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[RP ouvert] Un Huamaltèque en vadrouille, etc

Atl
En bordure de Nopalucan

Vrai, il n'a pas fière allure, le gaillard. Amaigri, le teint terne, la mine renfrognée…
Non pas qu'il ait jamais été replet, ni même seulement jovial : c'est même tout le contraire. S'il avait eu une réputation, Atl de Huamantla serait connu pour son empoisonnante froideur et son mutisme à faire crever d’ennui. Un monstre d'arrogance, vous dis-je, derrière deux yeux gelés, rigide comme un cadavre !
La renommée, tapisserie bancale, force toujours le trait au point de le tordre – quoiqu'elle brode sur du vrai.

Quoiqu'il en soit, Atl à cette heure n'est pas précisément à son avantage.
La figure bourrue, un brin d'hostilité sur la lèvre inférieure, il s'est adossé à un arbre et taille un bâton de pêche. Lentement. Excellent prétexte pour reposer son corps éreinté. La faim et la vexation lui tordent le ventre ; lequel des deux avec le plus de force ? et il se mangerait la langue plutôt que de l'avouer.

Car
les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Atl, au moment de quitter la terre de son clan, ne prévoyait rien de précis – ce n'est pas dans sa nature ; mais il n'imaginait pas qu'on lui déroberait ses vivres, qu'il ne pourrait pas se défendre, en somme : que sa chance insolente lui fausserait compagnie.
Amour-propre mis à mal. Davantage que la fatigue qu'il ne sent pas, que la faim dont il se préoccupe peu, c'est cela qui lui mine le corps.

Il s'en relèvera. Bien assez orgueilleux pour cela – les dieux en soient remerciés ! Mais pour l'heure, le jeune, trop jeune homme passe les doigts contre son vêtement, là où affleure le souvenir d'un morceau de tortilla… ou bien certain message reçu.

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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Yzma
Yzma, qui prefferait depuis quelque jours la compagnie des animaux, même sauvages, à celle des hommes parti en foret chasser sa pitence. De plus celà lui permetait de reflechir, et reflechir elle en avait besoin. N'ayant pister de mangeable, elle pris la direction du lac.
Elle entendi soudant un bruissement de feuille. Aux aguets , les sens en alerte elle avança prudement en levant son baton prete a attaquer ou bien a se deffendre.
Elle distingat d'abord une forme contre un arbre , elle se raprocha encore en se baissant le plus possible pour ne pas être vu. Qaund elle fut tout pret Yzma s'accroupi derrière un buisson et observa.
La jeune femme n'avait jamais vu cet homme encore, il ne fesait pas parti du clan. Peut être était ce un ennemi, en avant garde.
Non il semblait blesser et faible.
Elle eut un moment envi de le laisser là et de continuer ça route. Ce que fesait cet individu ne la regardait pas.
Elle allait repartir en sens inverse quand elle changeat d'avis. Elle se releva et aprocha prudement en tenant son baton en un geste de deffence.


Ayyo Homme,!!
Que fait tu par ici? Tu es proche du clan de Nopalucan.

Yzma, lui tendi une tortillas et s'enfonça a nouveau dans la jungle sans dire un mot
Atl
Qu'est-ce que…

Avant même qu'il ait pu ouvrir les lèvres, la créature disparaissait derrière les arbres. Hallucination ? La galette dans sa paume, machinalement reçue, n'était que trop réelle.

Alors de deux choses l'une : ou bien les dieux ont envoyé cet être en forme de femme, sa chance n'a pas tourné, et mieux vaut accepter ; ou bien c'
est une femme. Et là, ça se corse.
Se vexer ? A quoi bon se fatiguer, elle est partie.
Lui courir après ? Puis quoi, encore…
Ne rien faire du tout, et laisser là cette fichue galette ? Mauvaise idée.
Et la manger, bien entendu, est hors de question.

Atl a vite résolu le problème : cela fera une offrande. Là. Comme ça, c'est réglé, c'est simple, et puis, ça mange pas de...
Mouais. Il range la tortilla dans un repli de son vêtement, en attendant.

