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[RP] Pinceaux et couleurs, atelier de création de bannières

Marille
MaRille savait depuis longtemps ce qu'elle aimerait sur sa bannière et cherchait la personne capable de lui réaliser ce chef d'œuvre, elle était certaine de l'avoir devant elle, s'était évident pour elle ......


J'aimerai avoir dessus le portrait de ma mère en filigrane et mon visage qui apparait aussi avec ces mots MaRille fille d'AmauryduMans c'est mon seul titre de gloire être la fille de la douanière qui avait créé les douanes sur la halle.

Son portrait est dans le livre des légende de Cahors , cela vous semble faisable , pour le reste je vous fais entièrement confiance

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Takoda
La rouquine sourit...

Oui, je pense que je devrais arriver à vous faire quelque chose, juste une chose... Vous souhaitez quelque chose de fixe ou une bannière qui claque au vent en modifiant ses couleurs?

Pour le reste, je devrais trouver une idée, ne vous en faites pas...


Elle décida de se mettre au travail même si la jeune femme n'avait pas encore répondu...
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Marille
Oh oui cela me plairait beaucoup qui claque au vent !!

MaRille sourit à la damoiselle
Je vous laisse travailler , à Bientôt Bonne journée!
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Marille
MaRille était impatiente d'avoir des nouvelles de Dame Takoda
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Takoda
Takoda ayant achevé l'ouvrage, elle envoya le livreur chez dame Marille pour lui remettre en main propre. Roulant la peinture et l'insérant dans un rouleau cartonné clos par de la cire, elle le tendit au livreur en lui précisant bien d'en prendre soin.

Faites vite, elle l'attends et surtout prenez en soin jeune homme, c'est un travail délicat.

Une fois cela fait, elle nettoya ses pinceaux pour que la peinture ne sèche pas dessus. Soudain, elle vit la dame arriver pour la remercier. Souriante, elle lui expliqua comment mettre cette dernière en place à l'aide des petites épingles qu'elle lui fournissait. Une fois cela fait, elle fut ravie de constater le résultat.

Je suis ravie que cela vous plaise! fit elle ne sachant trop quoi ajouter.
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Marille
Un livreur frappa a sa porte en ce jeudi matin , c'était de la part de Dame Takoda, elle remercia celui-ci , lui donna la pièce.

Puis trépignant d'impatience elle décacheta , puis déroulé et là , les larmes se mirent a couler de joie ,Elle avait devant ses yeux la bannière dont elle avait rêvé depuis qu'elle avait appris l'histoire de sa naissance.
Ni une ni deux , elle prit sa cape .....
Et courut à l 'atelier .A
Décidément, elle ne s'était pas trompé en faisant confiance aux talent de Dame Takoda


Merci Milles fois Merci, quels talents vous avez !!

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Takoda
Takoda était d'humeur légèrement coléreuse, lorsqu'elle franchit le seuil de la boutique. Déjà sur les nerfs car sans nouvelles de Loc depuis des jours la jeune femme était inquiète...Et en plus de ça, certains propos lui portait sur le système...
Comme toujours dans ce genre de cas, la rouquine venait se réfugier devant un vélin ou une toile...Ce jour là, elle avait choisit les pinceaux et rageusement, couleur après couleur, elle barbouilla le tableau blanc...Laissant voguer ses idées, ses émotions sur la surface...




Le résultat fut assez sombre...malheureusement.
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Sidhartha
Sid avait été convié par Dame Takoda à venir conter dans son antre peinturale.
Il eût un petit sourire convenu en apprenant qu'elle comptait convier sa soeur Cassie... nul doute qu'elle apprécierait.
Ainsi la jeune douanière était une amoureuse des mots... à la bonheur se dit-il... pourtant celui reçu le matin même n'avait rien de bien né...

La situation l'amusait. Il trouva l'atelier sans trop de difficulté et y entra d'un pas léger.


"Bien le bonjour est-ce bien ici que les amoureux des arts peuvent se rassembler, échanger et partager les oeuvres de l'esprit?"

Tout en découvrant le lieu, Sid distingua déjà quelques belles peintures...
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Takoda
Entendant un bruit, dans l'atelier qui ressemblait à la cloche de sa porte d'entrée, la rousse s'avança vers la devanture de l'échoppe...Messire Sidharta venait de franchir le seuil de ses murs. Et c'est avec un grand sourire que Takoda l'accueillit.

Bien le bonjour messire Sid! Bienvenue surtout!!! Effectivement, vous êtes dans l'antre des arts... Enfin du moins, j'essaye que cela en soit ainsi...On fait ce qu'on peux dirais je!!!
Mais installez vous, je vous prie...


Ce faisant, elle lui désigna une chaise dont la paille était recouverte d'un coussin rouge, une chaise confortable où il pourrait rester assis un certain temps sans trop de peine pour son postérieur... Car la jeune Ambrois qui avait connut quelques conteurs se souvenait bien du plaisir que parler leur procurait et n'oubliait certes pas que leurs contes pouvaient durer un bon moment.

Voulez vous quelques chose de chaud à boire? L'hiver à nos portes commence à marquer l'air de ses froidures...Alors...en attendant que quelques personnes arrivent...

La rousse sourit, sa plume et son pinceau la démangeait....La muse serait elle en phase inspirative?
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Sidhartha
Citation:
Bien le bonjour messire Sid! Bienvenue surtout!!! Effectivement, vous êtes dans l'antre des arts... Enfin du moins, j'essaye que cela en soit ainsi...On fait ce qu'on peux dirais je!!!
Mais installez vous, je vous prie...


