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Le monastère-thermes de Luxeuil

--Soeur_maria_rectitude
[Dans l'arrière-cuisine]

Elle était bien gentille, la p'tite dame, mais là, elle commençait à faire du zèle... On ne lui demandait pas de réorganiser tout le cellier. C'était pas elle qui y vivait, non ? On ne changeait pas la disposition des choses comme çà, au risque que les légitimes propriétaires ne s'y retrouve plus !

Tout à coup, Maria-Rectitude prit conscience que le couvercle de pot qui trainait sur la petite table centrale était là depuis qu'elles étaient entrées. Etrange... La Cunégonde qui l'aurait laissé là en préparant la collation du matin pour les hôtes du monastère ?

Maria-Rectitude inspecta les placards pour vérifier où il manquait... Le pot de miel ! Dites-donc, on les soignait bien, les invités ! Le miel était réservé pour les soins médicaux, en principe... Elle vérifierait si quelqu'un était malade.

Elle nota aussi que le couvercle du saloir était de travers... Il se passait des choses pas très aristotéliciennes, dans cette arrière-cuisine... Elle regarda à l'intérieur, et son oeil affuté aperçut un morceau de toile accroché à la cassure d'un os de cochon. Elle le récupéra et le regarda de plus près. De plus en plus bizarre...

Se tournant vers Acta qui n'en avait toujours pas terminé :


Bon, çà y est, vous avez trouvé la bonne place pour chaque chose ? je pense que vous avez essayé toutes les combinaisons d'agencement possible...
Chimene
" C'était donc bien toi, qui était caché sous le chariot, je m'en doutais quand j'ai vu arriver ce monstre avec 2 pieds, 2 mains et 4 roues! ça ne pouvait être que toi, pour trouver pareil subterfuge "
Chimène rit de bon coeur, son amour a trouvé le moyen de venir la rejoindre, elle exhulte de joie.

Je sais que tu m'aimes mon amour, et moi aussi j'étais déjà toute désemparée sans ton sourire, sans ton regard enchanteur.
j'allais t'écrire une lettre pour te dire combien je t'aime, tu occupes toutes mes pensées, sur chaque visage que je croise, c'est le tien que je vois.


Cara prend chimène dans ses bras et insiste pour qu'elle rentre avec lui, mais Chimène ne peut pas , elle a le coeur déchiré :

" Ecoute mon ange,ce soir avant de te coucher, regarde par la fenêtre et toutes les étoiles que tu verras sont les miliers de baisers que je t'envoie."

Elle prend tendrement Cara dans ses bras et l'embrasse avec passion

.
Caradoclebouc
Comme à chaque fois, Cara fond d'amour à chaque mot que prononce sa Chimène.

Il est triste de la quitter, il voudrait pouvoir la tenir entre ses bras pour l'éternité. Mais au moins, il est rassuré! Chimène ne pourra pas l'oublier pendant qu'elle est chez les moines. Et Cara ne pourra pas l'oublier, ni elle ni les tendres paroles qu'elle prononce sans se lasser.

Cara la prend une dernière fois dans ses bras pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres au goût de miel.


Je t'aime ma Chichi, je penserai à toi et à tes doux baisers chaque fois que je regarderai les étoiles.

Je vais te laisser à ta retraite, à la tranquillité et au reccueillement que tu as souhaités avoir en venant en ce lieu.

A bientôt ma douce.


A ces mots, Cara passe par la fenêtre et descend en s'agrippant au lierre qui recouvre les murs du vénérable bâtiment. Il évite de justesse la mare aux cochons et jetant un dernier regard à sa douce qui lui fait signe par la fenêtre, il court récupérer son épée dans le passage de l'arrière cuisine.

Citation:
Bon, çà y est, vous avez trouvé la bonne place pour chaque chose ? je pense que vous avez essayé toutes les combinaisons d'agencement possible...


Cara ne peut s'empêcher de rire en entendant soeur Maria-Rectitude-Armoire-à-glace aux prises avec la ruse d'Acta.

