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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Uragaan
La dame qu'il avait croisé se releva et alla à sa rencontre d'un pas silencieux comme si elle ne voulait pas rompre la solennité de l'endroit.

Enchanté, Félinia, permettez-moi de me présenter à mon tour. Je suis Uragaan d'Albignac, dit Ura, soldat de la Lance de Castelnaudary. Nous nous sommes déjà rencontré lors de rassemblements...

Pour être franc, c'est la première fois que je mets les pieds dans une église. Je veux préparer ma pastorale et Penthagruel, que vous devez connaitre, m'a envoyé ici... dans l'attente d'une messe. Mais je crois que je vais rentrer à Castelnaudary et demander l'aide de Saino qui est vicaire également.

Mais j'avoue que je me sens bien ici dans cette sérénité et ce calme qui m'étaient jusqu'alors étranger. Je me promets d'y revenir dès que possible pour goûter à ce silence réparateur et bienfaisant.

Et vous, vous venez souvent ?


Il la regarda et lui rendit chaleureusement son sourire.
Claricia
Elle s'assit à ses côtés et l'écouta avec intérêt.

Ura, bien sûr, oui effectivement on s'est déjà croisé.

Elle lui sourit, comment oublier un aussi bel homme.

Je connais bien Penthagruel pour avoir été le voir, bon nombre de fois.
C'est un homme magnifique, il sait de quoi il parle et c'est aiguiller ses brebis dans la bonne voie.
Il ne condamne pas mais sait écouter, c'est la seule écoute de l'église que j'ai eu.
Messire Saino je le connais en tant que lieutenant mais pas comme homme d'église, je ne saurais en parler.


Citation:
Pour être franc, c'est la première fois que je mets les pieds dans une église. Je veux préparer ma pastorale


Je suis moi même baptisée depuis un moment déjà, j'ai été baptisée à l'église de Toulouse par l'archevêque Desiderade.

Citation:
Mais j'avoue que je me sens bien ici dans cette sérénité et ce calme.....ce silence réparateur et bienfaisant


Depuis un moment j'y viens régulièrement, je prie le Très Haut pour qu'il me donne la force de......

Elle baissa la tête et s'arrêta un moment puis changea de sujet

Vous savez je regrette qu'il n'y ai pas de messe ni à l'église ni à la cathédrale.
On devrait tous y participer le mercredi et le dimanche seulement voilà personne, il n'y a personne pour nous guider de façon spirituelle, nous devons faire nos propres recherches pour trouver la voie.
Je ne trouve pas ça normal, mais je ne dis rien sinon on va encore dire que je cherche les ennuis.


Elle joua nerveusement avec ses doigts

Je ne regretterais jamais d'être baptisée et d'être une enfant d'Aristote, je crois en l'amour, en la justice et au droit à la différence.
Seulement voilà l'église à ses lois strictes et impénétrables, si vous avez le malheur de marcher en dehors du chemin tracé par celle ci elle peut se retourner contre vous....
Uragaan
Uragaan se décala sur le banc afin de laisser un peu de place à Félinia alors qu'il était en train de lui parler. Ils échangèrent un sourire.

Oui, Félinia, nous nous sommes déjà souvent croisés mais sans jamais prendre la peine de nous parler. C'est curieux de nous rencontrer comme ça dans cette cathédrale...

Il laissa Félinia s'exprimer et reprit après un instant de silence.

Effectivement, Pentha est un homme bon et gentil que je ne connais que depuis peu de temps comme je vous l'ai dit. Et en plus, il fait un vin chaud divin ! Je me suis senti bien en sa compagnie, il sait écouter et guider.

Un court silence...

Vous venez alors souvent en ce lieu pour prier ? Je ne sais pas vraiment ce que prier veut dire, ce qu'on peut dire, si quelqu'un nous écoute vraiment. Ma pastorale m'apportera certainement les réponses à mes interrogations.
Pour le moment, je profite du calme et de la solennité du lieu pour réfléchir et essayer de trouver la voie... en fait, je peux vous en parler... suite à ma demande j'ai obtenu la charge du recrutement à la caserne de Castelnaudary et je me rends compte que la tâche est bien ardue... Alors peut-être qu'ici, je trouverai le moyen de ramener de nouvelles recrues en nos murs...

J'arrête de vous embêter avec cela, vous m'avez l'air subitement mal à l'aise et incommodée. Je vous vois baisser la tête et jouer avec vos doigts. Quelque chose vous tracasse ?


