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[RP] Cathédrale Saint Lescure

Antoynette
Bien qu'elle les connut peu, Antoynette avait été invitée au mariage de Veralucie et du bleu. Surtout ne pas l'appeler Kevin si on voulait rester vivant. Elle arriva à la cathédrale juste à temps. Elle ignorait si Willyam avait été invité ou non, mais vu ses désaccords avec le marié, elle endoutait et avait préféré ne pas lui poser la question. S'il venait, tant mieux, sinon, elle s'en passerait. Mais il n'était pas question de refuser une invitation.

La brune reconnut Cerièra et Aryanna. Mais, si elle était désormais très proche de la première, ce n'était pas le cas pour la seconde. Aussi se garda-t-elle d'aller les déranger. La cérémonie commençait dehors, mais elle intima à Olympe de se tenir tranquille une fois qu'elles seraient entrées: on ne fait pas la poussière sur les bancs d'une cathédrale. Mais la petite s'assagissait, et était en âge de comprendre qu'il ne fallait pas courir dans les allées quand il y a du monde.

Lorsque les mariés arrivèrent, elle s'extasia en silence devant leurs tenues magnifiques. Elle se surprit à rêver de porter la même un jour... peut être...

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Sowelo
Pfiou, il était en retaaaard ! Pour changer !... Enfin il se trouve en retard lui. Il marchait rapidement dans les rues conduisant à la Cathédrale en se rappelant du nombre de mariages auxquels il avait été invité... et bah aucun, ceux-ci semblent si rare que lorsqu'il y en a un et qu'on était invité, autant y aller car on ne sait quand sera le prochain !.. et puis, dans les grandes théories, ce n'est qu'une fois par vie, alors, raison de plus !

Il arriva en vue de la Cathédrale et ralentit le pas, observant l'édifice avec un léger mal-être. Il y a encore quelques semaines, il aurait refusé d'entré dans ce genre de lieu, ou même de s'en approcher, et encore aujourd'hui, il est assez hésitant, n'ayant pas eu, jusqu'alors, de bons souvenirs avec tout ce qui est en rapport à ce genre de lieux.

Il se ressaisit après quelques instants, ce n'était pas le moment de faire demi-tour, et reprit une marche normale en refoulant mentalement son passé, rejoignant les autres sur le parvis. Il les salua puis attendit la suite des événements en écoutant ce qui se disait.
Manon
C'était trop blanc, beaucoup trop blanc. Ou trop or. Trop de trop. Cela ne pouvait absolument pas convenir pour un mariage. A toute hâte, il avait fallu choisir une autre robe et dépêcher urgemment une couturière pour resserrer et agrémenter de ci de là, le tout en pestant qu'elle ne pouvait se permettre d'être en retard à la cérémonie.
Elle entendait presque les bottes de Julian marteler le sol du couloir avec son impatience de mâle parfaitement guéri et les cloches de la cathédrale résonner. Elle sortit en trombe et attrapa son futur par le bras en pressant le pas, presque comme s'il était responsable de ce temps perdu en fioritures...


Hâtons nous, hâtons nous...

Règle de base : toujours faire en sorte que cela soit la faute de son double. Et ne surtout pas lui laisser le temps de riposter, important.

Le regard se posa tout d'abord sur les visages presque tous connus sur le parvis tandis qu'ils s'approchaient à leur tour avant de saluer les invités et de s'incliner devant la Comtesse. Puis les azurs se posèrent rapidement sur les mariés, appréciant pleinement la beauté du couple.

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Doemino
Doemino arrive à l'Eglise ou se déroule le mariage à laquelle elle a été invitée.

Elle ne peut qu'admirer le splendide habit de celui que tout le monde nomme "Le Bleu" et songe qu'il est dommage qu'il se cache perpétuellement sous son long manteau.
Elle regarde aussi avec admiration la magnifique robe de Veralucie.
Ils semblent tous les deux au comble du bonheur.
Doemino pour l'occasion a sorti sa robe la plus élégante.



Elle va rejoindre Manon,Sowelo et Toynette et ils papotent tous les quatre en attendant le début du mariage.

