini de se confesser, le vicaire prit la parole pour poursuivre la cérémonie :

Récitons maintenant cher fidèle et croyant la prière que nous avons apprise montrant notre attachement au près du Très Haut, je veux bien sur parler du Credo.



Le père Saino fit ensuite signe à un acolyte afin qu'il fasse la lecture du Livre des Vertus :

Phébus va maintenant nous lire un passage du livre des vertus. Je vous invite à bien prendre conscience de son message.
Ysupso d’Alexandrie évoque une de ses discussions avec le Très-Haut.
Phebus






Alors qu’il terminait de ramener Amael vers la sortie, Phébus entendit le père Saino prononcer son nom.

Hein, quoi, moi une lecture…mais euh…enfin, oui…

Bon, messire, soyez gentil et restez tranquille, je dois vous laisser, le père Saino me fait mander…soyez sage, pas de bétise surtout, sinon je vais encore en prendre pour mon grade…
dit-il en s’adressant à Amael.

Il traversa la cathédrale de sa démarche un peu claudicante. Arrivée devant l’autel, il remonta d’un grand geste ses braies qui étaient quelques peu descendues et gravit les marches. Il prit place devant le pupitre sur lequel se trouvait le Livre des Vertus et commença la lecture :


Citation:
Je Lui demandai ensuite : “Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune? Ne serons-nous que de purs esprits ? Que deviendront nos corps ? Que sont ces anges et ces démons ?” Il me répondit : “Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain : il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté, ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité.”


Quand il eut fini, il se tourna fièrement vers le père et lui fit un grand sourire l’air de dire : Et voilà, j’ai fini.


Saino


Le vicaire écouta avec une grande attention la lecture de son bedeau. C’est qu’il devait se préparer pour son homélie ensuite. Quand la lecture fut finie, Phébus lui fit un grand sourire, un peu benêt sur les bords et il resta planter là devant le pupitre. Le père Saino s’approcha et lui fit signe de la main qu’il pouvait se retirer puis il prit place face à l’assemblée.

« Mes frères, chers amis,

Notre ami Tancrel nous a quitté sur cette terre mais… je n’en doute pas qu’il a du recevoir un corps d’ange et rejoindre le Très Haut sur le paradis solaire.

Oui, frère Tancrel a toujours été un bon vivant, un homme de l’instant mais toujours dans le souci d’aider son prochain… au cours de son parcours, il a rencontré des embuches comme le jour où il a flirté avec les hérétiques mais il a su revenir dans le droit chemin et suivre le chemin de la Vertu que nous a tracé les prophètes Aristote et Christos.

Que l’exemple de frère Tancrel ne soit jamais oublié et qu’il reste à jamais dans notre mémoire comme un être d’exception et un bon vivant.


L’homme d’église marqua une pause avant de poursuivre :

J’invite maintenant les personnes le désirant à venir dire un dernier au revoir à frère Tancrel avant la fermeture de son cercueil puis nous nous rendrons dans le cimetière derrière la cathédrale pour l’inhumation.
Saino


Le père Saino laissa à l’assemblée quelques instants pour se recueillir une dernière fois. Puis il fit signe aux assistants de venir. Ils arrivèrent avec un maillet et des clous et entreprirent de clouer le couvercle du cercueil. Les bruits raisonnant dans la cathédrale brisèrent le silence qui si était installé depuis les mots du vicaire.

A la suite de l’homme d’église, la procession prit le chemin du cimetière. La foule formait un long serpent ondulant à droite, à gauche en fonction des virages de la route. Peu de bruits fut fait suaf quelques pleurs ou encore des rires nerveux, les nerfs de certains commençaient à lâcher à l’approche des portes du cimetière.

Le père Saino passa les portes du lieu et se dirigea vers le trou que les fossoyeurs avaient creusé. Après les avoir salué de la tête, il se retourna vers les porteurs du cercueil et leur indiqua les solides barres de bois disposées en travers afin qu’ils puissent y déposer le cercueil. La foule se regroupa autour de l’ouverture terrestre.


Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".

C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. Car nous espérons revoir frère Tancrel quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume solaire.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec frère Tancrel, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.


Un lourd silence pesant accompagna la descente du cercueil. Les assistants du vicaire soulevèrent le cercueil puis retirèrent les barres de bois qui l’empêchaient de tomber. Le cercueil descendit doucement, soutenu par les cordes.

