Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Méricourt... Un passé presqu'oublié.

Milyena
Tulles

Citation:
Ma chère Terwagne,

Quelle ne fut ma joie le jour où j'ai reçu cette missive m'annonçant que tu étais avertie de mon départ sur Cahors, forte heureusement, grâce à l'aide de Dame Anne_blanche, je sais maintenant ou te trouver et suis fière de ton parcourt, par cette missive je te demanderais de transmette à cette brave Dame toute mon affection.

Ne t'inquiète pas trop pour moi, je ne quitterais pas Tulles à l'heure actuel, je pense que "La Crapule" ne me trouvera pas, sinon il serrait déjà venu me traîner par la chevelure comme il aime temps le faire.

Notre chère tante ma prise sous son aile tout un temps et aidée lors ma fuite.
Tu as le soutient de sa part pour ton avenir.

J'aimerais que tu me face confiance, j'ai grandi et ai pris en maturité, je me suis présentée hier en milice, la guerre est à nos porte et je ne peux rester là les bras croisé.

Deux possibilités me sont offertes, suivre les troupes et quitter Limoges;
Ou rester sur Limoges et apporter mon aide;

Ayant en but de te retrouver j'opte pour la seconde solution qui me permet également de me retirer dès que je le souhaiterais.
Et dès que l'occasion se présentera je te rejoindrais, je te recontacterais lors de ce départ.

Prends bien soins de toi.
Je t'embrasse affectueusement.

Ta soeur, Milyena

_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Anne_blanche
Cour d'Appel

Penchée sur sa carte, Anne avait laissé ses pensées s'envoler vers la Bretagne, le couvent où son frère avait passé ses jeunes années, le terrible voyage à travers la France, l'agression qui l'avait laissé marqué à tout jamais.
Silencieuse, Terwagne s'activait à ses côtés, respectant son silence. Elle se secoua. Il ne fallait pas que Milyena connût ce qu'avait vécu Gabriel.
Mais elle se sentait si lasse ! La fièvre montait de nouveau, brouillant insidieusement ses pensées.


Ma tante, je crois que vous devriez contacter Messire de Bourdeaux, ou Messire Dede. Ils trouveront une escorte pour votre soeur.
Il faudra des laisser-passer, je pense. Le Bourbonnais-Auvergne a conservé ses frontières ouvertes, malgré la guerre, mais Limousin est fermé aux étrangers.


Elle se passa la main sur le front, en proie à un étourdissement. La trop longue station penchée sur la carte, ou autre chose ?

Ecrivez à Dame Valerianne, dès que vous saurez qui compose l'escorte ; elle ne refusera pas de vous venir en aide. Je ... Je suis désolée de ne pouvoir faire davantage, ma tante. Il me faut rentrer d'urgence à Vienne.

Une grande inspiration, pour digérer la décision qu'elle venait de prendre, afin de ne pas céder à l'acédie.


Le couvent de Blanche m'accueillera quelques temps.
Milyena
Tulle, dans une médiocre demeure.

Milyena était enfin rentrée de sa journée de travail.

Elle repassa en taverne pour se rassasier,mmm..cette fois son choix c'était porté sur une ratatouille, rien que l'odeur lui rappelais les doux fumets qui se dégageait dans l'habitat de sa tante lors de repas préparé par leurs soins. Ah! que de souvenirs.Cette chère tante, elle lui en avait enseigné des choses avant sa grande aventure.

Elle pensait qu'elle aurait, avec un peu de chance, revu le charmant charpentier, de ce matin. Mais ce ne fut pas le cas.

Une fois son repas terminé, Milyena regagna sa médiocre demeure.
Elle rédigea sans tarder une missive, destinée à Terwagne.


Citation:
Chère Terwagne,

Nos pigeon ont du se croiser, il est malheureux d'ailleurs de ne pouvoir voler comme eux...

Comme écrit dans ma missive précédente, je reste sur Tulle, d'autant plus que je suis à présent encore plus convaincue,que notre ignoble père ne viendra m'y chercher.
S'étant déchargé sur toi pour me faire retourner au village.

