Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 51, 52, 53, 54, 55   >   >>

[RP] Cathédrale Saint Lescure

Caudelence
Image supprimée by {EL}

MP en partance

_________________
Lysianne
Depuis qu'elle était arrivée à Toulouse, Lysianne c'était rendue à l'église tous les jours afin d'y trouver une aide, un réconfort, un soutien, une épaule pour déverser ce flot de larme qu'elle retenait depuis la disparition de sa famille mais surtout des réponses. Pourquoi le très haut lui infligeait il ces épreuves, cette souffrance? Qu'avait elle fait qui méritait tel châtiment? Oh!! il est vrai qu'elle n'était pas allée à confesse depuis longtemps mais à qui la faute?
Pas à elle toujours car chaque soir agenouillée au pieds de son lit, elle faisait ses prières, suppliant le saint de tous les saints de lui rendre ce qu'on lui avait enlevé.
Peut être à ce curé de Toulouse qui négligeait ses devoirs envers les fidèles ou alors à notre sainte mère l'église qui ne déléguait que des curés de pacotilles plus attirés par le vin de messe que par la foi...
Ou alors sa sainteté elle même qui s'enrichissait des oboles de chaque paroisse sans se soucier des pauvres âmes qui recherchent la foi et la lumière divine dans la maison du très haut...Sera-t-elle obligée de se retourner vers cette église réformée pour trouver ce qu'elle cherchait ? Pour l'heure elle se rendit à la cathédrale, les portes restaient toujours ouvertes dieu merci....Il lui fallut un peu de temps avant de s'habituer à la pénombre et de se mettre en quête d'un bénitier. Lysianne se dirigea vers celui ci, y trempa le bout de ses doigts puis se dirigeant vers la nerf, se signe en génuflexion, s'avance au plus près du chœur et s'installe en prière.


Seigneur,
ma journée commence.
Tu me la donnes gratuitement.
Je veux la vivre en m’inspirant de Toi,
en évitant toute critique, toute plainte..
et ce n'est pas l'envie qui lui manquait.
Donne-moi de Te servir dans les autres.
Coule en moi Ta paix.
Que Ton divin Esprit, à la manière de Marie,
remplisse d’amour mes relations d’aujourd’hui.
Je veux ce que Tu veux, comme Tu le veux,
quand Tu le veux... amen...


se signe à nouveau et reprend le notre père..

Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum
da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.
Amen.


Si quelqu'un l'avait entendu il aurait pu croire qu'elle savait parler latin mais il n'en était rien. On l'avait l'obligé à apprendre par cœur plusieurs prières pourquoi? allez donc savoir... mais elle n'avait eu d'autres choix que d'obéir si elle ne voulait pas être punie.
Elle pria ensuite pour sa ville de Toulouse qui si le curé ne se réveillait pas, risquait de sombrer dans le pêcher. Elle aimerait venir en aide à sa sainte mère l'église mais vers qui se tourner? Elle médita encore quelques instants avant de quitter les lieux.

_________________
Asphodelle
La situation religieuse à Toulouse était dans l'expectative.
Après des mois de torpeur par une tenue archiépiscopale tenue à son plus simple appareil dans la retenue d'une installation Romaine, c'est ensuite la tenue In Gratibus qu'il fallait mettre en marche.

Chose faite, à ce jour, depuis qu'Asphodelle avait repris l'archevêché.
Mais il restait encore plusieurs choses avant d'être rendu : la reconnaissance des Augustins par le Comté, et la finition des formations de clercs.

Car pour l'heure, il y avait dans chaque ville un curé In Gratibus, mais en aucun cas de curé Res Parendo. La seule active étant Asphodelle, qui n'était pas encore reconnue.

Si elle ne l'est pas, inutile de planter des graines pour qu'elles crèvent. Asphodelle baptise, et bientôt marrie, forme les futurs prêtres de Toulouse, mais en le cas contraire, c'est un archevêque romain qui devra prendre place avant plusieurs mois.


En l'attente, Asphodelle avait crée une sacristie pour les questions, en Gargotte, qui pour l'heure, restait sans demandes.

_________________
Asphodelle
Une cathédrale avait toujours cette image de lieu froid et rebutant à première vue, et encore plus quand il faisait si beau dehors, et qu'il faisait si sombre dedans.

Par chance, la cathérale Saint Lescure était née dans une mode où l'on tente de faire la nique à la Physique des charges en tentant de plus en plus d'évider les murs et d'en faire des objets seuls de remplissage et non de port de poids, et l'on remplace alors ces murs de remplissage par des verres teintés dans la masse et sertis de plomb, et nous voila, touchant le ciel, dans les multitudes de couleurs qui éclatent, scintillent, vibrent sur les mains qui se sont jointes en prières, sur la pupille du croyant qui cherche la réponse, sur les sols quadrillés de mystère. C'était la magie des trois phases du Gothique.

Détournons un peu le lieu tel qu'on le voit.

Et présentons le d'une façon à laquelle nous n'y avons songé. Regardons le avec de nouveaux yeux, et imaginons le par tous ces bouts que l'on ne voit pas à l'habitude, les yeux remplis de nos préjugés.


