Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 53, 54, 55   >>

[RP] Cathédrale Saint Lescure

A.m.dicesarini


      - “ Où est ma Cosina? ”
      - “ À la Cathédrale, pour un office. ”
      - “ Plaît-il? ”
      - “ Oui, pour un mariage. Celui d'Evilkevin et de Véralucie. ”
      - “ Diantre. Et elle ne m'en aura fait part? Je lui avais pourtant dit que je souhaitais connaître sa vie Toulousaine, ses amis, ses habitudes et, éventuellement, son travail d'archevêque. Pensez-vous que je pourrais m'y rendre à l'heure? ”
      - “ Vous êtes déjà bien en retard. C'est un fait. ”
      - “ Fort bien. Préparez ma belle toilette bleue, que les regards soient tournés vers moi et ma splendeur. ”
      - “ Bien... ”



    La jeune servante n'aura pas à dire que cela est vraiment déplacé de se rendre à un mariage en souhaitant se faire remarquer plus que la mariée. Ce n'est pas vraiment courtois et aimable, de fait, mais il l'est encore moins que de sermonner une maîtresse qui ordonne et commande.
    La tenue est donc préparez, et l'Anne fut habillée comme il se devait. S'admirant de longues minutes devant le miroir, elle se trouva une nouvelle fois parfaite. Elle se dit que, sans doute, allait-elle pouvoir rencontrer quelques hautes personnalités qui sauront s'agenouiller devant elle et lui donner tout ce dont elle souhaitait.
    Elle peut toujours rêver, ceci dit.
    Une fois les nombreuses minutes/heures/journées/mois/années passées à se vêtir, la voici qui décide à sortir et affronter le monde. Accompagnée de la servante, elle déambule dans les ruelles de Toulouse. Fort heureusement, la marche jusqu'à la Cathédrale n'est guère longue, autrement elle aurait attrapé des rougeurs pénibles à camoufler. Ç'aurait été une horreur inconvenante.
    Ainsi, tout en s'approchant de l'entrée, elle se fit presque réprimander par son esclave.



      - “ Vous êtes bien en retard, Ma Demoiselle, il ne serait pas de bon ton d'entrer à cette heure... ”
      - “ Allons, allons. Il paraît que dans le coin se trouve le quart d'heure gascon, ou quelque-chose dans ce goût là. J'ai donc le droit à un quart d'heure de retard sans réprimandes. Je vous prie de bien vouloir le noter. ”
      - “ Ceci dit, là ça ferait presque une demi-heure. ”
      - “ C'est donc un double quart d'heure gascon. ”
      - “ Si vous le dîtes... Vous êtes tout de même bien en retard. ”



    Et en entrant enfin dans la cathédrale, le ton d'Anne Mary se fait un peu plus excédé et fort. Avec la résonance de la bâtisse, les échos se répercutent fortement.


      - “ Nous ne savons que fors bien! ”


    Anne s'arrête un instant, scrute l'intérieur de la Cathédrale et fait la moue.


      - “ Fichtre il n'y a personne. Sommes-nous donc tellement en retard? ”
      - “ C'est qu'ils sont tous sur le parvis, Ma Demoiselle. Nous sommes passés par la petite porte, non la grande. ”
      - “ Ah, bien. Bien. Allons-y. Je me disais, aussi, que la porte manquait d'allure.”


    Elle se mit en marche direction la porte principale. Là, elle vit effectivement tout le monde, les mariés, les invités ainsi que l'archevêque. Au dos de cette dernière, la petite Mary replaça sa phrase.


      - “ Nous ne savons que fors bien!”


    La servente est pétrifiée à l'arrière, sentant les regards posés sur eux.


      - “ Que nous sommes en retard. Poursuivez, continuez donc, ne faîtes pas attention à nous. Et bien le bonjour, Cosina. Vous êtes splendide ce jour. ”






Edit: parce qu'à se laisser déborder par l'imagination, on se trompe de place :p
Layla.d.arkana
La discussion du mariage du Bleu était arrivée en taverne comme un cheveux sur la soupe, Jack n'a jamais su quand c'est le moment de se taire ou d'éviter de dire des conneries ...

