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[RP] C'est la fête aux braies, allez filez tous vos braies^^

Nain32
Nain se mis près de la table, et tapa en cadence sur l'air que Maya chantait avec merveille.
Il fredonna doucement la chanson à voix basse en suivant les paroles sur les lèvres de la pulpeuse chanteuse perchée sur la table.


Qui veut m’filer ses braies
N'a qu'à venir par ici
Et me filer celles-ci
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!

Venez, venez
Venez me filer vos braies
Zety pour v’tre Comté
Puisse pas être ruiné

Tout ensemble bien soudés
On va bien récolter
Quelques deniers
Pour vos denrées

Allez allez, venez
Venez filer vos braies
Une fois cela fait
Filez vers la mine
Et à plein régime
Creuser, taper,
Percer, piocher
Pour le bien de notre Comté !

Allez allez
Plus le temps de lambiner
Vite vite, vos braies
Et direction la mine
Ensuite c’sera la chopine !

Allez allez messieurs dames
A v’tre bon cœur
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!


Il avait un peu froid.
Mais en bougeant un peu au rythme de la chanson, ses frissons disparaissaient peu à peu.

_________________

Nefi
entendant un peu de grabuge du coté de la porte elle leva le nez et vit orick faire une entrée fracassante, puis venir les saluer.

se levant elle le bisouilla

ah orick, quel galant tu fais on peut être sur qu'on attente pas a notre vertu quand tu es dans les parages. mais tu as raison ce genre de personne tout dans la gouaille et les restes de leurs couardise dans le pantalon.
viens donc te réchauffer avec nous prés de la cheminée.

s'installant de nouveau, elle rit de la remarque de maé,

nos haillons ont peut être pas bonne mine, mais la bravoure se lit sur les traies de chacun, tous ce qu'on demande c'est de pouvoir nourrir nos familles, pendant que nous défendons notre artois.

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Orick95
orick sourit au propos de mae et se laissa avec plaisir bisouillé

ma foi ces point de refus que je prendrait un verre avec vous deux

pour sur ma belle néfi il est pas né l'individu qui vous manquera de respect devant moi, mais ces surtous sa santé que je lui protége car si lepauvre bougre devait tomber entre vos mains je donne pas cher de sa peau


et il lui dépossa un baiser amicale sur le front

alors tavernier elle vienne ces boissons ou faut que j'aille nous servir moi même
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Neoexplorateur
Neo ne comprenait pas comment la rumeur s’était rendue jusqu’à Amiens…
mais elle y était parvenue…
Ou bien… était-ce le chant… très peu mélodieux de Rufus qui s’était perdu dans la nuit
(Ça aurait pu être une bonne chose, finalement…) ? Heureusement… Maya l’avait remplacé ! !

Bref… elle se sentait concernée… et se devait de participer à l’effort d’après-guerre…
Mais… ne s’étant pas dévêtue depuis un bout de temps (contrairement à la rumeur populaire… une autre…)
s’empêtrait dans ses braies et sa chemise… qu’elle finit par enlever…
quasi discrètement… pour les lancer sur le tas de guenilles déjà amoncelées…
ses bas rejoignant le reste… peu de temps après avoir promptement remis ses bottes.
Elle glissa aussi, parme les vêtements qui, ma foi… ne sentaient pas la rose…
un flacon d’Armagnac… qu’elle affectionnait tout particulièrement…



Elle sautilla un peu sur place… pour saluer Maya… et Nain,
ainsi qu’Ezequiel, puis, reconnut Jehanne, et lui envoya la main…
Elle regarda derrière elle afin de voir si Neid la suivait…
se demandant si elle allait finir par lui voir les jambettes… à celui-là !
Il avait le temps... maintenant qu’il n’était plus maire… le cher cousin !!

Continuant à déambuler dans la foule qui s’agglutinait de plus en plus,
elle salua encore quelques personnes de sa connaissance…
avant de se fondre discrètement dans le décor.

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Nain32
Nain avait entendu une voix familière sur crier un coucou.
Il se retourna et vit Néo lui faire signe en sautant pour l'apercevoir.


Il cria...
Bonjour Néo, tu es là aussi!!!
Content de te revoir.


Il monta à son tour sur la table et dansa tout contre Maya.
Son torse était blotti contre son dos, et Nain suivait le rythme endiablé de sa belle.
Il ressentit aussitôt la chaleur de son corps réchauffer le sien transi de froid.

