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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Uragaan
Attristé de la voir si triste et perdue, Uragaan lui répliqua sitôt :

Nous savons que tu as été bafouée et déçue et il est normal que tu adhères en ce moment aux préceptes de cette religion cathare, que tu trouves l'herbe plus verte ailleurs, pour reprendre Alenyah.
Mais je suis certain que sous le coup des émotions négatives qui se sont emparées de ton coeur, tu trouverais n'importe quel autre dogme plus en accord avec ta foi. Tu te sens toi-même perdue...

Mais ne mets pas tous les représentants d'Aristote dans le même panier... as-tu pensé à Penthagruel ? Est-il de la même trempe, est-ce qu'il a osé te trahir lui ? Pourquoi ne lui en parlerais-tu pas ? Il saurait t'écouter et surement apaiser les tensions qui te tiraillent...

Et pour ce qui est de cette personne, nous l'avons connu lorsque nous habitions à Albi. Mais, je ne t'en dirais pas plus, je ne veux pas influer ton jugement...
Claricia
Penthagruel, le seul en qui elle avait confiance, dans ce panier de crabe.

Tu as raison Ura, Penthagruel est le seul avec qui j'ai aimé converser.
Avec qui il était possible de discuter sans être jugée.
Je vais lui en parler je te le promets.


Elle lui sourit.
Gozagar
Gozagar profita des quelques instants de répit das ses journées bien chargées pour aller se recueillir. l'ambiance était paisible. Quelques aristotéliciens priaient de ci de là, et les cierges frétillaient au pied des statues de Christos ou d'Aristote; Une petite chapelle, sous les arcades, attira l'attention de Gozagar; Il y vit une magnifique statuette en céramique bleue et blanche. Elle représentait Giosep et sa signature, il la connaissait: Del Robbia, le grand artiste italien. Par quel heureux hasard une telle oeuvre se trouvait là? Gozagar en admira l'ouvrage et se souvint de son voyage en Italie où il put voir les oeuvres non moins abouties de Bruneschelli et Donatello. Quelle chance il avait eu de pouvoir aller là-bas, dans les bagages de son père. Il rêva un instant puis pria pour le salut des hommes et des femmes de son diocèse.
Desiderade
Merci Félinia, au moins tu m'auras appris à ne plus faire confiance aveuglément, à ne plus m'investir auprès de prétendus amis.

Je pars. J'en ai assez de vous, de vos combines, de vos magouilles, de votre sorcellerie à la noix, de votre mauvaise foi, de votre mémoire sélective... J'étais là quand vous en aviez besoin, maintenant que vous marchez seul je suis de trop.
Claricia
Félinia fit face à Desiderade et lui rit au nez.

L'église aristotélicienne est ce qu'il y avait de plus beau, à mes yeux.
Mais ceux comme toi, les hommes et les femmes qui se devaient d'être loyaux, bons, charitables et tolérant j'en ai rencontré qu'un et qu'un seul.
Le Père Penthagruel, lui peut se permettre de tout me dire, car lui, sait écouter avant de juger.
Chose que tu n'es pas capable de faire ni toi, ni tous les autres.
Tu m'as retiré mon baptême sans aucune raison je pourrais te poursuivre pour ça et je gagnerais.
Mais tu préfères te terrer chez les nonnes, c'est tellement plus facile.
Mais tu représentes bien ceux qui prêchent la bonne parole


Elle lui sourit et ironiquement rajoute

Va en paix Montseigneur Archevêque et sache que tu m'as rendu service.
Dorénavant j'irais à la maison cathare qui, Elle, à de l'avenir, qui, Elle sait faire des sermons et prendre soin de ceux qui viennent.


Dorénavant je n'ai plus rien à faire dans une église et encore moins dans la cathédrale.

Elle alla bisouiller ses amis Aly et Ura.

Mes amis, ma place n'est plus ici, Monseigneur a eu la gentillesse de me retirer mon baptême sans prévenir.

Elle s'en retourna et sortit de la cathédrale à regret et alla directement à la maison cathare non sans faire un saut d'abord voir Le Père Penthagruel.
Desiderade
Elle rit.

Chez les nonnes ? Est-ce que j'ai l'air chez les nonnes, là ?
Tu n'aimes pas ceux qui "jugent" mais tu aimes bien juger. Balaye devant ta porte avant de venir insulter les gens dans la maison du seigneur...

