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[RP] Cathédrale Saint Lescure

--Aphy...


Un volatile s'était posé ce matin-là sur le rebord de la fenêtre de son atelier, porteur d'une missive qui contenait une invitation. Touchée, elle avait décidé de faire la route jusqu'à Toulouse, malgré le temps qui était à la neige, et l'ambiance qui était belliqueuse.
Rien n'aurait pu lui faire manquer un tel événement.

Le jeune et fort séduisant officiant de Toulouse allait être ordonné prêtre. Elle lui avait promis, lors de son départ de la capitale de venir assister à la cérémonie. Il était l'heure de tenir parole et elle le ferait, elle le faisait même.
Les remparts franchis, elle se dirigea toujours à vive allure vers la cathédrale, elle s'imaginait être en retard.
La surprise fut grande quand elle arriva, de trouver tout le monde sur le parvis. Elle qui avait eu l'intention d'arranger quelque peu sa mise, pour l'occasion, c'était raté !
C'est donc poussiéreuse, même un peu boueuse qu'elle gravit les marches et salua respectueusement l'évêque de Tolosa, avec lequel elle avait entrepris une pastorale qui ne s'était pas terminée, puis remarqua à une dame qu'elle ne connaissait point, mais qui semblait appartenir à la noblesse.

A cet instant, elle s'interrogea sur sa présence en ce lieu, à cette cérémonie. Elle s'était déjà imaginée pouvoir se glisser tout au fond de la cathédrale, se tapir dans l'ombre comme elle l'avait fréquemment fait pour assister aux sermons dominicaux du jeune homme.
Elle en était pour ses frais, elle devrait faire bonne figure et tâcher de se montrer à la hauteur. Elle s'inclina légèrement face à la dame.


Mes respects Dona, je suis Aphykit.


Elle aperçut enfin Aeltahir et le salua d'un grand sourire accompagné d'un clin d'oeil complice. Les souvenirs de leur dernière rencontre en taverne lui revenaient, mêlés à ceux d'une certaine soirée, dans une clairière.
Henriques
Le prélat était touché par le présent de la Marquise. Il vit le bel animal et lui dit, avec humilité:

Votre Magnifiscience....c'est un magnifique présent, je vous remercie. Je ne sais si je peux l'accepter....car je ne pourrai sans doute jamais vous rendre une telle valeur un jour.

Puis la regardant, il ajouta:

Superbe jument...vraiment. Je m'en occuperai avec plaisir...mais ne la considérerai pas comme mienne alors. Ce sera la jument de la Marquise!

Il se dit qu'un nom lui irait très bien : Gracieuse. L'ancienne mairesse de Toulouse arriva et ils se saluèrent très respectueusement. Daniel avait été désolé qu'elle ne puisse suivre le chemin de la pastorale....mais cela n'était malheureusement pas de leur faute commune : les évènements en avaient fait ainsi et ils avaient du prendre des chemins différents pour se retrouver seulement aujourd'hui. Aeltahir avait en tout cas raison : il était temps de débuter la célébration.

Mes amis, soyez les bienvenus à Saint Lescure pour l'ordination d'Aeltahir. Notre jeune frère souhaite s'investir corps et âme pour la foy et pour les fidèles, et nous sommes ici pour l'aider à réaliser son chemin de vie.
Commençons cette célébration en demandons pardon pour nos fautes. Nos erreurs. Nos déviances.
Confessons nos fautes:



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Aeltahir
Il y avait comme un air de maturité plus grande dans le regard d'Aeltahir ou plutôt une sorte de détermination nouvelle à l'aube d'une vita nova.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, et vous aussi mes amis, que j'ai beaucoup pêché en pensée, en parole et en action.

Je supplie tous les saincts et vous mes amis, de prier le créateur pour moy.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de nos pêchés.

Amen !


Les mains jointes, il était concentré sur la suite...
_________________
Henriques
Une fois le Confiteor prononcé, l'Archevêque avança vers le Livre sacré pour une lecture de circonstance :



Lecture de la Vita d'Aristote!