Saino prit dans ses mains une vasque remplie d’eau bénite. Il aspergea le cercueil avec son goupillon en prononçant ces quelques mots :


"Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"


Puis regardant Paquita et ses enfant.

Avant de laisser Tancrel reposer en paix, je vous invite à lancer symboliquement une poignée de terre sur le cercueil.

Les fidèles se retirèrent après avoir accompli leur devoir…
Paquita
Quand Saino a appelé les amis et fidèles à se lever et approcher, Paquita a eu toutes les peines du monde à se mouvoir.
Le plomb coulait dans ses membres et l'empêchait d'avancer.
Elle savait que d'aller voir Tancrel une dernière fois serait l'épreuve la plus douloureuse de celles qu'elle avait à traverser ces derniers temps.
C'est Tanita qui, suivant le mouvement de la foule, s'est dressée et allée contempler son père pour l'ultime fois.
La bambine a l'oeil sec de qui ne craint personne, même pas la mort.
Paquita l'a suivie, Pascarel sur le bras.
Elle pose une main sur l'épaule de sa fille et l'entraîne doucement.
Le bruit des maillets et des clous, tandis qu'ils s'éloignent en direction de la fosse creusée dans le sol du cimetière crèvent son coeur qui gémit douloureusement.
Elle prend position et attend la venu de la bière. Celle-ci apparaît bientôt, portée par les hommes.
Paquita tressaille.
Nous y sommes ... se dit-elle, l'instant du dernier adieu.
Elle s'est préparée à ce moment, pourtant quand la lourde caisse descend dans le sol, elle ne peut s'empêcher d'avoir un élan pour la retenir.
Ses amis la retiennent, elle détourne le visage et laisse couler ses larmes.
Pascarel qu'elle a posé par terre se dresse sur ses jambes, fait alors ses premiers pas pour aller jeter sur le cercueil de son père la poignée de terre comme il l'a vu faire à Saino.
Peu à peu les autres personnes présentes défilent et en font autant.
Paquita rompue de douleur s'est isolée.


_________________
Paulinia
Paulinia entra avec une boule au ventre et de la honte aussi .

Bonjour je suis Paulinia de Foix et voici ma fille Esperance de 1 jour.
Je viens ici car j'ai donné naissance à ma fille mais j'ai peux de moyen je voulais donc savoir si vous aviez des choeses de récuperations , des habits, des choses pour le bébé ... Je suis désolé de mendier ainsi mais ...


Paulinia s'effrondra !

Je suis très très pauvre , j'ai trouvé un emploi bientot sa ira mieux mais la c'est juste juste pour moi ma fille . Aidez moi svp!

Elle attendit.
Albert_de_nivellus
Le diacre arriva à la cathédrale pour placarder un parchemin :

Ledigue
Le Digue s'avança sous la nef et pria.
Pria pour ceux qui avaient faim.
Pour ceux qui avaient froid et soif.
Pour les déshérités, les oubliés.
Il songea à Aristote et à ses principes,
Ses règles trops souvent oubliées...
Le bien de la communauté, le partage, l'individu dans la cité,
Le bonheur particulier et le bien-être universel.
Tout cela, trop souvent, trop longtemps oublié...
Les pauvres les miséreux,
En silence, il pria pour eux.
C'est tout ce qu'il pouvait faire, pour l'instant,
Pour lutter contre l'oppression.

Une vague soudaine, un élan, une force...
Cela pouvait naître, il en était certain
Et rendre joie enfin à son prochain.
Dame_oisele
L’Archevêque avait eu des nouvelles de son ami et frère Albert de Nivellus… De bien tristes nouvelles hélas… On lui avait annoncé qu’il été décédé… Elle n’avait pas encore pu se rendre a son chevet car il lui avait confié avant sa mort qu’il pensait ne pas pouvoir faire la grande messe et qu’elle devait s’en occuper…


Ce jour du dimanche 24 Octobre, elle avait ouvert la Cathédrale et avait demandé a un jeune sacristain de l’aider a tout préparer… Elle avait tant de choses à faire et si peu de temps… Son jeune aide passa deux ou trois coups de balais par ci par là, dépoussiérera un peu les superbes vitraux, distribua les Livres de la Vertu a chaque bancs… Et fini par un peu décorer l’église car âpres tout elle ne devais pas avoir l’air morne… c’était un lieux de rencontre et même parfois de fête…