"Tu va y aller ?" me demande cette fichue bonne femme châtain au regard noisette, celle pour qui l'on craque, celle qui a déjà brisé des cœurs et fait de nombreuses victimes de l'amour. Regardez-la avec ses courbes parfaites, ses fesses rondes à damner un curé, ce teint légèrement halé qui reflète ses origines barbares et surtout ce sourire de succube ... Cette femme c'est ma conscience, oui oui je vous l'assure! Un canon de beauté avec un cœur pur nan allez, un peu de sérieux, c'est une peau de vache qui dit tout haut ce qu'on pense tout bas. C'est la double personnalité de la nouvelle prévôt.

Moi, je tente de sonder mon cœur, j'aime bien le Bleu, il a un foutu caractère et ne prend de gants avec personne et c'est ce coté là qui me fait l'apprécier, parce que dans la vie on a aussi besoin de gens comme lui, des gens qui nous permettent de nous remettre en question et pas que des bisounours qui jouent les faux culs en allant dans notre sens pour nous faire "plaisir".

Je sors ma robe d’apparat... un joli cadeau que j'ai eu pour mon anniversaire, la couleur vert pâle avec ses liserées d'or mettent mon teint et la blondeur de mes cheveux en valeur, je marque ma taille avec un bustier d'un vert à peine plus foncé et tresse mes cheveux longs pour en faire un chignon élégant qui laisse échapper des mèches en cascade sur le coté de mon visage et le bas de ma nuque. Je n'ai à plaire à personne bien sûr mais cela me change de ma tenue de garde. il est temps que je me hâte, je suis déjà en retard.

J'arrive devant l'imposant édifice et tout le monde semble à l'intérieur, je rougis de mon retard et cherche comment entrer sans interrompre ce qui à commencé. Je suis agile et habile alors je me faufile le plus discrètement possible entre les invités, je marche sur le bas de ma robe alors que Monseigneur pose la question à mille écus.


Citation:
"Si quelqu'un connait un quelconque obstacle à cette union, qu'il réponde par « Nous ne savons que fors bien. »"


Impossible de reprendre mon équilibre je vais chuter ... un porte-cierge métallique dans mon chemin... j'essaye de m'en servir pour me rattraper mais je l’entraîne dans ma chute ....

GLING GLONG GLONG GLONG GLING GLING GLONG GLONG GLING GLONG GLONG GLING...

La honte ne sera pas totale, seul le porte-cierge fini sa chute sur le sol. Un bras salvateur et puissant vient de me rattraper, se glissant autour de ma taille pour m'éviter la plus grosse chute des temps ... Sauvée par les cloches et cet homme qui est ... je n'arrive pas à voir lorsque mon regard se relève il n'est plus là ...

_________________
Mangarofw
Cerièra l'avait rassurée... Et dire qu'il y a deux jours on enterrait une personne et là on allait célébrer l'amour de deux êtres ?! Le monde est fou !

Elle sourit à ses amies, se collant presque à elles, c'est qu'il commence à y avoir foule tout à coup...

Serait ce les cloches ou la phrase fatidique ?

Elle n'en savait rien... Quoi qu'il en soit, elle fut de ceux qui décident de se taire, trouvant les mariés très beaux en ce jour spécial pour eux.

Elle trouva tout de même la dame à un drôle d'accent étrange mais n'en dit rien, elle semblait proche de Monseigneur Asphodelle... En parlant de Monseigneur.. A nouveau cette question.. Comment faisait elle pour croire encore et toujours ?! Peut être parce qu'elle ne passait pas son temps à célébrer les enterrements....

_________________
MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Asphodelle
    En quête de phrase plombée de cette négation qui remettrait tout en question, elle ne s'attend pas à ce qu'elle tombe dans son dos.

    Par derrière !! traître !!!

    Elle se retourne d'un bloc, et sa stupéfaction n'a de grandeur que la capacité sans frontières des siens à mettre la zone. Il était un fait à double tranchant que de porter leur nom : à porter un arbre à six branches, il signifiait : "l'engeance des Césars". Si le double sang avait formé chez la rousse un garde-fou vers les étendus sans limite de l'insouciance et le droit incarné, les autres étaient, las, tous légitimes.

    Elle entraîna la gamine par l'épaule à quelques pas pour plus de discrétion, et la tance de cette façon :
    Mary...je suis en pleine cérémonie...et sache qu'il ne faut ...jamais ! interrompre...les cérémonies de l'archevêque Asphodelle...sans une raison valable à Messire Dieu. Comprend-tu? Et puisque le souffle de l'énergie tellurique venait de remonter à tous les étages en oubliant de s'arrêter au dernier, elle lui indique péremptoire sa place, et revient devant les mariés.

