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[RP] Méricourt... Un passé presqu'oublié.

Milyena
Tulle

Milyena eu contact avec le Seigneur Dedelagratte, lui et ses acolytes venaient d'arriver à Tulle, ils passèrent une nuit, un jour sur place avant de reprendre la route dans le sens inverse.

Quand à elle, elle avait hésité beaucoup à repasser chez Maxiime pour un dernier adieux, mais elle n'en eu la force.

Elle avait pensé un temps se rendre en taverne à fin d'y croiser ses futurs compagnons de route, mais la crainte d'y croiser des amis tulliste et êtres peinées pour le départ, la fit rester chez elle.

Mily se contenta donc d'envoyer un pigeon à Max et se rendre au point de départ à l'heure convenue.

Et en avant pour de nouvelles aventures.

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Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Noëllie
Tulle, au lieu de rendez-vous pour le départ.


ATCHOUMMM !!!

Noëllie n'avait pu retenir ce tonitruant éternuement. Un coup d'œil rapide de part et d'autre la rassura : elle était bel et bien seule fort heureusement.
Voilà qu'elle avait prit froid... Ce n'était pas surprenant ! Elle avait passé une bonne partie de la nuit, immobile dans le froid et la froidure, à dormir sur la selle de son cheval...

La veille, Noëllie avait reçu un courrier de la jeune femme qu'elle devait escorter jusqu'en Dauphiné.

Celle-ci lui était alors complètement inconnue et son petit mot pour la remercier de l'aider à retrouver sa sœur la toucha. Poliment, Noëllie lui répondit aussitôt.
Les présentations étant faites, la demoiselle s'étant immiscée dans le groupe... La jeune femme en avait conclu que le départ se ferait le soir même.

Hélas, personne ne l'avait rejointe...
Ne recevant aucune nouvelle, Noëllie consciencieuse, avait attendu, attendu... En vain.
Si bien qu'elle avait fini, le menton dans la poitrine, par s'assoupir. C'est son cheval, en lui manifestant bruyamment son mécontentement, qui l'avait réveillée.
Glacée et ankylosée, c'est avec bonheur qu'elle avait retrouvé la petite chambre au confort sommaire mais Ô combien appréciable, qu'elle avait occupée la nuit précédente...

Le sommeil l'avait quittée mais elle savourait la chaleur délicieuse de son édredon et repensait à ce qu'il l'avait amenée là.

Ce voyage était un peu particulier.

Quelques semaines plus tôt, elle avait accepté la proposition de Jay, l'ami de sa mère. En deux mots il lui avait présenté l'affaire et elle avait dit oui en toute confiance.

Les jours à Valence semblaient interminables et elle avait besoin de changement et puis voyager avec Jay serait un véritable plaisir. Elle adorait l'entendre raconter les invraisemblables histoires de Marino et du coucou...

Noëllie était donc partie à l'aventure, sans même connaître les tenants et aboutissants de ce périple. Elle savait juste qu'elle partait à cinq jours au nord de Lyon, que le voyage se ferait à cheval et qu'au retour, Jay, Dedelagratte et elle même, serviraient d'escorte à une jeune fille qui souhaitait se rendre en Dauphiné.
Même ce Dedelagratte lui était également inconnu. Bien sûr, elle avait déjà entendu parler de lui mais elle ne l'avait jamais rencontré.

Dès le début, Noëllie avait su que se serait un peu spécial. Ils ne se concertaient pas, ne se parlaient pas... Dédé, lui seul savait où ils allaient... Et Noëllie se contentait de se tenir au lieu de rendez vous un peu avant la nuit, prête à enfourcher sa monture et de suivre aux côtés de Jay le meneur du groupe, ce Seigneur de Meyzieu...

Chaque jour le rituel se répétait sans qu'elle ne pose de question, sans qu'elle ne consulte une seule fois sa carte et ce, jusqu'à ce qu'ils atteignent Montbrisson.