Citation:
Ermite : [...]J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"


Daniel demanda aux présents de s'asseoir pour un léger sermon:

Frères et soeurs, j'apprécie fortement le dialogue entre l'Ermite et le premier prophète. Quel est le rôle d'un curé au sein d'un village? C'est de faire du lien social...de créer des interactions, de mettre en avant des initiatives communautaires. Lorsque nous recevons le baptême, on dit que l'on rentre dans l'amitié aristotélicienne: n'est-ce pas la plus grande des communautés? Des fraternités?
Aeltahir a choisi son chemin. Maintenant...il devra être au plus près des siens, c'est à dire de ses paroissiens. Car tel est le message d'Aristote et la volonté divine. Protège tes fidèles, guide-les vers ce qui est juste et bon. N'oublie jamais de toujours te tourner vers le texte et vers Dieu pour prendre tes décisions, car la vérité n'est pas ailleurs.

Au Nom du Père, d'Aristote et de Christos, Amen.


Le prélat s'approcha du futur prêtre et lui dit:

Mon frère, il est temps pour toi de recevoir les signes de l'ordination. Viens t'agenouiller devant l'autel je te prie, pour que nous puissions entrer dans la prière et l'analyse des forces élémentaires.
_________________
--Aphy...



Elle avait pénétré dans la cathédrale en suivant le cortège, et s'était installé à l'écart, elle s'interrogeait sur sa présence en ce lieu. Enfin, elle avait été invitée et elle était présente, témoignant ainsi son profond respect pour le jeune bientôt curé.
Son regard se perdait dans la contemplation des vitraux, du jeu de lumières, elle écoutait les paroles de l'évêque, tâchait de rester attentive.

L'assemblée semblait captivée par la voix profonde qui résonnait dans la bâtisse, le temps s'arrêtait... elle replia sur elle les pans de sa cape, frissonna.
Son regard se posa un instant sur le jeune prêtre, il était empli de solennité, de sérieux. Elle se demandait s'il avait conscience de la force de son engagement, des sacrifices, de tout ce qui changerait dans sa vie.
Elle baissa les yeux...
Aeltahir
Il fallait aller jusqu'au bout maintenant.
Toujours, il avait pensé ainsi : aller jusqu'au bout de ce qu'il pensait.
Car ce qu'il pensait être la vérité devait être défendue et affirmée à tout prix.

C'était toujours une difficulté pour le jeune futur prêtre que de ne pas sombrer dans une sorte d’extrémisme.
Mais il n'y sombrait point en se tenant ce raisonnement qui était presque une croyance : ce qui extrême ne peut point être la vérité.

Mais là, il sentait monter en lui une force intérieure qu'il ne soupçonnait pas...

Tout son corps était tendu, son regard devint celui d'un aigle, il fallait aller jusqu'au bout se dit-il.
Il s'approcha de l'autel et s'agenouilla sur les dalles de pierres.
Baissant la tête, les mains serrées, il ferma à moitié ses yeux et attendit la suite.

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Henriques
Aeltahir était prêt. Le prélat s'approcha de lui pour dire:

Les éléments sont la clef de toute ordination. Commençons par l'eau, élément qui lave...purifie.

Daniel prit de l'eau dans une petite amphore, la bénit, et la versa sur la tête du Curé de Toulouse en disant:

Que cette eau te lave et te purifie, qu'elle te permette de te rappeler les mots de ton baptême, que j'ai eu l'honneur de présider. Le monde des idées t'es ouvert et tu vas avoir la rude tâche de guider les ouailles sur les sentiers difficiles de ce monde.

Puis, dans une coupole prévue à cet effet, il prit quelques cendres écrasées qu'il passa avec son pouce sur le front d'Aeltahir:

Les cendres, qui symbolisent la terre. Matière fertile qui fait pousser le fruit de notre travail. Que ce signe te permette de réfléchir à ta charge de terreau. Tu es la terre fertile de la foi de tes paroissiens....tu es l'homme par qui le savoir et l'esprit des fidèles est susceptible de pousser. Fais en sorte de toujours progresser pour que cette terre de foy reste fertile et porteuse d'arbres aux fruits juteux.