Asphodelle était assise sur un banc. Elle attendait Aryanna, qui souhaitait être instruite, puis amenée au baptême.
Et en regardant l'autel, devant, elle se demandait si cela allait s'avérer être sa dernière pastorale. Quelle vie vivre sans être l'archevêque? comment poursuivre ce qu'elle a commencé et parvenir au but final sans se sentir vide? Pourtant elle savait : peu importe une cathèdre ou pas, et tant pis si elle n'a plus la charge : elle insistera, elle travaillera, elle ne renoncera pas, et elle parviendra un jour à la création de ses désirs, l'aboutissement de son rêve, et l'élévation d'une nouvelle église, plus proche, plus simple, plus passionnée, plus rapide, plus tranquille.

Rien dans sa vie ne saurait influer sur cet objectif, et personne ne parviendra à la casser, ou à l'arrêter. Asphodelle où qu'elle soit, continuera de tenir ce fil qu'elle tient dans sa main depuis deux ans bientôt. Elle le fera parce que c'est juste, et que c'est là qu'est le bien, le progrès, l'avenir, et Rome finira par l'écouter. Elle a déjà accompli beaucoup, elle ne cessera pas en si bon chemin, et quelque fut la fin de cette vocation qu'elle aime avec tant de tendresse ici, à Toulouse, jamais elle ne baissera les armes, à jamais elle avancera, pieds nus et dans le froid, et même quand plus personne, pas même les réformés, n'y verront une once de crédibilité, elle, elle y croira encore de toutes ses forces.

C'était triste que cela s'arrête après Aryanna, mais ce n'était pas la fin pour elle : car cela continuera ailleurs, partout où ses pas seront portés, jusqu'à la résolution heureuse et la création des pompons blancs.

C'était cela aussi, la Foy.

_________________
Aryanna
Elle était arrivée en Toulouse le jour même, la noire, pour une histoire de balade musclée et tout le tralala. Cela tombait bien à point nommé ! L'oiselle avait reçu la dernière missive d'échange de Monseigneur Asphodelle lui fixant rendez-vous en la cathédrale de Saint-Lescure. Ce voyage placé sous un signe sanglant se terminerait peut-être d'une toute autre manière après tout, quelque part entre foy, vertue et amour aristotélicien. Mais mieux ne valait-il pas s'avancer, on ne savait jamais ce que la vie pouvait réserver, après tout.

La fuxéenne avait donc entrepris, avant tout chose, de trouver une auberge pour poser ses maigres affaires. Bouclier et bâton avait été laissé, car ils n'avaient rien à faire dans une Église et encore moins leur place dans une Cathédrale. Puis, elle était repartie après s'être rafraîchit un peu. En effet, elle ne pouvait décemment pas arriver devant l'Archevêque telle une souillon; quand bien même elle en avait tout de même l'apparence.

La route jusqu'à la Cathédrale s'était passé sans anicroche. Pour une fois, qu'elle ne s'était pas excessivement perdue dans une grande ville, ça valait presque une médaille ! Elle n'avait rebroussé que deux fois le chemin, pour arriver devant le parvis. Alors même qu'en temps normal, il lui aurait bien fallut des tours et détours.
La donzelle avait donc gravit les marches du parvis lentement, se sentant tout à coup bien intimidée par tout ce qu'impliquait sa démarche et l'ennuie demandé à la rousse Archevèque. Mais elle ne pouvait pas faire marche arrière, ce serait si inconvenant et déplacé ! Et puis, dans le fond, elle le souhaitait l'Aryanna, personne ne lui avait placé de couteau sous la gorge.

La porte de Saint-Lescure avait été poussée doucement. Un espoir de pouvoir ralentir les battements sourds de son cœur une fois entrée dans la nef. Mais quelqu'un était déjà là, sur un banc. Elle se calmerait donc plus tard, la dinde, il était temps d'avancer vers son destin !
Empruntant les bas côtés, elle remonta lentement la travée où s'était installée la Donà, supposant qu'il s'agissant de Monseigneur Asphodelle. Après tout l'improbabilité que ce ne fut pas elle était inconcevable dans l'esprit d'Aryanna, tant elle était focalisée sur le fait de ne point tomber ou de ne pas balbutier, comme elle avait l'habitude.
Arrivée auprès d'elle, la noire laissa échapper deux mots, comme un souffle : "
Monseigneur Asphodelle ? "
Puis de glisser ses onyx dans les émeraudes. Qu'allait-il advenir à présent ? S'était-elle trompée et avait troublé les prières de cette femme ? Au fond d'elle-même, la fuxéenne était sûre du contraire, elle croyait voir cette douceur et cette gentillesse, présente dans les missives échangées, là, dans ces yeux verts étincelants.
Nul doute que les vitraux ajoutaient encore davantage de couleurs à cet univers si apaisant.

_________________
Asphodelle
Ce qui vient du sol, repart vers le sol.
C'était une dynamique remarquable ainsi que l'on pourrait également qualifier le néant et la naissance.

Le sol, le poids, les charges, les fondations.