La différence, c'est que je vais y attendre et ne pas chercher de groupe pour quitter d'ici et, de te rejoindre.

Il est en effet plus sage de procéder ainsi, vu que tu connais, je pense plus de monde que moi.
Ton poste sur Paris peut d'autant plus, je pense, nous venir en aide.

Bien affectueusement a toi ma très chère soeur.

Milyena.


Milyena regarda s'éloigner son pigeon et souhaita que le prochain courrier soie pour annoncer le départ.
_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Terwagne_mericourt
Château de Pierre-Scize, Office d'Intendance et des Finances :

Terminant d'afficher son rapport financier du jour sur le grand tableau prévu à cet effet, la Dame de Thauvenay se hâta d'aller déposer la circulaire de rappel des mandats à l'intention du Connétable et du Conseiller au commerce, puis se rendit dans son nouveau bureau, où elle se laissa tomber dans le fauteuil qu'elle occupait depuis près de quatre jours à présent.

Cette nouvelle charge lui plaisait, mais il fallait bien avouer que les trois premiers jours avaient été un peu épuisants pour elle, le temps qu'elle prenne ses marques, qu'elle retienne où se trouvait chaque dossier... En un mot, le temps qu'elle s'y retrouve.

Il faut dire que sa prise de fonction - suite aux résultats des élections - ayant correspondu avec le départ en retraite de l'ancienne Bailli, sa nièce Anne, cela n'avait rien arrangé. Elle n'avait en effet pas la possibilité de lui poser des questions en cas de doute ou d'incompréhension, et détestant appeler sans cesse à l'aide le Vicomte d'Ancelle, elle préférait essayer au maximum de comprendre tout d'elle-même, quitte à y passer la moitié de la nuit.

A cette fatigue plutôt saine, il fallait aussi ajouter le contre-coup de sa... de son... malaise? Elle ne savait pas très bien comment appeler cette histoire qui avait failli lui fermer les yeux à tout jamais. Elle essayait surtout de ne pas y penser (Pour info : voir ici)...

Les seules chose qu'elle savait, c'est que cette histoire l'avait laissée dans un grand état de fatigue, dont il lui faudrait sans doute quelques jours encore pour se relever, que ses relations avec le Vicomte d'Ancelle avaient changé ce jour-là, même si pour le moment tout était encore bien flou, et que désormais son passé était rempli de zones d'ombre sur lesquelles elle sentait inconsciemment qu'il valait bien mieux laisser un voile. Elle se disait que si le poison l'avait faite oublier certaines choses, ce n'était sans doute pas pour rien, que raviver ce qui l'avait poussée à commettre ce geste en cherchant à le comprendre ne servirait qu'à la replonger dans le même désespoir que celui qui avait failli lui coûter la vie.

Quoi qu'il en soit, elle n'avait nullement oublié sa soeur, ni les démarches qu'il lui fallait entreprendre pour la faire venir à Vienne, elle n'avait simplement pas eu le temps de s'en occuper depuis.

Estimant que les dossiers à étudier de la Cour d'Appel pourraient bien attendre un peu après elle aujourd'hui, et que son travail au Conseil ducal était pratiquement terminé, elle prit de quoi écrire et rédigea une missive à l'intention de l'un des deux hommes conseillés par Anne.


Citation:
Cher ami,

Je sais que cela fait bien longtemps que je n'ai pas pris de vos nouvelles, mais vous savez tout aussi bien que moi que l'on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Il est des périodes dans la vie où le temps vous semble s'écouler bien trop vite, noyés dans le travail que nous sommes, et cela fut mon cas depuis plusieurs semaines, entre les fêtes pour l'anniversaire du Duché, les élections, ma nouvelle prise de fonction, et tant d'autres choses encore...

J'ose espérer que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, et ne penserez pas que si aujourd'hui je me souviens de vous c'est uniquement parce que j'ai besoin de votre aide.

Je n'ai pas pour habitude de tourner autour du pot, vous le savez mieux que quiconque, vous qui avez été un des premiers à rencontrer la "Tempête" en taverne lyonnaise, aussi vais-je aller droit au but, ou plutôt droit au service que j'aimerais vous demander...