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Jack.carter
Rentrer au petit matin à Toulouse de sa ballade au grand air frais dans le comté, jack avait ce besoin parfois de s'isolé au calme pour simplement se retrouver et se remettre en cause comme il le faisait régulièrement histoire de se vider la tête de toutes ses impuretés, parfois aller à l'église lui faisais le même effet, mais l'année passé et surtout retrouver ses origines, il était parti à Castres retrouvé ses amis l'ayant accueillit dans le comté du Toulousain à cette époque...

Arriver dans son humble chaumière, il se leva tard au petit matin fatigué par le voyage, travailla sur son bilan de la mi-mandat et préparé pour le mariage du Bleu et de Dohnà Vera-Lucie....

Enfilant une tenue adéquate, il fila en trottinant à l'église, arrivé en retard il resta discret sur son arriver se tint en fond d'église pour assisté à l’événement saluant poliment d'un geste de la tête les personnes déjà présentes...


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Sloan
Une invitation plus tard...

La vénitienne avait longtemps hésité avant d'accepter l'idée d'aller au mariage, surtout qu'elle ne connaissait que très peu le couple, même si elle appréciait le bleu pour sa façon d'être et son franc parler qui déplaisait à beaucoup. Une fois la décision prise il avait fallut trouver une robe chose qu'elle ne portait jamais, cela serait une première comme le reste. Aussi loin que remonte ses souvenirs elle n'avait jamais assisté à des mariages ou autre cérémonie.

Robe trouvée il fallait désormais qu'elle prennes son courage à deux mains pour se rendre en la cathédrale de Toulouse. L’hésitation se fit à nouveau en elle, y aller ou ne pas y aller elle hésita faisant deux pas en avant un arrière, se posant toute sorte de question du genre les autres y serait il ou pas. Comment cela allait il se passer alors qu'elle ne connaissait que peu de monde.

C'est dans sa robe faite de longue manche rouge douce, un corsage quand à lui noir et or et une jupe de robe blanche, munie d'une ceinture rouge que Sloan arriva devant la cathédrale . La vénitienne avait ajouté à cela un petit gilet sans manche gris pour ne pas avoir trop froid.

Elle reconnue quelque tête mais resta quand même timidement en retrait non loin du parvis, la blonde était loin d'être très alaise.



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Mangarofw
En retard !!! Si Sowelo l’était, elle l’était ! Et inversement… Bah oui, il était le cavalier de toutes les dames de foix pour ainsi dire !

Et c’était bien lui qu’elle voyait devant elle… Ha tiens j'ai cru voir une Gf aussi.. coucou de la main et reprendre... (et je mets ça où je veux dans mon rp ^^)

C’est qu’elle avait eu du mal à rentrer dans sa robe… Pas évident quand on doit planquer un bouclier et une épée… C’est qu’elle devait faire sa ronde dans la nuitée…

Elle laissa pingus et minou à la maison… Et n’ira pas à dos de pensebeste, son bœuf, non plus.

Donc elle était en retard !

Elle court, elle court la … heu non ce n’était pas le moment de chanter ! Il fallait se presser.

Et c’est ce qu’elle faisait, c’est en courant qu’elle gravit les marches de la cathédrale et se top net arrivée derrière tout le monde… Elle reprend enfin son souffle avant de saluer chacun d’un …


Bonjour tout le monde ? Ne me dites pas que c’est déjà fini ?

Elle se tenait bien droite sur ses jambes le bouclier caché par sa cape dans son dos… Et l’épée collée à sa cuisse…. Mais elle était plus élégante qu’une tortue ninja.


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MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Lyviia
Lyviia arriva à son tour sur le parvis de l'église .. en retard pour changer mais ça tout le monde avait déjà l'habitude !!!

Elle avait mis du temps à se décider sur sa tenue et avait finalement opter pour une tenue blanche .. celle que son mari lui avait offerte et qu'elle gardait précieusement dans son placard pour un grand évènement .. il était grand temps de la sortir et de l'essayer .. un petit pincement au coeur en l'enfilant .. serrant le ventre pour rentrer dedans, avec tout ce qu'elle avait picolé ces derniers temps, forcément elle avait pris un peu de poids .. un regard dans son miroir, un sourire aux lèvres, satisfaite du résultat et la voilà qui se met en route direction le mariage de Vera et le Bleu ..

