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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Paquita
Paquita entre au galop dans la cathédrale.
Elle a entendu les cloches. Y a du prélat dans le lieu.

Elle le cherche des yeux, l'aperçoit en grande péroraison avec Lam. Elle s'approche à grands pas, s'immisce.


Pardon Lam, l'heure est grave. Je t'emprunte le Padre un moment.

Se tournant vers l'homme de Foi.

Padre ! Monseigneur, qui que vous soyez ! Y a grand rassemblement dehors. Ils sont avec des flambeaux! Ils veulent la mort, la ruine, le massacre.
Le sans nom est en eux, venez vite !

Sans attendre, persuadée qu'elle est qu'il ne peut que la suivre, elle se dirige vers la place. De sous son bras, un rouleau choit mollement et se déroule au sol.



Moy, Paquita, mère, veuve, marraine, en appelle à toutes les femmes de ce Comté.
Qu'il ne soit pas dit que nous ne saurons pas tenir nos hommes. A chacune d'entre nous de les rappeler à la raison, la tempérance, l'amour de son prochain.

J'en appelle à tous les clercs, prélats, moines et autres hommes de bonne volonté, de quelque confession qu'il soit !
Rouvrez vos missels, les livres des vertus aux pages du pardon et de l'humilité.

J'en appelle à tous, l'esprit de partage doit à nouveau être l'étendard de notre Comté.
Si un homme faute, s'il se comporte mal, ne le rejetons pas, ne le frappons pas.
Ouvrons lui la porte, accueillons-le, offrons-lui vivre et boisson et quand il sera rassasié, nous pourrons lui dire : Frère, je ne suis pas d'accord avec ce que tu as dit, ce que tu as fait, mais je te pardonne, car tu es un homme et que je suis ton frère !

Levons-nous et offrons un barrage de nos volontés de paix contre la barbarie qui s'installe en nos Terres. Levons-nous et ne laissons pas nos bouches proférer des mots de haine.
L'un de nous agace ? Ne le pointons pas du doigt, de quelque bord qu'il soit.

Peuple de Tolosa ! Réveille-toi ! Ne laisse pas la sottise ni la haine prendre racine. Peuple de Tolosa ! Réveille-toi !


Elle n'y a pas pris garde et déjà franchit le tympan sculpté.
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Henriques
Alors que l'Archevêque comptait démarrer l'office, une femme entra pour lui parler. Elle tint un discours d'une voix forte.

Daniel s'avança vers elle et lui dit avec le plus grand calme:


Ma soeur, prenez calme je vous prie. Votre texte me plaît, et cela aurait pu être d'ailleurs un de mes discours. La raison. La tempérance. L'entraide. Le respect.
Voilà des valeurs que ces derniers temps, les toulousains n'ont pas eu l'occasion de voir fleurir en Gargote ou dans les halles de villages.

Si le mal et la violence sont à l'extérieur, alors nous ne pouvons que prier. Diplomatie et sagesse sont des armes plus létales que le fer, lorsqu'elles découlent de la logique. Restez donc avec nous...votre place est ici, puisque vous appelez à la paix et à l'amour.

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Azalniole
aza venais ici pour vérifier si tout était bien la

puis elle alla vers le centre de la nef etse dirige vers l autel

pui se mit a genous et se mit a chanter le chant teutonique

Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

amen



aza resta replier sur elle meme


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Henriques
L'heure était venue de débuter l'office, alors que le Major Azalniole venait d'entamer le Chant connu des teutoniques. Daniel prit l'encensoir et en répandit la fumée autour de la table du partage, symbolique des prières montant vers le Père céleste.

Bonjour à tous, frères et soeurs venus de tout le Comté. Pour ceux qui ne m'auraient pas encore croisé au lac ou en taverne, je suis le nouvel archevêque du Diocèse. Me voilà à présent devant vous pour officier et redonner une image fidèle de l'église aristotélicienne: tolérante, morale, valorisante et proche du peuple.

Mes amis, les temps sont difficiles. Nous nous battons chaque jour, les opinions divergent, nous nous scindons en plusieurs franges et nous souffrons. Pendant cette messe, essayons d'aller plus loin que cela. Réfléchissons à ce qui nous rapproche, et non pas à ce qui nous divise.
Osons dire au Créateur que nous ne sommes que des hommes imparfaits, qui péchons. Demandons-lui pardon, et demandons-lui la force de faire mieux dans le futur:



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Godevin
Godevin trainait dans les ruelles d'albi, arrivé au bout d'une il vit l'église, les cloches sonnaient, depuis son arrivée il n'avait point été a l'office du dimanche, il remarqua la belle architecture de la cathédrale, il se dit :
"bon pourquoi pas aller a la messe, si je dois faire ma pastorale un jour autant aller assister a la messe du dimanche,"

il entra se signa, y'avait pas foule, il s'assoya et regarda le curé faire son office, il écouta et récita le pardon :

il attendit la suite regardant les personnes autour de lui.
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Ben_
Lune passa a l'église cela faisait un moment qu'il n'y avais pas mit les pieds a cause du travail, puis ses occupations a coté, il se signa puis alla prendre place devant sur un banc, puis récita son Crédo.



