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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Bayard


Les cloches sonnaient l'appel aux fidèles. Monseigneur Bayard avait envoyé un enfant de chœur sonner la cloche.

Il se sentait fier, devant le parvis de la cathédrale, d'être à sa place, enfin. Il attendait que des fidèles se présentent à lui, pour la messe.
Bayard
Monseigneur Bayard entra dans la Cathédrale et commença sa messe.

Mes biens chères Sœurs, Mes biens chers Frères, soyez les bienvenues dans la Maison de Dieu. Cette maison est la vôtre car nous sommes des enfants de Dieu, tous autant que nous sommes. Ce moment, consacré à Lui, est fait pour nous retrouver, en tant que Communauté de Fidèles, et prier tous ensemble.
Pour cela, réjouissons-nous d'être ici, tous ensemble.



Il s'arrêta une instant et reprit.


Dieu nous regarde et voit que nous sommes des pécheurs. Nul autre que Dieu n'est parfait. L'humanité rend l'homme imparfait, donc soumis aux tentations et pécheur.

Pour demander pardon à Dieu, reconnaissons ensemble notre nature de pécheurs.

Il commence à réciter le confiteor.




Monseigneur Bayard écouta l'assemblée et reprit la parole.

Oui, les Enfants de Dieu sont des pécheurs. Dieu nous regarde et n'oublie pas le repentir sincère de son Eglise.


Il s'arrêta et commença la lecture.



Livre de l’Éclipse
Chapitre VI - « Le soleil »

1 Alors que la petite pièce où je me trouvais avec cette étrange inconnu montait, j’avais la sensation désagréable d’être plus lourd qu’à mon habitude. Mais, lorsque elle s’arrêta, je me sentis un instant extrêmement léger. Je n’avais pourtant ni grossi ni maigri pendant ce court laps de temps. La porte s’ouvrit en deux, comme je l’avais vu plus bas. L’inconnu se retourna alors vers moi et me dit: “Vous êtes arrivé.”. Il arborait un sourire plein de gentillesse et de douceur. Cela me redonna un peu d’entrain et j’osai enfin lui demander: “Mais qui êtes-vous donc ?”..

2 Il me répondit: “Je suis le passeur, le seul ange à rester pour l’éternité en dehors du Paradis. Mon rôle est d’accompagner jusqu’ici ceux qui n’ont pas encore fait le choix.”. “Quel choix?”, m’écriais-je, interloqué. Mais, sans me répondre, il afficha encore un de ses beaux sourires et tendit sa main vers l’extérieur de la pièce pour m’inviter à avancer. Voyant que rien ne pourrait lui soutirer plus d’informations, je décidai d’avancer. Une fois sorti, la porte se referma derrière moi, ses deux parties se rejoignant, et j’entendis la pièce redescendre.

3 Je m’attendais à trouver un paysage idyllique, mais, au lieu de ça, j’avais encore et toujours cette détestable pierre bleue qui composait le pic infernal. Elle avait été taillée pour obtenir une sorte de terrasse. Je me demandai comment sortir de ce que je croyais alors être un ignoble traquenard. En effet, j’avais atteint le sommet et n’avais aucune chance de ne pas tomber si j’essayais de descendre par la paroi du pic. Quant à l’étrange porte, je ne savais pas comment l’ouvrir. Je m'asseyais donc, en pleurs, me demandant quel horrible péché j’avais pu connaître pour être ainsi puni.

4 Quelques instants plus tard, j’entendis un concert de battements d’ailes. Je levai les yeux et vis un magnifique spectacle: sept anges étaient en train de se poser sur la terrasse bleue. Je reconnu l’Archange Michel, saint patron de la Justice, en armure, tenant en main une magnifique épée et un grand bouclier aux merveilleux ornements. Mais mes connaissances théologiques étaient limitées et je demandai, non sans honte à qui j’avais affaire. Je m'attendais à entendre quelque reproche, mais ce ne fut pas le cas. Tous me regardèrent d’un regard plein de douceur et d’amour.

5 L’un d’eux s’avança et me dit: “Je suis Georges, Archange de l’Amitié. Et voici Gabriel, Archange de la Tempérance, Michel, Archange de la Justice, Miguaël, Archange du Don de soi, Galadrielle, Archange de la Conservation, Sylphaël, Archange du Plaisir, et Raphaëlle, Archange de la Conviction. Nous sept, sous les ordres du prophète Aristote et du messie Christos, sommes chargés de guider les humains sur le chemin de la vertu, qui les mène vers Dieu et Son Paradis.”