L’Archevêque alla dans la sacristie, ouvrit la grande porte de sa garde robe et y pris sa longue soutane de cérémonie… elle l’ajusta au dessus de sa robe et espérait que le Père Saino arrive pour l’aider a officier cette messe qui pour elle était faites surtout en l’honneur d’Albert. Elle se retourna et parla au jeune sacristain…


- Bien, tu as fini ? tu vas aller ouvrir les deux grandes portes de la paroisse et tu vas sonner les cloches…. Sonne les bien fort que tout le monde entende même a dix lieu a la ronde… âpres tu pourras revenir pour m’aider à finir de préparer ce qu’il faut pour la messe… tu as bien commandé les miches de pain hein ?

- Euh… non monseigneur...

- Comment ça ? tu n’as pas pris le temps d’aller voir le boulanger ?

- Non monseigneur, j’ai oublié, j’suis désolé…

- Bein heureusement que j’y suis passé moi hein… ah la la que vais-je faire de toi…. Bon vas voir si les fidèles arrivent et reviens me voir…





*


Le jeune étourdi revint quelques minutes plus tard et dit :


- Monseigneur, ils arrivent peu à peu.

- Bien, j’arrive, je vais les accueillir personnellement…


Puis elle se dirigeât vers les grandes portes en remontant la nef et commença a saluer les personnes présentes….
Dame_oisele
Quand les fidèles entrèrent dans la cathédrale, Oisèle remontât dans l’allée centrale et arriva devant l’autel précédé du jeune sacristain les mains réunis comme pour se faire pardonner d’avoir oublié le pain… Elle arriva derrière le lutrin et commença…

Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut, qui est aussi votre maison, puisque c'est ici que nous nous y réunissons en famille.

Je ne devais pas prendre la parole aujourd’hui car c’était le frère Albert de Nivellus qui devait officer. Malheureusement, nous avons eu de biens tristes nouvelles le concernant et il nous a demandé de procédé a cet office… Mais je ne vais pas vous parler du sujet de départ qui été de fêter la sainte Raphaelle Archange de la Conviction… du moins pas tout dessuite... Non ce qui se passe en ce moment est important car comme vous le savez, les Election Comtal ont lieu dans quelques jours… Et je souhaite que notre futur nouveau Conseil Comtal et notre futur Coms réussissent encore mieux que le précédant… Je sais que tous avez conscience qu’il faut travailler ensemble pour vivre en communauté… Vous vous posez beaucoup de question quand au devenir de notre comté… mais pour le Tres Haut il n’y a qu’une seule question importante:


Citation:
"Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

Alors je vous la pose la question… savez-vous pourquoi nous sommes tous réunis ici ? Quel est le sens de la vie sur terre ?
Voici le passage dans le Livre des Vertu que bon nombre d’entre vous connaisse, il s’agit du chapitre VI- la question et VII l’amour




Citation:
4 Dieu ajouta : "Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence à quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous "Mes enfants". Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question."

5 Dieu leur demanda donc : "Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

6 La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

7 Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: "Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !"

8 Elle ajouta: "J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde."

9 Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.



Pensez-vous réellement que la domination du plus fort sur le plus faible soit le sens de la vie ? Voici ce que dit le livre :

Citation:
1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


Donc voyez un peu, il n’est point une personne qui domine une autre… mais une seule espèce qui travail dans un seul but : l’amour… et c’est avec cet amour que nous travaillerons a faire progresser notre beau Comté de Toulouse. Nous tous, représenté par un Coms, il est la pour nous représenter et nous donner la marche a suivre pour que nous puissions vivre en communauté… et je serais là également pour vous soutenir tout au long de ce dure travail…

Puis l'Archevêque laissa un moment de silence pour que ces paroles entrent a chacun des fidèles... Pendant ce temps, elle repris son livre des vertus a la page de l'hagiographie de l'Archange....
Ledigue
Dans le petit matin naissant, à l’heure où la nuit et l’obscurité s’enfuient enfin, Le Digue pouvait être plein d’espoir pour sa terre natale et ses habitants.
Un vent léger, un air nouveau soufflait sur la cité, et les épais nuages semblaient s’éloigner vers des terres ingrates et inconnues de lui.
Le jour comme un nouvel élan, irradiait de sa lumière les visages qu’il croisait. Il en fut heureux, trop désolé de croiser tristes mines depuis quelques temps. Quelques oiseaux migrateurs traversèrent le ciel.
Bon présage, pensa-t-il.