Il y a quelques jours, j'ai retrouvé la trace de ma jeune soeur, Milyena (Méricourt), qui est encore bien jeune et seule sur les routes suite à sa fuite du milieu familiale, fuite que j'avais moi-même prise il y a bien des années. Elle n'est pas réellement en danger, du moins je l'espère, mais mon souhait le plus cher est qu'elle vienne me rejoindre à Vienne.

Le soucis c'est qu'elle se trouve actuellement à Tulles, et que pour venir jusqu'ici, il lui faudrait faire un voyage de 7 ou 8 jours, en traversant le Bourbonnais. Soyons francs, sans escorte il n'y a pratiquement aucune chance qu'elle parvienne à bon port sans encombres. J'aurais aimé aller la chercher moi-même, mais étant conseillère ducale, cela m'est impossible, vous le savez aussi bien que moi.

Aussi me demandais-je si vous-même ne pourriez pas me venir en aide en cherchant dans vos contacts et réseaux comment lui procurer une escorte pour ce voyage.

D'avance je vous remercie du temps que vous pourrez consacrer à ma requête.

Avec toute mon amitié et ma gratitude,
Terwagne de Thauvenay.

_________________
Terwagne_mericourt
Une auberge à Lyon :

Quatre jours s'étaient écoulés depuis qu'elle avait écrit à son ami et confrère de l'Alliance pour le Dauphiné, et toujours aucune réponse...

Etait-il à ce point occupé qu'il n'avait pas encore trouvé une minute pour lui répondre? Avait-il été offusqué qu'elle ose lui demander un service alors qu'elle n'avait plus pris de ses nouvelles depuis un certain temps? Ou alors était-ce son pigeon à elle qui avait été victime d'un jet de pierre assassin de la part d'un soldat trouvant le temps long pendant sa garde en Limousin?

En parlant de garde et de guerre, elle devait bien avouer que le fait de se retrouver à Lyon suite à un appel lancé aux conseillers municipaux de venir prêter main forte aux patrouilles de sécurité ne l'enchantait guère... Oh, ce n'était pas qu'elle rechigna à prendre des risques, ou à être utile là où on avait besoin d'elle, mais l'état physique dans lequel elle se trouvait depuis "l'incident" la faisait se dire qu'elle ne serait absolument d'aucun secours en cas d'attaque des remparts de la capitale lyonnaise, et puis si jamais le sieur Dedelagratte lui répondait malgré tout, la lettre ne lui parviendrait que plus tard que si elle était restée à Vienne.
Pourtant, alors qu'elle terminait de mganger sa soupe de légumes, la porte de la taverne s'ouvrit sur le jeune Nicolas Caillou, le fils de son domestique, qui arrivait en droite ligne de Vienne, une missive à la main.

Le remerciant d'un sourire d'avoir eu la gentillesse de lui faire suivre son courrier privé, elle lui offrit un verre de lait pour le faire patienter pendant qu'elle lisait la missive... C'était Dedelagratte, le Vicomte de Meyzieu, qui lui répondait, lui assurant qu'il allait lui-même aller chercher sa jeune soeur, après avoir trouvé au moins un autre accompagnateur.

Poussant son assiette plus loin, elle rédigea une réponse à son attention, puis la confia au jeune homme qui venait de terminer son verre.


Citation:
Cher ami,

Je vous remercie pour votre réponse, et plus encore pour la proposition que vous m'y faite. J'espère que vous trouverez rapidement quelqu'un pour se joindre à vous dans cet immense service que vous me rendez là.

Je la préviendrai quelques jours avant votre arrivée à Tulles, afin qu'elle se prépare à partir et ne vous fasse pas perdre votre temps là-bas. Signifiez-moi le simplement par missive quand vous approcherez de cette ville.

Soyez en tous cas très prudent sur les routes, je ne voudrais point qu'il vous arrive malheur par ma faute, vous qui m'êtes un ami si fidèle malgré mes silences.