On en faisait des tonnes mais on était tous soumis aux mêmes lois, aux identiques contorsions naturelles.

La brise qui accompagne une effluve douce et féminine l'interpelle dans sa contemplation, et se tournant, elle ne reconnut pas Aryanna qu'elle ne connaissait pas encore, mais reconnut sans mal l'étudiante qui désirait avancer sur les courants de la connaissance.

Elle se lève aussitôt, et réponds qu'elle est en effet, Asphodelle.


Allez-vous bien? Les voûtes ne sont jamais perturbées du moment qu'on ne dérange pas le système qui les tient assemblées. C'est de même pour elle, les méditations ne sont pas tournées pour des fuites ou des isolements égoïstes. Lorsqu'elle enseigne, elle ne s'appartient pas.

Aryanna...j'ai compris votre désir de comprendre l'existence et d'ouvrir votre perception à un univers alentour que peu perçoive.

C'est une forme de liberté que personne ne pourra vous retirer, même derrière les barreaux d'une prison.


Elle prend son bras, et doucement l'entraîne au centre des bras du transept*. Au-dessus la coupole s’étend en ciel nervuré, et les fresques éclatent dans la colonisation de la pierre**, pierre qui surprends à plus d'un détour par les sculptures en bas-relief des chapiteaux, des corniches, des billettes, alors que l'éclat d'un rayon de ciel les éclabousse ainsi placées.
Le centre névralgique : le cœur. Sauriez-vous dire quels sont les intentions de votre cœur quant à cette volonté d'apprendre de Dieu? Avez-vous déjà plonger vos yeux dans les lignes du Livre des Vertus? Je ne vous guiderai pas de la même façon suivant ce que vous détenez déjà en savoir.

En 1., on établit les plans.

Excusez-moi, j'ai eu un week end très chargé.
* dans une église en forme de croix latine, les transepts sont les bras de la croix, la croisée du transept est à l'endroit où les deux bras, la "tête" et le "pied" se croisent.

_________________
Aryanna.
L'apaisement.
Voilà longtemps que la noire n'avait pas été ainsi, calme et sereine. Son trouble et ses frayeurs d'un peu plus tôt avaient été délaissées par la paix et le réconfort et la douceur. Il fallait dire, aussi, qu'Aryanna n'était pas entrée dans une Église, et surtout une Cathédrale depuis bien longtemps - à l'exception des messes dominicales, où elle s'asseyait toujours le plus loin -. Il était si compliquée pour elle de paraître dans la lumière alors que son esprit lui criait si fort qu'elle n'avait aucun droit de s'y montrer, même un instant.
Longtemps elle avait été tourmentée par la fuite de sa jeunesse, honteuse elle l'était de ne pas avoir surmonté l'épreuve qu'Il lui avait donné pour éprouver sa foy. L'oiselle avait été bien trop faible, tourmentée et malhonnête envers ce qu'elle croyait.

Mais là n'est pas la question du moment.
L'apaisement donc.
Aryanna, reprenant ses esprits, avait lentement hoché la tête à l'écoute de la question de Monseigneur Asphodelle. En effet, la fuxéenne allait parfaitement bien. Même si quantités de questionnements par rapport à l'intégration de la lance de la Senescala, puis certainement ensuite l'adhésion à l'armée du Capitani. Mais, pour l'heure, cela n'avait point d'importances, ce qui importait était les lumières chatoyantes des vitraux, la présence rousse et rassurante près d'elle.
L'oiselle continuait d'écouter en silence Asphodelle, ses pensées se bousculant dans sa tête, tout en la suivant lentement au centre de l'Église pour finalement ouvrir la bouche. Tout d'abord répondre au questionnement posé.

"
Il est à savoir que ma jeunesse a été guidé par l'apprentissage aristotélicien. J'ai lu le Livre des Vertus étant enfant. Jusque l'âge de quinze années j'ai vécu dans un couvent, jusqu'à ce que certains évènements me fassent fuir.
Aussi, je ne sais si je me souviens de tout, mais sans doute en ai-je des souvenirs.
En m'installant en Foix j'ai décidé qu'il était temps de céder à mes réflexions et de revenir vers le Très-Haut.
"

Elle s'était tue, subitement, ne sachant si elle devait en dire davantage ou si elle en avait trop dit déjà. Bien qu'elle ne craignait rien pour ses maigres confessions, l'oiselle ne savait réellement que faire.
Puis, tout à coup, elle ajouta une chose, faisant écho à une phrase que l'Archevêque avait prononcé un peu plus tôt...

"
La foy ne peut-elle pas, parfois, représenter elle-même la prison ?
Je me suis longtemps demandé si ma vision n'avait pas été biaisée par une fragilité et une incompréhension, ou une foy trop peu vraie.
"

Et de se taire encore. Cette fois-ci elle en avait dit davantage, la noire, et elle ne savait si cela avait été judicieux. Bien que le questionnement était toujours bienvenue, d'après ce qu'elle pensait.