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN.



Lune resta un moment comme cela puis il se leva et alla se mettre dans un coin.
Henriques


Quelques présents suivaient, c'était déjà ça! L'Archevêque, après la confession, alla vers le lutrin pour lire le passage du jour:



Lecture du Livre de la Pré-Histoire!

Citation:
Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.


Le prélat demanda aux présents de s'asseoir pour le sermon:

Frères et soeurs, ce texte est d'actualité pour notre Comté. Nous assistons à des violences, à une escalade de la parole irrespectueuse, nous mettons le travail hors de nos priorités.
Les champs sont vides, la production est faible, les étals sont vides. Pourquoi? Parce que nous guerroyons, nous formons des armées et nous regardons, en chiens de faïence. Le dialogue n'est plus, les seuls mots que nous échangeons sont incisifs, menaçants, démesurés.

Le mal a pris le contrôle de nos terres. La Sans-Nom a divisé le peuple, les gouvernants, tout le monde: comme dans notre texte, elle construit sa couronne pendant que nous nous battons. Alors mes amis, je vous le dis, regardons vers le ciel pendant qu'il en encore temps. Levons notre tête vers les étoiles pour voir cette grandeur qui nous dépasse. Aimez ce qui nous dépasse, ce qui dépasse les enjeux de nos querelles actuelles. Revenons aux fondamentaux de la vie avant que le vice ne remporte définitivement la bataille.

Au nom du Père, d'Aristote et de Christos, Amen.


Daniel alla s'asseoir, laissant les présents méditer sur le texte et le sermon.
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Azalniole
elle salue le père Henriques

puis entra en essayant de faire le moi de bruit

vu que c était l heur du crédo donc elle récita par coeur elle la garde épiscopal







Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN.

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Henriques
Après le sermon, il était temps de réciter le Credo. Certains avaient déjà commencé d'ailleurs, donc l'Archevêque ne fit que reprendre:



Après la prière d'union entre les frères, il prit le pain et le vin, les prépara avec quelques fruits de saison: pêches, premières prunes, abricots.

Mes amis, venez pour partager le repas de l'amitié.



Tous venaient pour prendre un morceau de pain, un fruit, ou boire au calice de ce bon vin rouge.

Célébrons l'amitié comme Christos nous l'a appris! Amen.
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Henriques
Après avoir nettoyé le nécessaire liturgique et prié une dernière fois, l'Archevêque fit lever les présents d'un geste pour l'envoi:

Frères et soeurs, prions. Que nous fassions corps dans l'esprit de la Cité d'Aristote. Que nous mettions, tous autant que nous sommes, nos forces et notre intelligence au service de la communauté.

Mes amis, allez porter l'amitié de Christos à vos frères. Au nom du Père, d'Aristote et de Christos, Amen.
Allez dans la paix aristotélicienne!

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Henriques
Ce RP se déroule à l'Eglise de Foix dans les faits, et se retrouve donc à l'identique sur la Halle du village. Il est en doublon ici, afin de permettre la participation de ceux qui le voudraient et qui n'auraient pas la possibilité de le faire. Nous n'avons juste pas voulu le faire sur un forum externe afin que tout le monde puisse y assister. Je me permettrai donc de copier les messages sur la Halle de Foix qui seront postés ici. Tout le monde peut participer, bon jeu!


L'Eglise était quelque peu poussiéreuse, mais l'Archevêque avait fait un brin de ménage. Aujourd'hui était une belle journée, pour Ceriera mais aussi pour tous les fuxéens.

Quelques fleurs, des fruits de saison avec les derniers abricots, des pêches. Un récipient en poterie rempli d'eau, placé devant la cuve baptismale, et d'autres objets nécessaires à l'office.

Daniel avait revêtu un habit simple, sans la Cappa d'Archevêque. Lui le passionné de paramentique, avait opté pour une légère dalmaticelle, couleur ocre, qui faisait très ton sur ton avec le thème du baptême et de la pureté.

Les cloches sonnaient déjà, il ne manquait que les participants à la cérémonie.

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Audie
Audie ne s'était jamais sentie aussi désemparée que ces jours-ci.
En fait... depuis que Jaccot est tombé sous les remparts de la capitale.
Elle se sent le cœur empli de fiel et déambule sans but dans les rues, ou dans les champs, ou dans la forêt, elle s'en fiche pas mal.

