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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Ac.dc
Hochement de tête.

C'est vrai...Aristote est dans le social...il creuse dans la vérité des relations humaines et en tire les grands modèles sociétaux que sont par exemple la cité idéale, composée des milites - les soldats, la classe d’argent, des labores - les paysans ou la classe d’airain, et les philosophes rois, la classe d’or - les religieux ou ceux qui donnent leur vie à la Foy et à la philosophie, c'est assez mélangé dans le texte.

Il est également le socle de l'amitié, et en effet, du bien de la cité où chacun doit donner de soi pour le bien de sa ville.

Aristote est pragmatique, mais aussi versé dans la philosophie de vie. Il égraine une forme de science en quelque sorte.

Christos est d'avantage dans le sentiment, et dans l'application de celui-ci pour le mettre en exergue.

Quiconque dit "j'aime" mais agit comme un homme qui hait, n'aime pas nous sommes bien d'accord. Il y à donc la révélation du sens de la vie par Christos mais aussi des méthodes d'application au quotidien.

Tandis qu'Aristote sert la réflexion d'un mode de vie équilibré sur l'harmonie des échanges.

Les deux se complètent tout à fait.



Elle prend la main d'Aryanna et l'amène vers l'autel.
A l'arrière, le Choeur et ses chaires cachées.


Alors...tu me dis "comment sait on"?...Il est dur de conceptualiser le sentiment. L'amour n'est pas une bannière et ce n'est pas simple de seulement le brandir pour qu'il soit "Amour".
Mais parlons en un peu. Il existe quatre sortes d'amour : l'amour Storgê, celui de la filiation, celui de la famille, des frères, des pères, des sœurs, des mères etc...il y à l'amour Eros, celui qui s'épanche dans le sentiment amoureux, que l'on épanouit dans le mariage et la vie conjugale, il y à l'amour Philia...celui de l'amitié, de l'affection...et enfin, il y à Agapê. Ces noms sont grecs, pour précision.

Le sens de la vie, à vrai dire, ne peut être réduit à un seul amour, il est les quatre mais si nous ne devions qu'en distinguer un seul qui serait l'origine des autres, c'est Agapê.
Il est l'amour désintéressé, l'amour envers son prochain, la base des pratiques de bienveillance, de bonté, de sagesse, de mesure. Agapê est en réalité le sens le moins confiné de l'amour et d'un même côté, celui qui extasie tous les autres.

On ne reconnait rien d'autres que les actes, Aryanna. Bien-sûr il ne faut pas non plus s'arrêter qu'aux actes car nous risquerions de nous tromper. Une mauvaise journée, un moral à zéro et vous voila plus susceptible, moins patiente. Etes vous peste pour autant? non, vous êtes fatiguée, voila tout. L'Agapê en différence fera cependant deux choses : ceux qui vous font face vous pardonneront, quant à vous même, il vous apprendra à vous excuser, et à tenter de mieux vous comporter même sous la tension des sentiments et des états négatifs.

Agapê, comme des baisers d'Eros ou des embrassades chaleureuses de Storgê, de la chopine partagée de Philia, se conjugue par des actes, il se nourrie des actes et engendre de lui-même des actes.


Elle se pose un instant, ayant beaucoup expliqué, et enfin présente le Choeur :

Le Coeur ! le coeur de la cathédrale n'est il pas sa raison d'être? est-ce un édifice sans raisons, ou sans âme? non, la cathédrale a son existence et si tous les murs pouvaient tomber, il ne faut jamais...jamais...jamais déloger un autel de sa place à moins qu'il n'ait été désacralisé*.

Alors plaçons le Choeur, pensons Agapê. C'est dur, ça demande beaucoup d'efforts, c'est parfois presque impossible...mais sans cela tout est biaisé, tout risque d'être corrompu.

Il manque cependant une chose...


Levant les yeux au ciel ... voila qu'il pourrait pleuvoir à torrent...et nous sommes bien à l'abri. Regardant de nouveau Aryanna : ah ! que serait un édifice sans sa charpente et sa couverture? en vérité une ruine en devenir.