Excusez-moi à mon tour, semaine et week-end chargés.
Enfin, je pense que nous sommes d'accord pour dire que la vie Hrp est le plus important. Donc, dans mon cas ne vous inquiétez pas
Asphodelle
Oui, une prison. Parce que certains se sont un jour auto-déterminés "geôliers", quand ils ne sont là que pour guider et accompagner, enseigner, et s'effacer.
La peur, de tout un tas de choses, fait souvent se conduire les gens de façon sévère. Il faut pourtant accepter de lâcher prise, et accepter aussi qu'on ne peut, ni ne doit, tout contrôler.



Une prison, est un endroit dont vous ne pouvez vous échapper. Souvent surveillés par des gardes, des types pas très tendres, vous ne pouvez plus évoluer ainsi que vous le souhaitez, car vous êtes forcée de rester sous contrôle. C'est en tout cas ce que pensent ceux qui vous y ont mise.

Alors, la Foy...est-elle apparentée à ce genre de lieu?


En réalité, il ne faut pas confondre "foy" et "doctrine". Certains disent "avoir la foy", mais la réalité, c'est qu'ils défendent juste becs et oncles la "doctrine". Quelque soit la doctrine d'ailleurs, et quelque soit la raison pour laquelle ils la défendent. Ils sont probablement poussés par le sentiment que c'est ce qu'ils doivent faire...et ont peut-être de bonnes intentions.

Mais...
elle s'approche doucement d'Aryanna, et lui imprime une direction sur elle-même en la prenant doucement par les épaules : regardez ce vitrail...oui celui-ci...voyez comme le rayon de soleil le traverse. Est-ce que le vitrail oblige le rayon à rester dans un sens, et ne prendre qu'une seule forme, l'empêche t'il d'entrer? Non...au fil de la journée, le rayon de soleil change d'inclinaison, de couleurs, en passant par les différents carreaux, et ne cesse que lorsque son émetteur, le soleil, a laissé place à la nuit. Pourtant, il traverse ce vitrail tout le long. Et ni le rayon, ni le vitrail ne change de rôle. Pourtant, la situation n'est pas figée.

La Foy est ainsi qu'un rayon de soleil, elle s'infuse librement, et celui qui la perçoit, ne l'oblige pas : il laisse faire. "Laisser faire", c'est aussi "laisser faire les autres"..."laisser les autres user de leur tête pour réfléchir", parce que la Foy est personnelle, et que celui qui s'occupe de juger de la foy des autres, ne peut se concentrer sur sa façon personnelle de la ressentir.

Dieu a t'il fait les hommes tels des animaux instinctifs? A t'il intégré en nous une faculté automatique à lui vouer un culte mécanique? Comment est-ce que nous avons été créées Aryanna? attachez-vous aux faits originels, et souvent, vous aurez dedans vos réponses. C'est dans les tous premiers textes...il n'est pas utile de tout raconter phrase par phrase...mais je souhaitais juste savoir si vous vous souveniez de comment, ou à partir de quoi, la création a été créée, et notamment, l'esprit...et pourquoi nous avons été créées, le fameux but de l'existence...
(Livre des Vertus, Livre 1, La Création, Chapitre 1 à 6)


D'accord
Pour ma part, je me presse moins le citron qu'avant mais je m’astreins à avancer sans trop de perte dans les pasto afin de ne pas voir s'éterniser l'apprentissage sur des mois. Ainsi si je prend du retard, j'oriente l'enseignement d'une façon ou d'une autre pour accélérer, ou au contraire approfondir une idée si le personnage s'en sent le besoin. Vous êtes le chef, je m'adapte.

_________________
Sarahlise
Sarah passa a la Cathédrale Saint Lescure, elle était extrèmement en colère, elle avais été baptisé ainsi que son compagnon, mais elle n'avais plus de nouvelles de Asphodelle depuis, leur marriage devais se faire demain.

Mais la mal chance était encore apparue pour le couple, qui en avait marre de passer pour des citrons.

Meme leur certificats de baptême ne leur avait pas été remits.

Elle regardat dans toute la Cathédrale Saint Lescure si elle y trouvais Asphodelle,

Dame Asphodelle, il faudrait que l'on se vois ..!!
Ou auriez vous l'amabilité de me fournir les certificats de baptêmes, que je puisse avec mon futur mari me maries ailleurs qu'ici ...s'il vous plait...!!


Elle resta la a se demander si elle la verrai enfin..
_________________
Aryanna


[A Ljd Sarahlise. Ma marionnette n'étant pas là, je passe par ce procédé pour vous informer.
Ljd Asphodelle étant en déménagement, elle ne peut pas répondre maintenant car elle n'a pas de connexion internet, d'ici jusqu'à encore maximum 8 jours. Mais je ne doute pas que votre marionette aura ses papiers dès que Ljd Asphodelle aura retrouvée une connexion stable. Ne vous inquiétez pas.

A Ljd Asphodelle. Excusez moi pour le temps d'attente de ma réponse - même si ça n'a pas trop d'impact étant donné votre "indisponibilité connective" - , je n'étais pas trop dans le mood religieux ces temps-ci et j'étais, du coup, en manque d'inspiration pour écrire quelque chose de "correct".
Et même là je ne suis pas totalement satisfaite, grr...
edit : après vision, j'crois que je me suis un peu lâchée... haha...]