Félinia changea brusquement de sujet et il la suivit, échangeant sur les messes trop peu nombreuses. Apparemment, la situation était la même à Toulouse que dans la cité chaurienne. Il partageait son avis, lui-même s'était rendu plusieurs fois à l'église en trouvant porte close.

Il la laissait parler, n'osant donner un quelconque avis sur la chose, préférant rester à sa place de non-baptisé... Mais sa dernière phrase restait bizarrement imprimé en lui...


Que voulez-vous dire ? L'Eglise peut se retourner contre ses fidèles s'ils ne respectent pas les règles ? C'est bien cela ?
Claricia
Elle se trouvait bien à ses côtés sa voix n'était que douceur, son coeur devait être pur.

Elle avait besoin de vider son sac et c'est à lui qu'elle se confia
.

Il est difficile de trouver sa place, je cherche toujours la mienne.
Je suis à la caserne de Toulouse et j'aimerais que tout aille bien et il n'en est rien.
J'ai voulu avec mes hommes être plus compréhensive qu'autoritaire et ça a dégénéré.
Celui en qui je croyais m'a fait mal et j'ai l'impression que tout s'écroule.
On avait une mascotte Sir Crock un castor que j'avais ramené et que j'ai elevé, on me l'a tué, Il me l'a tué.

Pour une place en mairie on a pas hésité à me traîner en justice pour trouble à l'ordre public.

Pour oser mettre unie à un ottoman en secret, je serais sans doute poursuivit pour hérésie.


Par contre un Montseigneur a eu le droit de me frapper, de m'étrangler et de vouloir me mettre à genoux sans qu'il soit inquiété, en souhaitant me voir au bûcher.

J'ai de magnifiques enfants six au total qui font ma joie mais je ne vois que peu le père.
Ca m'afflige.


Je viens ici chercher du réconfort des réponses à mes questions.

Qui je suis ?
Suis je bonne ou mauvaise ?
Dois je tout laisser tomber ?
La mort serait elle une délivrance à mes déceptions ?


Elle se laissa aller à ses larmes, qui glissèrent le long de ses joues.

Je suis désolée, je ne me sens pas en forme.

Elle caressa son ventre arrondi.

Beaucoup pense que je suis forte mais il n'en est rien, à force de vouloir le bien on récolte le mal, c'est le bilan de ma vie....

Je vais vous faire écouter la prière que je formule quand je viens ici
.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Je voulais juste vous dire ceci, ne pensez pas que je veuille qu'on s'appitoie sur ma personne, je ne suis pas comme ça.
Le jour ou j'aurais pris la bonne décision, elle sera mienne......
Uragaan
A la suite de sa question, il fut étonné d'entendre Félinia se lancer dans un monologue qu'il écouta respectueusement. Il sentait que cette femme se sentait blessée au plus profond d'elle et qu'elle avait soudainement le besoin de se confier. Et parfois se confier à un homme quasi inconnu était plus facile, car il n'y avait aucun jugement à craindre de ce dernier. Il se tourna alors vers elle et l'écouta attentivement tout en la regardant, cherchant dans ses yeux et dans ses attitudes la moindre information sur son état d'esprit.

Parmi tout ce qu'elle lui expliquait, il retenait qu'elle était une femme perdue, blessée tant dans sa vie personnelle qu'à la caserne qu'elle dirigeait comme bon lui semblait. Apparemment elle n'avait pas eu une vie des plus faciles et en souffrait intérieurement.


Félinia, je ne vous connais pas suffisamment pour vous juger et jamais je ne me permettrai une chose pareille. Mais je ne crois pas que vous deviez laisser tout tomber et penser ainsi à la mort comme une délivrance. Je ne suis point encore formé à la foi aristotélicienne mais la mort est-elle une issue à tous vos tracas ?

Nous avons tous nos faiblesses et nos questionnements à nos divers degrés, mais le bien est toujours présent devant nous... et j'en suis le témoin. Alors que je croyais ma vie partir en lambeaux à la mort de mes parents, j'ai su rebondir avec le temps, me reconstruire et surtout reconstruire ma vie. Là où il y a de la vie, il y a de l'espoir...

Et puis si je peux me permettre, mon père m'a appris une phrase... Carpe Diem... profitez du moment présent et tirez-en toutes les joies, sans vous inquiéter ni du jour ni de l'heure de votre mort. La vie est si belle si on prend la peine de la regarder du bon côté.


Puis il écouta attentivement la prière qu'elle lui récitait, essayant de s'imprégner de ce qu'il pouvait comprendre, vieux restants de ce que son père lui avait appris naguère.