Agapê peut trouver tous les prétextes, il peut même s'abimer au point d'exécuter le contraire que ce qui est recherché. Comment cela? et bien regardons l'épineux problème de la Justice. La Justice est elle juste sans justesse? si vous êtes excessif dans votre générosité vous finirez à poil. Si vous êtes excessif dans votre honnêteté vous basculerez dans le manque de tact, vous blesserez les gens. Si vous êtes excessif dans l'humilité, vous finirez humilié et salissant votre amour propre et votre dignité, dans la boue et le menton baissé à outrance.

Alors, il faut couvrir le tout...

Je vais alors citer Augustin...car il est l'essence de ma réflexion. Pour lui, au contraire de la tradition pure de l'aristotélisme habituellement prêché, la foy ne peut pas aller sans Raison. La Raison, c'est l'intelligence, c'est user de son intelligence, c'est chercher...c'est "avoir la foy pour comprendre", "dans le but de comprendre". La Foy pour lui bien au contraire d'être une forme crédule et répétée, récitée par coeur, suivie fanatiquement et dévotement, prend son essor dans la réflexion sur les Ecritures et les récits religieux.

Credo, ut intelligam !! « je crois puis je comprends » ...

Mettons les actes, et mettons la Raison, la sagesse, la réflexion...et pour le reste
- rien à voir avec MasterCard - on ne peut de soi que s'introspecter personnellement de temps en temps, à vide, en prenant le temps, au calme...et pour les autres, laisser le bénéfice du doute.

Pour tous nous sommes soumis à la dure loi des apparences. Et je serai bien en peine de donner la recette magique, car le seul à tout savoir est le Créateur, le seul capable de lire dans les coeurs.


Elle conclue très simplement : cet exercice, Amour - Raison - Foi...sont les étoiles d'une pouponnière dont la matière est ce but de la vie, cet amour divin immense, force universelle, ingrédient de notre esprit, puissance intersidérale et qui va pousser le plus petit, le plus illettré, malingre, et peut-être bête, à dépasser des mesures inégalées de compassion, de justice et d'actes incroyables.
A portée de tous, mais pas porté par tous. C'est vrai. C'est un choix.

Comme celui de joindre ses mains, enfiler une tenue de compétition nage quatre cent mètres dos crawlé dans le baptistère....
Huhuhu.


Après les plans, les fondations, la structure porteuse, la Sacralisation du Choeur et la Charpente Couverture...on devrait être pas loin d'une tête de cathédrale...quelques vitraux, quelques déco...et de l'entretien.


*Toujours vrai aujourd'hui : on ne déloge pas un autel sans une cérémonie de désacralisation en bonne et due forme et qu'on a un Bull, même si l'église se casse la figure, un peu comme les socles de calvaire (croix) à la croisée des chemins, il est très mal vu de déloger ce socle même quand la croix est toute cassée, et ce même dans une société laïque.

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Ac.dc
La Casa Aria est dépoussiérée, les âtres rallumés pleins feux.
Et avec le mot, on est quand même contents de savoir qu'elle sera là pour fêter la Saint Noël. Chacun à sa bûche à jeter dans le feu des souhaits, chacun son vœu.




Gargotte : Gargote, en vieux français
à Complies : après le coucher du soleil, le soir

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Veralucie
Un peu par monts et par vaux ces derniers jours, la blondinette avait néanmoins réussi à trouver quelques fleurs pour décorer l'église. Elle ne voulait pas de grandes fioritures juste que ce soit accueillant. Les fleurs blanches étaient ses préférées et elle fut comblée.
Elle en avait garni les deux gros vases placés à l'entrée. Lui en restant un peu, elle eut l'idée d'en faire quelques petits bouquets, qu'elle déposa de ci de là, aux entrées de rangs.




Une fois terminé, elle inspecta l'ensemble qui lui convenait. Puis seule dans l'église, elle s'avança jusqu'au premier rang et s'agenouilla pour prier.
Demain serait leur grand jour. C'est en pensant à cela qu'elle sortit.

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Asphodelle
    Les fleurs étaient déjà déposées, et avec elles les bougies, les rubans.
    C'était très beau et elle s'en voulut de ne pas avoir commencer plus tôt pour aider.

    Comment ne pas réfléchir au mariage, dans cette première lumière incandescente de l'année?
    Il y avait eu des funérailles, et le deuil de cette chère Cerièra, et maintenant, la joie, la liesse, l'espoir, l'avenir.
    La vie, la mort, l'essence des choses, la vérité brute des éléments.