[Toujours ce 17 juin]

La noire écoutait la rousse avec attention. Elle hochait doucement la tête au fur et à mesure que ses explications et ses questions atteignaient son entendement et prenaient tous leur sens dans son esprit. Elle comprenait.

Quelle désillusion, quelle tristesse et quelle perte de temps que de se rendre compte maintenant qu’elle s’était totalement fourvoyée. Certes, elle était jeune lorsque tout cela s’était produit, lorsqu’elle avait décidé de tourner le dos à la foy, prendre la direction des chemins du royaume et se détacher de tout. Toutefois, s’apercevoir qu’on avait été, soi-même, son geôlier, pendant tout ce temps, marquait la fin d’un monde. Comment devait-elle réagir maintenant ? Comme pouvait-elle être encore aussi confiante envers elle-même, alors qu’elle s’était astreinte à une pensée si réglementée ? Certes, l’oiselle avait décidé de passer par-delà ses décisions de jeunesses, par-delà la rigueur qu’elle s’était imposée quand elle était au couvent. Mais, aujourd’hui, alors qu’elle était confrontée à la plus grande méprise de toute sa vie d’enfant, comment devait-elle admettre qu’elle s’était autant fourvoyée ?

Les paroles de Monseigneur Asphodelle l’avaient emmené bien au-delà encore, l’avait fait régresser jusqu’à ce couvent arlésien, jusqu’à sa vie d’insouciance et de découverte. Elle repensait à toutes ces heures passées avec la Mère Supérieure ; ces heures à lire le Livre des Vertus, à essayer de le comprendre, à s’interroger sur le fondement et la grandeur du Très-Haut. Et à cet instant précis, où, Asphodelle lui avait clairement fait comprendre que c’était elle, l’Aryanna de treize ans, qui s’était elle-même enfermée dans une prison hermétique, dans un labyrinthe si tortueux et compliqué qu’elle n’avait réussi à trouver les réponses à ses questions, dans une cage aux barreaux brûlant d’où elle n’avait réussi à sortir que depuis très peu de temps, qu’elle comprit à quel point elle était éloignée de cet entendement, de toutes cette compréhension qui semblaient si évidentes aujourd'hui. Oh, bien sûr, elle était jeune à l’époque. Et c’est bien souvent qu’on accorde à la jeunesse le bénéfice du doute, la tolérance et la bienveillance. Une âme jeune étant souvent considérée comme attaché à une trop pauvre connaissance des choses, à une intelligence moindre du fait de sa maigre expérience. Mais, elle avait cru être différente, depuis que la Mère Supérieure lui avait expliqué le pourquoi de sa présence au couvent - depuis aussi longtemps qu’elle pouvait se souvenir -, l’enfant avait cru pouvoir grandir plus vite, elle avait cru pouvoir accéder au monde des adultes avec plus de rapidité. Parce que quand on abandonne son nourrisson, le rejet de cette action, détient un impact sur lui toute sa vie, quand on rejette consciemment le fruit de ses entrailles, le nourrisson – quand bien même il ne s’en souvient plus – apprendra les choses un jour. A partir de ses sept ans, lorsqu’elle avait appris la triste réalité, la noiraude avait mûri bien plus rapidement ; sachant pertinemment que rien ni personne ne l’attendrait si, un jour, elle souhaitait en sortir. Mais ce vieillissement, somme toute assez relatif, ne l’avait pas épargné face à ses propres erreurs, face à son incompréhension et cette immaturité, dont elle apercevait les détails aujourd'hui.

Avoir écrit à l’Archevêque de Toulouse avait donc été une bien meilleure idée que ce qu’elle pensait lorsqu’elle avait pris la plume.

Mais revenons à nos moutons.
La donzelle avait repris ses esprits lorsque la rousse archevêque s’était approchée d’elle et avait posé ses mains sur ses épaules. Ses yeux avaient alors suivit la direction indiquée, cherchant un instant le vitrail mentionné. Et, à nouveau, en écoutant Asphodelle, l’ensemble de ses pensées s’étaient tues. La fuxéenne avait écouté, avec intérêt encore. Et à la question posée, elle chercha dans son esprit. Alors, tout lui parut beaucoup plus clair. Parce que, oui, elle s’en souvenait. Enfant, Aryanna les avait lu et relu avec la Mère Supérieure, elles en avaient épluché chaque phrase, chaque idée, chaque signification. Et pourtant, elle n’y avait pas repensé depuis aujourd'hui. Or, tout aurait été bien plus simple et plus clair pour elle.
C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte comme l’esprit humain oublie parfois certaines choses pendant de nombreuses années ; comme les informations sont stockées dans des boites qui ne s’ouvrent que lorsqu’un évènement, une personne, ou soi-même apporte une réponse, ou une interrogation. Alors, l’oiselle ouvrit la bouche, afin d’apporter la réponse qui lui parut la plus pertinente.

