Ac.dc
Hochement de tête.
C'est vrai...Aristote est dans le social...il creuse dans la vérité des relations humaines et en tire les grands modèles sociétaux que sont par exemple la cité idéale, composée des milites - les soldats, la classe dargent, des labores - les paysans ou la classe dairain, et les philosophes rois, la classe dor - les religieux ou ceux qui donnent leur vie à la Foy et à la philosophie, c'est assez mélangé dans le texte.
Il est également le socle de l'amitié, et en effet, du bien de la cité où chacun doit donner de soi pour le bien de sa ville.
Aristote est pragmatique, mais aussi versé dans la philosophie de vie. Il égraine une forme de science en quelque sorte.
Christos est d'avantage dans le sentiment, et dans l'application de celui-ci pour le mettre en exergue.
Quiconque dit "j'aime" mais agit comme un homme qui hait, n'aime pas nous sommes bien d'accord. Il y à donc la révélation du sens de la vie par Christos mais aussi des méthodes d'application au quotidien.
Tandis qu'Aristote sert la réflexion d'un mode de vie équilibré sur l'harmonie des échanges.
Les deux se complètent tout à fait.
Elle prend la main d'Aryanna et l'amène vers l'autel.
A l'arrière, le Choeur et ses chaires cachées.
Alors...tu me dis "comment sait on"?...Il est dur de conceptualiser le sentiment. L'amour n'est pas une bannière et ce n'est pas simple de seulement le brandir pour qu'il soit "Amour".
Mais parlons en un peu. Il existe quatre sortes d'amour : l'amour Storgê, celui de la filiation, celui de la famille, des frères, des pères, des surs, des mères etc...il y à l'amour Eros, celui qui s'épanche dans le sentiment amoureux, que l'on épanouit dans le mariage et la vie conjugale, il y à l'amour Philia...celui de l'amitié, de l'affection...et enfin, il y à Agapê. Ces noms sont grecs, pour précision.
Le sens de la vie, à vrai dire, ne peut être réduit à un seul amour, il est les quatre mais si nous ne devions qu'en distinguer un seul qui serait l'origine des autres, c'est Agapê.
Il est l'amour désintéressé, l'amour envers son prochain, la base des pratiques de bienveillance, de bonté, de sagesse, de mesure. Agapê est en réalité le sens le moins confiné de l'amour et d'un même côté, celui qui extasie tous les autres.
On ne reconnait rien d'autres que les actes, Aryanna. Bien-sûr il ne faut pas non plus s'arrêter qu'aux actes car nous risquerions de nous tromper. Une mauvaise journée, un moral à zéro et vous voila plus susceptible, moins patiente. Etes vous peste pour autant? non, vous êtes fatiguée, voila tout. L'Agapê en différence fera cependant deux choses : ceux qui vous font face vous pardonneront, quant à vous même, il vous apprendra à vous excuser, et à tenter de mieux vous comporter même sous la tension des sentiments et des états négatifs.
Agapê, comme des baisers d'Eros ou des embrassades chaleureuses de Storgê, de la chopine partagée de Philia, se conjugue par des actes, il se nourrie des actes et engendre de lui-même des actes.
Elle se pose un instant, ayant beaucoup expliqué, et enfin présente le Choeur :
Le Coeur ! le coeur de la cathédrale n'est il pas sa raison d'être? est-ce un édifice sans raisons, ou sans âme? non, la cathédrale a son existence et si tous les murs pouvaient tomber, il ne faut jamais...jamais...jamais déloger un autel de sa place à moins qu'il n'ait été désacralisé*.
Alors plaçons le Choeur, pensons Agapê. C'est dur, ça demande beaucoup d'efforts, c'est parfois presque impossible...mais sans cela tout est biaisé, tout risque d'être corrompu.
Il manque cependant une chose...
Levant les yeux au ciel ... voila qu'il pourrait pleuvoir à torrent...et nous sommes bien à l'abri. Regardant de nouveau Aryanna : ah ! que serait un édifice sans sa charpente et sa couverture? en vérité une ruine en devenir.
Agapê peut trouver tous les prétextes, il peut même s'abimer au point d'exécuter le contraire que ce qui est recherché. Comment cela? et bien regardons l'épineux problème de la Justice. La Justice est elle juste sans justesse? si vous êtes excessif dans votre générosité vous finirez à poil. Si vous êtes excessif dans votre honnêteté vous basculerez dans le manque de tact, vous blesserez les gens. Si vous êtes excessif dans l'humilité, vous finirez humilié et salissant votre amour propre et votre dignité, dans la boue et le menton baissé à outrance.