Ne vous inquiétez pas, je ne porte aucun jugement sur ce que vous m'avez raconté. Vous aviez besoin de parler à un inconnu et de vider votre coeur. Je n'ai fait que vous écouter et je m'en tiendrai à cela. Mais si un jour vous avez envie de parler à une personne sans arrière-pensées, je saurai vous écouter...
Claricia
La sagesse, voilà ce qu'elle entendait dans sa voix.
Elle lui sourit


Vous savez quoi !
Vous feriez un homme d'église magnifique !
Vos mots, vos phrases, le ton de votre voix est apaisant et me font du bien.
Vous avez raison il est plus facile de baisser les bras que de se battre.
J'ai mes faiblesses comme tout le monde et mes doutes.
Je prends tout à coeur et me donne sans compter et quand ça va de travers j'en souffert dans ma chair.
Je vous remercie pour votre écoute, ça m'a fait du bien, je vous l'assure.
Devenir votre amie serait un honneur pour moi.
Si vous avez besoin de moi je serais là.
J'aimerais avoir de vos nouvelles.
Je ne voudrais pas vous importuner plus longtemps avec mes états d'âme.


Elle se leva difficilement mais sûrement
Elle s'inclina avec respect
Ledigue
Le Digue, silencieux comme un sistercien,
En ce beau et doux vendredi matin,
Dans la cathédrale sainte, s'en vint.

Il avait bien demandé à son fils Diwan de se taire,
A son chien fidèle, doux et fidèle, Dagobert,
De rester à l'extérieur, sur le parterre.

Il voulait apprendre à son fils la valeur du silence,
Du regard bleu et doux, où lueur danse.

Alors aujourd'hui comme hier,
Il lui apprenait ce qu'était prière.
Car le doux et noble fils qui tait le sien,
Devait connaître savoir aristotélicien.


Silence léger, ventre froid de l'église.
Arrêter le temps quelques instants.
Uragaan
Il lui sourit, heureux d'avoir pu lui offrir l'écoute dont elle avait besoin et de lui avoir rendu la force de sourire à la vie. Il avait au moins réussi une bonne action ce qui ces derniers temps était chose rare.

Pour une fois que je ne rends pas triste une femme, je suis fort heureux d'avoir pu vous apporter l'écoute que vous réclamiez. Ne me remerciez pas, c'est tout naturel pour moi d'aider mon prochain, qu'il soit inconnu ou ami... Et puisque vous parlez amitié, sachez qu'elle vous est toute acquise. L'honneur d'être votre ami et tout partagé.

Nous aurons l'occasion de nous revoir lors de rassemblements ou pourquoi pas icelieu... je pense que je ferais de temps à autre des voyages dans la capitale pour venir me recueillir ici...


La voyant se lever avec difficulté avec son ventre arrondi qui la pesait, il lui proposa son aide.

Félinia, permettez que je vous aide à vous lever et à vous raccompagner jusqu'au bas du parvis ?

Se levant à son tour, il lui murmura en souriant.

Sérieusement, vous me voyez moi en homme d'église... comme notre ami Penthagruel ??? Hahahaha... je n'y compte pas mais j'apprécie le compliment...

Prenez mon bras et dirigeons-nous vers le parvis...
Claricia
Ca m'étonnes que vous rendiez triste les femmes, je ne vous vois pas en briseur de coeur, mais si vous le dites.

Votre amitié me touche également, merci

Assurément nous nous reverrons au rassemblement ou ici j'y viens régulièrement pour prier et me ressourcer, j'en ai besoin.

Citation:
Félinia, permettez que je vous aide à vous lever et à vous raccompagner jusqu'au bas du parvis ?


Elle resta le regarder un moment et rosit sans nul doute, elle avait l'habitude de se débrouiller toute seule mais sa spontanéïté, la figea puis elle se reprit

Euh, c'est bien aimable à vous merci beaucoup, si ça continue j'irais plus vite en roulant

Elle lui sourit gênée

Citation:
Sérieusement, vous me voyez moi en homme d'église... comme notre ami Penthagruel ??? Hahahaha... je n'y compte pas mais j'apprécie le compliment...


Et pourquoi pas ! Vous en avez le potentiel, l'écoute la gentillesse....

Citation:
Prenez mon bras et dirigeons-nous vers le parvis...