    Elle aimait son métier, sa vocation. Celle-ci, même lorsqu'elle se doit de remettre son armure et de devenir violente, sanglante, ne la quittait jamais. Et semble t'il, depuis que son église s'épanouit, elle ne cesse elle-même de le sentir grandir encore.
    Cet amour ne pouvait cesser, ni de croître, ni de rêver encore.

    Evilkevin et Véralucie avaient fait un choix.
    Ils avaient fait le choix de sa personne, de son courant de pensée, et de la cérémonie qu'elle innove, qu'elle a refondé et qui est unique dans tous les Royaumes.
    Comment? Pourquoi?

    Beaucoup de pastorales, en cours, beaucoup de baptêmes, déjà avaient eu lieu...beaucoup de propositions pour aider, pour devenir une personne de religion dans sa religion, tellement de personnes qui font le pari de croire en ses espoirs, qui montrent, démontrent, courageux, braves, que leurs esprits désirent brûler de l'amour originel, de leur droit inaliénable de choisir sa vie, de choisir sa voie, de choisir sa propre réflexion, de ne pas réciter, de ne pas être forcés, de vivre cela comme l'on respire, selon sa cadence, selon son souffle, selon sa personnalité.
    Toulouse a toujours été dans son Histoire, fière et dressée devant les impositions extérieures. La vie des châteaux d'ici se forme sur les guerres pour protéger les Cathares

    Que de chemin !! depuis quatre ans qu'elle chavire de chagrins, qu'elle s'accroche...combien de fois avait elle souhaité abandonné? combien de fois avait-elle annoncé la fin de tout ça? que de détresse et combien encore, tout ceci était fragile, délicat, mais beau aussi.
    Il n'y avait pas de droits ni de privilèges, plus on lui fera confiance, et plus elle devra se montrer incorruptible, infaillible et droite. Non ce n'était pas un repos, jamais il n'y aura de repos.
    En attendant, d'avoir la confiance de ses jeunes fiancés, de pouvoir se voir confier ce mariage, et Dieu qu'elle aimait unir ! qu'elle aimait unir ! c'était sa cérémonie ultime...de savoir toutes ces personnes la soutenir, croire en elle, et la porter de leurs sourires, de leurs imaginations, de leur énergie, Cerièra, Arfie, Aryanna et même ce petit Antonin...elle sentit les larmes piquer ses yeux et couler sur sa joue.
    Elle était bénie, et elle ressentait pour tous, et pour le couple de demain, une gratitude infinie, qu'elle compte bien leur rendre, en pluie sur leurs visages.
    Ce n'était pas pour elle, c'était pour le grand cosmos, pour le Créateur et son œuvre.



    Les lettres pour la musique envoyées, elle plia avec soin sa robe de cérémonie.
    L'eau bénite, le portail, et le parvis à couvrir de pétales.

    Les alliances, les sept piécettes, le missel, le drap, le rappel de la rythmique de cérémonie dans sa tête.

    Le Livre des Vertus, et la communion pour elle qui débutera aux mâtines, soit quatre heures après le milieu de la nuit.
    Pas de cérémonie sans état de communion.

    Avant de sortir, elle ferme soigneusement les portes de la Cathédrale : la cérémonie commence sur le parvis.
    D'autres portes resteraient ouvertes pour les fidèles, mais pas celles qui sont à l'entrée et qui va accueillir les mariés.

    Et demain, elle compte bien leur offrir l'une des plus belles cérémonies jamais entendues au-delà !!

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Veralucie
[dans leur maison]

Véra s'était levée dès potron-minet. En fait elle n'avait pratiquement pas dormi. Son fiancé avait passé ces derniers nuits dans sa forge et elle s'en voulait qu'il eut choisi si peu de confort. Avant de se préparer, elle avait tenu à venir dans l'église se recueillir, seule, dans la sérénité du lieu. Prier pour tout ceux qui allaient venir partager leur bonheur, tout ceux qui ne le pouvaient pas, tout ceux qu'elle avait connus dans son existence.
Elle avait réalisé ce qu'elle pensait être nécessaire pour elle : Tenir son fiancé loin de sa couche ces dernières nuits et se repentir sincèrement de ses péchés, c'était pour elle être vierge dans son âme et dans son corps. Kévin tenait cela pour du respect.
Une fois fait elle alla se préparer. De la chambre de sa maison elle pouvait voir le parvis de l'église, là ou tout commencerait dans quelques heures.
Elle attendait maintenant Taniet pour qu'elle l'emmène à la Cathédrale.