6 J’avais en face de moi les sept humains les plus importants de l’histoire, exception faite d’Aristote et de Christos. Devant un tel privilège, je ne pus que me prosterner à leurs pieds, face contre terre. Mais Georges me dit: “Ne te prosterne pas devant nous : nous ne sommes en définitive que des humains. Seul Dieu mérite cela. Nous sommes Ses humbles serviteurs, accomplissant Sa divine volonté. Mais viens avec nous, car l’heure est bientôt venue de faire le choix. Nous sommes là pour te mener au soleil.”


Sypous


Après un instant, il reprit la parole.

Cette lecture nous rappelle que nous ne sommes que de passage sur cette Terre, qu'un jour nous devrons tous rendre des comptes à Dieu.
Nous devons tous fuir le péché par dessus tout, vivre dans l'amitié et l'amour du Très Haut, de notre prochain et de nous-même.
Nous devons être persévérant avec Dieu, le rechercher, le poursuivre, être puissant dans sa volonté et son amour.
Ayons la foi et agissons concrètement en fonction de cette foi.
Nous devons donner aussi dans notre vie. Matériellement et spirituellement, en transmettant la parole divine. En encourageant des personnes surtout celles en difficulté ou en doute, en donnant des compliments aux gens si cela est vrai et justifié, en aidant, en servant ceux en difficulté dans la foi du Très Haut.
Ou tout simplement être souriant grâce à la joie du salut que Dieu nous donne, être utile et constructif dans l'oeuvre de Dieu, être irréprochable d'honnêteté, de bonté, de justice avec notre prochain.
Faire cela est à la portée de tout le monde et nous rend nous même heureux.
Fuyons le péché et le Sans Nom sous toutes ses formes.
Celui qui jusqu'à son dernier jour aura mené une vie humble et vertueuse sur cette Terre sera accompagné vers le Paradis Solaire.
.

Il s'arrêta, reprit son souffle et commença la prière.



Après la Communion, Monseigneur Bayard invite tout le monde à chanter :

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions régner l'Amour sur ta Création.


Après le chant, il reprend la parole.


A présent, allez dans la paix et l'Amour de Dieu et passez un bon dimanche.
Asphodelle
KLIIIING.......KLOOOOOOOOOOOONG......
KELAANG......KLOOOOOOOOOOOOOONG...........KLIIIIING..............
KLOOOOOOOOOOOOONG...




Pour parfaire l'ambiance délétère sur le Comté, le glas sonne.

Si Asphodelle était zyeutée par les Romains, elle gardait également l'oeil sur eux.
Et elle avait appris, il y à quelques jours.
Au matin elle avait donc naturellement enfilé sa soutane pervenche, et passé son étole sur ses épaules, brodées aux couleurs de l'EAF.
En simples souliers de cuir, elle avait posé un fronteau perlé sur le front, et retenu ses cheveux qui, depuis qu'elle les laissait pousser, partaient en boucles et en mèches légères, pareilles à des herbes folles. Elle renonça à les discipliner tel qu'elle l'aurait voulu et se rendit directement à la Cathédrale.




Munie d'une maigre bourse, elle tends à chacun sa peine, et c'était pas une sinécure : le corps sentait déjà malgré le ralentissement occasioné par le froid.
Parce que les gens, même athés, gardaient une sainte crainte des choses de la religion, ils restèrent pour la cérémonie. Peut-être, que parmis eux, certains y croyaient encore?

Asphodelle d'un pas décidé, pour des offices mille fois prononcés, se dirige derrière l'autel. Passé un certain âge, le pas est direct et les choses à faire prestement dirigées.
Pourtant, c'est avec un silence surprenant, que, derrière l'autel, ou sur son devant reposait un cercueil de bois simple, Asphodelle se posa, les paumes jointes devant ses seins, les yeux fermés, le menton bien dressé.
L'odeur, la pierre et les bruits infimes du silence de ces immenses lieux sacrés, les courants d'air qui circulent entre les collatéraux et jouent à chat autour des piliers.

La flamme d'un cierge vacille...

Une semelle qui frotte la pierre...

Un murmure à son oreille...une voix du dehors amplifiée par les voutes?