    Il était temps d'interrompre le temps d'opposition. Et ce temps là n'est pas donné en vain, car il n'est en aucune façon rattrapable.

    Un vaste mouvement de ses bras en forme de salut au soleil...

    C'est assez ! Il n'est plus possible désormais, d'arrêter ce qui doit être réuni.

    Et sa main revenant du ciel se referme en poing fermé. Le rite ne peut pas commencer sans tenir éloignés les forces maléfiques, les aléas insolents, les opposants à la volonté divine d'unir en une seule entité l'homme et la femme, et de répondre à la requête de ces deux créatures là.

    Désormais et jusqu'au scellement du grand pacte, que personne ne s'oppose ! que nulle âme n'ose parler en retard, car son moment est terminé, et que les flammes de l'Enfer s'abattent sur l'impudent qui saurait empêcher un tel sacrement !! oui!! Que les démons l'emportent dans les tourments !! Et c'est le poing levé qu'elle assène l'air, les pauvres passants qui ont rien demandé, et les chats qui fuient - meooooooow !!! - tandis que la foudre s'abat sur le clocher montrant la toute puissance divine alliée aux paroles de sa vectrice !! - TAKATAAAAAAAA !!!!

    ... Non en fait...pour être exact...son poing s'est bien levé, les pauvres passants ont bien sursauté, et on a bien entendu un chat s'enfuir en feulant...mais y a pas vraiment eut de foudre tombant sur le clocher...ça c'est pour la forme sinon ça fait flan....au mieux...un petit "bzzzzzz"...mais la foudre aurait bien pu y être, et rare ont du affronter la véritable colère de la femme. Elle n'était pas fracassante, elle était sourde, comme l'onde de choc entre deux plaques tectoniques. Cette onde, maîtrisée, atteindra toujours sa cible, dut-t'elle traversé un océan. Les rites et les engagements devant Dieu sont sacrés, inconscient est celui qui croit qu'elle prendra cela à la légère.



    A présent, que le rite commence.
    Elle redescends en tension comme la vanne que l'on referme doucement, retenant la furie des flots jusqu'au doux chuintement d'une source cascadant toute en scintillement et en clarté.

    Mettant sa main dans sa poche, elle ressort les sept piécettes passées précédemment par Evilkévin, et les anneaux. Allant quérir de l'autre le missel - ou livre de messe représentant plusieurs scènes du Livre des Vertus commentées - elle les présente à la foule et au couple, et pose piécettes et anneaux sur le missel.

    Enfin, elle rentre seule dans la cathédrale, remontant la nef vers le choeur.
    Ceux qui sont totalement étrangers à cette cérémonie, pourtant puisée des ancestraux rites du passé, elle aurait semblé disparaitre dans l'obscurité de la bouche de pierre, les laissant là, dans l'expectative.

    Asphodelle pose le missel avec les piécettes et les anneaux dessus, sur l'autel.

    Elle lève les mains vers le haut, appelant mentalement les forces célestes à joindre au bout de ses doigts les effluves spirituelles qui recadrent, rééquilibrent les forces, et si à nul autre pareil, quiconque pourrait se moquer de ces états dans lesquels elle peut entrer, elle, poursuivra jusqu'au bout cette communication silencieuse, car plus qu'une émotion, c'était un chemin qu'elle empruntait, un sentier invisible de tous, que l'on ne peut percevoir qu'après des années, et des années de méditation, de transcendance, au-delà du charnel, des philosophies humaines, Asphodelle essaie d'atteindre le Ciel.

    Plus qu'un statut, ou une position, cette forme d'évasion d'elle-même n'était que la résultante d'une expérience à laquelle elle goûta, et qu'elle ne peut plus cesser de tenter d'amener au-delà. Si cela la conduira à l'Asylum, ou à la mort par désincarnation, ça, l'avenir nous le dira.

    Pour l'heure, elle revient vers le couple, les symboles nuptiaux bénis, ou plutôt les symboles ayant été déposés pour la bénédiction de Messire Dieu, remontant la nef, telle non pas une Sainte, ni l'Apôtre, pas plus l'Ange ou l'Episkopoï, mais la vectrice, le fil conducteur. De façon égale aux moments où elle baptise, elle se transforme en passeuse, fait gonfler la voilure des navires, et fait passer les gens d'un état à l'autre, restant seule sur la rive des illusions. Elle n'est qu'un simple élément tout petit, dans le grand dessin divin, mais n'en fait pas vraiment parti.