Merci, mon Acta, je te revaudrai ça!
_________________
--Jeanne_saignant


Jeanne vint à la porte du monastère et, comme la fois précédente où elle était venue, trouva la porte close de l'intérieur. C'était trop fort ! Ces bâtiments lui appartenaient ! Elle les avaient rachetés à l'Eglise lorsque les moines les avaient desertés !

Ce qui l'intéressait, elle, c'était les sources chaudes sur lesquelles étaient construit le monastère. On racontait que plusieurs siècles auparavant, des moines étaient venus dans les environs de Luxeuil, et avaient décidé de construire leur monastères sur les anciens thermes romains. Soi-disant pour effacer ce "haut-lieu du paganisme et de l'impudeur".... Tu parles ! Ils devaient bien profiter de la tiédeur de l'eau qui jaillissait du sol, oui ! D'ailleurs, lors de ses premières visites, elle avait bien vu que ce qui avait été le mieux entretenu, c'était les bassins autours des sources.

Bien sûr, on pourrait récupérer une partie des bâtiments et les réaménager pour ouvrir de nouveau les thermes. Elle demanderait son avis à la nouvelle gérante qu'elle avait engagée. Cette Callista était une bonne recrue : elle avait de solides références, et surtout, une certaine réputation à Luxeuil, ce qui ne serait pas mauvais pour les affaires.

Toujours est-il que depuis quelques jours, il semblait y avoir de nouveaux occupants, dans le monastère. Les deux benêts qui trainait là ne comptaient pas : ils ne faisaient pas grand mal, et elle aurait tôt fait de leur trouver un autre endroit pour se prélasser dans la paille. Et surtout, ils ne fermaient pas le portail de l'intérieur, eux !

Ce contretemps était fâcheux.

Elle se décida à frapper.

Hou hou ! Il y a quelqu'un ?
Callista


Callista avait vu une drole d'annonce affichée à la mairie et son envie de remettre son ancien projet de salon de massage en route concordait exactement avec cette demande.

Elle avait donc envoyé a la nouvelle propriétaire des thermes, Dame Saignant, sa candidature.

Elle espérait au fond d'elle décrocher le poste de gérante et avait rédigé soigneusement son pigeon en y annotant tous ses postes a responsabilité. Elle etait impatiente de recevoir la réponse

Et enfin aujourd'hui, un pigeon etait venu se poser sur le rebord de la fenêtre de sa maison où elle habitait avec Sli. D'une main tremblante, Calli décrocha le parchemin de la patte du pigeon. Fébrilement, elle l'ouvrit et à sa lecture, un large sourire s'afficha sur son visage. Elle allait devenir la gérante des thermes de Lux.

Ce ne serait pas une mince affaire à en croire la Dame Saignant.

Elle décida d'aller voir sur place l'etendue des travaux et cette histoire de personnes qui apparemment avaient pris place sans autorisation dans le batiment.

Arrivée sur les lieux, elle regarda la batisse en faisant une grimace

Il va y avoir du boulot pensa t'elle..Va me falloir des bras costauds


Elle aperçut une dame tambourinant a la porte et en train d'héler. Calli s'approcha d'elle doucement

Bonjour Dame, etes vous la propriétaire de cet etablissement? Je vois que vous m'avez devancé, je venais voir l'etat des lieux.

_________________
--Jeanne_saignant


Jeanne se retourna :

Oh, bonjour ! Vous devez être Callista ?

Elle montra les murs :
Et bien, voici l'enceinte du monastère. Les sources d'eau chaude sont à l'intérieur. Je vous montrerai bien tout çà, si seulement on voulait bien nous ouvrir la porte... dit-elle en faisant la moue.

Je vais vous mettre tout çà dehors vite fait, en faisant appel à la maréchaussée, s'il le faut ! C'est quand même un comble que les gens se croient autorisés à s'installer comme çà sans que les lieux leur appartiennent !
--Soeur_maria_rectitude
Encore des gens à la porte....

Voilà, voilà !

Quand je vous disais, que tout le monde croyait que c'était un moulin ! On aurait dit que tout le village s'était donné rendez-vous ici depuis qu'elles y étaient. Ils n'avaient pas une vie à eux ?