Une partie des invités étaient déjà présents .. elle s'avança donc discrètement, jetant un oeil sur les têtes connues et inconnues, un sourire par ci par là .. un signe de la main à sa douce qui se tenait prêt des mariés qu'elle regardait admirativement et envieusement .. elle fila tout naturellement rejoindre la troupe de Foix déjà sur les lieux.

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Asphodelle
    Le cortège avait avancé tranquillement, et il se faisait entendre depuis l'aut'bout là-bas par une douce mélodie qui accompagnait la mariée, dans un joyeux vacarme avec forces tambours, flûtes et trucs qu'Asphodelle ne connaissait pas...

    Plus ils approchaient plus la musique devenait forte et les gosses courant dans tous les sens profitaient un peu d'un état de liesse encore trop rare.

    Ah la vache...elle leur sourit...oui c'est bien, parfait...je suis sourde de l'oreille gauche mais on peut dire que ça assomme d'un coup de massue les atermoiements, les pleurs, les tristes mines, les engueulades dans les maisons ...qui se taisent et vont à voir c'est quoi ce boucan. Et les sourires ne peuvent s'empêcher de se décrocher, et les hanches de se balancer.

    Une bonne danse de rue, c'était aussi entrainant que les bandas dans le Sud-Ouest à la Pentecôte.
    Asphodelle, qui ne s'en laissait pas compter, avait finalement fini par elle-même se balancer en battant des mains en rythme, quand elle se dit que la mariée présente - belle comme un cœur - clouait la fin de cette première partie de liesse.
    Et le môme là-haut qui s'oubliait les cloches, en mangeant sûrement des gâteaux et en coursant les pigeons.


    Ah ! zut ! Une descente rapide de marches du parvis : Hey, minot ! oui : si tu montes et que tu dis au gamin là-haut qu'il faut qu'il sonne les cloches à la volée, je te permet de manger de mes gateaux dans la sacristie !
    Y entend pas...

    Ton copain...là-haut ! dans le clocher ! dis lui de sonner les cloches maintenant !et de faire un geste rapide qui se voulait discret en direction de l'orchestre, soit un doigt qui passe sous la gorge exprimant dans le tohue bohue musical suivi de sifflements et de "yep!" qu'il est temps d'arrêter là...

    Et tandis que le petiot courre vers son destin, pour que les cloches sonnent le début de la cérémonie...l'orchestre s'éloigne enfin...s'éloigne...s'éloigne sans cesser de jouer : ils vont au bistrot.


    Le calme revenu...elle observe le parvis où chacun s'est sagement posé.
    Les mariés sont là, les témoins sont là, au cas où Monjoie ne pourrait arriver, Aryanna était là...l'on pouvait commencer.
    Se plaçant convenablement, elle vérifie sa mise, se concentre, s'éclaircit la voix, lève les mains dans un signe de communion.
    Les petiots là-haut sont sans doute en train de se goinfrer et auront oublié leur mission divine.


    Chères amies...chers amis...nous voila réunis ce jour pour lier par les épousailles, donà VéraLucie et messer Evilkévin, par l'amour qu'il se porte et leur volonté de lier leurs destins, à jamais.

    Dans l'amitié que vous leur portez, l'estime ou l'affection, pour l'amitié, l'estime ou l'affection qu'ils vous portent tous deux, sachez ressentir, ensemble, combien nous sommes ici entourés de la lumière divine, de la chaleur de sentiments honnêtes, et du ravissement de nous voir tous si beaux en ce jour rempli de liesse.

    Ce jour, « leur » jour, se doit d'être tourné vers le souhait de leur bonheur, et vos vœux de félicité, de pure joie pour un mariage fécond et heureux.
    Des petites Véra et des petits Evil qui courent partout dans les jupons des dames et font tomber les messieurs en jouant avec leurs petits amis, c'est bien ce dont le Comté avait besoin.
    Pour un peu, elle aurait bien proféré "à qui le tour?" en fin de cérémonie mais elle serait passée pour une fadasse accroc aux mariages. Ce qu'elle était un peu, il fallait le dire.


