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[RP] Une charrette - Quatre mômes - les grands !

Lervia
Tenant les rênes, ils avancèrent assez lentement, afin de ne pas trop user les chevaux. Il fallait encore faire de la route pour arriver enfin là ou le voyage s'arrêterait pour Brigide et ou commencerait le sien.

Aller il ne savait où pour rejoindre son amie et retourner chez lui, où retourner chez lui, faire le plein de bonnes choses, reprendre la route, allez chercher son amie, retour chez lui, ensuite, ensuite... serait il encore vivant pour le ensuite, il ne savait pas ou en était l'état de sa ville, de son comté. Il verrait cela en y arrivant. Monter sur les remparts ou non, intégrer l'armée pour quelques temps, ou alors rester à ne rien faire si cela était revenu au calme.

Ils étaient tout les deux pensifs, tellement que Lervia se trompa de chemin et contourna un bois l'air de rien, vu qu'il connaissait le coin comme sa poche, et reprit la route principale grâce à Brigide qui lui parla un peu.

Pas une bonne compagnie, je ne trouve pas, même si le chemin est calme, la route silencieuse, votre présence suffit à ce que le voyage se passe agréablement.

Je sais que nous approchons de "chez vous", et que cela devient difficile.
Mais quelque part, vous savez qu'il faut que vous y alliez, sinon vous ne seriez pas venu simplement pour un mariage, risquer sa vie pour une fête, cela ne vaudrait aucunement le coup.

Il sourit et continua le chemin vers les remparts de la prochaine ville visible au loin.
Le soleil présent n'arrivait pas à réchauffer ce vent glacial qui transperçait les vêtements. Il arrêta la charrette un court instant, en fit le tour pour voir si tout allait bien a l'arrière, vu que le calme était revenu, et comme chacun sait, quand les enfants ne font pas de bruit, c'est qu'ils sont en parfait accords pour faire une bêtise.
A sa grande surprise, il n'y avait pas de dégat à l'arrière, les enfants dormaient cachés sous les couverture bien au chaud.

Il en prit deux et terminant le tour, en donna une à Brigide et en prit une pour lui.
Ils s'enroulèrent dans leur couverture, bien plus chaudement vétu, ils reprirent la route et, deux petites heures plus tard, Lervia se détendit enfin une fois que les sabot claquèrent sur les pavés de la rue principale dès leur passage sous la porte...
Brigide


Pas une bonne compagnie, je ne trouve pas, même si le chemin est calme, la route silencieuse, votre présence suffit à ce que le voyage se passe agréablement.

Je sais que nous approchons de "chez vous", et que cela devient difficile.
Mais quelque part, vous savez qu'il faut que vous y alliez, sinon vous ne seriez pas venu simplement pour un mariage, risquer sa vie pour une fête, cela ne vaudrait aucunement le coup.


Elle lui fit un sourire qu'elle voulait jovial. Elle savait pertinemment qu'il disait vrai. Bien sûr elle venait pour voir Bea qui le lui avait demandé, mais pas seulement. Elle n'avait pas eu le temps de dire adieu a Reyan. Blessé dans son âme et dans son coeur par cette perte tragique ...

Ce petit intermède lui permit de revenir à la réalité. Lervia arrêta la charrette et fit le tour pour voir si tout allait bien pour ses enfants. Elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il revienne et lui donne une couverture. Elle s'emmitoufla dedans, faisant remonter la couverture jusque sous le nez.

L'entrée dans la ville fut un soulagement. Ils cherchèrent une auberge et une fois trouvé tout le monde prit d'assaut ce lieu tant désiré. La chaleur, le confort même sobre, un repas digne de ce nom et un repos bien mérité. La nuit fut bonne et reposante et avant de se remettre en route pour la dernière ligne droite du voyage, ils prirent un bon petit déjeuner ...

Quand tout le monde fut prêt et rassasier, ils remontèrent sur le chariot. Il s'était mis à pleuvoir, mais le vent ne soufflait plus. L'air s'était un peu radoucit et il ne faisait pas trop froid. De nouveau sur les chemins, elle entendit les enfants chatonner une comptine. Elle se mit à fredonner avec eux ...


Ils aiment voyager vos enfants, cela se voit ...

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L'atelier de Bri : Bannières
Lervia
Après un bon repas, un bon bain et des vêtements propre pour tous le monde et une bonne nuit, il se leva tôt et il sortit pour préparer la charrette pour les derniers jours de voyages ou ils ne verraient pas de villes ou villages avant un bon moment.
Il répara un essieu qui, fatigué par tant de route, devenait un peu plus fragile. C'est qu'elle en avait fait de la route sa charette, du nord au sud, d'est en ouest, et ce plus d'une fois. Il se dit qu'une fois chez lui, il en referait une autre, un peu plus grande vu que les enfants grandissaient sans cesse.

Une fois sur le départ de nouveau, il sourit en entandant les enfants chanter et Brigide fredonner avant de dire "Ils aiment voyager vos enfants, cela se voit ..."
Il sourit et continuant de tenir les rênes, répondit.