On arrive !

Elle ouvrit le judas, et de son ton habituel :

Qu'est-ce que c'est ?
--Jeanne_saignant


Jeanne sursauta. Un visage peu amène se tenait dans l'ouverture grillagée. Aussi agréable que l'aboiement qui s'était produit simultanément. Mais en même temps, elle était déroutée parce qu'elle voyait ce qui était manifestement des attributs ecclésiastiques, probablement féminins d'ailleurs, sur la... personne qui se tenait là...

Euh... Bonjour... Je me nomme Jeanne Saignant, et je suis la propriétaire des lieux. Si vous vouliez bien avoir l'obligeance de m'ouvrir...

Crénom d'un chien ! Cà n'allait pas être simple, si c'était des nonnes qui étaient enfermées là... Encore, si c'était des vagabonds, voire des brigands... çà aurait été plus facile : une petite intervention de la maréchaussée, grassement payée au besoin, et le tour était joué.

Et mer** !
--Soeur_maria_rectitude
La propriétaire des lieux ? Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ? On trouvait vraiment de tout, à Luxeuil ! Des imbéciles gonflés aux hormones, des greluches endémiques, des greluches importées (origine conventuelle garantie, sélection spéciale "Flammes infernales"), et maintenant, des ramollies du bulbe ?

La propriétaire des lieux ? et moi, je suis le Pape Eugène V. Je passe du bon temps dans ce trou perdu, comme vous le voyez... Vous comprenez maintenant pourquoi on ne m'aperçoit pas souvent à Rome...

Hum... elle y était peut-être allé un peu fort, là... Ces mauvaises paroles sur le Saint-Père nécessiteraient un passage en confession. Et tout le monde savait que c'était parce qu'il avait beaucoup de travail que le Pape ne pouvait pas perdre son temps à se pavaner...
Quelle cruche ! Le seul curé du coin, c'était l'autre minus...
Rhâa ! Cà la mit encore plus en rogne.


Fichez-moi le camp d'ici, avant que j'appelle la maréchaussée !
Callista


La jeune femme allait répliquer a la propriétaire qu'elle avait des amis et de la famille dans la prévoté qui pourraient surement les aider quand elle entendit une voix sèche et assez forte leur demandant qui était la.

Calli restait en retrait, attendant le bon moment pour intervenir, laissant Dame Saignant se présenter. Après tout, c'etait à elle qu'appartenait maintenant la batisse !

Mais quand elle comprit que c'etait la demeure de bonnes soeurs, Callista fit une mine ennuyée et chuchota a dame Saignant

Vous ne m'aviez pas dit que c'etait des bonnes soeurs qu'il fallait virer, voila qui complique la situation

Calli pensa qu'il devait y avoir un quiproquo et se décida a prendre la parole, s'avanca a coté de Dame Saignant et prit un ton des plus courtois

Bonjour ma chère soeur, nous aimerions bien entrer a l'intérieur et par la même occasion, nous enquerir de votre situation. A quel titre vous êtes vous installée dans une propriété privée?


Elle sourit en essayant de se rendre la plus agréable possible devant cette personne au visage ingrat.

_________________
--Soeur_maria_rectitude
Soeur Maria-Rectitude se rendit compte qu'il y avait une autre personne avec la fofolle.

Z'êtes qui, vous ? après la propriétaire des lieux, on va avoir la Reyne de France ? ou juste la concubine de l'Empereur ?

Elle essayait, de son ton ironique, de dissimuler le fait qu'elle trouvait que çà commençait quand même à sentir le roussi. Mais comment était-il possible que ce monastère appartienne à une personne qui avait tout l'air d'être non-clerc, et non à l'Eglise ? Ah çà serait le pompom ! Elle l'avait dit, depuis le début, que c'était bizarre cette histoire de monastère abandonné... Mais personne ne l'avait écouté, bien sûr... Les autres greluches étaient trop excitée à l'idée de se faire un petit nid douillet... Si c'était pas malheureux, des sentiments pareils... çà vous éloignait du Très-Haut...