Elle avait attendu, attentive, Asphodelle, que quelqu'un vienne chercher le corps, que quelqu'un demande un prêtre, qu'un ami pleure, que le décès soit annoncé.

Rien.

Narbonne est trop loin, Rome, un point de plus en plus infini ... inaccessible.
Mais elle n'a jamais laissé personne sans sépulture si tenter qu'elle sache que quelqu'un est mort et n'aura point les derniers sacrements !!

Elle inspire, la fraîcheur baigne ses épaules, coule sur sa poitrine et sa poitrine tétonne, la taille et les courbes vallonées de ses fesses, l'aura est guidée jusqu'au point de contact tellurique où il ruisselle jusqu'au coeur de la Terre.

Les quatres éléments....l'ostensoir...le Livre des Vertus...
Elle se retrouve plongée dans un passé qui semblait si loin, et que pourtant, elle n'avait pas besoin de rappeler avec force : tout était déjà présent, là, dans ses artères. Paupières toujours closes, elle en appelle aux Puissances du Ciel, et à l'inspiration des anges, la connexion est directe.

Le silence est rompu par une voix forte qui, par moment, se transforme en murmure chuinté :


Je confesse à vous, mes amis, et vous les Saints... avoir péché ! beaucoup péché....et je demande pardon, devant les Prophètes, et devant Dieu ! je crois en la rémission des fautes, et au paradis Solaire, je crois en toi Seigneur Christos, et en la parfaite définition de l'amour par Saint Augustin....Amen.

Son regard menthe est inondé des lumières de la nef, et elle songe à la mère du défunt : sait-elle? ou est-elle déjà là-haut? Elle ne le connaissait pas, et pour ce qu'il représentait, elle ne le voulait pas sur la cathèdre. Elle l'aurait contré, lui l'agneau envoyé à l'abattoir. Mais l'humanité et l'amour sont la raison d'exister de son culte et de son Eglise, aussi, elle s'imagine l'amie, la soeur, le frère, le cousin, le père...et en somme tout ce qu'elle est déjà, elle l'avance et le pose sur cet autel de gloire, où les choses futiles des hommes apparaissent comme ridicules, et où leurs bruits se perdent dans le souffle des cieux.

Il y avait tant et tant de liens d'amour, inconnus ou plus connus, autour de soi...que la mort rompt. Il n'y avait rien de bravache dans la Faucheuse, c'était l'égalité des êtres et le lieu où les Couronnes se perdent, et où les épées se brisent.

Elle récite avec grande douceur et solennité :


La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu m’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été
sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été : le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue,
Je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin...
tu vois, tout est bien.*

Enfin, elle lève la main droite et trace une croix dans l'air devant elle :

O Seigneur et toi Roi des Rois, Créateur du Paradis et des Enfers, sois clément avec l'âme de Père Bayard, juge ainsi selon ton droit ! et juge avec la lumière de ta personne ! en qui il n'existe ni malice, ni mal, ni désamour.
Guide nous et délivre du mal les âmes vivantes sous influence du Malin, et que ta volonté soit faite, maintenant et par delà les temps et des temps...Amen.


Elle demande alors aux hommes de se lever et de prendre le cercueil pour le porter vers le cimetière où elle paiera elle-même une croix où sera indiqué le nom du trépassé, et s'en tiendra à une croix Romaine, pour respecter ce qu'il fut.

D'un signe, elle leur fait signe de la suivre et pendant qu'elle marche, elle poursuit en litanie jusqu'à la fosse qui l'attends, la prière de celui qui vit, et qui a vécu :


Ah ! malheureux ! Seigneur, aie pitié de moi.
Ah ! malheureux ! voici mes blessures, je ne les cache pas :
tu es médecin, je suis malade ;
tu es miséricorde, je suis misère.
N’est-elle pas une épreuve, la vie humaine sur la terre ? […]
Et mon espérance est tout entière uniquement
dans la grandeur immense de ta miséricorde.
Donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux. […]
Ô amour qui toujours brûles et jamais ne t’éteins,
ô charité, mon Dieu, embrase-moi !**


Sur la tombe, le crédo aristotélicien, et une poignée de terre...ainsi sont les gens : des corps sans vie, et autour, combien d'amis?

Asphodelle est celle qui veut aimer si on la laisse faire, alors elle donne à Bayard la présence pour le passage, et qu'il la pardonne si la présence de l'hérétique l'agace.

Au Paradis...toutes ces luttes ne sont-elles pas finies?