Et de jouer à nouveau du couteau.

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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Yzma
Yzma rentrais de la pèche quand elle passa à nouveau près de l'endroit ou le matin même elle avait aperçu l'étranger. Elle marchait sans bruit dans la jungle...et le vent venait dans la bonne direction..même ave sa peche du matin aucune chance pour qu'il la voit arriver .
La jeune guerrière approcha donc de nouveau a pas de loup.
L'étranger était toujour là...
Cette fois quoi que ça lui coute elle allait s'approcher.

Que fait tu là étranger?
Elle le toisa du regard et attendit sa réponse
Atl
Vous imaginez bien que Atl n'avait pas passé sa journée à végéter sous son arbre. Pas en grande forme, mais tout de même ! Non, il avait vaqué, bien entendu, aux tâches quotidiennes ; quelques poissons à pêcher, une offrande à faire aux dieux, un coup de main à la mine d'obsidienne… De quoi ficeler une journée.

Mais enfin, il était revenu.
Instinctivement.
Vers le lieu d'un tranquille entre-deux, ni tout à fait à Nopalucan, ni vraiment loin des autres hommes : car un homme seul ne vaut pas cher.
Parce que l'endroit l'avait accueilli une première fois, aussi. Un mouvement naturel le poussait, lui comme tant d'autres, à
revenir toujours quelque part. Sensation de familiarité. Il faut des bases, si ténues soient-elles.

Il était donc revenu, et présentement, dépeçait un poisson.
En conséquence, de sa voix morne :


Cela me semble évident.

Et seulement après avoir parlé, il leva les yeux. C'était bien elle, la voix du matin, la femme. Une discrète satisfaction irradia dans sa poitrine, mêlée d'agacement vague : il avait bien fait, décidément, d'offrir la galette de maïs aux dieux.

Atl regarda son interlocutrice de haut en bas. Désigna le sol devant lui d'un geste négligent.


Tu peux t'asseoir, femme de Nopalucan. A moins que tu tiennes à rester debout, ajouta-t-il sans enthousiasme, comme on lèverait les yeux au ciel.
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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Yzma
Yz, regarda l'homme.. Elle eût envi de lui balancer sa pêche a la figure, elle avait pas pour habitude d'obeire aux odres de qui que ce soit en général, et d'un homme en particulier. Mais lui jeter la pêche de la journée aurait été gaspillage.
Après avoir hesité un instant, elle pris la decision de s'asseoir en face de lui.

Là je vois bien...Mais à part depesser ta bestiole.. Je veux dire, tu voyage?
Yz, mal a l'aise avec ses congenaires ne savait pas trop quoi dire ni faire...Elle avait plutot envi de le planter là comme ce matin plutot que de faire la causette. Mais l'étranger , aurait pu prendre ça pour de la faiblesse, et ça il en était hors de question. Plus jammais elle ne montrerait la moindre émotion a qui que ce soit. Elle serait lisse et froide.
Sand quiter le moindre geste de l'étranger craignant une attaque elle se mis à depesser ses poissons également, pour ce donner une contenance.
Atl
Le jeune homme ne se montra pas plus amène que d'habitude, inconscient des difficultés de son interlocutrice avec l'espèce humaine. Les eût-ils soupçonnées qu'il ne lui eût sans doute pas facilité la tâche, de toute façon.
Seul brin de civilité : il renonça à répéter sur un ton moqueur que
cela aussi semblait évident. A la place, laconique :

Oui.

Rien d'autre.

Après quelques instants, le jeune homme se mit en devoir d'improviser un brasier où griller son dîner. Il prit soin de ne pas l'installer entre la femme et lui, pour n'avoir pas l'air de l'inviter ; mais pas trop loin d'elle non plus, histoire de ne pas s'en réserver l'accès. Pour le reste, qu'elle fasse donc comme bon lui semble !
Tant qu'il ne fallait pas se faire des politesses, la présence d'un être humain ne le dérangeait pas.