Allant chercher les derniers outils liturgiques, il demanda d'une voix forte:

Aeltahir, confirmes-tu ta volonté de devenir prêtre et de donner ta vie au service de la foi?
Si c'est le cas, alors réponds positivement et récitons ensemble le Credo à ta suite.

_________________
Aeltahir
Un ange passe...
Un petit moment de silence seulement.
Un blanc qui laissa planer juste ce qu'il faut de suspens.


Monseigneur je vous confirme ma volonté de devenir prêtre.

Sa voix résonnait dans la cathédrale.
Elle se retourna contre lui en écho.

Il s'inclina de nouveau et comme lui avait indiqué Monseigneur Henriques récita le Credo en commençant lentement...




Il y avait comme un air de printemps qui lui trottait dans la tête, comme un renouveau vital, une renaissance de la nature, un printemps en germe dans l'hiver de janvier...
_________________
Henriques


Après le Credo, le prélat toulousain s'empara de l'encensoir pour répandre la fumée d'encens, symbolisant l'élément de l'air. Il était temps pour Aeltahir de prononcer ses voeux:

Aeltahir, jures-tu de ne pas fonder de famille, de ne pas porter les armes et d'obéir au texte sacré, en plus de consacrer ta vie au savoir et à la diffusion de la foy?
_________________
Aeltahir
Toute cette fumée, des volutes avez pénétré ses narines, tant et si bien qu'il avait une envie irrépressibles d'éternuer. Aeltahir se concentra en un effort surhumain pour garder sa contenance. Fort heureusement, Monseigneur Henriques lui donna enfin la parole, il fallait prononcer ses voeux. De ses voeux toute sa vie allait en être marquée comme au fer rouge.

Je jure de ne pas fonder de famille, de ne pas porter les armes et d'obéir au texte sacré, et de consacrer ma vie au savoir et à la diffusion de la foy.

Etait-ce fini ? Il releva la tête, un rayon lumineux vint lui caresser le front...
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Henriques
Alors puisque tel est ton choix...relève-toi et suis moi devant l'autel.

Les deux se placèrent alors devant le grand cierge, enflammé.....symbolisant le dernier élément, le feu. Imposant les mains sur le futur Curé, le prélat dit d'une voix forte:

L'eau, l'air, la terre, le feu....que les éléments se mélangent à l'éther et que tu reçoives par le procédé mystique connu du seul divin, les pouvoirs moraux dont tu auras besoin pour ton ministère.

Voilà....il était ordonné. La cérémonie n'était pas terminée mais il était officiellement maintenant Curé de Toulouse, par la volonté de Dieu.


Aeltahir, mon Père....vous pouvez prendre la parole et dire aux présents ce que vous souhaitez. Ce sera votre premier sermon, à vous de choisir le sujet qui vous sied. Je vous remettrai ensuite votre étole et votre nouvelle médaille d'Aristote.

Le statut venait de changer, Daniel vouvoyait donc maintenant le Curé. Ils étaient désormais tous deux bergers de l'amitié.
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--Aphy...




La cérémonie avançait, l'émotion était à présent palpable. Le futur curé et l'évêque de Toulouse formaient un duo étrange. Leurs personnalités étaient différentes et pourtant la communion de leurs esprits était forte en cet instant.
Aphy, recroquevillée dans son coin, ressentit un léger pincement au coeur, lorsqu'un silence pesant s'abattit sur l'assemblée.
Une sorte de calme avant la tempête, elle releva légèrement la tête, regarda, s'emplit de la magie de l'instant. Les deux hommes se faisaient face, l'un agenouillé semblait loin, perdu dans la solennité de son engagement, l'autre majestueux respirait et propageait la sérénité.
Une fois encore, elle se sentit étrangère, inopportune, comme ce cheveu tombé en travers de la soupe. Elle ne connaissait pas les prières, ni les rituels, elle n'était venue que pour cette cérémonie, pour voir le jeune curé de Toulouse s'engager. En cette minute, elle songeait à l'étrangeté de leur rencontre, à ce profond respect qu'elle éprouvait pour lui.
Ces sermons dominicaux lui manquaient terriblement... leur énergie, leur subtilité, l'engouement dont il faisait preuve. Trop peu de curés étaient animés par une telle prestance. Elle soupira... sur un passé révolu... marmonna les prières, resta dissimulée dans l'ombre, élément d'un décor tout au plus. La place qu'elle préférait, l'ombre, toujours l'ombre... elle s'y enfonçait peu à peu, comme dans l'oubli...