* Prière d' Augustin dict Saint Augustin
** Extraits des Confessions d'Augustin, dit Saint Augustin

_________________
--Mgr.fab


Citation:



Recrutement de l’Archevêché de Narbonne.


Nous, Monseigneur Fabrizio di Carrenza, Archevêque Métropolitain de Narbonne,

Faisons savoir aux fidèles de l'Archidiocèse de Narbonne que nous lançons en ce jour une grande campagne de recrutement au sein de l'Archevêché, afin d’assurer le bon fonctionnement de celui-ci. Les postes à pourvoir sont ouverts à tous les fidèles, sous certaines conditions.

Nous recherchons :

  • Des Curés/Diacres Sacristains :

Le Curé/Sacristain est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse et peut administrer tous les sacrements sauf celui de l’ordination. Sous l'autorité de son évêque, il veille au bon déroulement des offices (In Gratibus et Res Parendo), et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles érudit de la voie de l'Église. Le curé devra prononcer ses vœux lors de sa nomination, mais pas le Sacristain. Ils n’ont pas droit au port d’armes, sauf dérogation exceptionnelle de la Primatie. La formation sera assurée par l'Évêque.

  • Des Vicaires/Diacres :

Le Vicaire/Diacre aide le Curé/Sacristain dans la gestion religieuse de sa paroisse et il peut administrer tous les sacrements hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes (Res Parendo).

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles, sans exceptions. Le Vicaire devra prononcer ses vœux lors de sa nomination, mais pas le Diacre. Ils n’ont pas droit au port d’armes, sauf dérogation exceptionnelle de la Primatie. La formation sera assurée par l'Évêque.

  • Des gardes épiscopaux :

Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évêque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Église.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles sachant manier une arme.


Comment postuler à un ou plusieurs postes ?

Toutes les personnes intéressés par l’un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l’Église, sont priés de contacter Monseigneur Fabrizio di Carrenza en lui envoyant une courte missive ou en se rendant directement en son bureau.

Nous comptons sur toutes les bonnes volontés possibles afin de porter le message du Très-Haut et la vérité divine.

Ad Majorem Dei Gloriam.

Fait à Narbonne, le XXI jour du mois de mai de l’an de grâce MCDLXII de Notre Seigneur.



Darnant.
    Faict en Foix au jour de la Saincte Antimond
    A l'Archèvesque de Toulouse,

    Monseigneur, nous vous éscrivons ce jour pour quelques motifs personnels dont la teneur j'en suis certains, touchera l'homme de foi que vous estes. C'est le désespoir qui nous pousse à vous éscrire, espérant trouver dans votre épiscopale réponse le chemin que nous sommes venus chercher en pays toulousain.

    Nous devons avant toutes choses vous expliquer un peu de notre histoire. Nous venons avec nostre famille du Berry où nous menions une vie de castelain. Malheureusement la guerre est venue briser notre existence paisible et le Très Haut de nous mettre à l'épreuve. Nostre castel fut pillé par une attaque de brigands qui profitoient du chaos. Nostre pays natal n'étoit plus sur.

    Nous avons donc décidé d'émigrer au Sud, vers cet Hostel fuxéens qui appartenoit à feu nostre père mais aussi poussé par les dernières informations que nous avons reçue de nostre frère il y'a plusieurs mois de cela. Il nous disoit estre au Sud et peut en ce moment mesme se trouver n'importe où entre Montpellier et Mont de Marsan.

    Cette affaire ne vous concerneroit en rien si notre frère n'avoit pas émit dans sa dernière lettre la volonté de servir le Très Haut et Sa Sainte Église. Ainsi Monseigneur, avons nous penser que s'il est bel et bien rentré dans les ordres, son nom vous diroit quelque chose. Il est le suivant : Robert Etienne de la Rose Noire dit Scolopius.

    Nous vous serrions, Monseigneur, infiniment reconnaissant si votre plume pouvoit coucher sur du vélin quelques indices nous permettant de retrouver ce frère prit de fourvoiements pour lequel nous sommes inquiet.

    Darnant de la Rose Noire.
Asphodelle
Youpla youhouu ! un mariage sans dec, celui des deux petits poulets en plus...c'est l’évènement de l'année à Toulouse.