Il finit pourtant par s'aviser qu'elle devait avoir un nom, et qu'il préférait le connaître. Relevant à peine les yeux vers elle, occupé à son brasier, il dit :


Mon nom est Atl. Quel est le tien ?
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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Zazanilli
La nattée traverse le village à grands pas. Elle revient tout juste de la rivière qui forme un coude à l'entrée du clan, et qui part se jeter dans le lac. Là-bas, elle a lavé les frusques d'elle et sa môme, et en a profiter pour baigner la petite, et elle même se débarbouiller.
Aussi, c'est donc un peu moins sale que d'habitude et les cheveux encore mouillés qu'elle se dirige vers l'abri de fortune qu'elle s'est construit, se doutant alors que Nopalucan pouvait devenir une plus longue halte qu'il ne paraissait au départ.

Son toit -car il ne s'agit vraiment que d'un toit- se trouve à la périphérie du clan. Sa Rose aime la forêt, la Peste apprécie l'agitation qui caractérise tout clan. C'était l'endroit idéal. D'autant plus que les voisins -rares, du coup- sont moins gênés la nuit par la bruyante et malodorante Papalotl.
La jeune fille hume un grand coup les senteurs environnantes. Ça sent le poisson en décomposition, la pisse de chien. Rien de bien extraordinaire.

Plus loin, dans les arbres, s'allume un petit feu. Deux personnes vont se faire du poisson grillé ce soir. Elle préfère ses haricots et tortillas, bien plus nourrissants et jamais à prix exorbitant. Du coin de l'oeil, elle regarde ce feu, ces deux personnes, tout en s'acheminant vers son abri.
Avant de s'arrêter à quelques pas de celui-ci.

Elle plisse les yeux, tente d'affermir sa vue. Ce profil, ce corps sec, pas encore développé, jeune, alors. Elle le reconnait. Atl.
Et il semble manger avec une femme. La Teigne sent une pointe de jalousie lui percer les côtes. Peut-être est-ce tout simplement qu'elle avait l'habitude qu'il mange avec elle, à Huamantla.

Et, sans savoir pourquoi, elle se dirige vers eux. Au fur et à mesure qu'elle se rapproche du petit brasier, un sourire satisfait vient se dessiner sur ses lèvres. La femme est Yzma, elle l'a déjà croisée. Et elle ne semble pas... Hum, comment dire ? Ouverte. Et le feu qui vient se couvrir de poissons semble appartenir exclusivement au jeune homme.

La Vérole essuie la bave de sa Larve sur son huilpil, et lance un joyeux
Niltzé ! avant de replier ses maigres jambes pour s'asseoir entre les deux jeunes gens.

Ses yeux sombres se portent sur ses deux voisins, tour à tour. Elle détache sa Larve, la pose au sol sur le dos, un chiffon de tissu sous la tête. L'enfant remue, gémit, mais ne se réveille pas, au bonheur de sa porteuse.
La jeune fille s'étire avec un bâillement, et, profitant de l'absence de son gniard, s'allonge sur le ventre, les coudes appuyés contre le sol lui redressant le haut du torse.

Alors, elle regarde Atl, et ses poissons qui grillent, embaumant l'atmosphère de leur arôme alléchant. Elle ne sait pas si c'est son premier repas depuis l'attaque. Elle ne posera pas la question.

C'est donc un simple et habituel
Comment ça va ? qu'elle laissera échapper.
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Yzma
Le mien c'est Yzma

Yzma regardait l'étranger préparer son feu pour cuire son poisson. Elle n'avait aucunement envi de partager un repas avec lui. Pas plus qu'avec qui que se soit d'ailleur.
Elle le regardait faire enb ce demandant qu'elles étaient les intention de l'etranger, Alt , comm il se nommait quand elle vit arriver une femme et son chiard...La s'en était trop pour elle. Manquait plus que le braillard se mette à pleureur et se serait le comble

Et bien je vais me retirer dans ma hutte , puisque voilà la foret plus fréquentée que les cavernes du clan

Yz recupera ses poissons qu'elle avait poser au sol,se leva sans prononcer autre chose, les saluat d'un vague signe de la main et reparti dans la direction de sa hutte
Atl
Involontaire, un début de sourire lui a tordu le coin des lèvres. L'habitude, sûrement, de l'avoir à dîner. Confortable sensation de déjà vu. Sûrement.