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Evilkevin
[Dans la forge de leur maison et à son arrivée vers le parvis]

Il se réveilla en sursaut, ayant rêvé d'une bonne pendaison publique. Il s'était éveillé au moment où la nuque du pauvre malheureux craquait, et que son corps commençait à faire un funeste balancier... Ce pauvre malheureux, c'était lui....

Il était en eau, et dans sa couche de fortune, il n'avait pas bien dormi. Le réconfort était venue de Fumée, qui par sont souffle chaud, avait rassuré notre Bleusaille. Cette boule de poil, aussi élégante et puissante qu'elle était, était pour lui

Rêver de sa propre pendaison, le jour de son mariage à la Cathédrale... Ce n'était pas banal. Certains y auraient vu là le signe de dire "non" au moment fatidique. Lui ne pensait pas ainsi. C'était sa Vraie-Lumière... Tout le monde le savait fou amoureux de cette petite blondinette au caractère doux...

Il fit ses ablutions, se fit aussi lisse que possible. Sa tenue était déjà là, magnifique. C'est sa femme qui choisissait les tenue qu'il portait. Cela arrangeait tout le monde. Lui n'avait aucun gout pour l'esthétisme, et quand il avait connu sa blondinette, il portait des braies d'un bleu cyan, et sa chemise, d'un noir de geais. Nombreuses avaient été les personnes à lui signifier qu'il n'avait aucun gout. C'était donc naturellement qu'il avait laissé sa femme prospecter pour les tenues.

Il enfila donc la tenue prestement, ajusta à peu près comme il le fallait le col et fila.

Arrivé devant l’édifice, il en contempla la grandeur. Il fit le vide dans sa tête, et s'avança vers le parvis comme convenu pour rejoindre l’archevêque, qui leur faisait l'honneur d'assurer cette cérémonie.



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Grandefille
Elle trouvait grotesque, tellement imbu de sa personne, ça se voyait dans ce costume autant que dans ces agissements du moment.
Elle espérait qu'un jour il laverait, ou quelqu'un, son bouillonnement de pensées impures, ce petit poignard qu'il portait en douce, comme du temps des pires vilains.
Et qu'un jour il apprendrait la non-violence, il était si jeune.

Dommage, elle aimait bien Lucie, mais GF avait déchiré l'invitation, difficile de faire autrement.
Et même pas répondu à cette vague demande d'animation pour l'événement, sans blague, faut être cohérents.

Elle passa devant l'édifice, filant au marché pour trouver une potion contre cette blessure à l'arme blanche. et un gros navet pour sa soupe, mais pourquoi ça lui y avait fait penser ?
.

Désolée mais tu l'as bien cherché
Asphodelle
    L'appel à la cérémonie est importante.

    Le retour du son des cloches est un sérieux projet à méditer avec son équipe.

    Entre autres l'appel à la messe, il y avait aussi le tocsin en cas de danger, ou d'incendie, le réveil du matin, l'appel du midi pour aller manger, l'angélus pour prier Maria, le glas, et les sorties de mariage. Nous avions aussi à remettre au goût du jour, les sons de cloche pendant les grandes fêtes et force était de constater qu'elle allait devoir embaucher un carillonneur.

    Asphodelle s'occupe donc de sonner à la volée les cloches de Saint Lescure pour appeler les amis et les gens qui souhaitaient fêter ce mariage, à se rendre à l'office.



    GLIN GLONG GLONG GLING GLING GLONG GLING GLING GLONG GLING GLING GLONG GUIGLONG GUIGLONG GUING



    Enfin, elle sort pour accueillir le marié.

    Sortant de la nef, elle vérifie sa tenue composée d'une robe blanche aux broderies dorées sur les bords, une ceinture de lin bleu, un scapulaire pervenche et une barrette épiscopale assortie à celui-ci.

    Un grand sourire lorsqu'elle voit Evilkévin, beau comme tout dans sa tenue, et à si fière allure, sur le parvis couvert de pétales.

    En bas de la rue, en amont, devant le Tripier, la groupe de joyeux lurons embauchés pour la peine attend de visualiser le cortège de la mariée, son carrosse ou sa compagnie si elle vient à pied pour l'accompagner jusqu'à l'église à grand renforts de flûtes et de vielles.