_________________
Lilin
Arrivé de nuit ou tôt en le matin du jour même, le Cassel ne prit que le temps de laisser les charrois en le comptoir de la compagnie et de se procéder à une rapide toilette afin d'ôter la poussière du voyage. Propre il se rendit à la Cathédrale pour y prier. La grande demeure du Très Haut était pour l'heure encore peu fréquentée.

Vêtu de vêtements d'or et de sable, il avança jusqu'au choeur. Non loin du maître autel, il écarta les pans de son mantel puis s'agenouilla. Avant de prier en silence, il récita son credo à voix basse :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Avant de rentrer dans sa prière silencieuse, il termina de réciter la prière de Sainte Illinda.

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

_________________

Retour progressif au RP
Maelly

Maelly fit sonner les cloches pour annoncer la messe du dimanche...

Elle espérait voir du monde...




Elle se mit sur le parvis de l'église pour attendre les paroissiens...

Puis elle entra pour commencer la messe...


Bienvenue à tous en ce dimanche, nous allons commencer par laver nos pêchés... récitons ensemble la prière...


Maelly

Maelly continua en récitant le crédo...



Bien, maintenant prions ensemble :


Maelly
Je vous invite maintenant à venir partager ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne.



Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.

Je vous remercie toutes et tous d'être venu à cette première messe en ces lieux, elle fut un peu courte et j'en suis désolé, mais je n'ai pas beaucoup de temps à moi étant en train de déménager. Et puis je préfère une messe courte à de long discours qui vous lasserons et ne vous donnerons pas envie de revenir, je ne suis pas là pour vous saouler mais pour vous donner la foi et vous guider.

Que les paroles de Christos et Aristote vous accompagnent et vous guident.

Que le Très-Haut vous protège ! Allez en paix !
Emyle
Le russe pénétra d'un pas léger, presque hésitant dans la cathédrale Saint-Lescure de Toulouse. Voila bien longtemps qu'il n'avait mis les pieds dans un lieu saint, aristotélicien qui plus est, lui qui n'était coutumier que des églises orthodoxes, et déjà celles-ci, il tâchait de s'en tenir éloigné le plus possible. Mais voila qu'il se retrouvait dans cette immense bâtisse et, levant les yeux et arpentant chaque recoin de la voûte, il dut bien reconnaitre que l'endroit en imposait dans toute sa magnificence, le tout pourtant, d'une sobriété étonnante.

Il s'assit un instant sur l'un des longs bancs, au milieu. L'édifice était désert, pas un cureton n'y volait... trop occupés à butiner ailleurs surement. Il prit ses aises, pencha sa tête en arrière et ferma les yeux, méditatif.

Si ce qu'on lui avait dit sur l'importance de la foi, notamment le contrôle inquisitoire de celle-ci en occident était vrai, cet agnostique de la première heure allait devoir la jouer finaude, "prétendre" juste. Ce n'était pas qu'il méprisait l’Église et la foi en soi, non, mais celle-ci avait été tellement pervertie au cours des siècles qu'elle avait perdue selon lui toute substance." L'homme du Très-Haut, réceptacle direct du Seigneur sur terre, garant de ses enseignements, instrument de sa volonté" ,voila la classe qu'il répugnait et condamnait en son for intérieur.

Sur cette réflexion, Emile Emilievitch Korsakoff se leva, repris le chemin de l'allée centrale et avant de quitter ce lieu aux relents olfactifs de moisi et de manipulation, exécuta plusieurs rotations obséquieuses de poignets dans une courbette et un sourire qui ne cachait pas son sarcasme.

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Aphykit
Elle était toujours étrangement mélancolique lorsqu'elle revenait à Toulouse. Des quintaux de souvenirs s'invitaient dans sa tête, cela lui donnait un air vaguement mélancolique, un pas un peu moins assuré. Elle n'était guère pieuse, ou bien l'était-elle à sa manière, néanmoins, ses pas la guidèrent vers la cathédrale.
Elle se souvenait du jeune et fringant curé de Toulouse Aeltahir, elle avait assisté, ici même à son ordination.
Que ces temps lui paraissaient lointains ! Presque étrangers, comme si ce n'était pas vraiment elle qui les avait vécus. Elle inspira profondément en grimpant les marches qui conduisaient sur le parvis de l'église. Son coeur se serra un peu plus encore.
La mélancolie qui l'étreignait depuis des jours se fit plus poignante, elle en avait presque le souffle coupé.
Elle songeait à la Clairière de la foi, aux étranges rencontres quasi surnaturelles qui s'y déroulèrent. Elle avait croisé, ces derniers temps bon nombre de Toulousains qu'elle avait fréquenté à l'époque, c'est donc un bien étrange état d'esprit qui l'animait à cette heure matinale.