Aussi, quand elle voit passer l'homme d'église arrivé depuis peu dans le Comté, elle ne réfléchit aucunement, et lui emboite le pas !
Elle l'a entendu parler plusieurs fois. Elle l'a écouté comme un chaton lape une jatte de crème. Ça lui faisait un bien fou.
Des paroles posées, calmes, un ton qui n'insulte ni ne méprise. Pas d'ironie cinglante. Pas de vociférations. Le rêve...

C'est ainsi qu'elle se retrouve sur le parvis de l'église...

Un temps d'hésitation.
Et d'un coup, elle se décide, et entre !

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Méfie-toi de tes souhaits... ils pourraient se réaliser...
Henriques


Le prélat d'origine portugaise vit la porte de l'Eglise s'ouvrir, et alla donc accueillir le premier arrivant à l'entrée de la nef, autrement dit le narthex.

A la lumière légère du jour passant par les quelques vitraux, il découvrit une femme qu'il ne connaissait pas. Cela lui plaisait. Ce n'était pas Ceriera, ni son parrain...c'était une femme qui venait sans doute tout simplement parce que l'Eglise était ouverte, ou qu'elle avait ressenti le besoin d'entrer dans un endroit sain, calme, protecteur.

S'approchant d'elle, il la salua de simple manière, sans l'habituel cérémonial du baiser de l'anneau épiscopal. Tout bonnement...il lui tendit la main en salut, avec le sourire:


Bonjorn, soyez la bienvenue dans cette Eglise. Il ne me semble pas vous connaître...alors je me présente: Monseigneur Daniel, Archevêque toulousain. Ravi de vous connaître!
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Audie
Alors que la fraicheur du lieu lui tombe agréablement sur les épaules, Audie voit l'homme s'approcher d'elle.
Son premier réflexe est de faire demi tour et repartir encore plus vite qu'elle n'est venue !
Mais une tranquille autorité émane de lui, et sa voix est douce à ses oreilles.


...soyez la bienvenue dans cette Eglise.

Audie se reprend. Ce serait bien la peine d'avoir passé tant d'années dans un couvent pour s'enfuir comme un lapereau effrayé ! Si les sœurs la voyaient...

...Archevêque toulousain

Grands Dieux !!
Pas étonnant qu'il soit impressionnant...Un archevêque...
Audie essaie de rassembler en hâte les enseignements des religieuses. Mais elle a tout oublié !!
Elle esquisse une génuflexion et incline respectueusement le front.
Affermissant autant que faire se peut la voix elle lui répond, distinctement


Tout l'honneur est pour moi, Monseigneur.
Je suis Audie, une simple petite boulangère de village...


Elle s'empresse d'ajouter


Ne vous préoccupez pas de moi... vous avez à faire certainement.
Je vais me mettre dans un coin, là...
Je ne dérangerai pas.

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Méfie-toi de tes souhaits... ils pourraient se réaliser...
Ceriera
Depuis son lever, Cerièra était nerveuse. Contente et nerveuse de ne pas savoir de quoi la journée serait faite : elle avait l'inconnu en horreur. Déménager de Montpellier à Foix, il y a plus d'un an, lui avait déjà demandé de se livrer à une aventure suffisante, dont elle gardait un souvenir amer. Poussée à venir vivre ici, elle aimait tant son village qu'elle n'osait en sortir. Le labeur l'avait coupée, peut-être un peu volontairement, de la vie sociale. Tisserande à Montpellier, elle s'était mise à la charpente en arrivant à Foix, puis à la boulangerie. Son goût d'apprendre l'avait amenée à entamer des études avant même de devenir érudite, à en oublier sa précédente démarche de baptême.

Puis Aristote frappa à la porte, sous la forme de Monseigneur Daniel Marques Henriques. Ce dernier, en recherche d'érudits volontaires pour s'engager pour Foix, était salutairement venu secouer la routine de la jeune femme. Elle était soulagée qu'il lui proposât le baptême dans son cher village de Foix, «al pè del ròc» qu'elle affectionnait tant.
Le soleil montait dans le ciel, il était temps de se mettre en route. Elle prit une grande inspiration pour se donner du courage, puis répéta trois fois, dans sa chère langue de cœur, le proverbe qu'elle avait croisé dans ses saintes lectures : «Lo ben de l'òme mèna al ben de la ciutat».

Lors qu'elle approchait de Saint-Volusien, elle vit la porte ouverte. Légèrement anxieuse que son retard n'agaçât l'homme d'Aristote auquel elle devait déjà tant, elle hâta le pas. Elle passa la tête et le vit converser avec une jeune femme qu'elle ne connaissait pas. Elle entra tout en se tenant à l'écart, respectant la confidentialité de leur conversation.

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