Il souriait et se laissait plonger dans cette immense camaraderie.

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Chevalier°bayard
Cherchant Maé, Bayard arriva sur la place où il n'en cru pas ses yeux ... mais que faisaient tous ces gens en petites tenues ? Et quel était cet animal qu'on égorgeait pour produire un son pareil ?

Ah, non, ce n'est pas un animal qu'on égorge, c'était un type qui chantait. Enfin, chantait... Bayard compris que c'était pour l'Ost d'Artois que tous ces gens s'étaient déshabillés... Et dans le tas de vêtements, il reconnu ceux de Maé... elle ne devait donc pas être loin... Puisqu'elle avait donné sans hésité, il ferait de même! Il se délesta donc de ses vêtements, qu'il jetta sur le tas avec les autres.




Dans sa générosité, il se débarrassa même de ses haillons, ne gardant que le strict minimum pour ne pas choquer les bonnes moeurs...



hem... désolé, artésien depuis peu, je n'ai pas eu le temps de coudre les armoiries d'Artois... hem... comme quoi faut vraiment penser à tout lors d'un déménagement!

C'est dans cette tenue qu'il partit à la recherche de Maé... qu'il aperçu un peu plus loin dans une taverne, avec Orick et une dame qu'il ne connaissait pas... il voulut entrer dans la taverne, mais resta soufflé par la vision de sa belle, son superbe corps auréolé d'une petite dentelle des plus seyante...
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Mayaii
Maya dansait follement, se déhanchant, virevoltant, tout en chantant... Elle regardait les gens arriver un à un et se dénudés devant Rufus...

Elle souriait, elle était heureuse et danser ainsi elle ne sentait pas le froid contre sa peau...

Elle souriait aux gens qui arrivaient et de temps en temps, elle faisait un magnifique clin d'œil à Nain ...

Elle fit un magnifique bonjour à son amie Néo contente de la voir ici à donner ses braies pour la cause de l’ost…

Quand elle aperçut au loin le Chevalier Bayard, son cœur cessa de battre, elle tenta bien que mal de camoufler sa réaction, lorsqu'il se déshabilla juste là devant elle, elle tourna sur elle même pour ne pas le voir, ne pas ressasser le passer dans son cœur, ne pas ramener la douleur de la trahison ...

Elle se mit à chanter encore plus fort


Qui veut m’filer ses braies
N'a qu'à venir par ici
Et me filer celles-ci
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiii !!!


De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!


Venez, venez
Venez me filer vos braies
Zety pour v’tre Comté
Puisse pas être ruiné


Tout ensemble bien soudés
On va bien récolter
Quelques deniers
Pour vos denrées


Allez allez, venez
Venez filer vos braies
Une fois cela fait
Filez vers la mine
Et à plein régime
Creuser, taper,
Percer, piocher
Pour le bien de notre Comté !


Allez allez
Plus le temps de lambiner
Vite vite, vos braies
Et direction la mine
Ensuite c’sera la chopine !


Allez allez messieurs dames
A v’tre bon cœur
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!


Laissant la danse envahir son corps, elle ferma les yeux pour ne plus le voir, ne plus se rappeler, ne plus souffrir…

Elle se lova très près de Nain et se laissa envouter par sa présence si chaleureuse, si douce à son cœur…

Elle savait que Nain avait vu, elle savait que Nain demanderait mais pour l’instant, elle dansa sensuellement près de lui chantant à tue-tête …
L’important était le moment présent, l’important était elle et Nain, l’important était d’oublier les blessures du passées et d’aller de l’avant.

Elle respira le parfum de Nain et se sentit complètement ennivré par sa présence, comme il la réconfortait sans même utiliser les mots ... Elle murmura son doucement dans son oreille …


Je t’aime mon amour…

Elle se tourna à nouveau devant la foule, son regard croisa celui de Bayard, elle inclina la tête et hurla