    Bon jour monsieur le Fiancé...alors? pas trop nerveux? quel beau jour je suis si heureuse vous savez...
    Profitons en pour que je te prenne les alliances et les sept piécettes d'argent, pour toute à l'heure.


    Ça faisait un peu caillera avec une archevêque qui se fait payer en dessous de table mais nenni : elle en a besoin pour tout à l'heure.

    Le guéridon et le missel à l'entrée, ainsi que le Livre des Vertus sur l'autel, mais également un petit panier, pour pouvoir déposer le drap tout à l'heure après usage, et même une petite boite où Asphodelle avait rangé deux alliances et sept pièces...au cas où le marié les avait oublié ! ce qui sommes toutes, peut arriver. Tout était en place !!

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Evilkevin
Asphodelle a écrit:
Bon jour monsieur le Fiancé...alors? pas trop nerveux? quel beau jour je suis si heureuse vous savez...
Profitons en pour que je te prenne les alliances et les sept piécettes d'argent, pour toute à l'heure.


L'archevêque lui demandait s'il était nerveux... Il eut envie de dire non, puis oui... Il ne savait plus. Sans doute que non, l'homme était paisible. Froid, distant, il essayait de ne jamais laissé transparaître sa nervosité. Et puis tout, à quoi bon être nerveux. Il avait fait le bon choix.
On l'avait questionné, et il y répondit avant de tomber dans ses pensées.


"Bonjour Monseigneur. Non, je ne suis par nerveux. Un homme convaincu d'avoir fait le bon choix se devrait-il d'être nerveux ?"

Vint le moment de donner les alliances, qui étaient placées dans une petite boite en bois, et avec les quelques piécettes demandées au préalable. Il tendit la boite à la religieuse.



Il était fier qu'elle officie pour leur mariage, et l'entendre dire qu'elle était heureuse le combla. Il est vrai que l'enthousiasme de l'archevêque de Tolosa, faisait plaisir à voir

"Il ne manque plus que la mariée et les personnes que nous avons invitées..."
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Aryanna
Maaaal au crâne !
La noire aussi n'avait pas beaucoup dormi cette nuit. Non pas parce qu'elle était anxieuse à l'idée de ce mariage, non pas parce qu'elle s'opposerait à quoi que ce soit d'ailleurs, ou aimerait le perturber d'une quelconque manière. Juste qu'à force de travailler, de dormir peu et de rester penchée sur des chiffres touuute une journée et plus, bah... le cerveau était dézingué. En plus, avec ce froid dehors, c'était une calamité ! Non mais sérieusement ! Avait-on idée de faire un temps pareil ?

En vérité il faisait plutôt doux pour un jour de Janvier... Juste que la Comtesse, aujourd'hui, elle est malade. Sans doute que c'est la faute du Grognon, ex Capitani. Pour sûr, il lui aura refilé sa maladie dégoutante la semaine d'avant, pendant la cérémonie d'allégeance. Déjà que c'était pas ce qu'elle préférait, de loin, alors en plus pour attraper des microbes, c'est N'importe Quoi !
Le fait est qu'avant de sortir de son terrier - ou bureau comtal, au choix de l'appellation -, elle avait enfilé son énoooorme manteau d'hiver, qu'elle s'était procurée durant l'été. Certains pourraient penser qu'elle l'avait acheté avec les sous des caisses du Comté, et cette pensée l'amusait déjà au plus haut point.

Mais trêve de digression. Elle avait été invité en double - Sisi ! Tavu ! Elle pèse dans le game, l'oiselle ! -. Une fois par pigeon, la Dona Véra-Lucie lui ayant envoyé une invitation, une fois au Conseil par Le Bleu, qui invitait tous les Conseillers. Et, en plus, Monseigneur Asphodelle lui avait demandé expressément de venir - comme si elle viendrait pas, hoo ! - en sa qualité d'Officier Royal, le témoin des bonnes choses de l'Eglise, blablabla... Compliqué. Mal de crâne. Atchoum !
(Z'avez vu comment elle se la pète ? Elle devient folledingue ! Brebis et patate douce !)
En tous cas, elle avait fait le trajet entre son terrier et l'Église Saint Lescure, à petits pas. Un petit mouchoir dans la main, pour ne pas faire trop de bruits en éternuant, ou en essuyant son nez. En arrivant sur le parvis, elle lance un regard de lapin nain au cerveau atrophié par une larve écumeuse à Apshodelle, la signification : "J'suis là, mais j'dormirai sans doute pendant vot' sermons, paredon !". Puis elle s'avance, vers elle et son voisin, le futur marié, avant de se placer à bonne distance quand même.