    Le dessin du jour est d'amener les noms et les âmes devant la grande assemblée céleste, car tous regardent, et attendent la prononciation de l'engagement.

    Se posant devant eux, elle s'adresse au fiancé en lui tendant les sept piécettes d'argent :


    Evilkévin, prend dans ta main le symbole de la dot offert à Véra, et place les dans les mains de ta fiancée en répétant :

    « Veralucie de mon corps t'honore, et cet argent, ou or, te donne, et de toute heure et de tout jour ai, et aurai compagne, et loyale partenaire te fais et ferai de toi et te promet, et ai en pleine volonté, ici et devant Dieu, que foy et loyauté te porterai, alitée et malade, et en tous les poins là où Dieu te voudra mettre, aussi loyalement que moi même, te garderai, ou bonne garde te ferai. Ni pour une autre, ou quelconque jamais ne te laisserai, tant que tu vivras et que je vivrai. Si m'ai Dieu et les Prophètes, et tous les saints et toutes les saintes d'ici et d'ailleurs, béni et approuvé, que cela soit su, entendu, et qu'on se le dise ».




_________________
Evilkevin
C'était fait... Le parvis était passé, et il avait juste entendu le glong retentissant à l'arrière...
Sans doute un oiseau qui passait par là, et qui avait fait tombé quelque chose.

Personne n'avait rompu le silence. Il en était fort soulagé. Il savait que beaucoup n'avait que ressentiment envers lui. Et ce qu'il espérait, c'était que sa femme n'en souffre pas lors du mariage.

Désormais, l'ogre de pierre les avait englouti et la cérémonie faisait suite. L'instant lui demandait de saisir les mains de sa douce.

Il récita avec précaution...


« Veralucie de mon corps t'honore, et cet argent, ou or, te donne, et de toute heure et de tout jour ai, et aurai compagne, et loyale partenaire te fais et ferai de toi et te promet, et ai en pleine volonté, ici et devant Dieu, que foy et loyauté te porterai, alitée et malade, et en tous les poins là où Dieu te voudra mettre, aussi loyalement que moi même, te garderai, ou bonne garde te ferai. Ni pour une autre, ou quelconque jamais ne te laisserai, tant que tu vivras et que je vivrai. Si m'ai Dieu et les Prophètes, et tous les saints et toutes les saintes d'ici et d'ailleurs, béni et approuvé, que cela soit su, entendu, et qu'on se le dise ».

Il accompagna ces paroles du geste du don... Sept piécettes d'argent... C'était dérisoire devant la richesse de l'amour qu'il portait à sa blondinette. Même avec toute la richesse du monde, rien n'aurait remplacé son unique et véritable amour.
_________________
Veralucie
Tic .. tac .. tic .. tac ..

Ce silence si pesant fut assez rapidement couvert par une envolée de cloches qui, à en croire l'air contrarié de l'Archevêque, arrivait de façon impromptue. Véra en aurait rit si le moment n'avait pas été aussi chargé d'émotion, de son émotion.

Tic .. tac .. tic .. tac ..

Un regard qui se perdait de celui de son aimé qui visiblement n'en menait pas large, vers celui de Taniet pour se poser sur les personnes qui les entouraient. Nul ne donnait l'impression de vouloir ternir l'instant. Juste quelques murmures de leurs invités entre eux, rien d'alarmant.

Tic .. tac .. tic .. tac ..

Elle reposa ses prunelles dans celles de Kévin, il était mal à l'aise et elle le ressentait comme une vérité frappante qui vous gifle le visage. Elle lui adressa ce sourire unique qui lui était réservé pour le rassurer et qui, elle le savait, avait le pouvoir de l'apaiser. Vrai que son caractère entier et intègre ne lui valait pas que des amis. Son incorruptibilité dérangeait ceux sur qui il avait été obligé de l'exercer.
C'était cependant cette qualité aussi rare que respectable qui avait attiré la blondinette et qui fut la cause de l'amour qu'elle lui portait maintenant.


Tic .. tac .. tic .. tac ..

Une femme que Véra ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, attira l'attention de la mariée. Elle était d'une élégance peu commune.
Un immense frisson cependant quand elle l'entendit déclamer :


Citation:
- “ Nous ne savons que fors bien! ” ...... “ Que nous sommes en retard. Poursuivez, continuez donc, ne faîtes pas attention à nous. Et bien le bonjour, Cosina. Vous êtes splendide ce jour. ”


Un seau d'eau glacée venait de parcourir le dos de l'épousée. Elle ferma les yeux quelques secondes, le temps nécessaire pour reprendre une inspiration profonde et se ressaisir.

