Odile
L'église était belle, haute et vide. Odile y faisait résonner ses pas juste pour le plaisir. Elle avait mis ses sabots. La pucelle remontait lentement la nef vers l'autel. A mi distance, elle fit sa petite génuflexion rituelle comme le lui avait apprise la mère Marie Thérèse.
- Saint Christ !
Odile s'agenouilla respectueusement devant les icônes. Elle serrait son petit chapelet de pierres comme son trésor le plus précieux.
- Salut, ô Reine, mère de miséricorde; notre vie, notre douceur et notre espérance, salut ! Enfants d'Onilane, exilés, nous crions vers vous; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux. Et après cet exil, montrez-nous Christos, le fruit béni de vos entrailles, ô clémente, ô miséricordieuse ô douce Vierge Mère !
Les prières montent plus vite au Ciel, dans les églises, disait soeur Marie Bonnaventure. Même lorsqu'elles sont murmurées.
- Saint Christ !
Odile s'agenouilla respectueusement devant les icônes. Elle serrait son petit chapelet de pierres comme son trésor le plus précieux.
- Salut, ô Reine, mère de miséricorde; notre vie, notre douceur et notre espérance, salut ! Enfants d'Onilane, exilés, nous crions vers vous; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux. Et après cet exil, montrez-nous Christos, le fruit béni de vos entrailles, ô clémente, ô miséricordieuse ô douce Vierge Mère !
Les prières montent plus vite au Ciel, dans les églises, disait soeur Marie Bonnaventure. Même lorsqu'elles sont murmurées.