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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Arilan


    La cathédrale Saint-Etienne. Siège et centre religieux de Toulouse, tant la capitale que le comté.
    Demeure du Très-Haut, refuge de ses Enfants, lieu de prière et de commémoration des moments importants de la vie des aristotéliciens de Toulouse.

    L'édifice s'élevait sur une des places centrales de la capitale toulousaine, la place de la cathédrale, sans grande originalité, ornée en son centre d'une fontaine quelque peu gothique. En face, à l'opposé de la place, s'élevait l'Archevêché, demeure de l'archevêque et siège des institutions administratives de l'Eglise de Toulouse.

    L'édifice, aux origines inconnues, mais certainement très anciennes, présentait une architecture variée et complexe avec un plan centré, en croix grecque.
    La légende voulait que saint Saturnin, un saint primitif de l'Eglise vénéré en terres toulousaines ait bâti une chapelle à cet emplacement vers le IIIe siècle, chapelle qui servit de base à l'édifice agrandi au fur et à mesure des années et de l'expansion de la Foi, ainsi que de la richesse de l'Eglise locale.
    Edifice composite, la cathédrale présente un assemblage de parties romanes anciennes et gothiques plus récentes. De nombreuses parties ayant été détruites, reconstruites ou rénovées au fil des siècles.


    Ce jour de mai, au petit matin, et comme chaque matin depuis qu'il était archevêque de Toulouse et installé en la cité Mondine, le vieux loup s'était levé aux aurores, préparé avec l'aide de son cher Octavien, et après la prière du matin dite et une collation prise, il avait pris, doucement, le chemin de la cathédrale.
    S'appuyant et s'aidant de sa crosse-canne pour marcher, soutenu en cas de besoin par Octavien et suivit à quelques pas derrière lui par un garde armé aux couleurs de l'Archidiocèse, il traversa, tranquillement, à petits pas, la place de la cathédrale et les quelques mètres séparant l'entrée du palais épiscopal du parvis de la cathédrale.

    Le garde restant en faction devant les portes de l'édifice religieux, le vieux prélat pénétra à l'intérieur de la cathédrale, accompagné d'Octavien, et fit alors le tour des chapelles. Celle de saint Saturnin d'abord. Assez sobre, éclairée par la lumière traversant des vitraux présentant des épisodes de la vie du saint, elle était seulement décoré d'une sculpture en ronde-bosse du premier évêque et saint primitif de Toulouse.


    Il faudra engager un artisan-peintre afin de repeindre la chapelle. Et aussi amener des fleurs pour mettre aux pieds de saint Saturnin.

    Le commentaire était sorti sans prévenir, d'une voix posée, résonnant quelque peu dans la grand édifice silencieux. À Octavien d'en prendre note et de faire exécuter la demande du vieux loup ensuite. Poursuivant son tour, Arilan s'arrêta dans la chapelle de saint Exupère. Elle présentait la même configuration et décoration que celle de saint Saturnin, exceptée en ce qui concernait la sculpture centrale, représentant bien entendu ici le saint auquel était dédiée la chapelle.

    Des fleurs. Et les vitraux sont à refaire.

    Nouveau commentaire soudain du prélat, et sans plus de précisions, il poursuivit son tour, passant par la chapelle de saint Sylve, égale aux deux précédentes, mais où seules des fleurs furent requises.
    Vint ensuite la chapelle du saint patron de la cathédrale. De dimensions un peu plus grande, avec une sculpture elle aussi plus imposante et mieux travaillée, elle accueillait également un autel sur lequel reposait une châsse gothique finement ouvragée accueillant une relique de saint Etienne. Il y avait peu de temps que cette chapelle avait été aménagée, le vieux loup ne fit aucun commentaire, se contentant d'une prière rapide. Puis il reprit son inspection.

    Arrivant finalement à la chapelle axiale de la cathédrale, la plus grande de l'édifice, il posa les genoux à terre, aidé d'Octavien, et inclina la tête devant la représentation d'Aristote. La sculpture, en ronde-bosse, était l'ouvrage d'un maître italien du nord de la péninsule. Issue d'un seul bloc de marbre blanc, aux rainures un peu jaune, elle présentait le Prophète dans la position du philosophe antique. Assis sur un socle carré, un pied en avant, il avait un coude pliée avec la main revenant vers le buste, la tête appuyée dessus dans l'attitude du penseur.
    Une fois sa prière terminée, Arilan se redressa, tant bien que mal, et fit alors son dernier commentaire.