Tu as bien profité de moi, c'est tout ce que j'ai retenu. Quand à toi, je ne te retiens pas, non.


Puis elle se détourna avec un soupir, dorénavant, Félinia n'existait plus pour elle. Dommage.
Marievictoire
Marie entra dans l'édifice majestueux accompagnée de son valet qui la conduisit jusqu'au bénitier. Ayant trempé deux doigts délicats gantés de dentelle dans l'eau sanctifiée, elle se signât et se fît conduire devant de l'une des chapelle bordant le transept. S'agenouillant devant le petit autel, mains jointes autour de sa bible, elle s'abîma dans la prière.

- Seigneur immensément bon, pourquoi nous as-tu abandonné ? Pourquoi refuses-tu de lever le voile de folie qui aveugle ceux qui devraient être des guides pour leur sujets ? Se peut-il que dans ma grande infirmité, privée que je suis de lumière solaire, mais non de Ta Lumière, je sois la seule à voir ce qui est ? Seigneur éclaire ma route et donnes-moi la force de continuer sur le chemin que tu traces pour moi. Amen.


Se disant, elle commença a égrener son chapelet de nacre, murmurant en sourdine les pieuses paroles.
Gozagar
Gozagar avait entendu la nouvelle. C'était comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre du comté. Il s'agenouilla devant l'autel et laissa son regard se poser sur celui de Christos qui semblait si plein de bonté et de discernement..Tout ce qui manquait aux hommes...



Gozagar répéta le credo cinq fois puis alluma un cierge.




Il embrassa ensuite sa médaille d'Aristote et pria encore pour que Dieu veille sur ses ouailles.


Marievictoire
Des éclats de voix et des rires aigres résonnait sous la voûte majestueuse, fruit du travail des hommes à la gloire du Très Haut en un temps où Son Nom était encore révéré.

Ainsi donc, plus rien n'était sacré. Les noble se conduisaient entre eux comme ivrognes en taverne, et les lieux saints n'étaient devenaient le théâtre de rixes avinées.

Marie en aurait volontiers pleuré si les drames jalonnant sa propre existence lui avait laissé assez de larmes pour le faire...

Au lieu de quoi, elle se leva et tâtonnant maladroitement en direction d'un fervent murmure s'en vint mettre genoux en terre au côté de celui que ses yeux malades distinguaient à peine mais dont les dévotions se mêlaient aux siennes. L'union fait la force et la discorde rassemble les Justes.
Gozagar
Gozagar se recueilait, les yeux clos, tout absorbée par sa prière , quand il sentit une présence à ses côtés. Il entreouvrit un oeil, d'abord méfiant, puis fut rassuré de voir que ce n'était qu'une jeune femme. par les temps qui courent, on peut s'attendre à tout: Attaque d'hérétiques, soulèvement populaire, révolte ou bien encore, et ça c'est le pire, punition divine et cataclysmique. Gozagar sourit à la jeune femme mais s'aperçut de son drôle de geste; Elle tatonnait comme s'ils étaient dans l'obscurité complète. pourtant les vitraux laissaient passer une douce lumière et on y voyait comme en plein jour...
Gozagar maudit soudain sa stupidité. La pauvre Dame était aveugle, à n'en pas douter. Il voulut lui parler, lui montrer sa commissération, mais aucun mot ne sortait. Au séminaire, on lui avait déjà montré comment s'adresser aux fidèles, mais là, la situation était inédite pour lui. Ne sachant quoi faire, il murmura un "bonjour" en souriant, bien qu'elle ne le vit pas, et se remit en prière. cette présence si proche, si douce, lui donna du baume au coeur.
Marievictoire
Marie interrompit sa pieuse litanie et posa son regard éternellement rêveur sur la haute silhouette sombre qu'elle avait encore du mal à distinguer.

- Bonjour, répondit-elle dans un sourire pâle.

Un échange sommes-toute banal mais dont la tranquille sérénité tranchait cruellement sur l'ambiance malsaine et les vociférations dont résonnait le comté depuis un certain temps.

Puis chacun repris le cours de sa prière, préférant l'introspection à l'exaspération. Le temps s'écoula au rythme lent des Ave et des Pater tandis que fondait paresseusement le suif des cierges.

Basile, le valet de Marie qui patientait depuis leur arrivée debout dans l'ombre d'un pilier, se pencha doucement par dessus l'épaule frêle de la jeune paroissienne.

