Pour rare qu'il fût pour elle, d' assister à la messe,
Jerlac aimait franchir le seuil des églises.
Le souffle suspendu, irait même à confesse
Pour au rang des fidèles espérer être admise.
Une cathédrale, c'était tout un symbole!
Et c'est'impressionnée par l'endroit solennel,
Que la saintaise entra, déposant son obole,
Portée par l'espoir d'acheter sa place au Ciel.
D'un geste machinal, s'agenouilla ensuite
Sans trop savoir pourquoi, sur la paille d'un prie-dieu,
Elle ne demandait rien, mais sacrifiait au rite,
Qui veut que l'on soit humble , quand on s'adresse à Dieu.
Des péchés, pour sûr ,elle en avait commis!
Dont celui d'aimer, sans la bénédiction
Du Très-Haut, préférant celle de ses amis
Témoins de son bonheur, véritable et profond.
Sans pour autant sur l'Eglise, jeter l'anathème,
Aristolélicienne, comme il était d'usage,
Elle avait reçu le sacrement du baptême,
Faisant d'elle une disciple, tant docile que sage.
Si Dieu n'est que bonté, pourquoi vivre dans la crainte
De représailles ou d'une excommunication,
Pourquoi faire de la vie, une suite de contraintes,
Au point à ceux qui s'aiment, de refuser l'union?
Jerlac se releva, sa prière formulée,
Et tandis que debout, levant les yeux au ciel,
Elle n'espérait pas tant de voir les choses changer,
Que de continuer, à L'avoir auprès d'elle...
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