Vous savez, ils ont connus cela depuis leurs naissances, Larelynna à voyager après deux mois, Florentin et Théadosia sont née à mäcon et on de suite voyagé, et Ludéric, c'est Niort sa ville de laissance.

Depuis tout petits, ils n'ont connus que cela, j'ai l'impression que lorsque l'on reste trop longtemps à la même place, ils s'ennuient de plus en plus. La découverte, les chants, les jeux de plein air, ils connaissent, pas comme ces enfants de la ville qui une fois sortie de chez eux pleurent pour y rentrer.


Lachant les rênes et les maintenants des pieds, il sortit de sa poche un bout de bois sulpté qu'il devait terminer assez rapidement.
Voyant Brigide intrigué par cela il rit et, lui chuchotant, lui dit.

Je dois le terminer pour ce soir, c'est pour mon bout'chou qui fête ce soir ces cinq ans. Comme il aime les chevalier, autant lui faire plaisir à ma manière.

Il sortit de sa poche le cheval qui allait avec et, taillant avec légèreté parvint à assembler les deux partie parfaitement et chantonnant avec les enfants de nouveau surveillait de temps à autre la route tout en fignolant les détails du chevalier

Il soupira un peu, pensant qu'il y avait aussi un autre anniversaire à fêter aujourd'hui mais qu'il cacherait autant que ce peu, il s'agissait de leur anniversaire de mariage et songeât à feue son épouse en poursuivant le petit chevalier qu'il termina de sculpter.


Voilà, terminé, j'espère qu'il en sera content, maintenant je vais surveiller un peu mieu la route..


Il se mit à rire en reprenant les rênes, ils allèrent de bonne allure aussi loin que possible avant la nuit tombante...
Brigide


Les voilà reparti sur les chemins, en direction de leur destination finale. Du moins pour elle. Les enfants chantaient toujours à l'arrièrent, mais à l'avant les choses étaient tout autre. Lervia lui expliqua que tous ses enfants étaient nés à des endroits différents et que les voyages étaient leur lot pratiquement quotidien. Elle qui n'avait jamais aimé les voyages, y prenait gout petit a petit. Depuis qu'elle avait quitté le LD et la ville de Valence, elle avait du mal à trouver un chez elle ...

Avant l'incendie de son auberge a Castres, elle commençait s'y sentir mal à l'aise. Des petits conflits, a priori sans importance, avaient pris des proportions hors norme. Après l'incendie et la mort de Reyan, elle avait quitté Castres pour arriver à Chinon, ville qu'elle n'avait pas choisi, mais s'y était retrouvé par la force des choses ... Elle y avait trouvé des personnes qu'elle appréciait énormément, mais Chinon n'était pas une ville pour elle et elle s'en rendait compte ...

Perdu dans ses pensées, elle fut ramenée à la réalité par Lervia qui menait les rênes ... Avec ... Avec ses pieds ... Elle le regarda avec des yeux ronds, se demandant ce qu'il lui prenait de faire cela. Il sortit ensuite une petite sculpture de ses poches. C'était un chevalier.


Je dois le terminer pour ce soir, c'est pour mon bout'chou qui fête ce soir ces cinq ans. Comme il aime les chevalier, autant lui faire plaisir à ma manière.

Elle lui fit un sourire et tendit les mains pour lui prendre les rênes. Malgré sa peur irraisonnée des chevaux, elle savait conduire une charrette ...

Donne-moi donc les rênes, je sais conduire un chariot tu sais, j'ai ...

Elle s'arrêta de parler en voyant le regard que lui lançait son compagnon de voyage. Qu'avait-elle dit pour qu'il la regarde comme cela ?

Quoi ? Qu'ai-je dit ?

En l'ignorant royalement, il finit sa sculpture et reprit les rênes dans ses mains.

Voilà, terminé, j'espère qu'il en sera content, maintenant je vais surveiller un peu mieux la route..

Elle se réinstalla correctement sur le banc. Regardant a l'arrière les enfants, elle fit un petit sourire en voyant le plus jeune. Un petit minois tout rond dans lequel on voyait bien les traits de Lervia hormis ses yeux. Il devait avoir ceux de sa mère ...

Elle reporta son attention droit devant. Son malaise grandissait, mais elle n'en disait rien. Ils venaient de passer Albi, la destination finale n'était pas loin ...

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L'atelier de Bri : Bannières
Lervia
La nuit devenait présente, il était temps pour eux de faire une pause pour la nuit, demain ils auraient le temps de se lever vu qu'il restait un tout petit bout de chemin.

Allumant un feu, et préparant la soupe, enfin la réchauffant car il en restait de la vielle, il chantonna toujours, ses enfants près de lui se réchauffaient et peu après il servit la soupe à tous le monde.
Brigide ne semblait pas très heureuse d'arriver à Castres, elle devait penser à son passée, à son avenir, proche ou loingtain.

Après la bonne, enfin la soupe, bonne pas trop, il sortit de l'arrière de la charrette un pipeau, donné par une de ses amies de Tours, Boudicca, à sa fille, Laerlynna, peu après son premier retour.