Niltze.

Atl n'a levé les yeux qu'un instant – surveiller que le dîner ne se pique pas de carboniser ; mais au bord du regard, une natte luisante. A l'oreille, la voix de sa propriétaire.

Bien, répond-il. Et c'est vrai.
A cause de l'odeur du poisson – ces bêtes-là, savez-vous, ne se laissent pas si facilement harponner. Et d'un sursaut de certitude :
les choses se passent au mieux.

Et toi ?

Le départ de la dénommée Yzma est passé presque inaperçu. Ou bien Atl l'a ignoré superbement – ce qui est plus probable, et revient presque au même.
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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Zazanilli
Un sourcil se lève en même temps que la femme. Encore une qui n'aime pas la compagnie des gens. C'est la tendance ?
Et de se désintéresser d'elle, se concentrer sur la compagnie qu'elle a, et qu'elle, soit dit en passant, apprécie grandement.


Je vais bien. Un peu fatiguée, avoue-t-elle, mais bien.

Un autre papillon autrement plus joli que l'endormi volette au dessus de leurs têtes. La jeune fille suit son vol irrégulier des yeux, les lèvres entrouvertes. Le feu crépite, un coyote hurle, le papillon vole. Et comme ça n'est pas désagréable, la Teigne en conclut que ce n'est pas du calme. Quoique dès qu'on entend un coyote, le coin n'est jamais ennuyant. Parce qu'elle en connait des coyotes...
Trêve de coyotes. Atl, c'est pas un Pue-le-chien, et c'est agréable de rencontrer un homme qui ne soit pas si givré que ça.

Le papillon est oublié. Les papillons sont oubliés.


Huamantla ne te manque pas, hein ?
L'Occident, c'est distrayant, aussi. Quoique tous les guerriers à la cervelle ramollie qui arpentaient les clans sont maintenant réquisitionnés pour la guerre.


Elle hausse les épaules. Ne trouve-t-on pas de quoi s'amuser partout ?

Elle ajoute -pour le plaisir d'entendre sa voix ?- un demi-battement d'aile de papillon plus tard :
Les guerriers tout musclés sont sacrément amusants. Et très souvent idiots.

La Peste esquisse un sourire, repense à un certain Géant... Qu'elle se rappelle ne plus vouloir revoir en pinçant les lèvres.
Elle regarde donc le poisson qui se teinte d'un joli doré.


Bon appétit.


Et elle pose ses prunelles sur Atl, encore. C'est une envie de parler, sûrement, qu'elle ressent. Sûrement.
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Atl
Crépitements. Les flammes tournoient sous la chair molle. S’élancent, sans parvenir à la saisir. La frôlent parfois – caresse noirâtre. Le flanc flasque s’affermit à vue d’œil, et suinte et se colore, brillant comme un bijou.
Atl est un cuisinier très moyen. Le raffinement culinaire n’éveille en lui aucun intérêt ; il ne s’est même jamais avisé qu’il puisse exister quelque chose comme un
« plaisir de la table »– et pour cause ! Mais on ne rate pas facilement du poisson grillé, notamment quand on ne le quitte pas des yeux.

Au jugé, l’animal est à point.

Un signe de tête, en guise de remerciement, et Atl se coule en tailleur sur le sol, devant Zãzanilli.


Distrayant, répète-t-il sans hâte ni intention, articulant chaque syllabe, saisir le mot comme on saisit un objet, physiquement l’entourer, voire : l’avaler, pour en extraire le sens. La manœuvre, généralement, fonctionne.
On trouve toujours à se distraire. Davantage dans les lieux inconnus, même. Les distractions faciles y ont encore du pouvoir. Ce pouvoir étrange d’aviver, dans une tête dure, un soupçon d’attention, l’étincelle qui met en marche l’esprit…

Atl a des raisons d’éviter soigneusement le mot d’amusement. Un jour viendra, où il se rendra compte du plaisir qu’il prend au jeu de la perturbation ; et de la nécessité, pour le pratiquer sans risques ni lassitude, de ne pas rester longtemps au même endroit. Pour le moment, il s’en satisfait sans conscience.