    A présent cependant, l'heur est de sceller dans le marbre le rite d'union. Elle s'avance un peu vers l'assistance, leur lançant un regard féroce de gravité et s'exclame haut et fort :

    Si quelqu'un connait un quelconque obstacle à cette union, qu'il réponde par « Nous ne savons que fors bien. »

    Puis laisse le silence s'instaurer pour laisser éventuelle réponse donnée.

    C'est alors que ...

    GLING GLONG GLONG GLONG GLING GLING GLONG GLONG GLING GLONG GLONG GLING...

    ....

    Une âme ayant pitié se dira sans doute : « tâchons de trouver un carillonneur professionnel à cette pauvre Archevêque ».

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Veralucie
Véra se tenait maintenant près de son aimé, ne cessant de lui sourire. Taniet était restée sur sa gauche et sa Grandeur sur la droite de son Bleu. Ses jambes ne lui obéissaient plus, prises de tremblements incontrôlables.

Elle voyait leurs amis, leurs invités venir petit à petit grossir les rangs des témoins de leur bonheur et elle en était sincèrement émue. Elle s'appliquait à gratifier chacun d'un franc sourire mais son regard venait immanquablement se reposer sur lui, sur l'homme qu'elle aimait.

L'Archevêque entama la cérémonie et la Blondinette se concentra sur chacun de ses mots. Voila on y était et elle n'avait pas envie d'être nulle part ailleurs. Ce mariage que son Bleu lui avait promis exceptionnel, juste pour elle, juste parce qu'elle en avait envie, juste parce qu'elle en rêvait, ce mariage, elle le vivait. Tout en écoutant, Véra avait glissé sa main dans celle de son amoureux et l'avait serrée plus fort.

Citation:
Si quelqu'un connait un quelconque obstacle à cette union, qu'il réponde par « Nous ne savons que fors bien. »


Un sourire vint cacher son inquiétude qu'elle savait cependant injustifiée. Ils étaient tous deux transparents et aucun obstacle ne pouvait faire opposition à leur union. Mais le silence se faisait néanmoins pesant.

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Tani
On l'avait prévenue que ce serait un mariage peu... commun... Avec des rites assez particuliers... Et ça l'était!!!

La troupe de musiciens qui les avaient suivi depuis chez Véra jusqu'à al cathédrale leur en avait mis plein les oreilles! Ce qui n’entacha en rien la bonne humeur des deux amies. Tani était plutôt amusée par tout ceci. Elle trouvait l'ambiance bien plus festive que lors des autres mariages auxquels elle avait pu assister! Et c'est avec une curiosité encore plus aiguisée qu'à l'accoutumé qu'elle arriva sur le parvis du grand et saint édifice. Il y avait déjà du monde et d'autres invités arrivaient encore après la mariée et elle-même.

Elle se contenta de sourire à toutes les personnes présentes, se rendant bien compte qu'elle ne connaitrait que les mariés! Son sourire s'élargit donc tout naturellement quand son regard croisa celui du Bleu. Puis elle resta bien à coté de Véra qu'elle sentit plutôt détendue.

Et la cérémonie commença donc, là sur le parvis. Asphodelle prit la parole, Tani écoutait avec grande attention. Elle guettait le moment où elle devrait intervenir. Il ne fallait pas qu’elle rate ça!

Son regard passa des époux à l'officiante puis à l'autre témoin et aux invités. Elle était heureuse que Véra ait tant d'amis ici. Si seulement elle pouvait être elle-même un peu plus présente... Hélas, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Ça, elle ne le savait que trop bien!

Bref, elle rêvassait un peu... Ce n'était pas le moment de se perdre dans ses pensées!!!! Dis donc! Elle se reconcentra alors sur Asphodelle, ayant juste le temps de l'entendre dire:


Citation:
Si quelqu'un connait un quelconque obstacle à cette union, qu'il réponde par « Nous ne savons que fors bien. »


Alors qu'un silence pesant s'installait, les cloches se mirent à sonner.