Alors, il faut couvrir le tout...
Je vais alors citer Augustin...car il est l'essence de ma réflexion. Pour lui, au contraire de la tradition pure de l'aristotélisme habituellement prêché, la foy ne peut pas aller sans Raison. La Raison, c'est l'intelligence, c'est user de son intelligence, c'est chercher...c'est "avoir la foy pour comprendre", "dans le but de comprendre". La Foy pour lui bien au contraire d'être une forme crédule et répétée, récitée par coeur, suivie fanatiquement et dévotement, prend son essor dans la réflexion sur les Ecritures et les récits religieux.
Credo, ut intelligam !! « je crois puis je comprends » ...
Mettons les actes, et mettons la Raison, la sagesse, la réflexion...et pour le reste - rien à voir avec MasterCard - on ne peut de soi que s'introspecter personnellement de temps en temps, à vide, en prenant le temps, au calme...et pour les autres, laisser le bénéfice du doute.
Pour tous nous sommes soumis à la dure loi des apparences. Et je serai bien en peine de donner la recette magique, car le seul à tout savoir est le Créateur, le seul capable de lire dans les coeurs.
Elle conclue très simplement : cet exercice, Amour - Raison - Foi...sont les étoiles d'une pouponnière dont la matière est ce but de la vie, cet amour divin immense, force universelle, ingrédient de notre esprit, puissance intersidérale et qui va pousser le plus petit, le plus illettré, malingre, et peut-être bête, à dépasser des mesures inégalées de compassion, de justice et d'actes incroyables.
A portée de tous, mais pas porté par tous. C'est vrai. C'est un choix.
Comme celui de joindre ses mains, enfiler une tenue de compétition nage quatre cent mètres dos crawlé dans le baptistère.... Huhuhu.
Après les plans, les fondations, la structure porteuse, la Sacralisation du Choeur et la Charpente Couverture...on devrait être pas loin d'une tête de cathédrale...quelques vitraux, quelques déco...et de l'entretien.
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C'est vrai...Aristote est dans le social...il creuse dans la vérité des relations humaines et en tire les grands modèles sociétaux que sont par exemple la cité idéale, composée des milites - les soldats, la classe dargent, des labores - les paysans ou la classe dairain, et les philosophes rois, la classe dor - les religieux ou ceux qui donnent leur vie à la Foy et à la philosophie, c'est assez mélangé dans le texte.
Il est également le socle de l'amitié, et en effet, du bien de la cité où chacun doit donner de soi pour le bien de sa ville.
Aristote est pragmatique, mais aussi versé dans la philosophie de vie. Il égraine une forme de science en quelque sorte.
Christos est d'avantage dans le sentiment, et dans l'application de celui-ci pour le mettre en exergue.
Quiconque dit "j'aime" mais agit comme un homme qui hait, n'aime pas nous sommes bien d'accord. Il y à donc la révélation du sens de la vie par Christos mais aussi des méthodes d'application au quotidien.
Tandis qu'Aristote sert la réflexion d'un mode de vie équilibré sur l'harmonie des échanges.
Les deux se complètent tout à fait.
Elle prend la main d'Aryanna et l'amène vers l'autel.
A l'arrière, le Choeur et ses chaires cachées.
Alors...tu me dis "comment sait on"?...Il est dur de conceptualiser le sentiment. L'amour n'est pas une bannière et ce n'est pas simple de seulement le brandir pour qu'il soit "Amour".
Mais parlons en un peu. Il existe quatre sortes d'amour : l'amour Storgê, celui de la filiation, celui de la famille, des frères, des pères, des surs, des mères etc...il y à l'amour Eros, celui qui s'épanche dans le sentiment amoureux, que l'on épanouit dans le mariage et la vie conjugale, il y à l'amour Philia...celui de l'amitié, de l'affection...et enfin, il y à Agapê. Ces noms sont grecs, pour précision.
Le sens de la vie, à vrai dire, ne peut être réduit à un seul amour, il est les quatre mais si nous ne devions qu'en distinguer un seul qui serait l'origine des autres, c'est Agapê.
Il est l'amour désintéressé, l'amour envers son prochain, la base des pratiques de bienveillance, de bonté, de sagesse, de mesure. Agapê est en réalité le sens le moins confiné de l'amour et d'un même côté, celui qui extasie tous les autres.