Tic .. tac .. tic .. tac ..

Du parvis, ils ne pouvaient voir ce qui se passait à l'intérieur du lieu saint. Aussi elle pencha la tête inquiète quand leur parvint un bruit métallique impressionnant.

GLING GLONG GLONG GLONG GLING GLING GLONG GLONG GLING GLONG GLONG GLING...

C'est un regard interloqué qui vint se poser dans celui du Bleu. Mais que se passait-il à l'intérieur ? Quelqu'un était-il en train de courir vers eux pour faire obstacle à leurs épousailles ? Mais elle fut vite rassurée, personne ne déboula sur le parvis en protestant.

Tic .. tac .. tic .. tac ..

Un mouvement de l'archevêque vers une jeune damoiselle, quelques paroles qui semblent être une réprimande et enfin la délivrance ! Alléluia
Citation:

C'est assez ! Il n'est plus possible désormais, d'arrêter ce qui doit être réuni.

Véra regarde son mari, un sourire lumineux venant d'étirer ses lèvres de façon harmonieuse. Un lent clignement de paupières lui signifiant : "tu vois, tout va bien" et le rite commence. Elle se tourne alors vers l'officiante et l'observe avec concentration.

Après l'étonnement de la voir disparaître dans l'église, celui de la voir revenir. Des indications sont données et Véra se tourne alors vers son amour après avoir confié son bouquet de fleurs blanches à Taniet. Elle avance vers lui ses mains dont elle a formé une coupe prête à recevoir.

Citation:
« Veralucie de mon corps t'honore, et cet argent, ou or, te donne, et de toute heure et de tout jour ai, et aurai compagne, et loyale partenaire te fais et ferai de toi et te promet, et ai en pleine volonté, ici et devant Dieu, que foy et loyauté te porterai, alitée et malade, et en tous les poins là où Dieu te voudra mettre, aussi loyalement que moi même, te garderai, ou bonne garde te ferai. Ni pour une autre, ou quelconque jamais ne te laisserai, tant que tu vivras et que je vivrai. Si m'ai Dieu et les Prophètes, et tous les saints et toutes les saintes d'ici et d'ailleurs, béni et approuvé, que cela soit su, entendu, et qu'on se le dise ».


La réplique avait été prononcée sans hésitation, sans se quitter des yeux.
Véra reçu les sept piecettes comme s'il ce fut agi du trésor du monde, et c'était bien cela. La représentation de leur amour, de leur engagement l'un vers l'autre, était contenu entre ses mains.

_________________
Asphodelle
    Solennelle, Asphodelle attend la fin des mots prononcés, laisse quelques secondes de communion entre les fiancés, puis tends la main doucement vers celles de Véra.

    Elle récupère alors délicatement les piécettes, puis les rend à Evilkévin.
    Elle sort ensuite les deux anneaux, prend celui de son choix, et remet l'autre dans la poche de sa robe épiscopale.


    Evilkévin, passe cet anneau successivement au pouce, à l'index et au majeur de la main gauche de Véra en disant : « Véralucie, de cet anneau, t'épouse et te prends pour ma femme et mon épouse, et me donne à toi. »

    Puis, place enfin l'anneau à l'annulaire.


    Dans sa petite pince du pouce et de l'index, elle le lui tend pour qu'il symbolise son attache ainsi que le rite le demande.

_________________
Veralucie
C'est en souriant que Véra regarde alternativement les piecettes dans le creux de ses mains et son époux. Les mariés se sourient, toujours aussi émus mais bien plus sereins.
Elle observe ensuite Asphodelle venir reprendre les pièces symbole de leur engagement et écoute ses recommandations.

Citation:

Evilkévin, passe cet anneau successivement au pouce, à l'index et au majeur de la main gauche de Véra en disant : « Véralucie, de cet anneau, t'épouse et te prends pour ma femme et mon épouse, et me donne à toi. »
Puis, place enfin l'anneau à l'annulaire.


Alors, lentement, elle lui tend sa main gauche.
_________________
Julian.de.calderon
[Avant le mariage...devant la chambrée de la brune]

Les cents pas....le brun tourne et vire en claquant les talons à chaque demi-tour. Le brune se prépare et ça traîne.....et ça traîne...et il s'impatiente....et il s'impatiente...