    Je souhaite une fresque pour le cul-de-four de l'abside.

    À Octavien de trouver les artisans et peintres en mesure de proposer un projet qui conviendrait à l'archevêque. Son inspection terminée, le vieux loup prit le chemin du retour. Il était l'heure, à présent, de s'occuper des affaires de l'Archidiocèse pour le reste de la matinée.

    Vous me direz, chers lecteurs : et la chapelle de Christos alors ? Ahah, bonne question ! Mais cela, ce sera dans le prochain épisode, so stay tunes !

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Arilan

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Seilyne
Seilyne entra dans la Cathédrale , allume un cierge et pris dévotement
Sebelia
Avait-elle besoin d'un représentant de l'Église quelle qu'elle soit pour suivre exactement les préceptes d'Aristote à savoir former les hommes à approuver ce qui étaient bons et à condamner ce qui était mauvais ? Elle respectait Dieu certes mais un peu moins les prélats. Conduite et sagesse n'étaient-elles point directement évoquées dans le livre des vertus ? Les hommes y puiseraient l'amour du devoir et l'idée du vrai biau. Et pour ceux qui ne savaient ni lire ni écrire, les enluminures offraient des repères visuels permettant de comprendre son contenu.

Non point ! Le curé de Castres s'était d'ailleurs carapaté en catimini après seulement quelques messes et la harangue mystique du nouvel archevesque ne lui plaisait guère. Nenni. Toulouse n'était-elle point terre de tolérance religieuse ? Modération et juste équilibre. Qui mieux qu'un prélat devait à ses yeux posséder l'art de composer un mélange bien dosé de prudence et de tempérance ? Agenouillée sur un prie-Dieu, les mains jointes et la nuque ployée, Sebelia Querini renifla bruyamment. Court vestue, bottée de cèpes bleues
- comprenez bottes de sept lieues - elle caressait doucettement le petit médaillon qui pendait autour de son cou gracile, les paupières chastement baissées.

Ordre de son supérieur le prévost lui avait été donné à la parfin de se rendre illico presto en la capitale Cruor pour en assurer la défense. Son remplacement sur le chemin de ronde castrais effectué dans la foulée, elle avait mandé à de Cetzes, le premier magistrat de la ville, d'informer sa mie, alberguière du Vagabond, estaminet dont Sebelia était propriétaire, de son départ imminent puis elle avait cheminé vers Toulouse. La ville lui avait laissé souvenance impérissable, celle de la mort et des évènements de l'an dernier dont elle se ramentevoit avec grand émeuvement. Si les jours se suivaient mais ne se ressemblaient point, il n'en était rien des mois de may. Quelques mots s'échappèrent des lèvres de la jeune femme alors que sa peau hyaline se couvrait de frissons. A tendre l'oreille, assurément point ceux du crédo.


Il était trois filles sous un pommier doux, (bis)
Las, dit la première, je crois qu’il fait jour

Joli, mois de mai quand reviendras-tu ? (x4)

Las, dit la deuxième, j’entends le tambour

Las, dit la troisième ce sont nos amours
Il vont à la ville combattre pour nous

Contre les gens d’armes, qui sont pire que des loups

S’ils gagnent bataille auront nos amours

Qu’ils perdent ou qu’ils gagnent les aimerons toujours

Contre les gens d’armes gagneront un jour*


Manuscrit de Bayeux, XVème siècle

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Si tu veux jusqu'au bout râler ton agonie je t'engage à ménager ta voix ! (M. Rollinat - Succube)
Jean.de.cetzes
Prier pour quelqu'un qu'on lui avait dit. Comme si c'était la peine de déranger le Très Haut pour sa création qu'il devait nécessairement connaitre - puisqu'il était omniscient - et qu'il pouvait s'il le souhait tout faire - puisqu'il était omnipotent. Mais enfin, compte tenu des échanges de la journée, Jean avait bien une petite idée. Il voyait bien quelqu'un pour qui prier. Aussi, une fois inconfortablement installé - car oui l’Église, il ne faut pas se le cacher - c'est inconfortable, froid, relativement humide selon les saisons, et surtout très mal éclairé, particulièrement en dehors des offices, lorsqu'il n'y a que les petites veilles qui viennent prier et que l’archevêque ne tient pas sa messe le dimanche. - il se mit à prier

Seigneur, je vous implore de pardonner à ceux qui vivent dans le péché, comme le Vicomte de Roquecourbe. Je vous prie d'agir avec mansuétude envers cet homme qui ne se rend pas compte de ce qu'il fait.