On ne reconnait rien d'autres que les actes, Aryanna. Bien-sûr il ne faut pas non plus s'arrêter qu'aux actes car nous risquerions de nous tromper. Une mauvaise journée, un moral à zéro et vous voila plus susceptible, moins patiente. Etes vous peste pour autant? non, vous êtes fatiguée, voila tout. L'Agapê en différence fera cependant deux choses : ceux qui vous font face vous pardonneront, quant à vous même, il vous apprendra à vous excuser, et à tenter de mieux vous comporter même sous la tension des sentiments et des états négatifs.
Agapê, comme des baisers d'Eros ou des embrassades chaleureuses de Storgê, de la chopine partagée de Philia, se conjugue par des actes, il se nourrie des actes et engendre de lui-même des actes.
Elle se pose un instant, ayant beaucoup expliqué, et enfin présente le Choeur :
Le Coeur ! le coeur de la cathédrale n'est il pas sa raison d'être? est-ce un édifice sans raisons, ou sans âme? non, la cathédrale a son existence et si tous les murs pouvaient tomber, il ne faut jamais...jamais...jamais déloger un autel de sa place à moins qu'il n'ait été désacralisé*.
Alors plaçons le Choeur, pensons Agapê. C'est dur, ça demande beaucoup d'efforts, c'est parfois presque impossible...mais sans cela tout est biaisé, tout risque d'être corrompu.
Il manque cependant une chose...
Levant les yeux au ciel ... voila qu'il pourrait pleuvoir à torrent...et nous sommes bien à l'abri. Regardant de nouveau Aryanna : ah ! que serait un édifice sans sa charpente et sa couverture? en vérité une ruine en devenir.
Agapê peut trouver tous les prétextes, il peut même s'abimer au point d'exécuter le contraire que ce qui est recherché. Comment cela? et bien regardons l'épineux problème de la Justice. La Justice est elle juste sans justesse? si vous êtes excessif dans votre générosité vous finirez à poil. Si vous êtes excessif dans votre honnêteté vous basculerez dans le manque de tact, vous blesserez les gens. Si vous êtes excessif dans l'humilité, vous finirez humilié et salissant votre amour propre et votre dignité, dans la boue et le menton baissé à outrance.
Alors, il faut couvrir le tout...
Je vais alors citer Augustin...car il est l'essence de ma réflexion. Pour lui, au contraire de la tradition pure de l'aristotélisme habituellement prêché, la foy ne peut pas aller sans Raison. La Raison, c'est l'intelligence, c'est user de son intelligence, c'est chercher...c'est "avoir la foy pour comprendre", "dans le but de comprendre". La Foy pour lui bien au contraire d'être une forme crédule et répétée, récitée par coeur, suivie fanatiquement et dévotement, prend son essor dans la réflexion sur les Ecritures et les récits religieux.
Credo, ut intelligam !! « je crois puis je comprends » ...
Mettons les actes, et mettons la Raison, la sagesse, la réflexion...et pour le reste - rien à voir avec MasterCard - on ne peut de soi que s'introspecter personnellement de temps en temps, à vide, en prenant le temps, au calme...et pour les autres, laisser le bénéfice du doute.
Pour tous nous sommes soumis à la dure loi des apparences. Et je serai bien en peine de donner la recette magique, car le seul à tout savoir est le Créateur, le seul capable de lire dans les coeurs.
Elle conclue très simplement : cet exercice, Amour - Raison - Foi...sont les étoiles d'une pouponnière dont la matière est ce but de la vie, cet amour divin immense, force universelle, ingrédient de notre esprit, puissance intersidérale et qui va pousser le plus petit, le plus illettré, malingre, et peut-être bête, à dépasser des mesures inégalées de compassion, de justice et d'actes incroyables.
A portée de tous, mais pas porté par tous. C'est vrai. C'est un choix.
Comme celui de joindre ses mains, enfiler une tenue de compétition nage quatre cent mètres dos crawlé dans le baptistère.... Huhuhu.
Après les plans, les fondations, la structure porteuse, la Sacralisation du Choeur et la Charpente Couverture...on devrait être pas loin d'une tête de cathédrale...quelques vitraux, quelques déco...et de l'entretien.
*Toujours vrai aujourd'hui : on ne déloge pas un autel sans une cérémonie de désacralisation en bonne et due forme et qu'on a un Bull, même si l'église se casse la figure, un peu comme les socles de calvaire (croix) à la croisée des chemins, il est très mal vu de déloger ce socle même quand la croix est toute cassée, et ce même dans une société laïque.
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