"
Dans mon souvenir, il me semble que la Création et la Vie ont été créés par le Très-Haut dans un soucis d’unité. En effet, Dieu a créé l’Univers et le Monde dans un objectif de complémentarité – eau, feu, air, terre -. Puis, il y a ajouté la Vie, soit des êtres vivants dotés de particularités diverses. Et en cela est notre particularité créatrice. "

Elle avait arrêté de parler un instant, reprenant le cours de ses pensées, cherchant dans ses souvenirs, là encore, afin de trouver les mots justes.

"
Il me semble que le Très-Haut nous a créé avec, non pas une particularité physique, comme tous les animaux ou les végétaux, mais avec une particularité spirituelle, qu’il a ensuite agrandit et façonné davantage. En effet, Il nous a donné la particularité de l’aimer, d’un amour inconditionnel, exempté de toutes souffrances ou de toutes nécessités.
En nous donnant la capacité de l’aimer, ainsi que celle d’aimer notre prochain, il nous a montré que là était le but de l’existence, là était la clé des relations entre les individus que nous sommes.
"

La noire avait marqué une nouvelle pause dans ces propos, elle pensait avoir développé son idée, mais il fallait tout de même conclure.

"
Et de cet amour découle plusieurs autres sentiments et actions, que nous connaissons chacun, tels que l’empathie, la compréhension, le secours des autres, etc.
Cet Amour découle par ailleurs de l’Esprit, cet association entre raison et sentiments. Celui-ci découlant également de Dieu lui-même et de Sa volonté, de Sa propre existence.
"

A la fin de sa phrase, Aryanna s’était finalement lentement tournée vers Asphodelle et avait glissé ses onyx dans les émeraudes de la rousse. Attendant son avis, assentiment, doute, ou tous compléments…

_________________
--Le_blond....
Les routes de Tolosa amenèrent un troubadour et son apprenti sur le parvis de la cathedrale. Le troubadour à la viole, l'apprenti au cornet à bouquetin. Ils entament un air dans le vent, le vent du sud. Un air de circonstance, comme les gens du Sud savent le faire.

No ! Miguel ! dit le maître troubadour sur un ton de reproche
Tu é en avances ! Conn !

Recommences ... Pronto !!!!


Si, Maestro ... répond penaud l'apprenti.

L'air s'élève à nouveau. Un chant accompagne les cris des marchands, le rire des enfants aux alentours du bâtiment du Tres Haut. Un chant rythmé sur ses bonnes terres tolosaines gorgées de soleil et d'huile d'olive. L'huile d'olives Ketmawooo, la meilleure de Montpellier. Foi de Vendeur


De tous les coins,
femmes et hommes viennent

cherchant la gloire et le devant de la scèèèèèèèèène
des royalos nobles et fiers
en train de mordre la poussière

et plein d’impériaux à affronter dans tous les coiiiiiiiiiiiiins
Des légendes seront forgéééééééééées
y’aura même un hibou empailléééééééééééé

Voici laaaaaaaa défaite de Reiiiiiiiiims
Asphodelle
Vu pour Sarahlise, les bans de mariage n'ayant jamais été déposés, et pas de réponse IG, je n'ai jamais eu confirmation de la date en question, je crains au quiproquo et j'en suis navrée. Affaire réglée gérée désormais par Rome.
Merci à jd Aryannah pour m'avoir excusée pour mon empêchement de cet été.
Pas de souci pour le rp, le rp religieux c'est précisément ça : se lâcher sur le mysticisme, il était infiniment exacerbé au MA. Très bon rp du reste
A jd Le Blond, votre rp étant toujours en terme de préséance temporelle légitime d'y être, il peut être poursuivi, nous finissons bientôt celui-ci.



Encore le 17 Juin


Elle sourit et hoche doucement la tête en signe d’assentiment. Aryanna démontrait une composition fort intelligente, et une prédisposition naturelle pour la bonté et les sentiments positifs. Pouvoir échanger avec elle révélait une façon fort simple et à la fois très enrichissante de parler de ce qui peut rapidement devenir de lourdes leçons.

Pour poursuivre, elle n'a pas de mal car l'étudiante poursuit un raisonnement logique et sans distorsions de ce qu'elle lit.
Aors elle récite le passage clé pour confirmer sa bonne réponse :


Citation:
2 Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout "vie".



Dans cette unique verset, nous y avons la composition de notre existence, l'amour, et enfin deux outils, tels des gouvernails ou des astrolabes, pour en faire bon usage : la capacité de faire des choix, et de ressentir les conséquences de ces choix.

Nous sommes composés d'amour et c'est pour cela que nous mettons toute notre vie à le chercher, qu'il soit le fait de l'amitié, de la compagnie d'un homme qui nous convient, celui de sa famille, d'une mesnie, de compagnons divers....En réalité même ceux qui cherchent à en faire une faiblesse en le confondant avec la niaiserie ou la sensiblerie, ne s'avoueront pas à eux-même qu'ils sont les premiers à remuer ciel et terre pour des amitiés bafouées, la morsure de la solitude, une confiance trahie....