En arrivant dans la ville, Noëllie était partie à la recherche d'une connaissance qu'elle avait faite quelques mois plus tôt à Valence. Il s'agissait d'un homme charmant. Sa femme et lui étaient alors en voyage et s'étaient arrêtés dans la taverne où elle se trouvait. Même si elle le savait marié, le souvenir de cette rencontre lui donnait très envie de le revoir.
Hélas, celui-ci était indisposé et il était aux bons soins des nonnes. Malgré son désir de la revoir également, le bref séjour de la jeune femme ne le leur avait pas permis.
Noëllie lui avait promis de lui faire signe quand elle repasserait à Montbrisson.
Puisque la troupe devait prendre le même chemin qu'à l'aller, tôt ou tard ils ne manqueraient pas de réapparaître et pour plus de précisions quant à la date, elle avait enfin interrogé Dédé...
Donc Tulle était le point final de cette première partie et Mademoiselle Milyena leur protégée...

Noëllie avait fini par se rendormir. Elle s'était levée tard et avait traînassé jusqu'à ce qu'elle reçoive un pigeon de Dédé lui signalant l'heure du départ.
Elle sourit en lisant la formule de politesse... Le plaisir serait partagé...

Fin prête, elle attendait de nouveau à son poste et guettait la venue de ses comparses.


AT... AT...

Elle maugréa entre deux éternuements aussi discrets que possible :

J'espère ne pas avoir à attendre jusqu'au bout de la nuit !

AT... CHAAAA !
Milyena
Aurillac

Le voyage c'était bien passé,la ville jolie.

Mily passa le soir en taverne, elle venait de voir Jay et Noellie entrer, elle poussa la porte et salua l'assemblée.

Elle pût parler plus facilement à ses amis de voyage.

La soirée fût plus courte que ce qu'elle ne l'aurait voulu.
Une rencontre aussi étrange que désagréable l'a fit sortir assez rapidement de cette taverne.

Elle alla donc se reposer en attendant le départ.

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Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Jay64
[Tulle, La veille du depart.]

Hermance avait passée une bonne journée dans la ville. Il commençait à la connaître il avait attendu ces compagnons en l'auberge. Mais apres avoir engloutis son repas, décida de faire un tour dans la ville. De mémoire, le jeune homme n'avait jamais visiter cette ville. Il parcourue alors la ville de droite à gauche. Dans un moment bien avancée de la journée, Hermance passa par le marcher de Tulle. Et décida d'acheter quelque fruit. Il repartit quelque instant plus tard, avec quatre belle pommes.

Il avait fini par recroiser Déde dans la journée, lui annonçant que le départ serait le lendemain. Il en profita pour lui donner une pomme. Avant de continuer son chemin dans la ville. Le soir tombant, il rentra dans l'auberge. Pensant y retrouver Noëllie. Mais personne. Elle etait encore dehors. "Sûrement en taverne", avait il pensait. Il monta alors dans sa chambre, et s'endormit assez vite.

Un rayon passa par la fenêtre, est arriver directement sur la tete du seigneur d'Antonaves. Il ralla, mais trop tard, il ne pouvais plus se rendormir. Il se leva d'un pas lourds. Il farfouilla alors dans son sac, et en sortie des vêtement plus chauds. La température avait chuter durant la nuit.

Une fois complètement réchauffer, il descendit dans l'auberge. Avala un petit repas, avant de retourner dans ses pérégrinations dans la ville. Cette journée passa plus vite que la précédente. Et l'heure du départ avait sonnée.

Il prit alors la route le menant à l'écurie pour chercher sa monture, une fois avec le cheval, il se dirigea vers le point de rendez vous. Il y vit alors une ombre, monter sur un cheval. Il se dépêcha alors d'arriver.


AT... CHAAAA !


Il se rapprocha et vit alors Noëllie.

He bien, faut se couvrir Noëllie ! Il se mit alors à ses cotes, puis monta sur son destrier.

J'espère que tu n'as pas attrapé froid au ventre hier ?

Hermance ne voulait pas que la demoiselle ait le moindre accident durant le séjour. Qu'allait il dire à Marino, lorsqu'il serait à ses côtés, dans l'autre vie ?
Noëllie
Le nez dans son col, bien emmitouflée dans sa cape, Noëllie venait tout juste de remonter en selle quand Jay vint se placer près d'elle. La jeune femme l'accueillit chaleureusement avec un nouvel éternuement.

Froid au ventre ?