Euh... Non, non... Ça ne doit pas encore être son tour! Elle attendit donc sagement et souriante.
Ceriera
Tout le monde arrivait peu à peu… slalomant entre les uns et les autres, Cerièra alla dire bonjour à ses amis, n'omettant pas une bise à la petite Olympe. Le bonjour à sa mère évidemment, un sourire rassurant à Sowelo dont elle savait qu'il n'était pas coutumier des lieux, le bonjour à Manon avant d féliciter Dom pour sa jolie robe bleue.

Un homme qu'elle n'avait jamais vu prenait la direction de la porte, elle lui précisa…


Hé, sénher… ça commence sur le parvis !


… mais déjà il s'était engouffré dans l'édifice. Elle serait bien allée le rattraper si son attention n'avait pas été détournée par l'arrivée de Sloan, qui restait en retrait. Elle alla donc la chercher pour qu'elle rejoigne le groupe : elle les connaissais tous, c'était trop bête de rester à part.

– Bonjour tout le monde ? Ne me dites pas que c’est déjà fini ?

Shocking ! Manga en femme… que dis-je ? En grande dame !

Pas du tout Manga, ça va commencer sous peu. Que tu as une jolie robe toi aussi !

Lyviia arriva enfin, fraîche comme un bouton de rose dans sa jolie tenue… tous étaient aussi beaux les uns que les autres, sur le parvis, à discuter tranquillement quand la mariée, visiblement très émue, fit son apparition pour les éclipser tous dans sa magnifique robe soigneusement ouvragée. Les époux étaient désormais main dans la main quand Asphodelle demanda :

– Si quelqu'un connait un quelconque obstacle à cette union, qu'il réponde par « Nous ne savons que fors bien. »

Cerièra aurait bien sorti une bêtise, si le jour avait été ordinaire, c'est à dire si elle n'avait pas eu peur de gâcher ce qui pour le couple était un grand moment. Quoi qu'il en soit les cloches se mirent à sonner, voilà qui mettait fin à la tentation de la rigolade, au profit d'une autre.

Le Bleu, pensant au carillonneur, crierait-il «Qu'on le pende !» le jour se ses noces ? Non ?

Place à la cérémonie, donc…

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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici ! ❦ Vous êtes déjà des nôtres ? Racontez !
Evilkevin
Il voyait des visages, des connaissances, des amis.... Tous ces visages se mélangeaient... Certains avaient répondu à l'invitation, sans doute plus par sympathie pour la mariée, que pour lui. Il était donc heureux que les gens témoignent autant d'affection pour sa dulcinée.

Elle était aimée et aimante avec l'ensemble des gens...
Il était détesté et il aimait à l'être...

L'union de deux êtres si opposés par leurs caractères avait toujours fait sourire les gens. Certains avait même parler d’érection de statue à l'effigie de la Blondinette, pour le courage dont elle devait faire preuve pour vivre avec cet homme. D'ailleurs, ça lui arrachait souvent un bon rire gras en taverne.

Certains toulousains avaient fait l'effort de venir. Et lui, qui d'habitude, n'accordait que peu de crédit à ce que pensaient les gens, sentait naître de la joie et du bonheur de les voir ici présent pour partager ce moment de grâce.
S'il avait demandé à l'archevêque pourquoi était-il heureux à cet instant, elle lui aurait certainement répondu que le partage était au cœur de tout cela.

L'arrivée de la mariée lui avait réchauffé le cœur... Sa douce était magnifique... Sa chevelure était exaltée par les étoffes vermillons de sa robe. Sa démarche paraissait assuré. Il sourit car de la savoir à fleur de peau, et néanmoins si impériale dans sa marche, cela l'amusait. Le jeu des faux-semblants où un être si doux puisse être tyrannique en amour, de l'avoir terassé par de petits regards, lui, l'insoumis, qui était tombé éperdument amoureux de cette femme qui semblait si fragile et qui dégageait pourtant tant de pouvoir d'attraction.

Sur le parvis, il s'était retrouvé, et dans un silence criant d'amour, ils avaient échangés un regard, de ceux qui veulent tout dire. De ce qui veulent rien dire, mais que les amoureux transits apprécient, comme un prière à l'autre, une oraison à la joie, une sérénade suave et douce d'été...