"Hâtons nous, hâtons nous..."

Après trente plombe d'attente elle déboule et entraîne son futur, bras dessus, bas dessous. Prit subitement dans l'action il en oubli toute l'attente passée...la brune avait bien réussi son coup et le brun n'y vit que du feu...

[Arrivée sur le Parvis de la Cathédrale...]

Ahhhhhhh.....Saint Lescure ! Saint Les-cu-re les zamis ! Vous n'imaginez même pas ce que ce nom signifie pour le brun....
Il s'arrêta et admira la façade de l'édifice
...Lescure...s'échappa des lèvres du 'pitaine. Un murmure passionné...qui, malgré l'apparence n'a rien à voir avec le bâtis en face de lui....non non...je vous assure. Des scènes merveilleuses de Lescure défilent dans sa tête et sa dextre se décrispe lentement. Son visage se penche sur celui de la brune...et exclusivement pour elle, le regard naturellement (naturellement j'insiste....) charmeur fait sa sortie de l'année ! C'est jours de fête !

[Au moment de la demande d'objection...]

A croire que tout était fait pour empêcher quiconque de dire quoi que ce soit. Et ce fût une réelle réussite !
Tout d'abord, une jeune excentrique (aux yeux de Julian) fît un passage perturbateur en interpellant l'archevêque de la sorte : "Cosinà". Levant ainsi une vague de question sur la famille de la rousse...et surtout sur sa relation avec cette excentrique. A creuser plus tard...concentres toi Julian !
Une objection à l'union de deux futurs mariés ?! Mais qu'est-ce que cette fichue coutûme ? Julian n'avait jamais entendu pareille question. Peut être parce qu'il n'avait pas encore eut la chan....euhhh...l'obligation d'assist....euh....de subir pareille cérémonie. Le retour du champs de bataille était bien plus palpitant pour le 'pitaine.
Et d'un seul coup...c'est le déclic dans sa tête ! "Des gens dans l'assemblée peuvent émettre des objections à l'union des deux futurs..."
Une sueur froide parcours alors son échine...ses tympans sifflent...ses mains deviennent moites...et la conclusion fût rapide : "Penser à se marier en guichet fermé !". Ainsi...aucunes objections possibles.
Ses circonvolutions nauséabondes cessèrent brutalement lorsqu'on lui heurta l'omoplate...tel un coup de fouet dans le dos. Il se retourna vivement et vit de dos un homme se jeter au secours de sa métayère Layla...la chute de la demoiselle fût évitée de justesse.
Et voilà que les cloches se mirent à rajouter du piment à l'agitation ambiante. Le regard du brun fût attiré vers le clocher et Julian reprit le cours de la cérémonie...

_________________
Sowelo
Que de monde arrivé à cette cérémonie. Il connaissait la plupart personnellement ou alors de réputation mais d'autres l'intriguaient, il ne les avait encore jamais vu. Néanmoins, il n'était pas l'heure de poser des questions pour savoir qui est qui, et qui fait quoi, sa curiosité devait rester en suspend tout au long de la cérémonie qu'il suivait avec grande attention, ne connaissant rien aux rites... à croire qu'il avait vécu dans une grotte !

A la question de l'obstacle à l'union, il n'avait pas hésité à garder le silence et se demandait de toute façon qui oserait s'y opposer car il savait, ou plutôt pensait très fortement que quiconque s'y serait opposer aurait à la fois pourri la journée du couple et de certains invités, mais se serait très certainement aussi fait pendre dans l'heure... quiconque étant contre et tenant à la vie aurait donc de toute façon eu la jugeote de se taire !
Cependant, il ne faisait pas partie des personnes contre, comme, il le suppose, beaucoup de présents ici. Au contraire vu que lui, il appréciait les deux, cas peut-être rare en écoutant ce que certains disaient, mais c'était le cas.

En entendant la fameuse phrase non pas dans l'assemblée mais dans la Cathédrale même, il se demanda qui aurait la folie de s'y opposer, mais la fin de la phrase lui arracha plutôt un sourire. Il fallait l'oser celle-là et il respecte ceux qui osent même si l'humour ne sera pas du goût de tout le monde.