Huamantla ne me manque pas. Parce qu’au fond, c’est tout ce qui compte.

Et c’est un hasard, si au moment prononcer ces mots, son regard glisse, de Zãzanilli à Papalotl, de l’enfant-mère à l’enfant-nouveau né. Si je vous disais qu’Atl n’oublie jamais rien, vous ne le croiriez pas ; et vous auriez raison. En revanche, il n'oublierait certainement pas les papillons, ni les nattes.
Le soir avance.
Une bouchée.


Pas froid ?
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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Zazanilli
Un coup de vent fait chanter le feuillage qui les entoure. C'est vrai que cela se rafraichit. Et, l'espace d'un instant, elle se demande si se rapprocher du feu lui siérait. Elle pousse un petit soupir, son regard tombe sur un bébé gigotant dans son sommeil, son cerveau enregistre de nouveau qu'elle est mère. Et lentement elle se relève, époussette son huilpil joliment décoré façon vomi larveux, et s'assied en tailleur un peu plus près du petit brasier.
La jeune fille prend alors l'enfant sous les aisselles, et le dépose sur ses jambes croisées.

Et, enfin, répond :

Non, ça va.
Et Papalotl se révèle être bien chauffante, quand on sait s'y prendre. La contenter, et elle offre de bon cœur sa chaleur.


Et, en appuyant d'un doigt le nez du nourrisson, ajoute à son intention : Bonne Fifille, hein ?
Ben oui, tu tiens d'ta mère, il n'y a pas d'doute.


Eh oui, Papalotl se trouve être rarement contraignante. Enfin, c'est ce que vous dira Zãzanilli. Elle vous dira aussi que ce qu'elle veut, sa fille le veut. C'est beaucoup plus simple ainsi.


Elle tourne la tête vers sa sacoche, la saisit, et en sort un petit sac. De ce dernier, elle sort une petite araignées enrobées de miel, qu'elle porte à sa bouche. Croque, mâche, Avale. Miam.
Et elle tend le sac au jeune homme, de l'autre côté du feu.


T'en veux ?



Edit {Freya} : Les demandes de suppression de post c'est à la censure qu'on l'adresse, surtout en postant après la personne dont on ne veut pas du post, l'empéchant d'le faire. Comme il ne colle pas dans le RP, j'le supprime.
Edit² : D'accord, merci.
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Atl
Il aurait pu la suivre des yeux – il ne l’a pas fait. Signe qu'il se sent à son aise, figurez-vous. Atl, comme la plupart des êtres, est plus efficace lorsqu'il ne fractionne pas son énergie entre plusieurs activités. Corollaire : pour écouter mieux, regarder moins ; c'est son idée d'une communication réussie.
On l'accusera aisément de faire passer les mots avant les êtres : ce n'est… pas toujours "seulement une impression".


La contenter, et elle offre de bon cœur sa chaleur… Bon cœur… Ou bon sens. Mieux encore : échange instinctif de bons procédés ; parce qu'un môme ne peut pas avoir bon cœur avant d'avoir au moins quelques dents. Et encore !
Ou bien : fadaises ! La chaleur dégagée par un bout de chair d'à peine cinquante petits centimètres ne vous sauve pas du froid. Ne remplace pas le feu. Ne tient pas lieu de couverture potable. Oh, que non. On n'en a même pas besoin pour vivre.
Tout cela, c'est ce que Atl pense, et ne dira pas. Il ne combattra pas la théorie du moutard calorifère, parce que le couple de gamines devant lui, celle qui parle et celle qui se contente d'être, exerce sur lui une pernicieuse influence : elles le rendent indulgent.

Ou parce qu'une autre parole l'a frappé. Faut voir.