LES FILLES J’AI BESOIN D’AIDE … QUI VIENT DANSER AVEC MOI … NEFI … MAÉ … OMBY … POLGARA…

Elle éclata de rire contre Nain et murmura

Elles ont tous peur je crois…
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Chevalier°bayard
Se secouant, Bayard alla vers la porte de la taverne. Alors qu'il allait y entrer, son regard croisa celui d'une danseuse sur la place. Il la reconnut très très vite... Maya... Il l'avait connue à Tournai. Capitaine de l'Ost à cette époque, il avait désaprouvé le geste d'un de ses Lieutenants, le fameux Baron Noir, Slamjack, qui avait fait brûler la maison de Maya. Bayard avait veillé à ce qu'elle soit reconstruite (la maison, hein, pas Maya), puis ils s'étaient rapprochés... Mais Bayard ne faisait que courir à l'époque, au Conseil, au Parlement, à l'Ost, à la Licorne, et sa vie militaire et politique suractive ne lui permis pas de tenir ses promesses de passer du temps près d'elle. Ils avaient donc décider de se séparer.

Il pensait qu'ils s'étaient séparés bons amis, mais ce qu'il venait de lire aujourd'hui dans le regard de Maya le laissait perplexe. Serait-ce de la douleur ? L'aurait-il blessé? En toute amitié, il voulait lui parler.

Mais il la vit danser très sensuellement avec un jeune soldat. Ils semblaient très épris, et formaient un joli couple. Bayard en était heureux pour elle. Ce n'était peut être pas le meilleur moment pour en parler. Sans doute un autre jour auraient-ils le temps de discuter du passé, de faire disparaître les malentendus et de continuer une amitié qui lui faisait plaisir...

Il lui fit donc un amical salut de loin, et entra dans la taverne pour rejoindre Maé et Orick et la dame qu'il ne connaissait pas. Il alla embrasser sa belle, lui murmurant un "ces dentelles vous vont à ravir, Mon Ange!", puis il salua Orick (un peu gêné car son armée l'avait poutré par erreur en Hollande et Bayard en était fort embêté) et l'autre dame.

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Maeva83


Maé riait avec Néfi et Orick, à quelques anecdotes cambrésiennes lorsqu'elle vit entrer Bayard presque nu dans la taverne

Malgré ses grands yeux pleins d'amour qui tombaient sur elle, elle décela une inquiétude sur son visage, quelque chose le triboulait... elle lui connaissait cet air un peu préoccupé qu'il tentait vainement de cacher sous son sourire...


Quand on parle du loup, il montre le queue! Néfi? J'ai bien peur que nos plans d'emballages cadeaux tombent à l'eau, sous ces petites dentelles usées, impossible de dissimuler quoique ce soit j'en ai bien peur...

Maé, un peu gênée, s'était laissé, glisser sur le banc à l'approche de Bayard, et on apercevait d'elle, bientôt, plus que les épaules et la tête au dessus de la table, lorsqu'elle reçut un baiser de son chevalier...


Ces dentelles vous vont à ravir, Mon Ange!

Merci mon cœur, vous avez l'art et la manière de me complimenter pour me mettre à l'aise
Permettez que je vous complimente à mon tour, sur ce joli blason que vous portez très à l'avenant, ... depuis votre entrée...


Pour dissiper le petit malaise qui l'envahissait, la jeune fille décida de faire des présentations...

J'aurais préféré vous présenter Néfi en d'autres lieux mon cœur, pour ne pas dire d'autres circonstances... Néfi Squire, mon amie, médicastre de l'Ost, ancienne cambrésienne aujourd'hui bertincourtoise, l'épouse de Messire Squire, le patron de l'auberge des Yeux-verts de Cambrai!

Néfi, je te présente le Chevalier Bayard, anciennement Flamand de Tournai, aujourd'hui Artésien, établi à Cambrai, au moulin sur les terres de Lières!
Je ne vous présente pas Orick, je crois que vous vous connaissez, pour vous être vu de très près un soir au clair de lune entre Calais et Heusden ...

Dites moi mon ange? Vous avez froid? Vous vous sentez bien? Vous semblez préoccupé et vous êtes tout pâle, comme si vous aviez vu un fantôme?