Il se rendit dans le lieu sacré, lieu propice à la méditation, poussa la porte de la cathédrale.
La nef était habitée par le silence.

Il prit place, ouvrant grand les yeux, le soleil illuminant l’endroit à travers les vitraux.
Il put méditer à loisir, Aristote ne quittant que rarement ses pensées, mu qu’il était comme tant d’autres, comme de plus en plus d’habitants, d’un désir de justice et de liberté pour chacun.
Il se sentait serein et confiant, en toute simplicité, loin du brouhaha urbain.
Un élan radieux et puissant, une force grandissante en son sein.

En sortant, sur le parvis, il offrit quelques écus à un mendiant qui semblait enfin retrouver le sourire.
Natale
Le Coms avait reçu l'invitation à la messe de la père du père de Nivellus, c'est donc tout endimanché qu'il se rendit à l'office. Dans le repli de ses vêtements une bourse bien pleine qu'il confierait à ses suivants pour donner son obole aux pauvres et aux miséreux.
Première place par devant, un prie dieu particulier. Il s'agenouilla, se signa et écouta les paroles de Monseigneur.
Ledigue
Il ferme les yeux, il ouvre les oreilles.
L’espoir est en lui, il tient son fils Diwan par la main.
Face à l’autel dans la cathédrale vide, il dialogue.
Ils dialoguent.
Certain que des temps meilleurs leur sont promis.
Certain que le peuple retrouvera foi, fierté, liberté, bientôt.
Certain que les asservis sauront faire entendre leur voix.
Il prie, il salue, immobile : signe de croix.

Dans leur dos, une ombre lourde et malfaisante...
Une voix lugubre: est-ce une apparition du malin?

Il quitte céans l'endroit,
Prend son fils dans ses bras.
Dame_oisele
Bien que qeulques personnes s'agitaient au fond de la cathédrale, l'Archevêque continua son office...

Je vais prendre lecture maintenant de la révélation de l'Archange Sainte Raphaelle...

Citation:
Au lieu des courants meurtriers qu’elle s’était promis, ce fut une douce lumière qui jaillit et il était impossible de savoir d’où elle venait. C’était à croire que même les ténèbres brillaient.

Une voix se fit entendre, elle aussi venant de partout et de nulle part à la fois, elle était rassurante et semblait venir du fond des âges.

« Raphaëlle, Raphaëlle,
Pourquoi cries-tu ?
Tes cris sèment l’écho dans les montagnes et troublent le cours des fleuves. Ils pétrifient de peur les petits de ce monde et font se battre les plus sages. »

La vieille femme ne sut quoi répondre. Elle fut extrêmement touchée par ce qu’elle venait d’entendre. Entendre la voie de Dieu était déjà chose extraordinaire mais que celui-ci l’appelle par son nom était bien davantage. Depuis combien de temps ne l’avait on pas appelée par son nom ? On ne l’avait jamais appelée par son nom, jamais depuis que son père était parti. Les sobriquets avaient fini par le remplacer. Raphaëlle dont le cœur commençait à s’ouvrir à nouveau doutait encore mais la flamme de haine dans ses yeux n’était pas encore éteinte.


Ce qu’elle avait pris comme un acte d’amour au départ se transforma sous la colère en affront. Son âme n’étant pas prête à recevoir un amour simple, il lui était impossible de recevoir l’amour le plus fort qui puisse exister ; mais la toute-puissance de Dieu et la connaissance qu’il avait de sa fille commençait son œuvre.

« -Comment oses-tu m’appeler par mon nom, Toi, Dieu à la pensée bienheureuse et à la main malfaisante ?
-Un père n’appelle-t-il pas ses enfants par leur prénom ?
-Si, mais un père se préoccupe de ses enfants, il les chérit et les aime.
-N’est-ce pas ce que je fais ? »

En disant ces mots Dieu montra la Terre.

« Raphaëlle,
voici le tracé de ta vie.
Ces traces ce sont tes pas.