- Votre Grâce il se fait tard. Nous n'avons pas d'escorte, il serait plus prudent de prendre la route si nous voulons arriver avant la nuit.


- Certes, oui. Elle se signa et se releva gracieusement. Se tournant vers son compagnon de prière, elle ajouta à voix basse : Je ne puis hélas prier avec vous plus longtemps... mais il me coûte de me priver de votre présence. Il y a longtemps que je n'avais goûté le réconfort d'une telle paix. Vous siérait-il de partager notre repas un jour prochain ? Un homme de foi ne saurait tenir rigueur à une jeune infirme de rechercher la compagnie de gens d'honneur. Ils sont choses peu courante ces temps derniers...

Inconséquence de la jeunesse, la jeune fille se préoccupait fort peu de l'identité de son interlocuteur et encore moins de l'incongruité d'une telle invitation pour jeune fille sans chaperon... Elle savait que son brave Basile aurait tôt fait de retrouver cet homme pour peu qu'elle en émette le souhait. Seul importait de savoir si le prieur acceptait son étrange requête.
Marievictoire
Le silence était retombé sur la cathédrale.
L'homme semblait en transe et n'entendit point la jeune fille qui prenant finalement conscience de l'étrangeté de son invitation préféra s'éclipser discrètement pour ne point troubler ces prières.

Peut-être leur routes se croiseraient-elles de nouveau un beau jour ? Dieu seul avait la réponse.
Gozagar
Gozagar s'abandonnait à la prière. Un rayon de soleil par les vitraux vint frapper son front et il en reçu une bienheureuse chaleur. Il croyait voir en songe le visage d'Oane, bravant sa crainte et affirmant à la face du monde que le but de la vie est l'Amour. Gozagar souriait , les yeux clos, et répétait ses prières en pensée. Plus loin, des fidèles bavardaient et à ses côtés, la jeune fille priait également. Quand soudain, une voix d'homme vint murmurer quelque chose d'inaudible. Gozagar fronça malgré lui un sourcil mais ne bougea pas et continua de répéter les psaumes. Puis...

Citation:
Je ne puis hélas prier avec vous plus longtemps... mais il me coûte de me priver de votre présence. Il y a longtemps que je n'avais goûté le réconfort d'une telle paix. Vous siérait-il de partager notre repas un jour prochain ? Un homme de foi ne saurait tenir rigueur à une jeune infirme de rechercher la compagnie de gens d'honneur. Ils sont choses peu courante ces temps derniers...


Gozagar était pétrifié par la timidité et le trac. Il serra ses mains jointes un peu plus fort et voulut balbutier quelque chose mais rien ne sortit de sa bouche, pas le moindre son. La jeune fille partit alors et Gozagar s'en voulut de ne pas avoir répondu. Il voulait ouvrir les yeux, se lever, la rattrapper pour s'excuser, mais il ne pouvait pas bouger. Il continuait de prier en silence, se demandant ce qu'il retournait de cette étrange invitation. Etait-ce le diable sous des traits angeliques qui le tentait, ou bien une âme seule qui cherche un réconfort? Dans le doute, Gozagar redoubla de prières.
--Spiritu
Avançant d'un pas lent. Cherchant dans les travées, l'homme qu'il fallait.
Elle vit alors Gozagar en prière. Forçant un peu le pas, elle s'approcha de lui, et discrètement, lui murmura...


"Je ne te dérange pas. je suis le message d'un messager. Les colombes ont laché ceci dans leur vol. Prends le et qu'il t'éclaire."

Spiritu posa alors sur les genoux du séminariste, un rameau d'acacias orné de 13 feuilles.

Laissant l'homme à sa stupeur, elle repartit comme elle était venue, discrètement, tel un fantome dont on douterait presque de l'existence.
Gozagar
Gozagar pensait encore à cette jeune femme quand une autre presence se fit sentir à ses côtés. Une autre femme! Décidement, elles s'étaient donné le mot. Celle-ci était moins gracieuse que la precedente. Elle lui murmura quelques mots incompréhensibles et lui posa une branche d'acacia sur les genoux. Gozagar sursauta.
la femme partie, il enleva la branche de ses genoux et la posa sur le prioir voisin. Puis, ne parvenant plus à se concentrer après tant d'évènements étranges, il décida de quitter les lieux. Il hésita un instant, puis il finit par prendre la branche avec lui.
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