Tu tiens d’ta mère… Ta mère… Atl n'est ni innocent, ni demeuré. Il est évident que chaque gamin a un père, merci bien. Juste… Il ne s'était jamais demandé… Et d’ailleurs, pourquoi diable se pose-t-il la question maintenant ?
Peut-être le regard limpide s’est-il reposé un peu brutalement sur le visage de la jeune fille. Peut-être aussi la couleur fut-elle plus profonde, l’espace d’une seconde ; mais qui sait ? En tout cas, les araignées au sucre tombent à pic.


Il y a longtemps que je n’en ai plus mangé.

Atl tend la main, attrape une patte dorée. Seuls les enfants mangent des araignées au miel ; Atl n’a pas souvenir d’avoir jamais été un enfant.
Même pas sûr d'en avoir déjà mangé, ajoute-t-il sans regrets, sans même réellement s'adresser à Zãzanilli.

Appelons ça un dessert.

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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Zazanilli
Elle pioche de nouveau dans le sac. C'est fou ce qu'elle aime ça.
Et c'est bien dommage qu'elle aussi n'y ait goûté plus tôt. Enfin, elle ne s'attarde pas sur cela. L'important, c'est l'moment présent, le Moment-enfant.
Quel délice, ces petites bestioles séchées ! Elles croustillent sous la dent, fondent dans le palais, et leur sucré ravit les papilles. Ne manque plus... Qu'un peu de choco pour assouvir la soif qui pointe, et mêler au miel son amertume.

La Teigne sourit. C'est bon de ne se soucier que de la température ambiante, du goût de ce qu'on a dans la bouche, et... De ce que mangera sa Larve quand elle se réveillera.
Lève les yeux au ciel, laisse échapper un petit soupir.

Soudain son regard se fixe. Sa tête se penche de côté. Les yeux sombres tombent lentement sur l'enfant.
Une terrifiante pensée vient de se glisser dans sa tête bien rangée.


Dieux, et si sa Larve la faisait grandir ?

Immédiatement, elle cherche un moyen de contrer cette idée -saugrenue, forcément. L'esprit tâtonne, se faufile, tiraille d'un côté, en tire un argument, va fouiller plus loin, et revient à la charge de plus belle.
Et la seule chose qu'il ressort, c'est que c'est une enfant, point barre, et qu'elle se pose des problèmes d'adultes si elle veut, il n'en reste qu'elle est ce qu'elle est.
Maigre conclusion. Elle qui classe les gens, fait de belles catégories, les trie par préférence, vous affirmera sans ciller : un bon enfant ne réfléchit pas comme un adulte.
Vous pourriez alors répondre que ça coule de source. Mais qu'advient-il d'un enfant qui du fait d'autres personnes sent sa manière de penser changer ? Qu'advient-il d'un enfant qui ne fonctionne plus pareil ? Bouse de lama mouillé, un enfant qui change mais qui se veut rester enfant reste-t-il un enfant ?

La jeune fille est troublée. Tout s'entortille et revient au même. Et c'est d'autant plus horripilant de savoir qu'un petit problème la fait se tordre la tête, comme une adulte encore ! Vite, une réponse satisfaisante, et qu'on en parle plus !
Cependant, ce n'est pas aussi simple.
Une part d'elle, accrochée à sa natte, lui hurle que c'est un enfant parc'qu'elle l'est, puis c'est tout.
Une autre, hésite et vient fragiliser ses barrières durement bâties, d'un souffle sournois la déstabilise, lui murmurant au creux de l'oreille que tout le monde finit par grandir, et qu'elle nage en plein d'dans. Comme si elle c'était une adolescente boutonneuse qui se morfond sur sa morphologie peu attirante ! Peuh !

Enfin, le fait est que même si les boutons ont évité la personne et que faire les yeux doux aux mâles lui fait recracher ses boyaux, elle est, pour son plus grand malheur, une adolescente. Mais elle ne l'avouerai pas à une pierre, aussi moche ce caillou soit-il !

Revenons-en à une nattée qui va chercher un second avis, une enième araignée avalée.


Si... Un papillon s'dit chenille. S'il se croit chenille. Est-c'que ça en fait une chenille ?


Et une autre gourmandise de se retrouver dans sa bouche, comme pour faire mieux passer la réponse à venir.
'Va finir boulimique, c'te là.

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