Elle éclata de rire un peu plus fort que nécessaire. Qu'est ce que c'était que cette drôle d'expression !
Elle se reprit et espéra qu'il ne remarquerait pas son ébriété.

Après un quart d'heure d'attente, bien décidée à ne pas poireauter comme la veille, la jeune femme avait décidé de tuer le temps en taverne où il faisait bien meilleur que sur le dos de sa bête et où elle ne risquait pas de s'enrhumer davantage.

Intriguée par l'enseigne de l'établissement, elle avait poussé la porte du petit pois écossé.
Là, elle avait rencontré son propriétaire, un ancien des royaumes, comme Jay.
Alors qu'il était sur le départ, l'arrivée de cette jeune et jolie voyageuse l'avait retenu et l'homme un peu désabusé et revêche au premier abord, s'était montré ensuite charmant et plein d'humour.

Restés seuls, il lui fit part de son rêve d'aller un jour en Écosse et ensemble, ils burent plus que de raison à la beauté et à la gloire de ce pays lointain.
Revêtu d'un kilt, il courrait entre les tables de la taverne s'imaginant dans la lande austère.
Il se voyait tout à la fois Viking celte et barbare et ses blagues étaient parfois un peu douteuses mais Noëllie bon public s'en donnait à cœur joie et riait à gorge déployée ; ce qui ne manquait pas de l'encourager à redoubler d'ardeur !
L'alcool aidant, les esprits s'échauffaient mais l'ambiance était cordiale et joyeuse.
L'heure de se dire au revoir arriva un peu trop tôt et ils avouèrent qu'ils avaient tous deux passé une excellente soirée.

C'était une belle rencontre inattendue comme en réservent parfois les voyages... Il faudrait qu'elle revienne à Tulle...

A présent ils étaient deux à attendre leur protégée et Dédé...
Noëllie sourit à Jay qu'elle trouvait un peu pensif.

Elle frotta vigoureusement ses cuisses endolories par le froid. Il faudrait tôt ou tard qu'elle fasse fi de sa coquetterie et songe à acheter quelque chose de plus chaud pour l'hiver.



J'espère qu'ils ne vont plus tarder, je commence à avoir froid...

Il répondit à son sourire et la rassura d'un hochement de tête.
Il y avait entre eux une belle complicité. Le soldat l'avait prise sous son aile, un peu comme un tonton protecteur et il se souciait toujours de son bien être.
Quand elle était à Valence, il venait souvent la voir pour juste la saluer et par là même, garder le contact.
Noëllie l'appréciait beaucoup et lui demandait toujours qu'il lui parle de sa mère.

Il avait longtemps côtoyé la chatte et le coucou avant qu'ils ne quittent le Dauphiné et quand ils s'étaient établis à Vendôme, il leur avait rendu visite dans leur abominable château en ruine.
Il avait même assisté à leur mariage dans la cathédrale de Tours. Eh oui ! Rien que ça ! Comme pour les noces d'un roi et d'une reine...
Jay leur était très attaché et les époux disparus, cette affection il l'avait reporté sur la fille de Marino et elle le lui rendait bien.

Le soldat ne s'était pas trompé, le reste de la troupe arriva.
La jeune Milyena s'appprocha un peu timidement et aussitôt suivie de Dédé le convoi se mit enfin en marche pour la destination suivante :

Murat.
Jay64
Le voyage de retour était comme celui de l'aller. Aucun risque jusqu'alors. Ils avançaient a bon rythme. Et il ne leur rester plus que quelque jours avant d'arriver dans le Lyonnais.

Hermance avait bien fait une belle rencontre a Aurillac, alors qu'il était en pleine discutions avec la demoiselle. Aisni, il suffisait d'etre prit dans une discution, n'écoutant rien d'autre, pour se faire traiter de tous les noms...Eh bien soit, Aurillac était bien particulière au yeux d'Hermance.
Les nuits s'enchaînaient et se ressemblaient, car une fois dans une autre ville, alors qu'il etait cette fois en compagnie de Noellie. Ils avaient ete témoins d'une drôle de scène, entre deux personnes. Une dispute entre un homme et une femme. A la suite de cette rencontre, Hermance avait finit par garder l'arquebuse du dict homme.