En fait, il y avait plus important à demander au Très Haut.

Seigneur, je vous en prie, accordez votre protection au peuple Toulousain. Protégez le du mal, empêchez les félons, guider par le Sans Nom, de s'emparer de ses richesses. Permettez au bon peuple de Toulouse de se nourrir à sa faim et de prospérer car ce sont des hommes bons. Certains sont querelleurs mais je ne doute pas de leur bonté d'âme.

Pour finir, Jean, à vois très basse, fit une dernière requête, plus personnelle, au Très Haut

Seigneur, si vous pouviez aider Sebelia Querini à faire la paix avec ses semblables...

Puis il récita le crédo, car en Dieu il croyait.



Il se releva, et s'en alla bruler un cierge - et non pas une vierge - espérant que ses prières seraient entendues.
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(Impossible de lire mes mp IG...)
Arilan


    Sonnez, sonnez, petites cloches !

    Le carillon de la cathédrale de Toulouse se fit entendre en cette matinée ensoleillée. Les notes se répandaient, joyeuses, à travers toute la capitale. Les cloches s'agitaient à toutes volées, les sonneurs tirant avec force sur les cordes pour faire éclater les notes joyeuses.

    Mais pourquoi cette sonnerie joyeuse ?! Car le roi fou était mort. Alors l'archevêque avait décidé de faire sonner les cloches. Pour sûr, certains auraient préféré que la cathédrale sonne le glas pour sa mort, mais encore heureux, le lieu saint appartenait toujours aux aristotéliciens, et il continuerait à l'être, même si les actes sournois d'infâmes sans honneur tentait de les priver de leur liberté.

    Arilan était assis dans sa cathédrale, dans le choeur de la cathédrale, et c'est un grand sourire aux lèvres qu'il écoutait le son joyeux et guilleret du carillon qui emplissait le lieu saint et se répandait dans la capitale du Comté.

    Le roi fou était mort.

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Arilan


    Dans la nuit, on avait transporté tout ce qui était précieux, et nécessaire, du palais épiscopal Saint-Sernin aux sacristies de la cathédrale.
    Les quelques gardes épiscopaux et clercs oeuvrant dans le palais épiscopal avaient fait l'aller-retour en traversant la place de la cathédrale pendant plusieurs heures.
    On avait installé les "quartiers" du vieux loup dans l'une des sacristie, d'autres salles annexes de la cathédrale servaient elle-aussi de lieu de vie pour les clercs et les gardes épiscopaux, et d'autres d'entrepôts pour tous les papiers et objets précieux.
    Seuls les meubles, essentiellement, avaient été laissés dans le palais épiscopal.
    Et en partant, tout avait été fermé à clef.

    Le pouvoir devenait tyrannique, il souhaitait spolier les aristotéliciens et les réduire à néant en leur volant ce qui leur appartenait, comme si cela allait briser leur foi.
    Soit !
    Mais rien ne leur serait offert sur un plateau. Ce serait un palais épiscopal vidé de sa substance et aux portes closes qui leur faudrait défoncer et qu'ils trouveraient, et bon courage au soi-disant nouvel évêque.
    Une chance d'avoir eu vent de ce que prévoyait sournoisement la comtesse de Toulouse.

    Au petit matin, les portes de la cathédrale furent ouvertes, comme toujours. Le lieu saint était devenu un refuge pour le guide spirituel des aristotéliciens, mais rien ne changerait pour autant pour la communauté, si ce n'est qu'il y aurait quotidiennement et en permanence l'archevêque et plusieurs clercs en prière ou oeuvrant pour les fidèles, au sein du lieu sacré des aristotéliciens.

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Arilan


    Citation:



        Aux fidèles de l'archidiocèse de Toulouse, et à l'universalité des fidèles de la Sainte Église,
        À tous ceux et toutes celles qui lirons ou entendrons la présente annonce,
        Que la Paix et la Vertu soient avec vous.



          Dans la nuit de mardi XVIII juin au mercredi XIX juin, je me suis vu obligé de quitter le palais épiscopal de Toulouse afin de me réfugier en ma cathédrale, après avoir eu vent des intentions de la comtesse de Toulouse de prendre, par la force des armes, le palais épiscopal.