Toutes les composantes de notre société qui vont dans le sens du positif, sont issus de l'amour : le partage, le bon labeur, l'honnêteté, l'écoute, la justice....Il est également dans les membres des milites qui protègent leurs terres des hordes armées : en réalité vous pouvez me croire Aryanna, qu'une cause militaire défendu par amour, va plus loin et tape plus fort que si elle était guidée par la haine ou la colère.


Cependant, cet amour n'est pas une solution à verser à tout problème, car nous sommes imparfaits et que c'est donc de façon imparfaite que nous en userons. La maîtresse ou l'amant, ne s'efforceront-ils pas de déclamer qu'il brise un mariage "par amour"? Est-ce qu'il n'est pas possible de déclarer toutes les guerres du monde au nom de l'amour?

L'amour a bon dos. C'est un but et c'est notre chair et notre sang, mais en mal user, produira son exact contraire.
Aurait-on idée de défendre la cause des enfants en torturant des gens? C'est un exemple.

C'est là alors, que cela devient intéressant, et que la religion, et le culte, sortent des sentiers ennuyeux dépourvus d'autonomie que l'on aurait tendance à tracer tout fait : chercher l'équilibre par son usage, et pleinement profiter ensuite de ses fruits. L'amour mal administré pouvant, ainsi que démontré, apporter bien des maux, celui qui l'est bien, est comme le remède du médecin, toujours source d'une belle forme.


Elle montre la clé de la voûte plus haut imprimée par la convergence des forces en action.

Voyez, la clé de voute. Cette clé, elle se retrouve partout autour de vous : pour la tenue d'une voute, d'un linteau, d'une arcade, d'un pont...
La clé de voute est l'amour, mais si on la balade n'importe où dans la construction, elle est complètement inutile en tant que telle. La clé est la pièce maitresse qui fait que tout tient en place par l'annulation des forces, et que les poids qui descendent du haut vers la terre et les fondations, soient accompagnées de façon si naturelle que tout ceci semble léger.

Grâce à la clé de voûte et aux piliers, nous pouvons éliminer la responsabilité aux murs de tenir la charpente et la couverture, et nous pouvons ouvrir des baies, et faire entrer la lumière.


Et c'était alors depuis plusieurs siècles le grand défi de l'architecture, de guider toutes ces charges, pour que les murs ne soient plus que des remplissages, et qu'alors, on puisse les éliminer au profit des vitraux, dans des élancements de bâtiment toujours plus hauts. Adieu le Roman sombre et massif, bonjour au Gothique.

La religion et la recherche de la spirituelle tiennent du même procédé : éliminer les lourdeurs, faire entrer la simplicité et la clarté pour savoir et s'atteler avec légèreté et sérénité à ce qui est Bien. Les choses mauvaises sont infiniment faciles à choisir, mais aussi très lourdes à porter en terme de conscience et de conséquences.



Puisque vous avez tous les outils nécessaire, on se demande comment alors...comment fait-on? à l'intuition? selon sa personnalité?
Non, il y à un sine qua non qui réunit tout ce petit univers.


Citation:
3 Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

4 Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.



C'est à la suite et c'est fort simple : si l'Amour est le but et l'objectif, la Cause, Dieu lui est la direction. Alors, en allant tous vers cette direction, nous sommes tous dans un voyage côte à côte, et l'unité alors est possible, la certitude de faire au mieux pour que l'amour soit bien orienté et que les choses réussissent, réelle.

En fort peu de temps, Dieu a établi tout ce qu'il fallait pour que tout soit équilibré malgré notre difficulté à discerner le meilleur en tout.

Regardez encore la cathédrale : voyez tous ces piliers...y en à t'il un couché? l'autre penché? non non, ils vont tous vers les fondations...Ils vont dans la même direction, l'ensemble des forces dues à l'appel de la chute vers le sol, vont vers la terre, dans une même et seule direction.

Si vous avez le but, et si vous avez la direction...il ne vous manque plus que des aides, des exemples, des leçons pour montrer comment s'y prendre dans telle ou telle situation...afin qu'ensuite et seule, vous puissiez choisir, faire vos choix, dans les meilleures conditions et pour les meilleurs des choix.

C'est pourquoi, Dieu a envoyé Aristote, et Christos, chacun défendant une version de l'amour.

Les connaissez vous?


Car en 2. on construit les fondations et la structure porteuse
_________________
Antonin_
Après avoir visité l'Eglise St Sernin, Antonin poursuivit le parcours recommandé par Monseigneur Asphodelle et découvrit la Cathédrale St Lescure. Encore plus majestueuse et impressionnante. Il y entra, pria avec ferveur et en ressortit encore plus rempli de ferveur que dans l'Eglise. Il savait qu'il était vraiment sur la bonne voie désormais.
Cezarine
Découverte de l'église qui la laissa pantoise devant la beauté du lieu. Un genou posé sur la pierre de taille froide, elle se signa d 'un geste lent et précis.
Elle pria le tout puissant en récitant le credo yeux fermés, les mains jointes.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
Aryanna
[Évidemment le 17 juin] (même si suis à la bourre...)