Elle était debout devant la majestueuse porte, le coeur serré, elle la poussa, elle ne grinça point, fit quelques pas pour se retrouver, à l'endroit même où elle était quelques années auparavant. La vie avait glissé entre ses doigts, l'envie s'était faite moindre, mais elle avançait toujours, juste un peu plus froide et détachée qu'avant.

Quelques pas dans la travée centrale la conduisirent à une rangée de banc, elle s'y faufila, s'installa non loin du pilier de marbre et contempla. Ce qu'elle contemplait en cet instant, nul ne le saurait. Les yeux embués de larmes, elle distinguait dans le flou les lumières du passé, les frèles espoirs du présent... elle aurait y voir l'avenir... un avenir empli de vie, de dangers...
Quelques larmes roulèrent sur ses joues, elle resta ainsi de longues minutes. Le temps n'était plus ce dictateur impérieux, elle n'était plus elle-même.

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Merci à JD Lou Audrea
Philippe.de.cetzes
La religion à Toulouse était proche des abysses, ou plutôt du néant. Depuis la mort de son père - il ne pouvait guère savoir avant - pas une messe n'avait été célébré, ou peut-être une, en passant. Ni en l'Eglise, ni en la Cathédrale. Rien. Même pas une cérémonie de baptême, un mariage. Aussi étrange que cela pouvait paraitre la vie semblait avoir disparue et Dieu avoir quitté la province tant tous s'étaient détournés de la révérence due au Très Haut. Mais pouvait-on reprocher au peuple d'avoir déserté les lieux de cultes lorsque ceux qui doivent en prendre soin ont eux même déguerpi ? Heureusement, Philippe avait en son domaine des clercs, actifs & pieux, qui ne se détournaient pas de leurs tâches et l'accomplissaient avec dévouement. Seulement Philippe était en mission et n'avait pas emmené dans sa suite ces hommes d'Eglise. Il lui fallu donc se rendre, seul, à la cathédrale pour prier. Pour la protection de ses gens et la réussite de sa mission de sauvegarde armée d'une caravane commerciale. Ainsi il pria dans un silence assourdissant, sans que personne ne s'occupe de lui et de son âme.

Par Saint Titus et Saint Paulos, faites Seigneur que nos gens soient saufs & puissent avec moi mener à bien la mission que la couronne de Toulouse nous confia. Faites Seigneur que personne ne soit blessé et que par la force de nos armes nous repoussions toutes les attaques que nous pourrions subir. Je vous en prie Seigneur, guidez-nous de votre Lumière.

La prière ne pouvant être que pour soi, Philippe récita également une prière pour la Reine, la mémoire de son père et la noblesse locale avant de conclure par le psaume conte les païens. Car si aujourd'hui la "liberté" du culte était actée et se devait d'être fermement respectée de par volonté de la Reine, l'hérésie n'en demeurait pas moins réelle et le risque encouru par les âmes était bien plus grand que celui du corps. Pour ces âmes là, il prierait.

Citation:
Prions pour notre suzerain, Sa Majesté Angélyque,
louons aussi la mémoire de notre père le Roi Jean,
ainsi que tous les conseillers et nobles de notre belle région :
Que le Seigneur le Très-Haut
dirigent leur raison et foi selon sa volonté
pour la paix et la liberté de tous.


Citation:
1 Dieu s'élève devant la communauté aristotélicienne, il juge au milieu des fidèles.
2 Il questionna : « Combien de temps encore défendrez-vous avec iniquité les faibles contre les impies ? »
3 Il asséna : « Défendez le faible, l'orphelin, le misérable et rendez justice aux pauvres. »
4 « Sauvez le faible et l'indigent de la main des impies. »
5 « S'ils ne veulent pas comprendre, s'ils ne veulent pas entendre, les fondations de l'humanité vacilleront et les Hommes avanceront dans les ténèbres. »
6 Ainsi, j'expliquais : « Dieu a créé les Hommes, ils sont tous Ses enfants. »
7 « Pourtant comme chaque Homme, ils mourront, et, comme tous les puissants ils tomberont. »
8 « Lève-toi, ô Dieu, juge la terre car tous les Hommes t'appartiennent ! »