Il sortit aussi une bouteille de vin de Chinon, et souhaita un bon anniversaire à son bout'chou, en lui offrant son chevalier et sa monture. Après avoir trinquer avec Brigide, joua un peu de la flute. Il ne faisait pas trop froids cette nuit là mais le feu était chaques fois ravivé par un souffle et allimenté en bois longtemps jusqu'à tard dans la nuit.

Après avoir terminer lentement la bouteille, il joua de nouveau, il était râre en effet qu'il joua de la flûte, mais lorsqu'il la sortait cela pouvait durer des heures.
Les enfants dansaient et ils allèrent chercher Brigide pour danser avec eux.

La nuit étaient très avancée lorsqu'ils se couchèrent, enfin les enfants et Brigide. Lervia resta longtemps seul, près de feu pensivement. C'était pour lui un jour aussi triste que joyeux. Il entendit le chant du coq, ayant passée plus de trois heures comme cela, à son retour à la réalité, le feu n'était que cendres froides avec quelques points rouges de braises.

Il alla marcher un peu, après avoir relancer le feu, le temps que les fêtards se réveillent
Brigide


La fin de la journée avançait et il était temps pour eux de s'arrêter. Lervia prépara le camp comme à son habitude et elle en profita pour aller faire un petit tour vite fait dans le bois voisin qu'elle connaissait bien. Comme c'était l'anniversaire du dernier de Lervia elle allait lui faire une petite surprise. Elle ramassa des colchiques, jolie fleurs violette a longue tige et en fit une couronne. Elle ramassa ensuite quelques châtaignes qu'ils feraient griller pour accompagner l'habituelle soupe ...

Cette petite occupation la distrayait de ses pensées. Elle revint donc avec les bras chargés de sa couronne et des châtaignes. Le feu crépitait déjà et tout le monde n'attendait plus qu'elle. Après avoir fait un troue dans les châtaignes avec la pointe de sa dague elle les posa sur les braises. Le temps de manger la soupe, elles seraient prêtes. Le repas se fit en silence. Un silence un peu pesant, mais cela ne dura pas.

Quand tout le monde fut rassasier, Lervia se leva et revint avec un pipeau et le chevalier pour son fils. Quand il le lui donna, elle vit briller une lueur de joie dans le regard de l'enfant. Il embrassa son père et Lervia commença jouer. Elle s'approcha de Ludéric et lui mit la couronne de fleur sur la tête. Il était le petit Roy de la soirée. Elle trinqua avec son ami et dansa avec les enfants. Après une bonne soirée qui s'avançait, ils allèrent se coucher bien épuisé. Le parcours du lendemain serait plus cours. Ils étaient quasiment arrivé.

Au levé du jour, le petit groupe se réveilla lentement. Le feu crépitait déjà. Lervia avait l'air soucieux, mais elle ne posa pas de questions. Elle prit les épis de maïs et quelques morceaux de pain pour leur petit-déjeuner ainsi que le lait qu'il leur restait. Une fois les enfants levés et l'estomac plein, ils reprirent la route qui les menait a castres. Peu de temps avant midi, elle vit se dessiner les remparts du village. Rempart si familier ...

Son coeur était près à exploser dans sa poitrine tant il battait fort. Quand ils passèrent la herse de la porte nord, elle ne put retenir un mouvement de la main qui vint se poser sur le bras de Lervia. Des larmes se mirent couler et des sanglots suivirent. La dure réalité venait de la percuter de pleins fouets et la douleur qu'elle avait ressentit ce jour tragique revint encore plus poignant ...

De la porte nord, ils traversèrent la rue principale puis tourna dans la rue des muses galantes où ils allèrent au 85 chez son amie Bea. Elle ne passa pas devant son auberge, mais elle irait plus tard ... Une fois devant la maison, ils descendirent tous du chariot, ils étaient enfin arrivés. Séchant ses larmes, elle frappa à la porte ...

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L'atelier de Bri : Bannières
Lervia
Ils arrivèrent enfin en la ville de Castres. Le voyage fut long mais agréable, on y avait bien rit, c'était la l'essentiel. Voyager sans rire, ils ne connaissaient pas cela, Lervia et sa troupe.

La ville semblait calme et il se dit que cela ferait du bien d'être au calme, sans trop de risques pour ses enfants surtout.
Ils cheminèrent, suivant les indications de Brigide et s'arrêtèrent devant une maison.

Bon nous y voilà Brigide, ce fût agréable de faire ce chemin avec toi

Brigide, séchant les larmes, sauta de la charrette et frappa à la porte. Elle dut attendre quelques secondes qui dure lui parraître des heures.

Pendant ce temps, Lervia fit descendre la troupe, Laerlynna d'abord, puis Ludéric, suivit de peu de Théadosia et Florentin.
Il les remit en bonne forme rapidement, ajustant leurs vêtements, leur donnant rapidement un coup de brosse sur leurs vêtements quelques peu poussiéreux puis les coiffa rapidement de la main.

Voilà, vous êtes tout beau, enfin presque mais on ne peut mieux faire pour le moment

Ils se mirent tous à rire en se faisant quelques grimaces avant de retrouver leurs sérieux en un instant quand la porte s'entr'ouvrit
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