Il la portée dans le dos. Il se dit qu'il aller devoir la laisser a son armurier quelque temps, pour qu'il puisse la mettre en meilleur états.

La nuit était tomber. Et devant eux, s'entendait la ville de Montbrisson.
Milyena
Lyon.

Milyena et ses compagnons de voyage venaient d'arriver à Lyon.

Le voyage touchait bientôt à sa fin, Mily se sentait fort fatiguée, mais ne regrettais pas son aventure.

Bientôt Terry et elle allaient enfin se retrouver.

Les deux soirées passée, elle n'était pas descendue en taverne, elle faussait un rien compagnie aux autres voyageurs, mais avait expliquer à Sieur Dedelagratte qu'ils ne s'en inquiètent pas et chaque soir elle c'était rendue au rendez-vous de départ.

Mily profita de ces soirées calme dans sa chambre louée, pour écrire à Terwagne et surtout et bien entendu à Max.

Tulle était loin derrière maintenant.

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Milyena Méricourt, en route vers chez sa soeur aînée...
Noëllie
Lyon... Puis demain Vienne et retour à la case départ...

Noëllie soupira tristement en refermant la porte de sa chambre d'hôtel. Le voyage touchait à sa fin mais elle comptait bien profiter du confort de la capitale avant de rentrer chez elle.

Elle jeta son sac sur une chaise, quitta ses bottes et sa cape et s'allongea sur le lit.
L'établissement ne proposant pas ce service en chambre, elle avait commandé un bain aux étuves situées dans une antichambre du rez de chaussée.
La jeune femme attendait donc qu'il soit prêt et qu'on vienne la chercher.
Elle avait hâte de se délasser du voyage dans ses eaux brulantes.
S'immerger sous la mousse délicate et vaporeuse et barboter longuement... Et ensuite s'enduire des huiles parfumées aux senteurs florales et épicées de musc et d'ambre dont elle avait fait l'aquisition un peu plus tôt.

Les mains croisées derrière sa nuque, perdue dans ses pensées, elle fixait sans les voir, les toiles arachnéennes qui s'agitaient mollement au dessus de sa tête.
Elle refit le voyage en pensée et songea aux villes traversées.
Elle se rappela son écossais à Tulle et au roi du monde qu'elle avait quitté la veille à Montbrisson.
À ce souvenir son visage s'éclaira et un sourire étira ses lèvres.

Ils avaient pourtant bien failli se rater une fois encore mais la chance avait été de leur coté et ils s'étaient finalement retrouvés autour d'une chope.
L'un comme l'autre s'était repu d'œillades et de sourires entendus. Leur attirance n'était pas feinte mais ils savaient que même si c'était un jeu délicieux, c'était dangereux et ils ne voulaient pas prendre de risque. Leur accord même s'il n'était pas formulé était tacite.
Il était marié.

Ils avaient joyeusement discuté de tout et de rien, parlé de leur vie, de leurs projets, puis le temps était venu de se quitter. Il lui avait prit la main sans la quitter des yeux et délicatement posé ses lèvres sur les siennes...

Noëllie porta machinalement la main à sa bouche...


Toc Toc Toc !

Le bain était prêt.
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Un sourire, un p'tit baiser et la vie est tellement plus belle !

Dedelagratte
Chaque jour il se rapprochaient du Lyonnais-Dauphiné à mesure qu'après avoir quitté Montbrisson et voyagé pendant toute la nuit les 4 voyageurs purent apercevoir les remparts de Lyon. Cette vision le fit avancer encore plus vite, afin de pouvoir profiter du conforts des tavernes et de la gentillesse des lyonnais plus rapidement.

DeDe n'avait pas dit grand chose pendant le voyage, il n'était pas de ceux qui détestaient la solitude, il ne l'aimait certes pas beaucoup mais à défaut d'autre chose, il avait du se résoudre à s'y accommoder.

Alors qu'ils s'approchaient de la capitale, il pouvait voir l'étendard Lyonnais et dauphinois flotter sur le castel, une petite pensée pour Nestor, son vieil ami aujourd'hui disparu, le temps d'un petit regard triste dans le ciel et les voilà arrivés.