Elle lui sourit et lui prit le bras

Comme à l'accoutumé, j'ai l'habitude de dire ce que je pense, bien ou pas d'ailleurs.
Il est vrai que je ne vous connais pas mais il dégage de vous tant de chose.
Vous êtes bel homme, d'une grande éducation, vous savez prendre le tant d'écouter, serviable, je suis certaine que vous feriez un curé des plus merveilleux
Et si c'était le cas je viendrais sans nulle doute entendre vos sermons ici avec ferveux et plaisir.
Je ne sais pas pourquoi mais je vous vois très bien dans cette voie.
En ce qui concerne les femmes, vous devez les chagriner car elles doivent toutes vous courir après.
Celle qui aura votre coeur sera la plus heureuse des femmes.
Je souhaite pour vous que vous l'ayez trouvé d'ailleurs.
Et si vous à votre tour vous avez besoin d'une oreille attentive, n'hésitez pas à me le faire savoir.


Elle se rendit compte qu'elle n'arrêtait pas de jacasser.

C'est fou ça, on dit que j'ai une grande "gueule", mais je me rends compte à quel point elle est grande.

Elle se mit à rire
Uragaan
Ils arrivèrent sur le parvis de la cathédrale, profitant des rayons de l'astre lumineux qui peinait à réchauffer l'atmosphère hivernale.

Le visage d'Uragaan se fendit d'un nouveau sourire en entendant Félinia parler sans s'arrêter. Décidemment, dire que les femmes étaient des jacasseuses n'était pas qu'un mythe...


Vous savez, Félinia, je me rends compte que nous avons certains points communs. Comme vous, j'ai l'habitude de dire ce que je pense peu importe la personne qui se tient devant moi et les circonstances... et parfois ça fait plus de dégâts qu'une unité de cavalerie sur un champ de bataille. Et c'est bien ce qui me cause du tort en ce moment.

Mes paroles ont récemment blessé la femme que je veux épouser, une femme magnifique, d'une pureté de coeur et d'une sagesse d'esprit sans égaux. Et maintenant, je ne sais comment faire pour réparer les blessures que j'ai provoquées dans son coeur. Si seulement elle savait que je suis prêt à tous les sacrifices pour la garder près de moi... mais comment lui dire ?

Tout ce que j'en retire, hormis le fait d'avoir honte de moi, c'est que cela m'apprendra à réfléchir avant de parler et à être plus à l'écoute.

Alors quant à dire que celle qui a mon coeur est la plus heureuse des femmes, ce n'est pas le cas malheureusement. Vous voyez je ne suis pas un homme tel que vous me décrivez, j'ai aussi mes travers et mes défauts...


Il regarda le bas des marches devant lui, secouant la tête d'un air gêné, cachant ses yeux humides. Il reprit d'une voix cassée par l'émotion qui le submergea subitement.

C'est marrant, voilà que moi aussi je me mets à jacasser et à vous parler de mes soucis... Excusez-moi...

Il posa le bout de son pouce et de son index sur le coin de ses yeux afin de stopper son chagrin grandissant. Félinia, déjà fort affectée, n'avait pas à voir cela. Il respira un grand bol d'air et expira profondément pour reprendre ses esprits.

Nous nous reverrons, Félinia, mais je ne serais surement pas en haut d'une chaire d'église à faire mon prêche. Je préfère rester dans la voie militaire, cela n'empêche pas d'être à l'écoute et serviable envers ses frères et soeurs d'armes...
Claricia
Elle l'écouta avec intérêt et sentit chez lui une profonde détresse.
Elle lui prit les mains dans les siennes
.

Dites lui combien vous l'aimez, dites lui par des gestes, des mots, combien elle compte à vos yeux.
Sans relâche, sans cesse, si c'est elle montrez vous comme elle vous a aimé.
Si elle vous aime elle vous pardonnera, je suis certaine qu'elle en vaut la peine.
Alors ne cédez pas au chagrin et au désespoir, battez vous comme vous le faites pour vos frères et soeurs d'arme, mais cette fois ci pour vous et pour elle.
Tout le monde fait des erreurs, tout le monde fait un jour ou l'autre le choix du mauvais chemin, le tout c'est d'écouter celui ou celle qui vous aide à trouver le bon.
Vous m'avez aider à retrouver le bon à moi maintenant.


Elle serra ses mains

Vous méritez d'être heureux, je ne connais pas votre dulcinée mais si elle a votre coeur elle le mérite tout autant.
Ca sera sans doute le plus dur combat de votre vie, mais votre victoire à tous les deux, certainement la plus belle de toutes les victoires.


Elle s'arrêta, comme il était plus facile pour elle d'aider les autres que de s'aider elle même.
"Fait ce que je dis, fais pas ce que je fais", aurais pu être sa devise
.

