Kartouche
Pau. Chez Wiwi. taverne au nom truculent, pour ne pas dire ridicule. Mais c'est là que Kartouche avait vu quelques reîtres de la compagnie, et il avait bien envie de boire quelque chose. Après la débandade de samedi matin, il avait besoin de noyer son désarroi dans une pinte de bière. Et il n'avait pas encore goûté à la bibine béarnaise. Avant d'ouvrir, il regarde s'il n'a pas été suivi, ce qui semble ne pas être le cas, puis il entre. Il ôte son légendaire chapeau blanc, et salue les dames présentes. Phonya, Massiliaturonen, avachies sur des tables. Il ne les connait pas personnellement, mais le visage de Phonya, sans qu'il ne puisse mettre un nom dessus, lui revient.
«Salut la compagnie ! J'offre la tournée... aux frais de Mélian.»
Il va au comptoir, cherche un tavernier, appelle, regarde dans les recoins, mais ne trouve personne. Il hésite à se servir, puis laisse tomber. Des fois qu'ils soient arrivés dans une taverne abandonnée de cette ville-fantôme, il ne voudrait pas se servir de la boisson avariée. S'ils avaient de l'Armagnac, au moins, il saurait qu'il pourrait se fier à la qualité, mais là, en Béarn, il préférait être prudent.
«Bon, tout compte fait, il n'y a personne qui veut nous servir... vous êtes seules ici ? Ça fait longtemps ?»
Oui, il n'y a personne. Non, ça ne fait pas longtemps. Ils discutent ainsi un moment, s'amusant de leur piètre prestation de la veille. À un moment entre une troisième collègue. Et puis...
«Salut la compagnie ! J'offre la tournée... aux frais de Mélian.»
Il va au comptoir, cherche un tavernier, appelle, regarde dans les recoins, mais ne trouve personne. Il hésite à se servir, puis laisse tomber. Des fois qu'ils soient arrivés dans une taverne abandonnée de cette ville-fantôme, il ne voudrait pas se servir de la boisson avariée. S'ils avaient de l'Armagnac, au moins, il saurait qu'il pourrait se fier à la qualité, mais là, en Béarn, il préférait être prudent.
«Bon, tout compte fait, il n'y a personne qui veut nous servir... vous êtes seules ici ? Ça fait longtemps ?»
Oui, il n'y a personne. Non, ça ne fait pas longtemps. Ils discutent ainsi un moment, s'amusant de leur piètre prestation de la veille. À un moment entre une troisième collègue. Et puis...