Marion.de.lorme
Marion s'était promis de venir assister à l'ordination de celui qu'elle appelait "Le joli petit curé".
Las, la cérémonie venait de commencer quand elle était arrivée, aussi, pour ne pas déranger la solennité du moment, elle s'était glissée comme une petite souris à travers le déambulatoire et s'était postée près d'un pilier non loin du choeur.
Les nobles paroles du majestueux évêque et celles, pleines d'émotion de l'aspirant prêtre, l'avaient touchée profondément.
Quel courage il fallait pour s'engager ainsi dans une voie si austère ...
Aeltahir prenait soudain une dimension nouvelle, son clair regard était désormais empreint d'une joie grave et ineffable. Marion essuya une larme qui perlait à sa paupière.
Tandis que le nouveau prêtre se recueillait avant de prononcer son sermon, Marion en profita pour parcourir des yeux l'assistance, peu nombreuse, certes mais de qualité.
Aeltahir
Le jeune prêtre se releva.
Son visage était impassible, tel celui du sphynx des pyramides...

Il était surpris par cette demande de sermon.
Il ne savait pas que le sermon du postulant faisait partie de l'ordination, en tous les cas le défi lui plaisait...

Il s'approcha de Monseigneur Henriques les bras ouverts tel un chevalier au moment de l'hommage.

Puis, solennel et léger à la fois, il se retourna pour son premier sermon en tant que prêtre ordonné.


Merci Monseigneur.

Qui était-il d'ailleurs ce Monseigneur...? cet homme secret, il ne commençait qu'à peine à le connaitre...
Et ce qu'il commençait à connaitre l'avait intrigué au plus haut point.
Toulouse depuis longtemps attendait un Evêque de cette stature, il l'avait enfin.


Je n'aurai pas besoin de lire le Livre des Vertus pour commencer mon sermon.
Car je vais vous commenter un passage que tout un chacun connait, aussi bien le mineur, le paysan, l'artisan, le noble et l'érudit que le théologien.
Ce passage du Livre des Vertus que nous connaissons tous peu ou prou est le suivant...


Le prêtre, comme il en avait l'habitude, leva haut ses bras en forme de V.

"Au commencement, il n’y avait que Dieu."

Avez-vous compris ? me comprenez-vous ?

Ecoutez-moi bien maintenant, réfléchissez !
Il est bon de réciter le Credo !
Il est bon de prier les prières de pardon !
Il est bon de suivre les préceptes enseigner par Aristote.
Il est bon de prendre en modèle Christos.

Toute Cela est bon.
Tout cela est nécessaire.
Tout cela est l'essence même de l'aristotélisme.
Et pourtant tout cela est vain.
Tout cela est vide, tout cela est vanité ! et poursuite du vent !

Car, si vous ne comprenez pas les premiers mots du Livre du Vertu, le néant vous habite...
OUI ! mes soeurs et mes frères ! Le néant que le Très Haut dissipa par sa Création,
le néant tel le tigre aux aguets nous guette !

"Au commencement, il n’y avait que Dieu."

Par ces 8 premiers mots, le Livre des Vertus nous invite à nous regarder par nous-mêmes ?
Vous êtes-vous regardez de l'intérieur ?
Etes-vous aller à la rencontre de votre âme ?

En vérité, je vous le dis, celui qui accomplit tout ce que je viens de dire sans réfléchir est égal à la pierre qui roule dans le torrent au gré des courants, cet homme là ira où le porte les eaux au hasard de sa vie et jamais n'accomplira le don de Dieu qui fait que nous sommes des Hommes doué de libre arbitre !

"Au commencement, il n’y avait que Dieu."