La noire écoutait la rousse avec attention à nouveau. L'Archevêque lui parlait d'Amour et qu'est-ce qu'elle lui en parlait bien, y avait pas à dire ! L'Amour, le Très-Haut, que demander de plus comme enseignement ou comme redécouverte de souvenirs, surtout lorsque l'on parlait avec l'unique personne du Comtat à pouvoir l'aiguiller dans ce chemin.
L'Amour pourtant était une chose bien complexe a éprouver à chaque instant, et pour tout un chacun. Même si Il leur avait donné la particularité d'aimer, d'aider et de comprendre son prochain, elle savait qu'il était parfois compliqué de tenir cette ligne de conduite. Elle ne le savait même que trop bien. A tous moment le cœur de l'Homme pouvait dévier vers d'autres sentiments beaucoup plus maléfiques et ignobles, des sentiments qui les rapprochaient davantage de l'Enfer. La rancœur, la haine, la jalousie, le mépris, etc. Et, évidemment, comme tout être imparfait qu'elle était, elle avait déjà ressenti l'un de ceux là. C'était, après tout, le lot de chaque individu présent sur terre. Qui pouvait décemment dire le contraire ?
Mais il fallait tâcher d'aller à l'encontre de ces sentiments, ne pas se faire engloutir par ces sentiments diaboliques et aller de l'avant, se relever des épreuves qui leurs étaient présentées. Il fallait tacher de modifier ces sentiments, pardonner, les transformer en tristesse et peu à peu revenir à l'Amour, sans jamais céder au trop grand désespoir, ou à ces sentiments pernicieux et vils.

Hochant doucement la tête aux mots d'Asphodelle, ses yeux ne pouvaient toutefois s'empêcher de glisser sur les vitraux de la Cathédrale Saint Lescure, tout en laissant son esprit réfléchir en même temps. Certes, une guerre commandée par l'Amour avaient davantage de pouvoir que l'une de celle dictée par la vengeance, l'esprit d'expansionnisme, etc. et cela lui faisait penser à son départ proche pour l'Armagnac & Comminges, pour la lutte contre ces brigands, la Pègre II. Après tout, ce départ imminent qui ferait certainement couler beaucoup de sang était-il une sage idée ? Dans un sens, elle en était persuadée, il fallait venir en aide à ces voisins dans le besoin et contraints par la menace. Mais, d'un autre côté, faudrait-il faire couler tout ce sang ? Ne pourrait-on pas trouver d'autres possibilités, malgré la folie de ce régnant béarnais ? Aussi ouvrit-elle la bouche et posa-t-elle, avec un peu d’hésitation, la question qui lui venait à l’esprit à ce moment précis.

«
Mais… comment savoir que l’Amour que l’on invoque souvent est véritable ? Comment ne pas le confondre avec un autre de ces sentiments que le Sans Nom nous fait éprouver ?
Comment, lorsque le sentiment que l’on ressent pourrait s’assimiler à de l’Amour, ne pourrait-on pas se tromper ?
»

Et de se taire, un instant, suivant des yeux ce que l’archevêque lui présentait, cette clé de voute, soutient de toute la Cathédrale. L’élément primordial de cet édifice. Ecoutant avec intérêt, avant de reprendre le cours de sa question…

«
N’est-il pas rare de ne ressentir qu’un Amour pur et vrai, un Amour dénué de toute nécessité ou d’autres sentiments qui l’accompagne ?
Il est souvent aisé d’éprouver de la Tristesse et de l’Amour, de la Résignation et de l’Amour.
Certains pensent éprouver uniquement de l’Amour pour quelque chose, alors que c’est un autre sentiment qui leur dicte leurs actes. En ce sens… Comment pouvoir croire notre cœur ou notre réflexion ?
»

Elle réfléchissait en même temps qu’elle parlait, l’oiselle. Ne sachant réellement si elle arriverait à expliquer clairement ce à quoi elle songeait.

«
Un Amour dépourvu de toute nécessités n’existe-t-il pas uniquement dans une famille, ou avec le Très-Haut ? Que cela soit la famille que nous construisons avec les personnes que nous rencontrons tous les jours, nos amis, ou notre "vraie famille" de sang. »

Et tout en poursuivant son apprentissage, son écoute d’élève avide de connaissances et de compréhension, elle réfléchit à la question qui lui fut posée sur Aristote et Christos avant de se risquer à répondre.

«
Si je ne dis pas de bêtises.
Aristote pensait à l’Amour comme un partage et un échange entre les êtres. C’est par l’assistance mutuelle, l’empathie, l’écoute, l’échange et l’entente entre les individus, que nait l’Amour. Sans l’honnêteté et la volonté de deux personnes, il ne peut y avoir de vrai amour.
Quant à Christos il défendait l’Amour comme sentiment nécessaire à toutes actions rationnelles. L’Amour ne peut pas être dicté ou appris, c’est quelque chose que l’on ressent et il ne peut être régit par des nécessités ou des contraintes D’ailleurs, la vision de l’Amour chez Christos vient nécessairement compléter celle d’Aristote, du fait qu’il s’agit de l’Amour de l’Autre, l’amour de son prochain.
»

Et d’hésiter encore un instant, peu sûre d’elle…
«
C’est cela ? »
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 51, 52, 53, 54, 55   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)