Frz77
Adelin profitait d'un cours moment de répit pour rejoindre sa maison... Il n'y avait pas posé un pied depuis fort fort longtemps. En effet, lorsqu'il n'était pas de garde, ou en poste à la caserne, il travaillait à son échoppe. Et pour se simplifier la vie, il y avait installé une chambre, très sommaire, mais possédant de quoi dormir et faire un brin de toilette. Il pouvait ainsi travailler jusque très tard le soir sans être obligé ensuite de rentrer chez lui.
Très souvent, à la fin de ses journées de labeur, mieux valait que le lit ne se trouve pas trop loin. Il lui arrivait fréquemment de tomber de fatigue, au sens littéral du mot...
Son échoppe et sa maison n'étaient séparées que par une ruelle, elles se faisaient face. Mais l'ambiance, l'odeur du bois, et sa passion pour son métier, ne l'incitait que très rarement à regagner ses pénates.
Il poussait donc enfin la porte en bois de son habitation. Il s'agissait d'une maison sans prétention, dans la plus pure tradition médiévale...
C'est à dire barrée de colombages, possédant un rez de chaussée et un étage. S'il y revenait enfin, c'est parce qu'aujourd'hui était un grand jour, un jour qui comptait comme un des plus importants de ces dernières années de vie...
Sa douce, belle, et cabocharde tête de lard de compagne venait enfin s'installer avec lui. Un sourire s'installait sur son visage dès qu'il pensait à elle. Qu'Aristote me protège!! se dit'il. Il pensait intérieurement à ramener son heaume et son armure chez lui, prévenant ainsi d'une pluie de taloches qui allait certainement s'abattre d'un côté comme de l'autre à son arrivée...
Comme à chaque fois qu'il entrait dans un lieu fermé depuis longtemps, Adelin ouvrait en grand les fenêtres, d'abord celles qui donnaient sur la rue, et traversant la grande pièce du bas, dans laquelle trônait une grande cheminée de pierre, il ouvrait ensuite celles donnant sur son jardin et sa culture de légumes...
Il jetait un rapide coup d'oeil, n'oubliant pas au passage de le ramasser le neunoeil. Ses absences répétées avaient un avantage. Il ne dérangeait pas la maison, et la majeur partie de sa tâche du jour serait de donner un bon coup de balai et de lessivage...
La pièce du bas, assez grande tout de même, servait de cuisine et de salle à manger. Tout le mobilier, tables, chaises, meubles, avait été façonné par le charpentier.
Une petit porte donnait sur une autre pièce, légèrement plus petite, dans laquelle se trouvait une bibliothèque. Adelin aimait les livres, et dès qu'il le pouvait, il se plongeait dans la lecture d'un ouvrage traitant de stratégie militaire, d'épopée fantastique, ou encore de sciences...
Un bel escalier de bois montait à l'étage, où l'on pouvait trouver deux chambres, chacune très spacieuses. La sienne était occupé par un grand lit de sa fabrication, une grosse armoire sur laquelle il s'était amusé à s'essayer à la sculpture sur bois. Un petit bureau de bois et une commode complétait le décor.
Il se mit à l'ouvrage très vite, motivé par la présence à venir de sa douce furie à ses côtés.
Enfin, sa vie trouvait son sens. Ses sens se trouvaient sans dessus-dessous. Du dessus de son cur, on pouvait voir le dessous de ses tempes, battantes, battues. Abattant sa tâche avec une énergie proche de la folie, il se sentait céder à cette douce et chaude sensation que l'on appelait l'amour.
Il en terminait enfin, le temps pour lui de reprendre ses esprits, qu'une fois encore il avait égaré dans je ne sais quelle désert de son cerveau. Puis, il tourna les talons, un sourire béat sur sa bouche béante, et quitta la maison...
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Très souvent, à la fin de ses journées de labeur, mieux valait que le lit ne se trouve pas trop loin. Il lui arrivait fréquemment de tomber de fatigue, au sens littéral du mot...
Son échoppe et sa maison n'étaient séparées que par une ruelle, elles se faisaient face. Mais l'ambiance, l'odeur du bois, et sa passion pour son métier, ne l'incitait que très rarement à regagner ses pénates.
Il poussait donc enfin la porte en bois de son habitation. Il s'agissait d'une maison sans prétention, dans la plus pure tradition médiévale...
C'est à dire barrée de colombages, possédant un rez de chaussée et un étage. S'il y revenait enfin, c'est parce qu'aujourd'hui était un grand jour, un jour qui comptait comme un des plus importants de ces dernières années de vie...
Sa douce, belle, et cabocharde tête de lard de compagne venait enfin s'installer avec lui. Un sourire s'installait sur son visage dès qu'il pensait à elle. Qu'Aristote me protège!! se dit'il. Il pensait intérieurement à ramener son heaume et son armure chez lui, prévenant ainsi d'une pluie de taloches qui allait certainement s'abattre d'un côté comme de l'autre à son arrivée...
Comme à chaque fois qu'il entrait dans un lieu fermé depuis longtemps, Adelin ouvrait en grand les fenêtres, d'abord celles qui donnaient sur la rue, et traversant la grande pièce du bas, dans laquelle trônait une grande cheminée de pierre, il ouvrait ensuite celles donnant sur son jardin et sa culture de légumes...
Il jetait un rapide coup d'oeil, n'oubliant pas au passage de le ramasser le neunoeil. Ses absences répétées avaient un avantage. Il ne dérangeait pas la maison, et la majeur partie de sa tâche du jour serait de donner un bon coup de balai et de lessivage...
La pièce du bas, assez grande tout de même, servait de cuisine et de salle à manger. Tout le mobilier, tables, chaises, meubles, avait été façonné par le charpentier.
Une petit porte donnait sur une autre pièce, légèrement plus petite, dans laquelle se trouvait une bibliothèque. Adelin aimait les livres, et dès qu'il le pouvait, il se plongeait dans la lecture d'un ouvrage traitant de stratégie militaire, d'épopée fantastique, ou encore de sciences...
Un bel escalier de bois montait à l'étage, où l'on pouvait trouver deux chambres, chacune très spacieuses. La sienne était occupé par un grand lit de sa fabrication, une grosse armoire sur laquelle il s'était amusé à s'essayer à la sculpture sur bois. Un petit bureau de bois et une commode complétait le décor.
Il se mit à l'ouvrage très vite, motivé par la présence à venir de sa douce furie à ses côtés.
Enfin, sa vie trouvait son sens. Ses sens se trouvaient sans dessus-dessous. Du dessus de son cur, on pouvait voir le dessous de ses tempes, battantes, battues. Abattant sa tâche avec une énergie proche de la folie, il se sentait céder à cette douce et chaude sensation que l'on appelait l'amour.
Il en terminait enfin, le temps pour lui de reprendre ses esprits, qu'une fois encore il avait égaré dans je ne sais quelle désert de son cerveau. Puis, il tourna les talons, un sourire béat sur sa bouche béante, et quitta la maison...
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