          Ce matin, en effet, le palais épiscopal a été, avec violence et par la force des armes, attaqué et occupé par l'armée comtale, dirigée par la capitaine Nyxx, mais dont l'étendard flottant au-dessus des têtes des soldats arbore les grandes armes de la Guyenne.
          C'est donc avec une armée toulousaine, mais se faisant passer pour une armée guyennoise, que la comtesse de Toulouse a attaqué le siège de l'archidiocèse de Toulouse afin d'en spolier les aristotéliciens du Comté, et l'offrir au représentant d'une autre religion.

          À cet instant, la comtesse de Toulouse n'a pas daigné expliquer sa décision et son geste, préférant le silence et des méthodes violentes et sournoises à la paix, le dialogue et l'apaisement.

          Les aristotéliciens de Toulouse se voient donc priver de leur institution principale, illégalement attaquée et occupée, sur ordre de la comtesse de Toulouse.
          Une seule question nous brûle les lèvres.

          Pourquoi ?

          Toulouse est depuis longtemps, et toujours, une terre de tolérance religieuse où la liberté de culte et d'opinion est respectée depuis fort longtemps, où les différentes religions cohabitent malgré leurs différences, se respectant les unes les autres malgré leurs différents.

          Alors pourquoi ?

          Pourquoi attaquer ainsi les aristotéliciens toulousains ?
          Pourquoi, sournoisement, sans rien dire, sans explications, faire l'usage de la violence des armes, de haine contre ceux qui prônent la paix, le dialogue et l'amitié ?
          Qu'est-ce qui justifie cet acte de la comtesse de Toulouse ?
          Quelles explications a-t-elle à offrir aux aristotéliciens du comté de Toulouse et à tout les habitants du Comté ?
          La tolérance religieuse et la liberté de culte sont-ils abolis ? Est-ce l'ère de la tyrannie ?

          Nous ne demandons que des explications, des réponses, de l'honnêteté, du courage aussi, pour assumer ses actes, et nous offrons une main tendue, le dialogue, un espoir de paix, une possibilité de pardon malgré ces actes haineux et violents.

          Aujourd'hui, l'incompréhension règne, nous attendons et espérons des explications sur les actes barbares et violents de la comtesse de Toulouse.
          Mais la foi et l'espérance demeurent.
          Face à la haine et la violence, nous n'opposerons que notre foi sincère, nos paroles, l'exemple de l'enseignement du Prophète, le respect de la Parole Divine.
          La cathédrale restera un lieu de paix, de recueillement, le lieu sacré où la communauté des aristotéliciens se réunit afin de louer le Tout Puissant et de continuer à diffuser le Message Divin, le message d'amitié et d'amour de notre Père.

          Suivez toujours les enseignements du très saint Prophète Aristote.
          Que le Très Haut vous ait tous en Sa sainte garde.



        Arilan de Louvois




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Jean.de.cetzes

Jean lu l'annonce qui n'était que pures balivernes. Un tissu de mensonge et de propagande politique. Une honte pour un homme de Dieu. Il repartit bien attristé de voir dans quel état se trouvait l'Eglise Romaine lorsqu'elle était représenté par des hommes tels que lui.

Juste pour indication, ce n'est pas dans la nuit du 18 au 19 mais dans la nuit du 17 au 18.

Et puis ce n'est peut-être pas la peine de poster le même message dans trois topics différents sur la même gargote.. Ca m'oblige à coller trois fois le meme message en plus

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(Impossible de lire mes mp IG...)
Arilan


    Les cloches sonnent.

    Rien d'inhabituel, c'était le rituel quotidien que deux bedeaux étaient chargés d'accomplir plusieurs fois dans la journée.
    Il y avait bien sûr les heures, les quarts et les demis, annoncés pour chacun connaissent l'heure du jour.
    Mais il s'agissait là d'un tout autre son de cloche. Il s'agissait de l'appel à la messe. Appel qui retentissait avec vigueur et tout spécialement le dimanche, jour sacré par excellence, mais qui était sonné également quotidiennement, la messe, rappel de l'amitié aristotélicienne et de son témoignage instaurée par le prophète Oane, étant dite chaque jours.

    L'appel à la messe retentissait donc dans les rues de la capitale, invitant les fidèles aristotéliciens à venir se rassembler.
    L'appel était classique, mais la messe du jour, elle, serait particulière.

    Alors que le son des cloches emplissait l'air, le vieux loup était dans la sacristie, finissant de se préparer, aidé d'Octavien et d'un servant d'autel.
    Mitre, crosse, croix pectorale et habits liturgiques habituels, il était fin prêt pour l'office.
    Suivi et précédé de ses aides et autres prêtres, il gagna le parvis de la cathédrale, où, comme la coutume l'avait imposé, le célébrant de la messe accueillait les fidèles et leur souhaitait la bienvenue dans la demeure du Très Haut.