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Nefi


avec l arrivée d'orick, la discution avait dérivé sur les vieux souvenir de leur vie passé, le ton était joyeux et les chopines réchauffé les corps qui d 'instinct s'était pressé autour de la cheminée.

elle sentit l attention de maé changer quand un jeune hommes entra dans la taverne, reconnaissant la personne qu elle ne connaissait que de vue et de nom elle eu un petit sourire en entendant la remarque de maé sur l'emballage.

ce n'est point grave, garde donc notre discution dans un coin de ta tête tu verras que ça te sera utile lors des longues soirée d'hiver.

laissant la jolie rouquine accueillir son tendre elle continua à papoter avec orick quand maé fit les présentations.

faisant une petite réverence au sieur elle sourit,

escusez ma tenue sir, mais ce jour est particulier, mais bon je vois que vous avez capté notre message et vous montrez solidaire de l'ost. je vous en remercie.

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Sate
sate qui passait par là,entendit la ritournelle..son sang ne fit qu'un tour!elle ota ses vetements et en un geste les jeta au collecteur!



si c'était pas un crève-coeur que d'entendre que l'ost coutait cher au comté...il est vrai que la carrière militaire est trés lucrative!elle rapporte énormément...d'ampoules et de brulures d'estomac..sans parler des épines en tout genre!

5 écus et un pain sec c'était trop cher!soit,elle était prète à défendre son artois avec des cailloux dans le ventre!


LES FILLES J’AI BESOIN D’AIDE … QUI VIENT DANSER AVEC MOI … NEFI … MAÉ … OMBY … POLGARA…


mayaii voulait de l'aide!


j'arrive!fais moi une place!

sate rejoint mayaii sur la table et se mit à danser!mais qu'est ce qu'il fallait pas faire pour prouver son amour de sa terre....de là où elle était elle voyait la foule ..étant toujours célibataire et jeune fille(si si!)elle se dit qu'elle pourrait trouver l'amour dans cet attroupement....à défaut d'être riche pourquoi pas être aimée?pis nu comme ça, elle le prendrait tel quel!brut!

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Kagoo
Kagoo allait chemin faisant, sur son cheval, le mors aux dents. La bête avait pris un coup de sang en entendant les râles lointains d'une bête qui agonise, et avait filé jusqu'aux limites de la ville, devant une bâtisse de curieuse réputation. Il avait ouï l'existence d'un hôtel particulier, un peu à l'écart de la ville, où se promenaient des gens aux moeurs interlopes, mais il ne pensait pas échouer ainsi devant ce matin-là.

Aussi, quelle ne editat de cenzori pas sa surprise lorsqu'il reconnut le cheval d'Ombeline! Rufus allait et venait, c'était lui qui avait effrayé son cheval en braillant à tue-tête les paroles d'une drôle de chanson. La plupart des personnes étant rentrées pour se protéger du froid, il put les observer discrètement à travers les fenêtres crasseuses du bouge. Il reconnut des membres de l'Ost, du simple soldat d'infanterie à la Capitaine d'Artois en personne! Mais il y avait aussi des civils, des artisans, des érudits, quelques amis qu'il reconnut! Et tous étaient dévêtus, quelques rares atours leur assurant un vestige de pudeur! Il n'y avait nul comportement disgracieux, au contraire, les conversations allaient bon train, les gens semblant heureux de se revoir malgré leurs haillons. Il était aussi question de misère et de dénuement parmi les soldats de l'Ost.
Kagoo se demandait ce qu'il convenait de faire lorsque Rufus se décida à se rincer la gorge d'une rasade de mauvaise piquette; sa voix, quoique toujours stridente, s'éclaircit et il comprit enfin les paroles de sa chanson:

Citation:
Qui veut m’filer ses braies
N'a qu'à venir par ici
Et me filer celles-ci
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!

Venez, venez
Venez me filer vos braies
Zety pour v’tre Comté
Puisse pas être ruiné

Tout ensemble bien soudés
On va bien récolter
Quelques deniers
Pour vos denrées

Allez allez, venez
Venez filer vos braies
Une fois cela fait
Filez vers la mine
Et à plein régime
Creuser, taper,
Percer, piocher
Pour le bien de notre Comté !

Allez allez
Plus le temps de lambiner
Vite vite, vos braies
Et direction la mine
Ensuite c’sera la chopine !

Allez allez messieurs dames
A v’tre bon cœur
De la vielle redingote
A la vielle culotte
Des boutons
Au pantalon
Tout tout tout
Je prends tout !!!