Comprenez-vous cette phrase, la toute première qui commence le Livre des Vertus ?
Oui, Dieu est le premier dans l'ordre temporel et spirituel.
Il est le premier être de tous les temps !

Mais, je vous invite à aller encore plus profond dans la nuit de l'inconnaissance !
Je vous invite à entrer dans les terra incognita de l'âme du monde !

Car le Très-Haut est plus que le premier être dans le temps.
Il est au commencement de ce que nous sommes d'instant en instant et à tout jamais.

A chaque fois que nous sommes conscient, à chaque fois que nous faisons les choses avec compréhension, Dieu est là dans sa lumière !
A chaque fois que nous accomplissons des actes sans conscience et sans compréhension, nous sommes les fils du néant et des ténèbres !


Aeltahir laissa planer un silence...

Je m'adresse à vous les Grandes Huiles ! vous dont le monde attend qu'il ne rouille pas !
Souvenez-vous une bonne fois pour toute qu'aucun d'entre vous n'est à l'origine du monde !

Car, en vérité, je vous le dis, celui qui agit pour l'appétence du pouvoir est un ignorant, un homme sans conscience ni compréhension, un automate qui se noit dans la boue obscure du néant ! En fait d'huile il est un acide qui corrompt le monde et le fait gripper !

Et, celui qui agit en conscience et en compréhension, il est dans le commencement de Dieu et participe de sa lumière ! Par surcroît, il aura l'ascendant sur les humains, il est l'huile sacré par qui tous les rouages de la création continuent leur oeuvre !


Il regarda la noble assemblée devant lui, se retourna et sourit à Monseigneur Henriques.

Sans conteste, vous êtes une de ces Grandes Huiles Monseigneur et je ne vous remercierai jamais assez de tout ce que vous avez fait pour moi...
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Henriques
Henriques avait écouté avec beaucoup d'attention: le jeune homme avait la verve facile, les mots venaient sans saccade et il savait ce qu'il disait. Son premier sermon resterait sans aucun doute dans les mémoires des présents. Puisque le Curé de Toulouse parlait de lui, il vint se placer à ses côtés pour dire également un mot:

Aeltahir...j'ai essayé de te vouvoyer mais la tentation est trop forte, alors permets-moi de te tutoyer car après tout, nous partageons la même croyance et sommes frères en cela.
Qui sommes-nous? Quel est le Sens de la Vie?

Nous sommes les créatures faites par le Très-Haut, les créatures qui ont compris le sens de l'amour et l'importance d'aimer le Créateur mais aussi les autres hommes.
Regardons autour de nous et voyons les dégâts des actions malsaines des hommes. Regardons autour de nous et voyons comme le pouvoir a corrompu le monde, à la fois temporel et spirituel.

Nous autres, hommes et femmes qui avons décidé de donner notre vie à cette foi, ne devrions nous pas prôner le partage, l'amour, l'entraide...mais aussi l'acceptation des différences?

Trop souvent, trop de personnes....pensent diriger le monde. Hors, seul Dieu est maître et ceux qui se dévient trop du chemin vertueux devront répondre de leurs actes. Puis nous avons le choix du chemin...n'hésitons pas à toujours suivre le Livre et non pas les indications des divers représentants communautaires. Sachons reconnaître la corruption, le mensonge, la trahison. Et sachons glorifier Dieu au péril de nos charges...de nos terres...du matériel.
Car un homme sans convictions est faible. Car un homme sans honneur est vide. Car un homme qui courbe l'échine et obéit à un commandement allant à l'encontre de ceux de Dieu ne peut se revendiquer fidèle.


Daniel prit alors l'étole blanche et la plaça autour des épaules du fils de Natale et Marie Victoire avant de lui dire à l'oreille:

Félicitations. N'oublie pas qui t'a ordonné.....et quels choix j'ai osé faire. N'oublie pas où mettre Dieu et ne regarde jamais ce qu'il en coûte. J'espère que tu sauras quoi faire lorsque certains te proposeront des choses....et que tu te souviendras de nos paroles. Et de ce que j'ai fait ici.

Puis, plus fort:

Sais-tu à quoi ressemble la médaille d'Aristote des prêtres ayant une paroisse?
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