Dans l'attente de vos nouvelles très bientôt,
Terwagne la Tempête.

_________________
Milyena
Dans sa maison à Tulle

La cueillette lui plaisait énormément, il est vrai que le premier jour ne valait pas la mine ou le travail effectué pour d'autres tullistes, mais le second avait été très rentable.

Milyena descendue sur le marché pour vendre sa marchandise avait eu un accueil chaleureux des autres commerçants.

Sa marchandise c'était vendue très rapidement et lui permettait ainsi de se rendre à nouveau au verger et encore avoir du temps libre pour son passe temps favori...s'asseoir sous un arbre et pensé, pensé à son avenir, pensé à ses retrouvailles avec Terwagne, pensé et rêver à son futur époux, essayer de se l'imaginer.

Certaines fois elle se mettait à rire seule, soit parce qu'elle se l'imaginait pas très grand avec un visage assez laid et des difficultés à s'exprimer, ou fort, beau, protecteur...Rêver c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour l'instant.Elle était encore si jeune et toujours en attente de cette missive annonçant son départ.

C'est à cet instant, cet après-midi là que Dorilys était venue près d'elle et qu'elles avaient fait connaissance, cette petite fille espiègle lui plaisait fortement.

Comme ce charpentier, si aimable, lui ayant fourni une petite échelle à bon prix pour ses jours de cueillette.

Milyena ce soir, seule dans cette petite maison, regrettait d'être restée sur Tulle si longtemps, elle commençait à s'attacher à cette ville et ses habitants, le départ n'en serrait que plus pénible...Elle se coucha et c'est en fermant les yeux qu'elle se ressaisit et se dit que si elle n'y était pas restée, Dieu seul sait ce qui lui serrait peut-être arrivé sur la route et sa soeur n'aurait peut-être pas eu le temps de la retrouver.

_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Milyena
Sur le chemin menant à sa maison.

Milyena rentrait chez elle après avoir passé une partie de sa soirée "Au pigeon bourré", elle avait déjà entendu des éclat de rire sortir de ce lieu, mais jamais n'avait poussé la porte.
Sans doute, craignait-elle ses vieux démons.

Elle s'y était pourtant rendue ce soir et ne le regrettait pour rien au monde...

Rendez-vous lui avait été mit par Flolou, tisserand, qu'elle avait contacté la veille afin de lui passé commande de braie, ce brave lui avait répondu par missive, qu'elle reçu ce jour dès le levé du soleil.
Il en possédait en effet dans son stock et ferai bon prix et affaire avec elle ce soir si cela lui convenait.

Milyena était heureuse, elle aurait non seulement moins froid maintenant, mais aussi passerait plus inaperçue, car si peu vêtue ce n'était pas vraiment le cas.

Arrivée chez elle la première chose qu'elle fit fut d'enfiler ce joli vêtement, elle se mit alors à repenser à l'agréable soirée passée auprès de ces personnes si sympathique.

Qui hélas, ne l'a reverraient peut-être plus jamais.

Peut-être, car lui vint une pensée aussi soudaine que farfelue.

Et si une fois avoir rejoint Terwagne et profité quelque peu de leurs retrouvailles, elle revenait s'installer à Tulle.


Pourquoi pas après tout?

Rien ne leur empêcherait de garder contact par pigeon et se déplacé occasionnellement pour des visites de courtoisie.

Elle s'engagerait même à effectuer ces déplacements.

Milyena sentit doucement la fatigue l'à gagné et c'est donc l'esprit rêveur qu'elle rejoint sa couche.

_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Milyena
Dans les rues de Tulle.

Les cheveux repris sur l'arrière, les épaules recouverte d'un morceau de drap faisant office de châle, Milyena se dirigeait vers l'atelier du charpentier.

Ils avaient été en contact à plusieurs reprises et avaient lié un rien connaissance.

Aujourd'hui les rues étaient calme, Maxiime décida de fermer sa boutique plus tôt et accepta de faire plus ample connaissance avec la jeune fille.

Ils partirent en direction du verger.