"
Bonjorn à vos !
Tout va bien ?
"

Aryanna l'espère, elle n'a pas encore l'énergie pour faire le clown à l'esprit dérangé. Mais ça viendra sans doute plus tard, après sa sieste, la tête sur les genoux d'Asphodelle, ou de Cerièra ? 'Fin, si elle a le droit à une petite grattouille sur la tête.

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Tani
Ahhh Véra!!!!
Ahhh Toulouse!

Il était bien évident que Taniet n'avait pu refuser la demande de son amie de faire d'elle son témoin pour ce grand jour que pouvait être son mariage. C'était avec une joie non dissimulée qu’elle avait donc répondu favorablement à l'invitation de son amie!
Et pourtant, rien n'aurait pu prévoir les liens qui se seraient tissés entre les deux femmes... La singularité des circonstances de leur rencontre... Et pourtant!

Tani avait chevauché depuis sa ville d'Auri qu’elle ne quittait que rarement. Elle devait bien faire l'effort pour Véra. La route, elle la connaissait bien puisqu'elle l'avait faite quelques fois déjà et pourtant, cela faisait des mois, voire même des années, qu’elle n'était pas revenue à Toulouse. Les aléas de la vie!

Les retrouvailles avec Véra furent des plus chaleureuses et les deux amies rattrapèrent un peu le temps perdu à ne pas se donner de nouvelles! Et puis, voir son amie sans Le Bleu, c'était aussi sympa!

Et enfin le grand jour arriva!
Tani se leva tôt et se prépara rapidement, défroissant sa robe du mieux qu’elle put, se coiffant un peu, remettant quelques mèches rebelles de ci de là...


Arf... Ca ne tiendra surement pas tout le temps de la cérémonie, mais ça devra aller, s'était-elle murmurer...

C’est tout sourire, comme à son habitude que Tani frappa à la porte de la chambre de son amie pour voir si elle était prête ou si elle avait besoin d'aide pour de derniers préparatifs... Elle la retrouva à regarder par la fenêtre, elle ne semblait pas plus stressée que cela.

Bonjour ma Véra.
Es-tu prête? On y va?


Après un câlin et un gros bisou, elle l'attrapa par le bras pour l'emmener vers l'église... euh... la cathédrale!
Tani
Elle n'oublia pas d'emporter un drap blanc aussi... Cela semblait être important pour la cérémonie et elle était curieuse de voir cela car jamais elle n'avait assisté à un mariage semblable... Du moins de ce qu'elle put savoir qu'il allait se passer.
Et pourtant, elle avait pu être témoin des mariés plusieurs fois déjà!
Asphodelle
Ah ah ah ! les voila !

Elle prit avec soin les cercles, symboles de l'amour infini et d'un attachement sans fin, et les mit dans sa poche.
Joli choix ! elles sont très belles ! Hop ! voila, l'archevêque a les pièces, une partie du rituel a commencé.

Voilà la Comtesse ! Bonjour Votre Grandeur !
Ah que vous êtes belle...nous avons de la chance, il ne pleut pas. J'avoue que je serai marron s'il pleuvait et je dois associer un stratagème pour couvrir le parvis en cas de mariage pluvieux.

Ah, excusez moi...je reviens...


Elle interpelle un morveux et s'éloigne un instant.

Filou ! come on boy ! tiens, je te donne des sous quand je te dirai de re-sonner les cloches, pour le début de la cérémonie. Quoi mais si je t'ai déjà expliqué ça voulait dire quoi, c'est de l'angliche...bon ce n'est pas grave toute façon j'aime pas les anglais.