-Si ces traces sont mes pas, à qui appartiennent les traces qui marchent à côté ?
-Ce sont les miennes, Raphaëlle, je marche à tes côtés depuis que tu es venue au monde.
-Et dans les moments les plus difficiles, il n’y a que deux pas, pourquoi n’étais-tu pas là lorsque j’avais besoin de toi ?
-J’étais là, et si tu ne vois que deux traces c’est parce que je t’ai portée, mon enfant. »

Le cœur de pierre, si difficile à convaincre devint à ce moment-là cœur de chair. Raphaëlle comprit devant qui elle était, devant son père et, tombant à genoux, elle lui demanda pardon.

« Garde tes larmes Raphaëlle, le temps est à la joie, tu croyais mal mais au moins tu restais fidèle à tes pensées. Maintenant que tu as vu, ta conviction te sauvera et montrera à bien d’autres la route que j’ai tracée pour eux.

-Père,
pourquoi ne t’es-tu jamais montré, pourquoi tu ne m’as jamais dis que tu étais là ?

-Je te l’ai dit, mon enfant, mais tes oreilles ne voulaient pas entendre, je me suis montré à toi mais tes yeux ne voulaient pas voir, je t’ai pris la main mais tu ne me l’as pas tenue alors je me suis révélé à ton cœur et tu as cru.
Je t’ai laissée choisir car tu étais libre, tu ne voulais pas me recevoir, je ne me suis pas imposé.
Tu m’as cherché et je me suis révélé.
Beaucoup de questions se bousculent encore en toi mais sois patiente, j’y répondrai au creux de ton cœur le moment venu.
Va, car maintenant tu sais que je suis avec toi jusqu’à la fin des temps,
Si tu tombes, je te relèverai. »


Le Tres Haut est avec nous a chaque instant, je sais que parfois c'est dure de croire qu'il est là derrière chacun de nous et qu'il nous aime quoi que nous choisissons mais le Tres Haut est tout puissant et il est seul a nous aimer et a nous pardonner quoi qu'il advienne...

Dieu a laissé les hommes sur la Terre afin qu’ils aient la liberté totale. Ils avaient le choix entre suivre sa route ou de partir là où il n’y en avait pas, là ou même la plus grande route ne se voyait plus. Là où Dieu était absent ou plutôt là où on refusait de le voir car Dieu était partout. Dieu bien qu’omnipotent laissait aux hommes le libre-arbitre.
Mais alors si Dieu laisse à chacun le libre-arbitre de sa propre vie pourquoi se joue-t-il parfois au détriment de la liberté ou du bonheur d’autrui ? Pourquoi la liberté de l’un empiète-t-elle sur la liberté des autres ? Et a cette question je répond qu'il faut bien vivre les uns avec les autres... Il nous faut faire des concessions pour apprendre a vivre dans une même communauté...


L'Archevêque laissa encore un instant de silence avant de reprendre son office....
Lepenseur
L'ombre en mantel noir se faufila et cloua ce parchemin sur la porte de la cathédrale.



"Si, à la fin des temps, le Mal est définitivement vaincu
et toutes les âmes errant encore sur terre retournent vers Dieu,
elles doivent accomplir, ici-bas,
une longue épreuve à travers plusieurs vies humaines.
La mort n'est que le passage d'une vie à une autre,
et la dépouille, corps de boue, oeuvre du Diable, retourne,
sans cérémonie, sans cercueil, à la terre. Mais, de préférence,
hors des cimetières aristoléliciens.

L'âme ne quittant le corps qu'après trois ou quatre jours,
les Parfaits, pour la guider, doivent demeurer
tout ce temps auprès du mort.
L'Enfer, tel que le représente l'Eglise d'Aristote,
n'existe pas pour les "Bons Hommes".
L'Enfer, c'est la dure épreuve que l'âme,
au cours de ses vies successives,
subit en ce monde de ténèbres pour trouver le salut.
La réincarnation est un long supplice qui ne cesse
que lorsque toutes les âmes célestes retrouvent
le chemin salvateur de la lumière menant à Dieu".

« ... Mais si le Seigneur vrai Dieu, avait, au sens propre et principal,
créé les ténèbres et le mal,
il serait à n'en pas douter la cause et le principe de tout mal,
ce qu'il est vain et funeste de penser.»

Que votre vie soit prospère et fertile, qu'elle vous comble, ainsi que vos proches.





2nd extrait tiré du «Livre des Deux Principes»
Réédition de 1973, aux éditions du Cerf,
collection des Sources Chrétiennes.
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