Le Seigneur de Meyzieu qui menait la troupe se retourna, comme il le faisait souvent afin de bien vérifier que la jeune Milyena était toujours là, et se mit à lui dire.


Eh bien voilà nostre capitale jeune demoiselle, si vous souhaitez visiter Lyon faites moi signe avant, les gens ne sont pas dangereux mais je préfèrerais que vous ne vous aventuriez point trop dans les coins sombres sans moi, le Seigneur Jay ou même Dame Noëllie.
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Nestor, puisses-tu reposer en paix mon ami.
Terwagne_mericourt
(Puisque désormais nous sommes tous en LD, je vous propose de poursuivre là-bas : "Quand le passé se conjugue au présent" )

Juste derrière les portes de Vienne :

Depuis combien d'heures avait-elle reçu la nouvelle et abandonné les deux hommes qui déjeunaient en sa compagnie? Elle n'en avait aucune idée, mais trouvait que de toute façon la route était bien trop longue.

Sa monture haletait sous l'effort qu'elle lui avait demandé pour parcourir au galop la distance séparant Meyrieu de Vienne, et fut sans doute soulagée d'apercevoir la cohue de charrettes en tous genres qui bloquait l'entrée de la ville. Elle, par contre, toute à sa joie et à son impatience, ne put retenir un soupir exaspéré avant de mettre pied à terre et de confier l'animal au premier palefrenier croisé.


Menez ce cheval à l'auberge municipale, je vous prie.
J'irai encore plus vite à pied, vu cet amoncellement de marchands bloquant l'accès à la ville.


Une piécette sortie de sa bourse plus tard, elle attrapait sa besace et se faufilait entre les voitures, oubliant totalement que sa robe était blanche et le temps à la boue. De toute façon, elle ne pensait à rien d'autre qu'à ces retrouvailles tant attendues, et peu importait l'état dans lequel elle serait lorsqu'enfin elle pourrait serrer Myliena dans ses bras. Certes, ses cheveux devaient porter les traces de sa chevauchée dans le vent et la pluie, certes ses braies devaient être tout sauf dignes d'une Juge à la Cour d'Appel, mais elle n'en avait cure.

Pressée, elle l'était donc au plus haut point, et surtout pas d'humeur à se laisser barrer la route par qui que ce soit, ni quoi que ce soit, pas même une charriote de fûts renversée par un livreur maladroit et endormi.


Vous allez le dégager ce passage, oui ou non?!?!
Voila trois bons sabliers que j'attends votre bon vouloir, et je n'ai pas que cela à faire.


Regard effaré de l'homme, grimace de sa part à elle, et puis ses mains qui se posent sur ses hanches, tandis qu'elle le toise du regard.

Terwagne Méricourt de Thauvenay, Conseillère ducale et échevin de cette ville.
Mais surtout femme pressée de vous voir ramasser le... le... Le carnage que vous avez provoqué par votre maladresse.


Et le voila qui se met à siffloter en se penchant pour ramasser enfin un des morceaux de son chargement déchargé au mauvais endroit, avec la vitesse d'un escargot embourbé dans du coulis de fruits rouges...

De qui se moque-t-il?

Excédée, elle finit par relever le bas de sa jupe et s'approcher d'un des tonneaux, avant de s'accroupir pour le faire rouler sur le bas-côté, un peu trop violemment sans doute, puisque celui-ci échappe totalement à son contrôle et va s'écraser contre le mur d'une façade, se brisant au passage, et libérant une odeur ma foi plutôt agréable de clairette.


Bein voilà!

Au moins celui-là il n'ennuiera plus personne, et de toute façon son contenu aurait fini dans le caniveau dans quelques jours, avec une odeur bien moins agréable.


Il n'en fallait sans doute pas plus pour décider l'homme à sortir ses mains de ses poches et s'occuper lui-même de pousser plus loin ses fûts, puisque quelques instants plus tard elle pouvait enfin accéder aux bureaux de la douane et demander si le sieur Dedelagratte et une jeune fille du nom de Milyena Méricourt étaient bien entrés en ville au lever du jour. Après une réponse par l'affirmative, elle se renseigna sur l'endroit où la demoiselle avait trouvé refuge, et on lui indiqua l'auberge municipale.

Il ne lui restait plus qu'à se rendre là-bas...

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