T'es gentil tu te casses pas la gueule en grimpant le clocher et tu me piques pas des cierges .. tu crois j'tai pas vu? bon aller, deux ou trois, parce que je sais que ta famille est pas riche...et prend un gâteau dans le placard de la sacristie...c'est quoi ces mains? souillon, combien de fois je vais devoir te tirer l'oreille pour que tu prennes des bains...comment ça le baquet il a un trou...dis à ta mère je viens demain soir, vous le réparer...tu as de la chance qu'il y ait mariage sinon tu aurais pris une taloche ... oui ton baquet il a un trou mais la fontaine elle est pas trouée elle ... aller file...et fais gaffe à la vingt et unième marche de l'escalier bois, celle là aussi je dois la réparer !
Sans déc j'ai encore oublié fais suer...demain journée menuiserie ça traine ça traine...


Et qu'on se rassure, les sous donnés c'était pas les piécettes du marié, même si un gars de loin en regardant la scène, croirait à un espèce de trafic.

Enfin elle revient vers les amis, et reprend la conversation avec le marié et la Comtesse.

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Ceriera
Leur mariage tombait plus que bien pour Cerièra, voilà qui la distrairait de son jeudi. Elle avait suggéré à Asphodelle de faire les funérailles d'Alexandre avant le mariage de Véra et du Bleu, s'y sachant invitée, afin de terminer par une note plus heureuse. Et puis le jeudi allait bien au blond, dans sa tête, il était jupitérien… et dans son cœur, encore en majesté.

Elle connaissait peu les mariés, mais recevoir l'invitation de la douce Véra lui avait fait plaisir. Et puis, ils étaient beaux dans leur improbabilité, un peu comme «la Belle et la Bête», ou le bête… Quoi qu'il en soit, c'est bien évidemment qu'elle se rendrait à leurs noces. Quand on invite Cerièra, elle vient, c'est comme ça.

Le bal prévu après la cérémonie s'annonçait comme un franc moment de rigolade : elle avait trouvé un cavalier collectif, à partager avec les copines. C'est dire si ce comté était devenu pauvre en hommes prêts à faire danser ces dames !

Joliment apprêtée comme il y a deux jours, sa tenue d'alors étant plus adaptée à la fête qu'au chagrin même si elle avait voulu les choses ainsi, c'est par contre dans un tout autre état d'esprit qu'elle s'approchait aujourd'hui du lieu saint.

Une accolade pleine de gratitude envers sa précieuse archevêque et sa chère Aryanna. Un salut aux mariés et à la dame qu'elle ne connaissait pas, avant de prêter un regard curieux, amusé, aux divers objets présent. Asphodelle leur réservait quelque chose, mais quoi ?

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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici ! ❦ Vous êtes déjà des nôtres ? Racontez !
Veralucie
De sa fénêtre, Véra observait et réglait sa respiration afin de calmer son impatience et sa peur. Elle vit arriver son aimé. Magnifique dans la vesture qu'elle lui avait choisie et qu'elle avait faite coudre pour lui. Certes ils n'étaient nobles ni l'un ni l'autre, mais ils travaillaient dur l'un comme l'autre et ils avaient économisé écu par écu pour se payer une tenue exceptionnelle pour ce jour qui ne l'était pas moins. Son homme avait de la prestance.

Et s'il n'aimait pas ma robe ? Ridicule tu es d'avoir peur, peur de quoi ? tout va bien se passer, et s'il manque quoi que ce soit, tu régleras et puis tout ira bien. Tu l'aimes cet homme, Le Bleu t'a intriguée, Kévin t'a séduite. Tu sais qu'il t'aime comme un fou, tu sais quel homme il est sous sa carapace, droit et sincère, tu sais qu'il te rend heureuse et qu'il ...
Citation:

Bonjour ma Véra. Es-tu prête? On y va?


OH !!! TANIET ....

Bien sûr les amies de longue date s'embrassèrent et se bisèrent avant de s'admirer l'une et l'autre. Véra prit des nouvelles de son voyage depuis Aurillac.

Je suis prête en effet. Nous pouvons y aller, la cathédrale est juste devant nous, nous n'aurons pas beaucoup à marcher.

Puis elles partirent, Véra donnant le bras à son amie. Arrivée face au parvis, elle lui lâcha le bras, saisit sa robe délicatement entre ses pouces et index pour en grimper les marches, sans jamais quitter le regard de son mari dans lequel elle avait plongé le sien.



Une fois près de lui, aucun son ne put sortir de sa gorge serrée. Elle se contentait juste de le regarder faisant un effort sur elle même pour ne pas pleurer de joie ou d'émotion. Elle parvint à articuler un "Je t'aime" qui resta muet.
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