Ses devoirs aristotéliciens achevés, il quitta l'endroit comme il était venu. Seul. Après avoir allumé un cierge pour que les autorités veillent à changer les choses et remplacent celle qui ne faisait plus rien pour guider la communauté des fidèles et empêcher le Sans Nom de les emmener aux enfers lunaires.
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Clerc
Clerc entra dans la Cathédrale avec toute la dévotion et l"humilité dont il était capable. L'approfondissement de sa Foi lui était intimement nécessaire et il savait qu'elle était impérative pour une direction sereine et efficace des Fuxéens, si prompts à s'abandonner aux plaisirs illicites.
Il espérait croiser l'évêque sachant pouvoir compter sur ses conseils toujours précieux.
Asphodelle
Sacristie, où nef de Saint Lescure : peu importe où l'on soit, on apprend également même sur le dos d'un bourricot, les planches d'un radeau, la clairière d'un sous-bois.

Bonjour Clerc.
Avez-vous votre Livre des Vertus?
Elle lui sourit et rapprocha d'eux une chandelle.
Il fait froid dans ces lieux, je devrai installer des braseros.

Contrairement à ceux qui ne connaissent le diocèse de Toulouse, ce ne sont pas des messes "récitation" ou des "messes leçons" qu'il faudrait aux Toulousains. Ce qu'il leur faudrait, ce sont des entrains ludiques. Une bonne messe, c'est bien de temps en temps bien entendu, il faut conserver le sacré, protéger le mystique, comme un cérémonial évènementiel, qui réunit, qui apaise, et qui indique une direction sans trop en faire, ni trop insinuer qu'on ne peut réfléchir par soi-même. Car faisons le point dans les Royaumes, partout ce procédé est déserté. Y vont surtout quelques poignées de bonnes gens, et des nobles qui y baillent. Elle les voit de loin : ils font leur "devoir". C'est pour cette même raison qu'alors les curés désertent : une messe faite comme elle en faisait elle-même il y à deux ans, c'est long à préparer. Les découragements malgré sa propre motivation, ont souvent l'usure des bonnes volontés.

Il faut changer son carquois d'épaule, et c'est ce dont elle parle avec le Secrétaire de l'Assemblée Episcopale de France, car contrairement à quelques fanatiques bien ou mauvais pensants, elle est de moins en moins aperçue comme une "sale hérétique à cramer". Et grand Dieu, il était temps. Les gens en ont ras le fion du "mec toujours dans le pif de l'autre".

Cette vision nouvelle de l'enseignement, c'est aussi ce qu'elle va expliquer à Clerc pour Foix.


Mais avant cela, est-il baptisé?

Mais Clerc...êtes-vous baptisé? Je n'ai jamais reçu de réponse. Vous savez que pour enseigner, il faut correctement savoir soi-même. Ensuite, on peut apprendre à communiquer ce savoir, mais également, l'envie de savoir, et la manière de savoir. Si vous ne l'êtes pas, nous ferons un point pastoral sur ce que vous savez. Pour dire vrai, les longues études théologiques ne servent pas pour les personnes désirant être baptisées. Il existe une grande base donnée par le Livre des Vertus. Une fois cette base acquise, celle-ci va éduquer la conscience. C'est cela, qu'il faut donner dans des enseignements...l'envie de savoir...et ce...sur des petites choses toute simple de la vie, car les gens ont assez de leur quotidien, de leurs soucis et de leur travail pour ne pas se rajouter de faux tourments. Dieu...est plus grand que nous. Dieu, est si aimant. Il voit ce que nos yeux aveugles ne peuvent apercevoir. Aussi, a t'il raisonnablement étagé nos devoirs selon nos capacités. Il existe donc une leçon, puis, beaucoup d'autres en suivant pour ceux qui se sentent de les aborder.

Elle avait en effet remarquer qu'une personne à qui l'on donne les outils, poursuivra seul toute sa vie ses recherches, et continuera de souhaiter rester proche de Dieu, plutôt qu'une personne à qui l'on aura verser "cent" leçons, et qui pensera le tour de la question bouclée une fois le baptême obtenu. Le reste est histoire de motivation, mais il ne faut pas juger les gens sur leurs motivations. Tout le monde en ce cas monde, fait ce qu'il peut, avec ce qu'il a et souvent, avec ce qu'il n'a pas d'ailleurs.
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