Takada lui désignait une assise de chaise recouverte d'un confortable coussin rouge. Son fessier n'avait point l'habitude de tant de convenance sur la roulotte.

Ils partagèrent un bon bol de lait chaud qui réchauffèrent les corps. C'est alors qu'il remarqua le pinceau démangé la main de l'artiste...

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Takoda
N'y tenant plus, la jeune femme attrapa un bout de parchemin où elle griffona quelques mots...non sans s'être excusée de son incorrection auprès de son invité.

Je suis désolée, vous savez ce que c'est...les muses capricieuses appelant sans cesse à l'écriture ou la peinture de leur volonté...

Disant ceci, elle traçait la calligraphie sur le vélin vierge d'une main assurée.



Ambiance d'hiver
D'une belle veillée
Que le feu de bois vert
Vient tendrement éclairer.
Le conteur s'apprêtant à son histoire
Assis dans sa chaise de chêne
Prépares ses effets, son grimoire
Pour que la magie dans l'assistance prenne


une fois, les mots achevés, la jeune femme remit une bûche dans l'hâtre et jettant un coup d'oeil à la fenêtre se demandat si quelques personnes viendraient...
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Sidhartha
Point de grimoire à sortir à moins que le sien ne se situe dans sa caboche. Inspiré par les vers de l'artiste peintre et par le crépitement du feu dans l'âtre, Sid se laissa aller à conter l'une de ses légendes préférées...

"Il était une fois... dans un petit village auvergnat, un drôle de potier. Sa cabane se trouvait bien loin du village car tellement hideux il était, que les villageois le chassaient.
Pourtant il était le meilleur potier du Duché et le village avait bien besoin de ses articles en terre cuite.

Comme bien souvent, au delà des apparences trompeuses, il se cachait derrière ce potier à la laideur repoussante, un coeur d'or. Malgré le rejet et la méchanceté des villageois, il continua à fabriquer ses verres, assiettes et autres récipients de terre pour le village.

Seul un enfant des rues se rendait à la cabane du potier régulièrement pour le seconder et livrer les commandes.

Un soir, alors que le jeune garçon balayait l'échoppe, son attention fût captivée par une lumière vive qui semblait naître de ce que façonnait le potier.
Subjugué par une telle vision, il fit part au potier de son désir de travailler la terre.

Le lendemain matin, le potier lui donna un verre en modèle et une boule de terre informe à travailler.

Seul devant son tour, les premiers essais furent bien peu concluant mais à force de persévérance et après moults essais, il parvint enfin à reproduire le modèle.

Maiiiiiiis... ceci ne devait être que le rite d'initiation. Maitriser la matière était une chose, concevoir son caractère vivant et le trancender en était une autre... car voilà bien où résidait la magie et l'art de ce potier... il avait le don d'insuffler à cette vile terre, l'energie du Vivant... et ainsi transcender la matière afin d'en obtenir la quintescence...

Dompter la matière, le garçon savait le faire... mais il lui restait à accueillir cette énergie de vie, cachée en chaque chose, afin de la transcender et de la conduire à la perfection....

Et cela, bien qu'il soit armé de la plus grande des volontés, il dût accepter la remise en question et ses limites... et ainsi lâcher prise et accepter l'aide d'autrui... "


Ainsi prenait fin la légende du potier!

"A croire que la volonté n'est rien sans amour et don total de soi!"

*sourire*
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Takoda
La bretonne écouta le conte avec attention comme elle le faisait déjà dans son enfance. Une belle histoire d'ailleurs, aux valeurs diverses et variées. Elle sourit...

J'aime beaucoup...Je suppose que ce n'est point la seule de votre répertoire...

L'amour et le don de soi songeait elle, voilà de grandes choses...On les as un instant, on les perds mais toujours on recherche ces biens précieux...

Mais dites moi donc d'où vous est venue cette passion pour le conte? Et comment l'idée de fonder une troupe ambulante s'est elle formée dans votre esprit?

Fautes de visites, elle serait toujour sune hôte intéressée et attentive...
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Chapuce
Chapuce entre sans bruit dans cette boutique si calme et si jolie
des tableaux accrochés aux murs donnaient une impression de sérénité,
impression doublée d'autre chose d'indéfinissable.
Chacune de ces toiles, de ces bannières exposées, racontaient leurs propres histoires. Mais ensemble, elle racontaient autre chose ... quelque chose de fort, de présent, d'impressionnant

Était-ce l'Art ou son collègue le Talent ou encore la Créativité maîtrisée, ou enfin la richesse d'Esprit ? Cette subtile présence se montrait discrètement, telle une fragrance rare, imprégnait la pièce et rendait Chapuce aussi muet qu'une carpe ...

Et c'est en silence, bouche bée et rouge d'émotion que Chapuce-la-carpe-Koï admirait chaque bannière exposée cherchant à ressentir sa force sous-jacente, cherchant à découvrir les pans de personnalité que l'artiste a bien voulu laisser apparaitre dans ses œuvres, cherchant à comprendre et à faire corps avec l'œuvre.

Rhoooo que c'est beauuuuu
Takoda
Takoda papotait avec le conteur qui finit, par prendre congé rapidement...Restant seule dans l'atelier, elle rangeait l'arrière boutique lorsqu'entendant un bruit léger dans l'échoppe, elle s'avança. Un jeune homme brun habillée de gris se ballader dans l'atelier.

Toujours silencieuse, un sourire sur les lèvres, elle le laissa s'extasier et quand il daigna parler, elle répondit du pas de la porte.


Merci, c'est gentil...

Le sire ne s'attendant surement pas, à la croiser se retourna vivement... La rousse sourit et reprit:

Bienvenue dans mon hantre messire... que puis je pour vous?
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