Paquita
Paquita entre au galop dans la cathédrale.
Elle a entendu les cloches. Y a du prélat dans le lieu.
Elle le cherche des yeux, l'aperçoit en grande péroraison avec Lam. Elle s'approche à grands pas, s'immisce.
Pardon Lam, l'heure est grave. Je t'emprunte le Padre un moment.
Se tournant vers l'homme de Foi.
Padre ! Monseigneur, qui que vous soyez ! Y a grand rassemblement dehors. Ils sont avec des flambeaux! Ils veulent la mort, la ruine, le massacre.
Le sans nom est en eux, venez vite !
Sans attendre, persuadée qu'elle est qu'il ne peut que la suivre, elle se dirige vers la place. De sous son bras, un rouleau choit mollement et se déroule au sol.
Moy, Paquita, mère, veuve, marraine, en appelle à toutes les femmes de ce Comté.
Qu'il ne soit pas dit que nous ne saurons pas tenir nos hommes. A chacune d'entre nous de les rappeler à la raison, la tempérance, l'amour de son prochain.
J'en appelle à tous les clercs, prélats, moines et autres hommes de bonne volonté, de quelque confession qu'il soit !
Rouvrez vos missels, les livres des vertus aux pages du pardon et de l'humilité.
J'en appelle à tous, l'esprit de partage doit à nouveau être l'étendard de notre Comté.
Si un homme faute, s'il se comporte mal, ne le rejetons pas, ne le frappons pas.
Ouvrons lui la porte, accueillons-le, offrons-lui vivre et boisson et quand il sera rassasié, nous pourrons lui dire : Frère, je ne suis pas d'accord avec ce que tu as dit, ce que tu as fait, mais je te pardonne, car tu es un homme et que je suis ton frère !
Levons-nous et offrons un barrage de nos volontés de paix contre la barbarie qui s'installe en nos Terres. Levons-nous et ne laissons pas nos bouches proférer des mots de haine.
L'un de nous agace ? Ne le pointons pas du doigt, de quelque bord qu'il soit.
Peuple de Tolosa ! Réveille-toi ! Ne laisse pas la sottise ni la haine prendre racine. Peuple de Tolosa ! Réveille-toi !
Elle n'y a pas pris garde et déjà franchit le tympan sculpté.
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Elle a entendu les cloches. Y a du prélat dans le lieu.
Elle le cherche des yeux, l'aperçoit en grande péroraison avec Lam. Elle s'approche à grands pas, s'immisce.
Pardon Lam, l'heure est grave. Je t'emprunte le Padre un moment.
Se tournant vers l'homme de Foi.
Padre ! Monseigneur, qui que vous soyez ! Y a grand rassemblement dehors. Ils sont avec des flambeaux! Ils veulent la mort, la ruine, le massacre.
Le sans nom est en eux, venez vite !
Sans attendre, persuadée qu'elle est qu'il ne peut que la suivre, elle se dirige vers la place. De sous son bras, un rouleau choit mollement et se déroule au sol.
Moy, Paquita, mère, veuve, marraine, en appelle à toutes les femmes de ce Comté.
Qu'il ne soit pas dit que nous ne saurons pas tenir nos hommes. A chacune d'entre nous de les rappeler à la raison, la tempérance, l'amour de son prochain.
J'en appelle à tous les clercs, prélats, moines et autres hommes de bonne volonté, de quelque confession qu'il soit !
Rouvrez vos missels, les livres des vertus aux pages du pardon et de l'humilité.
J'en appelle à tous, l'esprit de partage doit à nouveau être l'étendard de notre Comté.
Si un homme faute, s'il se comporte mal, ne le rejetons pas, ne le frappons pas.
Ouvrons lui la porte, accueillons-le, offrons-lui vivre et boisson et quand il sera rassasié, nous pourrons lui dire : Frère, je ne suis pas d'accord avec ce que tu as dit, ce que tu as fait, mais je te pardonne, car tu es un homme et que je suis ton frère !
Levons-nous et offrons un barrage de nos volontés de paix contre la barbarie qui s'installe en nos Terres. Levons-nous et ne laissons pas nos bouches proférer des mots de haine.
L'un de nous agace ? Ne le pointons pas du doigt, de quelque bord qu'il soit.
Peuple de Tolosa ! Réveille-toi ! Ne laisse pas la sottise ni la haine prendre racine. Peuple de Tolosa ! Réveille-toi !
Elle n'y a pas pris garde et déjà franchit le tympan sculpté.
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