_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Terwagne_mericourt
Lyon, auberge municipale :

Les jours passaient, et les quelques missives qu'elle avait reçues de son ami Dedelagratte étaient toujours les mêmes. Il continuait à chercher des personnes prêtes à l'accompagner pour aller chercher Milyena, mais cela prenait du temps, il y avait des démarches à faire avant, les gens ne seraient pas disponibles avant quelques jours encore, un décès retardait le départ,...

Elle se disait chaque jour qu'elle aurait presque mieux fait de partir elle-même pour aller la chercher, sa soeur, mais c'était impossible... Elle ne pouvait pas quitter le Conseil Municipal de Vienne, et encore moins le Conseil Ducal ainsi, du jour au lendemain.

Alors elle attendait, espérait recevoir bientôt une lettre lui annonçant une date, impuissante qu'elle était à faire quoi que ce soit pour accélérer les retrouvailles.

_________________
Milyena
Dispensaire de Tulle.

Installée sur un siège au dispensaire, la cheville et le tibia dissimulé sous un drap trempé d'eau glacée, Milyena attendait patiemment ainsi que Cascool, médecin de Tulle, le dégonflement de son pied et une part du mollet.
Là cheville virait au bleu.

Elle souhaitait du fond du coeur que ce ne soit pas félé.
Sinon comment travailler, comment prendre la route lors de l'arrivée des amis de Terwagne.

Suite à l'arrivée d'un pigeon de Terry voici quelques jours, Mily savait qu'une fois de plus le voyage été repoussé.

A la réception de cette missive, elle pensait se renseigner sur un proche départ de Tulle par d'autres.

Mais maintenant il n'était plus question d'un départ trop proche.

Plus le temps passait plus Milyena changeait.
Elle était arrivée jeune, peureuse, impatiente de quitter, redoutant chaque rencontre sur le marché en s'y rendant pour s'alimenter, travaillant à la mine pour de moindre contact avec autrui...

Bref ne se lier à personne parce que ce serrait beaucoup mieux et dû à son côté chétif, elle ne se sentait pas à l'aise face aux personnes alentours.

Mais les jours passèrent, les semaines, un mois,...

Jusqu'au jour où elle rencontra Maxiime, ensuite Cris, Kro,...et bien d'autre.

Maintenant elle était en train de devenir une Damoiselle mûre, elle gérait fort bien ses petites affaires, la cueillette et le marché étaient vraiment devenu sont quotidien.

Elle regrettait même par moment son champs vendu, il lui aurait permis tellement d'autres achats.

Mais ni Terry ni elle ne pouvait savoir que cette guerre retarderait leur projet.

_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Terwagne_mericourt
Château de Meyrieu, dans le parc:

M'enfin! Vas-tu te décider à lâcher cette missive, bougre de bestiole!!!

Non mais c'était incroyable! Bien la première fois qu'elle voyait un volatile ne pas vouloir livrer un pli à son destinataire après avoir volé jusqu'à lui.

C'est qu'il avait l'air de la narguer, en plus, sautillant quelques pas plus loin à chaque fois qu'elle s'approchait suffisamment pour espérer réussir à lui tirer hors du bec ce qu'il défendait comme s'il ce fut s'agit de son repas.


Jamais vu une bête aussi têtue! T'as été élevée en Berry, ou quoi?

S'arrêtant quelques instants, elle fit mine de se détourner, feintant avec l'animal, puis fit volte face rapidement pour se jeter sur lui.

Mwarf! Je te tiens!

Moui, bon, j'ai l'air bien maligne aussi, couchée dans la boue avec toi serré entre mes doigts. On va croire que je meurs de faim au point de chasser mon dîner dans le jardin.

C'est ta faute, tout ça!

Allez, file-moi cette lettre à présent.


Mais la bestiole ne l'entendait pas de cette façon, et se débattait, tourner le cou vers la droite, puis vers la gauche, dérobant à la vue de sa prédatrice le colis qu'elle désirait tellement découvrir.

Norf de norf! Ca suffiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!!!

Sa main finit par attraper un coin de la lettre, et tire dessus d'un coup sec, la libérant des "crocs" de son adversaire, qui pour se venger lui lance un coup de bec sur le dos de la main.

