--Rufus
[Grande récolte]
Le vieux coursier était tout chamboulé, en sortant du bureau de sa patronne…. Il n’était point entré mais les esgourdes avaient traînés et glanés quelques informations en poirotant devant la porte…C’est que lorsque la patronne partait en sucette, elle en disait des choses… certes fallait point rester trop dans les parages, lorsque la tornade était déclenchée …. Bien trop dangereux pour sa carcasse…. et guère envie de se prendre un coup de cravache mais parfois, la pèche était bonne… mais là cette pèche là, ma foi .... tout retourné qu’il en était … même chagriné… de tout ces babillages ….
L’ost, ce n’était vraiment pas sa tasse de thé, au Rufus… Tous ces soldats sentant la sueur, toujours sur les champs de bataille, et pis bien trop fort au ramponneau…pffffffff… nan pour tout l’or du Comté, il ne signerait jamais le papelard mais là tout de même, il avait bien envie de faire un geste pour eux…
Le vieux bougon n’avait pas envie de les laisser ainsi dans la mouise si le pire devait arriver… Lui, il ferait quelque chose…oui, il était décidé… Sa flageolette d’amour en serait certainement en plus toute chavirée et hop, il n’aurait plus qu’à tendre les bras… Enfin, le voilà parti cherchait tout son attirail.. Il fit un tour au manoir, histoire de prendre quelques bricoles pour son grand projet qui avait pris forme dans le petit pois chiche qui lui servait de cervelle.
C’est ainsi qu’il arriva cahincaha devant la grande place de la Capitale avec sa vielle carriole tirée par la Germaine. Il en descendit d’un bond des plus graciles à la Rufus^^ et se dépêcha d’installer tout son fatras. Hop hop, en deux trois mouvements une vielle table editat de cenzori installée, quatre piquets autour et un drap servant de toit… il recula satisfait de l’ensemble.
Allez allez, zety à toit Rufus de te mettre zen action… La patronne zaprès ne pourra qu’ chanter tes louanges.. et zà toi après les bistons.^^
Il laissa au sol son couvre chef retourné, sait-on jamais si quelques deniers, il pouvait glaner et quelques bibines bien en vue pour les généreux donateurs.
Tout fier comme un pape, il mit ses mains en porte voix et chanta sa ritournelle toute préparée sur le chemin faisant.
Qui veut m’filer ses braies
N'a qu'à venir par ici
Et me filer celles-ci
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiii !!!
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!
Venez, venez
Venez me filer vos braies
Zety pour v’tre Comté
Puisent pas être ruiné
Tout ensemble bien soudés
On va bien récolter
Quelques deniers
Pour vos denrées
Allez allez, venez
Venez filer vos braies
Une fois cela fait
Filez vers la mine
Et à plein régime
Creuser, taper,
Percer, piocher
Pour le bien de notre Comté !
Allez allez
Plus le temps de lambiner
Vite vite, vos braies
Et direction la mine
Ensuite c’sera la chopine !
Allez allez messieurs dames
A v’tre bon cœur
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!
Le vieux coursier était tout chamboulé, en sortant du bureau de sa patronne…. Il n’était point entré mais les esgourdes avaient traînés et glanés quelques informations en poirotant devant la porte…C’est que lorsque la patronne partait en sucette, elle en disait des choses… certes fallait point rester trop dans les parages, lorsque la tornade était déclenchée …. Bien trop dangereux pour sa carcasse…. et guère envie de se prendre un coup de cravache mais parfois, la pèche était bonne… mais là cette pèche là, ma foi .... tout retourné qu’il en était … même chagriné… de tout ces babillages ….
L’ost, ce n’était vraiment pas sa tasse de thé, au Rufus… Tous ces soldats sentant la sueur, toujours sur les champs de bataille, et pis bien trop fort au ramponneau…pffffffff… nan pour tout l’or du Comté, il ne signerait jamais le papelard mais là tout de même, il avait bien envie de faire un geste pour eux…
Le vieux bougon n’avait pas envie de les laisser ainsi dans la mouise si le pire devait arriver… Lui, il ferait quelque chose…oui, il était décidé… Sa flageolette d’amour en serait certainement en plus toute chavirée et hop, il n’aurait plus qu’à tendre les bras… Enfin, le voilà parti cherchait tout son attirail.. Il fit un tour au manoir, histoire de prendre quelques bricoles pour son grand projet qui avait pris forme dans le petit pois chiche qui lui servait de cervelle.
C’est ainsi qu’il arriva cahincaha devant la grande place de la Capitale avec sa vielle carriole tirée par la Germaine. Il en descendit d’un bond des plus graciles à la Rufus^^ et se dépêcha d’installer tout son fatras. Hop hop, en deux trois mouvements une vielle table editat de cenzori installée, quatre piquets autour et un drap servant de toit… il recula satisfait de l’ensemble.
Allez allez, zety à toit Rufus de te mettre zen action… La patronne zaprès ne pourra qu’ chanter tes louanges.. et zà toi après les bistons.^^
Il laissa au sol son couvre chef retourné, sait-on jamais si quelques deniers, il pouvait glaner et quelques bibines bien en vue pour les généreux donateurs.
Tout fier comme un pape, il mit ses mains en porte voix et chanta sa ritournelle toute préparée sur le chemin faisant.
Qui veut m’filer ses braies
N'a qu'à venir par ici
Et me filer celles-ci
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiii !!!
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!
Venez, venez
Venez me filer vos braies
Zety pour v’tre Comté
Puisent pas être ruiné
Tout ensemble bien soudés
On va bien récolter
Quelques deniers
Pour vos denrées
Allez allez, venez
Venez filer vos braies
Une fois cela fait
Filez vers la mine
Et à plein régime
Creuser, taper,
Percer, piocher
Pour le bien de notre Comté !
Allez allez
Plus le temps de lambiner
Vite vite, vos braies
Et direction la mine
Ensuite c’sera la chopine !
Allez allez messieurs dames
A v’tre bon cœur
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!
Ce sont celles que ma sœur portait le jour de ses noces, vous étiez si proches l'une et l'autre, j'aurais pensé qu'elle te les avait montré 
vi enfin vieilli un brin quand même et pas aussi avantageusement que toi.
Capitaine d'Artois
!
le cher cousin !!