Elle se retourna vers la première personne :


Et vous, au fait, z'êtes quoi, pour prétendre posséder ce bâtiment ecclésiastique ? L'évêque ?

Elle avait entendu dire que le nouvel éveque était une femme. Encore une idée de ces progressistes à la noix. Cà ne l'étonnerait donc qu'à moitié de voir qu'en plus, la nouvelle "évêque" se soit entichée de l'idée de se promener sans ses attributs ecclésiastiques... Tout foutait le camp, vraiment. Cà, c'était certain.
--Soeur_cunegonde
Cunégonde était toute guillerette. Elle s'en revenait de confesse auprès du curé Adso. Elle lui avait expliqué, le rouge au joues, qu'elle avait pensé à Soeur Maria-Rectitude comme à un bouledogue. Ainsi que son besoin irrépressible de piller la réserve de miel du monastère. Le curé s'était montré relativement réconfortant, lui disant que ce n'était pas bien grave. Mais elle avait dû aussi lui avouer qu'elle avait permis à un jeune homme de retrouver sa belle dans le monastère. Et là, le curé l'avait grondée. Mais elle ne pouvait pas le lui reprocher. C'était mal, ce qu'elle avait fait. Et tout à fait contraire à la morale. Et essayer de s'inventer des excuses à cause de Soeur Maria-Rectitude n'était pas l'attitude appropriée.

Mais voilà, c'était fini : elle avait obtenu l'absolution, et elle avait promis de ne plus recommencer. Quoique... pour le miel, ce serait plus difficile...

Arrivée devant la porte du monastère, elle remarqua avec surprise qu'il y avait deux personnes qui attendaient. Le monastère avait de plus en plus de succès !

Elle aperçut ensuite le visage de Soeur Maria-Cunégonde dans le judas, et sa bonne humeur en prit un coup.


Soeur Maria-Rectitude ! Comment allez-vous ? Je ne vous avait pas encore vu, ce matin !

Laissez-nous rentrer, avec ces dames, je vous prie.
Callista


En entendant que la Soeur s'adressait à elle, Callista pensa qu'elle avait manquer de tact en omettant de se présenter. Elle essayait de garder son calme malgré les railleries de la bonne soeur. Mieux ne fallait il pas la braquer tant qu'elles n'avaient pas réussi a pénétrer dans les lieux. Avec un sourire un peu forcé, Calli trépignait un peu énervée.

Je me nomme Callista et j'ai été nommée gérante de ces lieux par cette dame a mes côtés. Sachez ma soeur que je suis la promise du maire et que nous avons tous les droits pour entrer ici!

La brunette se retourna au son d'une voix conviviale. Celle ci etait leur porte de salut ! Aristote avait enfin interféré en leur faveur, pas trop tôt!

Elle la salua d'un hochement de tête et se dit qu'elles pourraient surement enfin accéder dans la batisse.

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--Soeur_maria_rectitude
Allez, çà y était, la reine des greluches en personne faisait son apparition. Celle à cause de qui on s'était installé dans ce monastère en ruines et qui, si çà se trouvait, était précédemment occupé par des moines excommuniés !

Moi je veux bien laisser rentrer ces dames, mais je sens que çà ne va pas vous plaire...

Après tout, si c'était la "cheffe" qui l'ordonnait... C'était son problème ! Elle referma le judas et ouvrit la porte, s'inclinant de façon exagérée sur le passage des trois personnes.
--Soeur_cunegonde
Le comportement de Soeur Maria-Rectitude était pour le moins très étrange... Qu'est-ce qu'elle racontait comme bêtises ? Cunégonde se demandait parfois si elle n'abusait pas, en cachette, de quelque boisson fermentée. Elle entra, et invita les deux autres femmes à la suivre à l'intérieur, puis une fois dans la cour, leur demanda :

Alors, mes Dames, que pouvons-nous faire pour votre service ? Souhaitez-vous faire retraite quelques temps parmi nous ? Voulez-vous que je vous fasse visiter les cellules que nous mettons à disposition ? Notre monastère est en assez mauvais état, mais nous sommes fières d'avoir fait pas mal de travaux depuis notre arrivée...
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