A ce moment, dans la tête du Bleu se percutait beaucoup d'idée... Quand il entendit les cloches s'emballées et se fracassées l'une contre l'autre, dans un bruit à réveiller tout le Comté... L'homme ou la femme qui faisait ce raffut devait bien valoir la pendaison, mais pas à ses yeux, ni à ce jour.

Il sourit à toutes les personnes de l'assemblée, et lorsque vint la question fatidique, sur l'opposition à ce mariage, il eut un doute. Et si quelqu'un estimait vraiment qu'il ne la méritait pas ? Il savait que les gens questionnaient souvent sa belle sur sa façon d'être au quotidien, et de savoir si il savait s'occuper correctement de sa femme... Et si quelqu'un se mettait en tête de vouloir sauver la pauvre Véra-Lucie des griffes de la Bleusaille ? Que ferait-il ?

C'est sur ses doutes qu'il parcouru rapidement l'assemblée... Il y avait là des gens qu'il estimait, d'autre qu'il connaissait.... Et dans tout ceci, peut être se cachait une personne voulant s'opposer à l'union...

Et pour la première fois de la journée, il fut nerveux. C'est naturellement qu'il chercha le soutien de sa femme, qui à n'en pas douté verrait sa faiblesse passagère et ses doutes... Ses Ténèbres comme il aimait à les nommer...

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Gnia
Zut ! Un mariage qui commençait à l'heure !
A l'instant où elle entend les cloches sonner, la Saint Just n'est plus très loin mais pas tout près quand même. Là voilà qui s'oblige à presser le pas, elle qui avait le désir de flâner dans la belle Toulouse qu'elle n'a pas vu depuis de trop longs moins.
Même le fond de l'air aux relents absurdes de printemps se complait à lui donner l'envie de traîner.

Mais le devoir l'appelle et non des moindres.
Car il lui est permis ce jour de participer en personne, en tant que témoin assermenté, à la pratique d'une ordonnance royale.
Ordonnance pour laquelle elle a contribué et oeuvré afin qu'elle voit le jour.

Ce n'est pas seulement un mariage auquel Montjoye assiste et duquel elle devra témoigner. Aujourd'hui, Montjoye assiste à la naissance d'un enfant qu'elle a en partie imaginé et qui n'était jusqu'alors que des mots couchés sur le papier.


Bref, Montjoye presse le pas et se faufile parmi la petite assistance réunie, pile au moment où Asphodelle demande si quelqu'un connait un obstacle à cette union.

On a rêvé faufilage plus discret, mais la Saint Just ne pipe mot, se contentant d'observer les jolis atours dont chacun s'est paré, surtout ceux des futurs époux.
Elle, elle est toujours paré de sombre, de ce noir si... profond dont seules les bourses bien dodues ont le secret. Fidèle à sa coutumière austérité, rien qui n'attire l'oeil sinon la richesse évidente de la vesture et le port altier de celle qui la porte.

Elle hoche la tête pour saluer les personnes qu'elle connait ou reconnait dans l'assistance, puis revient à l'officiante et aux jeunes époux qu'elle ne connait pas, ou du moins lui semble-t-il.

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Asphodelle
    Le moment de la question n'était pas forcément le meilleur moment de la cérémonie pour l'archevêque non plus.

    Imaginez, un type se pointe : "moi trop savoir que fors bien !!!"
    Ah.
    Le but tout de même, c'est que les choses se passent bien, et surtout parce qu'il y avait plus d'un an maintenant qu'elle n'avait plus officier de mariage, et qu'elle n'allait pas se faire souffler cette cérémonie qu'elle kiffe sous le nez par un élément perturbateur.

    C'est donc en zyeutant avec des restes d'éclaireurs l'au-delà de la petite foule, lançant des regards torves à ceux qui semblaient s'arrêter, suspicieux à ceux que le hasard faisait courir vers eux, carrément inquisiteur dès que certain s'approchait pour savoir cétékoi cette attroupement devant l'église? un montreur d'ours?


    Son regard d'arbalète chargée d'un barillet à 6 coups ricocha ainsi sur une silhouette sombre, avant de se rendre compte qu'il s'agissait du Roy d'Armes. Aussitôt une expression chaleureuse plus accueillante fit le jour avant de repartir fissa planter sa flèche sur un vendeur de saucissons trop audacieux.

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