Aïeeeeeeeeeeeee !!!!! Groumpfh de groumpfh! Voila que je saigne à présent, et que...

Pffffff! Elle va être illisible cette missive, trempée de boue et de pluie.


Se relevant en rageant, elle relève la tête fièrement, se disant qu'après tout elle a bel et bien gagné et que de toute façon personne n'a du être témoin de la scène, pas plus qu'elle ne risque de croiser quelqu'un qui verrait l'état où elle se trouve sur le chemin la menant à sa chambre.

Et en effet, elle ne croisa personne...

Arrivée dans la pièce qu'elle occupe chez le Vicomte d'Ancelles depuis sa tentative d'empoisonnement, elle découvre enfin partiellement - une grande partie étant devenue illisible - le contenu du courrier, et son visage s'illumine.

Sans tarder, elle prend de quoi répondre à l'expéditeur, mais aussi à Milyena


Citation:
Très cher ami,


Vous ne pouvez imaginer à quel point votre courrier m'a réchauffé le coeur, moi qui commençais à doucement désespérer que vous réussissiez enfin à partir et obtenir les laisser-passer nécessaires.

Votre retard est tout oublié, soyez en assuré, et j'espère que vous ferrez bonne route pour la suite du voyage.

Je préviens donc de suite ma jeune soeur de votre arrivée prévue pour le premier jour de décembre, et vous invite à la contacter dès que vous serez à Tulles (il faudra sans doute lui expliquer comment voyager à vos côtés, elle est encore bien jeune et je la pense peu habituée à toutes ces choses)

Mes pensées vous accompagnent.

Terwagne


Citation:
Très chère Milyena,

J'ai enfin de bonnes nouvelles à t'annoncer... Ton escorte arrivera à Tulles pour le premier jour du mois de décembre, sauf contre-temps.

Tiens-toi prête, n'oublie pas d'emporter suffisamment de vivres pour le long voyage qu'il te faudra faire jusqu'ici, et surtout sois prudente sur les routes, ne t'éloigne sous aucun prétexte de celui en qui j'ai une immense confiance, le sieur Dedelagratte.

A très très vite,
Terry

_________________
Dedelagratte
Polignac, taverne municipale :

Seul dans un coin de la taverne municipale, le Seigneur de Meyzieu écrivait, il pensait le faire à l'ombre d'un arbre comme il appréciait tant mais le ciel auvergnat n'était guère propice à ce genre d'activités voilà pourquoi cet homme se trouvait en taverne, cela était certes moins dépaysant mais il avait en compensation un lieux plus chaud et une chopine à côté de lui.

Le conseiller militaire écrivait une lettre afin de prévenir une amie, Dame Terwagne de Thauvenay, qu'il allait incessamment sous peu arriver à destination, à savoir, Tulle où il devait, en compagnie du Seigneur Jay d'Antonnaves et de Dame Noëllie, rejoindre la soeur de la destinataire de cette lettre.

Un dernier griffonnement en guise de signature et voilà le courrier prêt à être expédié vers le Castel de Meyrieu où la Dame de Thauvenay séjournait. Il avait déjà le pigeon, celui ce ne semblait pas très bien élevé mais qu'importe il fallait faire vite et DeDeLagratte n'avait pas d'autres volatile.

Le pli au bec, le volatile s'eloigna dans le ciel Bourbonnais, le Seigneur de Meyzieu le suivit du regard jusqu'à ce qu'il soit hors de portée. Il rentra, termina sa chopine et quitta la taverne pour aller rejoindre ses deux acolytes de voyage et filer direction Murat afin de ne pas être ne retard sur l'itinéraire prévu.

_________________
Nestor, puisses-tu reposer en paix mon ami.
Milyena
Dans sa bâtisse à Tulle.

Milyena avait attendu, sans vraiment oser bouger de chez elle, toute la journée du premier jour de décembre, mais personne, non personne ne l'avait contactée pour son départ.

Comme Terry le lui avait demandé, elle était prête à démarrer, peu importe l'heure et le temps.