Lorsqu'il se tut quelques instants pour se mettre une nouvelle rasade dans le gosier, Kagoo était blême. On en était donc là! Les soldats de l'Ost étaient réduits à un tel dénuement que les Artésiens s'étaient résolus à vivre en guenilles pour que leurs forces armées ne meurent pas de faim. Quelle ironie, quand quelques faucons bien nourris se gargarisaient de la puissance de l'Ost artésien... au train où allaient les choses, on n'était plus très loin des charges héroïques pieds nus et vêtus de peaux de bêtes, montant au combat armés de haches en silex et de gourdins...
Mû par un sentiment de solidarité impérieux, il se déshabilla lentement, jetant progressivement ses vêtements sur le tas de Rufus. Un refrain amer et lancinant remontait dans son esprit, emprunté à un vieux voyageur toulousain, Noogarhaud :

Qu'il est loin mon Artois, qu'il est loin
Parfois au fond de moi disparaîîîît
L'eau verte du lit de la Somme
Et les remparts rougis, de nos viiilles

O Arras, ô Artois, c'est la loo-oo-oo-oo-seuuuuu!



Poussant la porte du troquet, Kagoo se mêle discrètement à la foule...Ainsi (dé)vêtus, les différences sont abolies: le noble ressemble au croquant, l'érudit à l'ignorant, l'officier au miséreux, le soldat à l'Intouchable...
_________________
Recteur d'Artois
Tribun de Péronne
Ex-lieutenant du guet
Ecuyer de l'Ordre du Chevalier au Cygne
Chevalier°bayard
Maeva83 a écrit:


Quand on parle du loup, il montre le queue!





Le regard de Bayard descendit instantanément vers son caleçon... heureusement, rien ne dépassait... ouf... c'était une expression, elles parlaient donc de lui. Le rouge aux joues, il approcha de Nefi.

Enchanté, Dame Nefi. Oh vous savez, j'ai beaucoup travaillé pour l'Ost des Flandres dans le passé, je sais bien ce que cela représente comme sacrifices. Cela me fait plaisir d'être solidaire des valeureux soldats artésiens.

Puis il fit une tape amicale sur l'épaule d'Orick.

Cher amis, je vous dois au moins une dizaine de chopes pour me faire pardonner! On commence tout de suite ?

Un sourire aux lèvres, il se tourna vers sa belle. Ils se connaissaient si intimement qu'en un regard elle avait compris le petit soucis qui tenaillait le chevalier. Il lui murmura.

C'est à propos de Maya, tu sais je t'en ai parlé l'autre jour. On en parlera ce soir, si tu veux. Pis, c'est vrai que j'ai très froid aux fesses...

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Nefi
elle sourit au nouvel arrivant

en effet c'est une vie d honneur et de sacrifice, ou nos vie ne sont rien quand il s'agit de défendre nos terres, mais quel sacrifice bien ingrat aussi quand nos dirigeant ne font que pleurer sur les caisses, quand nous autre sommes prêts à donner tout ce qu'il nous reste, jusqu'à notre pudeur.

voyant que la capitaine était arrivée elle se leva.

je vous prie de m'excuser ma capitaine vient d arriver et je craints pour les esgourde de ce vieux rufus qui bien qu'il fasse un atroce ménestrel est quand même un bon bougre et vient de nous montrer son attachement à notre ost par ses actes.

saluant l'assistance elle sortit de la taverne et s'approcha de la capitaine.

en voila de bien belle dentelle capitaine !!! de la calaisienne à en juger par le point délicat.
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Maeva83


Maé fit un bisou sur la joue de Néfi et la regardait s'éloigner en direction du Capitaine Ombeline...
Au dehors, Maya dansait toujours et invitait tout le monde à la rejoindre.


Ne croyez vous pas qu'il serait opportun d'aller bavarder un brin avec Maya mon chéri? Au moins vous en auriez le cœur net, je sens bien que vous vous torturez!

Maé posa sa main sur la sienne l'œil interrogateur, mais plein de douceur. Je vais de mon côté essayer de nous trouver une petite laine pour regagner le campement, j'ose pas imaginer la tête du pépère s'il nous voit côte à côte en petite tenue.
Nous aurions du mal à lui expliquer et lui ne prendrait pas le temps d'essayer de nous comprendre avant de vous occire

Ah moins que...oui!!!!!!!!!! Que Orick nous raccompagne
Arfff oublions!
Si le pépère me voit encadrée par deux hommes à moitié nus, ce sera à coup sûr un double homicide

Les petites laines, c'est plus sûr^^

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