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Arilan


    Les semaines se succédaient à Toulouse, et rien, ou presque, ne changeait. Les messes elles aussi se succédaient, et là aussi, peu de changement. Les textes choisis par l'archevêque de Toulouse étaient certes différents mais toujours sur le même thème. La paix, la concorde, la prospérité, la fraternité, l'ordre, la Foi.
    La crise, avant tout civile, que connaissait le Comté semblait s'installer, s'éterniser. Aucune issue ne semblait pouvoir être trouvée.

    Le vieux loup avait bien eu l'intention à un moment de s'investir, de proposer sa médiation pour essayer de sortir de l'impasse que connaissait actuellement le Comté et qui pesait sur les Toulousains. Mais il se savait trop peu apprécié, pour ne pas dire détesté, par certains pour savoir que sa main tendue ne serait pas acceptée et mal interprétée, dévoyée.

    Il avait donc préféré ne point semer plus de troubles, se taisant, enfin pas lors de la messe dominicale. Car à ces moments-là, comme les textes choisis, ses sermons rappelaient toujours aux fidèles aristotéliciens venant aux messes le message d'amour du Très-Haut, les valeurs aristotéliciennes de paix, de fraternité, d'entraide qui permettaient la concorde, la prospérité, et le bonheur des peuples.

    Arilan partageait donc son temps entre la cathédrale, où il officiait les messes, rencontraient des Toulousains, pour des confessions, ou simplement échanger, et l'université, où il exerçait ses fonctions de recteur depuis plusieurs semaines à présent, étudiant, enseignant.

    Les semaines passaient, se ressemblaient, mais l'avenir était toujours des plus incertains, et le vieux loup était toujours spolié de sa demeure et ses biens, expulsé de chez lui, sans aucune espérance d'amélioration pour l'heure.

    Priant dans la chapelle dédiée au Prophète, il méditait, attendant la venue de sa nièce.

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Arilan


    Te Deum

    Lorsque l'annonce parvint à l'archevêque, celui-ci se préparait à se coucher, mais une telle annonce ne pouvait être ignorée. Le vieux loup s'empressa donc de revêtir ses habits liturgiques avec l'aide de Valentinien et gagna la cathédrale alors que plusieurs clercs prévenaient les prêtres de l'archidiocèse.

    Les cloches de la cathédrale se mirent à sonner dans la nuit toulousaine pour signaler et prévenir le Peuple et le remplir d'allégresse à cette annonce : la France avait un nouveau roi ! Et le temps de la tyrannie et de l'hérésie était terminé.

    Une messe fut donc organisée, et un Te Deum, pour remercier le Très Haut d'avoir donné au Royaume un roi aristotélicien et respectueux des lois.

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--Louis_le_vieux
Louis était fou de joie !!

Il parvint même à décoller ses chausses du sol, tout joyeux qu'il était à l'annonce de la déconvenue subie par Riwenn et la fin de sa maudite armée ennemie venue sur Foix pour souiller la terre toulousaine, propager malheur sur tout le comté.

Il imaginait la tête de ses grands amis, Amellyne, Willyam, Xena dethoisy qui lui servit moultes festins pendant la durée de sa présence avec l'argent des fuxéens.

Et il riait ! il riait de joie le vieux, les chicots à l'air, il devait absolument en remercier le Seigneur tout loué même s'il n'avait pas l'habitude du lieu, il se décida enfin à entrer. Tenta mais en vain de s'agenouiller, la douleur de ses articulations ayant raison de lui. Les deux mains jointes, il commença à adresser ses louanges.


Aristote vous l'très grand, vous l'protecteur d'nos zâmes, hips !merci merci merci d'avoir rendu justice envers ce voyou d'Riwenn hips !.

Voilà, promis que je viendrai plus souvent que souvent vous rend'visite !! Hips !


Bayard


Les cloches sonnaient l'appel aux fidèles. Monseigneur Bayard avait envoyé un enfant de chœur sonner la cloche.

Il se sentait fier, devant le parvis de la cathédrale, d'être à sa place, enfin. Il attendait que des fidèles se présentent à lui, pour la messe.
Bayard
Monseigneur Bayard entra dans la Cathédrale et commença sa messe.