La cérémonie continuant sans autre soucis majeur, il continua à observer... au fur et à mesure, il devenait plus calme qu'à son arrivée.
Evilkevin
Tout autour de lui se figeait. L'instant de passer l'anneau autour de l'annulaire de sa femme. Instant critique, tant il devrait faire usage de délicatesse pour mettre le fin anneau autour de ce doigt tout aussi fin.

Il saisit l'anneau, et le passa au doigt de la Blonde Castraise. Au même moment, il déclara devant tous :


« Véralucie, de cet anneau, t'épouse et te prends pour ma femme et mon épouse, et me donne à toi. »

Le don de soi. Il espérait quand même que dans plusieurs années, on ne dirait pas de la blonde que le Bleu a déteins sur elle.

L'exercice passé sans encombre, il sourit à sa femme, et chercha dans l'assistance le regard de chacuns, pour percevoir ce qu'ils pensaient tous de cet instant.

Est-ce que certains penseraient qu'il s'affaiblissait en prenant une femme ? Est ce que certains tenteraient de le déstabiliser en faisant pression sur sa Blondinette ? Ou au contraire, est ce que certains pensaient qu'il deviendrait plus sage en prenant femme, et que donc, il ne serait plus si intransigeant ? Si porté sur l’extrême... Le Noir ou le Blanc. Lui ne voyait que deux couleurs, mais du fond de ses Ténèbres, il voyait à présent un halo lumineux. L'assurance de vivre heureux.

_________________
Manon
Les cloches pouvaient bien tonner à tout rompre, à la question cruciale des objections résonnait l'écho du silence pesant sur chacun, tous aux aguets d'un potentiel élément perturbateur. Malgré son sourire exclusif, elle imaginait déjà son futur sortir d'on ne sait où une liste finement préparée pour l'occasion qu'il aurait lu à haute voix et sans la moindre honte devant l'assistance médusée. Sa main étreignait fermement son bras dans l'optique de le lui broyer - si tant est que ce soit possible - s'il faisait le moindre mouvement. Il se trouva que l'élément perturbateur ne serait pas son double mais une Dame et ce, malgré le regard assassin de l'Archevêque. Cela ne manquait pas de courage.

Tandis qu'un sourire accompagnait le geste discret qu'elle envoyait à sa jolie...


Asphodelle a écrit:
Désormais et jusqu'au scellement du grand pacte, que personne ne s'oppose ! que nulle âme n'ose parler en retard, car son moment est terminé, et que les flammes de l'Enfer s'abattent sur l'impudent qui saurait empêcher un tel sacrement !! oui!! Que les démons l'emportent dans les tourments !!


Ses doigts enserrèrent le bras par réflexe au tressaut provoqué par l'injonction tant les mots furent lâchés avec force éclats de voix. Seigneur, Simone a disjoncté! pensa t'elle en déviant son regard sur l'Archevêque qui poursuivit la cérémonie sereinement. Non, fausse alerte...

La Lescurienne, rassurée, posa avec affection ses azurs sur les mariés non sans un sourire à toute l'émotion qui se dégageait de ce couple aux caractères si opposés et pourtant si complémentaires.

Tout de même, Vera aurait sa statue, fusse t'elle en bois et de taille plus modeste, ne serait ce que pour enquiquiner son ami une fois de plus.

_________________
Walter_septimus
La cérémonie avançait et Walter était heureux de voir un homme qu'il avait connu se marier, il se rappelais aussi de la femme nouvellement marié. Deux être fabuleux pour un couple merveilleux.

Il entendit un glissement et vit une femme tenter de se rattraper avant d'épouser elle le sol. Aussi il l'attrapa de justesse autours de sa taille afin de la remettre d'aplombs sans toutefois lui faire du mal. Ne voulant pas créer de discussion non pas inutile mais dérangeante en la situation, il s'éloigna dès qu'il fut certain qu'elle ne rechuterai pas. On ne voyait donc déjà plus le roux qu'a quelques pas de là, attendant de voir s'il lui faudrait ramasser le porte-cierge ou non.

En tout cas la robe était fort jolie, n'ayant pas vu le visage, il ne saurais se prononcer.

_________________

"Chose dite, chose faite"
Asphodelle
Aller, on attache le lien de l'autre côté.
Sa main glisse dans sa poche, elle prend l'autre anneau et le tends à la fiancée :


Véralucie, place cet anneau directement à l'annulaire d'Evilkévin en disant :

« Evilkevin, de cet anneau, t'épouse et te prends pour mon époux, et me donne à toi. »
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 53, 54, 55   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)