Mais maintenant elle s'inquiétait.


Pourvu que rien ne soit arrivé à ces braves personnes venant me chercher.

Non,...Je suis certaine que cela est juste un retard, ce sont des habitués du voyage.


Elle décida de se coucher plus tôt ce soir, car la route ne serrait pas de tout repos.

En fermant les yeux, une quantité d'images lui revenaient à l'esprit.
Autant de Terry, à l'époque où elles vivaient toujours ensemble.
Que de Max et ses autres camarades rencontré ici.

Vivre à Tulle fût vraiment une expérience merveilleuse pour elle et elle comptait bien y repasser un jour...Mily n'étais qu'à l'aube de sa vie de damoiselle, des voyages elle en referait certainement dans les années à venir.

_________________
Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Dedelagratte
Le Seigneur de Meyzieu avait fini par trouver ou logeait la jeune Milyena et décida donc de lui ecrire un courrier afin de la prévenir de son arrivée à Tulle.

Il avait choisi avec ses acolytes de rester pour la nuit à Tulle afin de mieux repartir le lendemain et puis surtout de se reposer du long voyage qu'ils avaient fait.

Une fois la lettre écrite, et envoyée, il se permit d'aller boire une chopine en taverne puis alla se coucher afin de pouvoir se reveiller tôt le lendemain et pouvoir profiter le plus possible de sa journée.

Le lendemain, lorsque le Seigneur de Meyzieu redescendit de sa chambre, l'aubergiste lui tendit un courrier, celui ci émanait de la jeune soeur de Dame Terwagne. Sans attendre, il s'en alla à sa rencontre afin de pouvoir prévoir le prochain voyage vers Vienne.
Jay64
Le voyage avait été long. Plaisant, mais long. L'homme que l'on surnommer Jay, n'avait plus parcourue de grand trajets depuis bien longtemps. Ce contenant de faire simplement le trajet entre la baronnie de serve, et la ville de valence.
Il fut alors ravit de savoir que Dede avait pensé à lui pour faire un voyage. Aller chercher une demoiselle à Tulle. Cela aller lui changer les idées.

Il accepta de faire partie de l'escorte. Ramenant alors en Lyonnais-Dauhpiné la soeur de son amie. Dont le nom ne lui était pas inconnue. Il l'avait vu dans le registre lors du mariage de son maître, le baron de Serve. Il proposa alors à Noëllie de l'accompagner. Non pas qu'il ne voulait pas faire la route seul avec Dede, mais simplement pour apprendre à mieux la connaître. De lui parler de ses souvenirs avec sa mère, et de son « roi ».

Les jours passaient est se ressemblaient. Chaque étape dans les villes données lieu au repos et au conversation dans une auberge. Avant de reprendre la route vers leurs destinations. Lors d'une halte dans Polignac, Dede envoya une missive a la Dame de Thauvenay. Lui annonçant que l''escorte n'était plus très loin de tulle. Encore quelque jours et ils arrivaient à destination. Le lendemain, ils prirent la direction de Murat. Et après deux jours de marche, ils arrivaient enfin à Tulle.

Ils prirent alors une auberge pour la nuit. Donnant rendez vous avec Milyena le lendemain, afin de se préparer pour le départ vers Vienne.

A son réveille, Jay était en forme, il avait bien dormit. Il enfila ses habit avant de descendre dans la salle commune. Il pensait y retrouver Dede a une table. Discuter de la journée qui les attendez. Avait il reçut une réponse de la demoiselle. Jay aller lui demander, mais lorsqu'il regarda dans toute la pièce, personne. Dede n'était pas là. Il demanda alors au taulier s'il avait vu son frère d'arme. Il lui raconta alors qu'il lui avait transmit un courrier. Apprenant cela, Jay regarda par la fenêtre qui donner sur une rue de Tulle.


Pouvez vous me préparer de quoi manger ? Je vais l'attendre ici. Enfin un moment.

Il fut vite servit. Il mangea doucement, espérant que Noëllie ne tarde à descendre elle aussi.
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)