Mes biens chères Sœurs, Mes biens chers Frères, soyez les bienvenues dans la Maison de Dieu. Cette maison est la vôtre car nous sommes des enfants de Dieu, tous autant que nous sommes. Ce moment, consacré à Lui, est fait pour nous retrouver, en tant que Communauté de Fidèles, et prier tous ensemble.
Pour cela, réjouissons-nous d'être ici, tous ensemble.



Il s'arrêta une instant et reprit.


Dieu nous regarde et voit que nous sommes des pécheurs. Nul autre que Dieu n'est parfait. L'humanité rend l'homme imparfait, donc soumis aux tentations et pécheur.

Pour demander pardon à Dieu, reconnaissons ensemble notre nature de pécheurs.

Il commence à réciter le confiteor.




Monseigneur Bayard écouta l'assemblée et reprit la parole.

Oui, les Enfants de Dieu sont des pécheurs. Dieu nous regarde et n'oublie pas le repentir sincère de son Eglise.


Il s'arrêta et commença la lecture.



Vie de Titus, l'Apôtre.

Enfin à Rome, Titus, Samoht et Anaclet achetèrent un appartement dans une insulae de l’Aventin près du Tibre - là où s’installera le futur Saint-Siège -, et chacun se mit à diffuser le message de Christos. Pêchant le jour, prêchant la nuit, Titus fit quelques adeptes. Il concentra cependant ses efforts sur les gens qui connaissaient déjà le message d'Aristote, mettant en avant la continuité des messages et la complémentarité des enseignements. De nombreux convertis se tournaient alors vers Samoht et le culte qu'il avait mis en place. Titus, lui, continuait son chemin, telle un rocher dévalant la pente des Sept Collines, détruisant tous les obstacles impies.

Un jour qu'il buvait et mangeait dans une taverne avec des amis, il se passa un évènement extraordinaire. Samoht lisait une missive de Paulos sur la nécessité de se choisir un chef et rappela aux personnes présentes que Christos avait expressément désigné Titus, mais ce dernier le contesta modestement puis se tut. C'est alors que quelqu'un ouvrit une fenêtre. Une colombe entra dans la pièce et voleta sous les poutres. Elle en détacha des herbes qui y étaient suspendues, et des branches de basilic, l'épice des rois, vinrent se poser sur la tête de Titus. Tous y virent un signe de la royauté spirituelle de Titus. Titus se leva et dit :

Citation:
Titus : « Mes amis, mes frère, je ne suis pas un roi ! Je ne suis que le serviteur du très haut, et toute puissance ici-bas ne vient que de la reconnaissance par ses pairs. »
Samoht : « Titus, tu es notre roi spirituel. Tous ici nous le reconnaissons. Sois notre guide, toi le roc de sagesse, toi notre père, notre papa. »

C'est ainsi que Titus devint le premier "papa", car l'Église était comme son enfant, lui qui avait tant souhaité devenir un père aimé. Et il remplit cette tâche avec ferveur et humilité. Il se heurta l'Empereur qui, jaloux de ses prérogatives, préférait l'ancienne religion lui permettant de maintenir le peuple dans un état de servitude et de dépendance. Mais fort de leur nouvel état, en effet une fois arrivés à Rome, Samoht et Titus étaient devenus érudits voie théologie qui allait bientôt devenir celle de l’Église, le nombre d'Aristotéliciens augmenta rapidement grâce à leurs efforts. Excédés par ce prosélytisme, les Romains enfermèrent Titus et ses disciples en prison après un court procès pour trouble à l'ordre public.


Après un instant, il reprit la parole.

Selon la volonté de Christos, Titus a été le porteur du message sacré, le vecteur de la parole divine. Il a vécu et péri à Rome, pour fonder notre Sainte Eglise et diffuser les enseignements de Christos et d'Aristote au plus grand nombre.
Mais Titus est aussi le 1er Père de l'Eglise, car les Enfants de Dieu doivent être guidés par un Père sur la Voie du Paradis.
Depuis la mort de Titus, l'Eglise respecte et suit son Papa, à Rome.
Nous avons besoin d'un guide sur Terre, pour la bonne marche de notre Eglise.
En souvenir du sacrifice de Titus et dans le respect des successeurs du Père de l'Eglise, prions tous ensemble
.

Il s'arrêta, reprit son souffle et commença la prière.



Après la Communion, Monseigneur Bayard invite tout le monde à chanter :

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions régner l'Amour sur ta Création.


Après le chant, il reprend la parole.


A présent, allez dans la paix et l'Amour de Dieu et passez un bon dimanche.
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