Si vous avez choisi la voie militaire, mon ami, nous allons nous recroiser fort souvent, c'est la voie que j'ai choisi également.

Si un jour vous voulez me faire un énorme plaisir.
Faites venir votre dame ici, lorsque vos coeurs seront apaisés, je me ferais une joie de la rencontrer.


Elle finit par lâcher ses mains.

Merci pour tout Messire Ura, au plaisir de vous revoir ici ou ailleurs.

Elle lui sourit
Uragaan
Il fut surpris lorsqu'elle lui prit ses mains dans les siennes. Les rôles se trouvaient changés. Il baissa les yeux n'osant lui montrer son embarras. Il acquiesça ses paroles par des hochements de tête.

Je vous remercie pour vos paroles apaisantes et bien vraies. Vous avez surement raison en me disant de me montrer à elle comme elle m'aime, comme au début...
Je vais garder vos précieux conseils en moi, lui prouver que je l'aime, que ces querelles ne sont que broutilles stériles. Ca prendra la temps qu'il faudra mais je me battrai pour elle, comme je le ferai pour notre comté mon épée à la main.

C'est drôle, il y a quelques heures, nous ne nous connaissions point et voilà que le destin nous a fait nous rencontrer. Parfois le destin est bien stupéfiant...

Je vous le promets, devant cette cathédrale, qu'Alenyah et moi viendrons vous rendre visite ici pour célébrer notre victoire... j'en serais fort heureux.


Leurs mains se lâchèrent.

Et cette victoire, ce sera un peu grâce à vous...
Au plaisir de vous revoir... ici ou ailleurs...


Tout en s'éloignant, il se retourna vers elle, lui faisant un clin d'oeil et lui dit :

Soyez toujours heureuse, Félinia... vous le méritez...

Et il s'éloigna vers son destin d'un pas preste et décidé...
Claricia
Ses yeux s'aggrandirent en entendant Alenyah, bien sur qu'elle l'avait déjà aperçu avec elle.
En taverne il y a quelques temps.
Sa mémoire lui faisait défaut
.

Elle le rattrapa

Alenyah, mon amie Alenyah, bien sûr.
Je vous avais aperçu en taverne il y a quelques temps avec elle.
On avait peu eu l'occasion de discuter il est vrai.
C'est une femme sensationnelle, je suis sûre que ça va aller.


Elle lui sourit et partit de son côté
Uragaan
En s'éloignant du parvis, il remarqua que Félinia essayait de le rattraper.
Lorsqu'elle prononça le nom d'Alenyah, il s'arrêta net comme pris de stupeur.
Les yeux embués à nouveau, il l'écouta.
Ses paroles et sa voix calmèrent son débordement d'émotions.


Oui... Alenyah est une femme exceptionnelle... j'espère que vous avez raison et que les choses s'arrangeront...

Il la regarda s'éloigner, restant comme une statue au milieu de la place de la cathédrale...

Oui... une femme exceptionnelle... murmura-t-il.
Claricia
Elle revint à la cathédrale ce jour là pour prier biensur comme à son habitude mais surtout pour demander une faveur.
Elle n'avait pas l'habitude de demander quoi que ce soit mais là, ça lui semblait plus qu'important
.

Elle s'agenouilla ferma les yeux, joignit ses mains et demanda

Je ne suis que votre humble serviteur, je ne suis pas grand chose sur cette terre comparé à votre Grandeur mais je me permets de vous demander, d'aider deux personnes qui s'aiment à se retrouver.
Ce sont des gens fabuleux mon amie Alenyah et son aimé Uragaan.
Si je ne peux connaitre le repos et la paix de mon âme, ça ne fait rien du moment que je sache qu'eux deux puisse être unis à nouveau.
Je connais l'amour avec un grand A même s'il n'est pas bien vu par tous.
Je souhaite le même bonheur pour mes amis.
Leur faire comprendre que nous aussi comme tout le monde on a traversé des orages et des tempêtes, qu'on s'est fait mal en geste et en parole, mais que l'amour qu'on a l'un pour l'autre a été plus fort.
Qu'on en est sorti plus grand, plus fort, plus inébranlable que jamais.
Que nous ne formons plus qu'un.
J'aimerais qu'ils connaissent ce bonheur même au détriment du mien.
Et si un jour je dois être condamnée par l'église pour une raison ou pour une autre, je souhaiterais au moins que ses enfants là s'aiment et soit aimés de vous

Amen
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