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[RP] Allo, Ouine ? Non, c'est sa main.

Simone_de_beauvoir
À cette époque de l’année lui prenait souvent la nostalgie de son enfance bretonne, où le passage de la saison de la Saison claire à la Saison sombre était marqué par les festivités de Samain. Durant cette période hors du temps les défunts auraient la possibilité de revenir dans le monde des vivants, et les fées et sorcières se mêleraient à la populace mortelle. Bien entendu les villageois n’avaient plus foi en ces vieilles croyances, mais les traditions avaient perduré. Pourquoi perdre une occasion de faire la fête ?

Alors elle et sa mère décoraient leur maison d’entrelacs de feuilles rouges et dorées et de courges transformées en lanternes avant d’aller ramasser noix et châtaignes dans la forêt orangée. Alentour brûlaient des feux de joie et la soirée se terminait par un joyeux festin à la belle étoile.

Simone soupira profondément. Assise dans le coin d’une taverne marmandaise, elle dessinait du bout de sa canne dans la poussière. Autour d’elle point de festivités, mais une épidémie. Nul feu de joie mais un incendie purificateur. Point de forêt mordorée, mais un verger dans lequel elle était tombée de son échelle pour se fouler la cheville.

Bref, c’était la misère.

À ceux qui entraient dans la taverne, elle souhaitait un bon Samain. La plupart d’entre eux ne comprenait pas, certains répondaient machinalement. Seule la mairesse s’anima avec enthousiasme. Simone releva la tête avec étonnement. Enfin quelqu’un connaissait cette fête ? Ravie de sa réponse, elle lui demanda si des réjouissances étaient prévues. Puisque l’épidémie avait été endiguée, il convenait après tout de le fêter, ainsi que de commémorer les morts qu’elle avait faits. La fête de Samain s’y prêtait à merveille.

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Titpuce


Puce n'avait pas encore eu l'occasion de voir Istar afin de lui parler de son projet de prendre une nouvelle salle pour y faire une fête.
Qu'à celà ne tienne.

La jeune brunette était plutôt du genre décidée, voire même un brin cabocharde, mais finalement, si elle voulait faire un peu bouger les choses, et les gens, il fallait bien de la motivation et de la pugnacité, non?

Elle arpentait donc les ruelles de la ville en direction du verger. Elle savait qu'il y avait là bas une grande cabane.
Ce n'était pas le grand luxe, mais l'endroit était plutôt spacieux et il se prêterait fort bien à son idées.

Arrivée sur les lieux, elle entra. Un regard circulaire, balayant du regard chaque chose, chaque objet, chaque latte de bois, elle se dit que c'était parfait.
Elle sorti de la cabane, prenant le temps d'observer le verger qui arborait de magnifiques couleurs mordorées. La terrasse de la cabane offrait une vue des plus apaisante. Les rayons du soleil orangé du petit matin léchait chaque feuille et lui donnait une allure de fête. Comme une tenue princière que chaque arbre revêtait avant de tomber dans la tristesse de l'hiver...

Elle parti en direction de son atelier, et y prit quelques chutes d'étoffes...
Simone lui avait parlé d'une fête. Elle s'était quelque peu renseigné, et ce n'était pas trop tard. Parait il que la Samain se fête 3 jours avant et 3 jours après le 1er Novembre... On était dans les temps.

Elle revenait à la cabane tirant sa petite carriole qui était bien chargée.
Des bougies à n'en plus savoir quoi faire...
Des rubans rouges et dorés, les couleurs évoquées par Simone...
Des feuilles rougies par l'automne et des fruits et légumes de saisons, qui apportaient à l'ensemble une touche de couleurs rayonnantes.

Ainsi, elle dressa une table, déposa une nappe blanche et étala un lit de feuilles rousses. Par dessus, elle parsema quelques bougies, des épis de maïs, des courges qu'elle avait transformées en lanternes, des châtaignes et des noix.

Elle s'arrêta quelques instants et observa son travail.
Elle était assez fière d'elle.
Il ne restait plus qu'à aller chercher des vivres, rameuter le monde et allumer les fameux feux de joie et la fête battrait son plein très bientôt.

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Simone_de_beauvoir
Elle avait passé deux bonnes heures à s'échiner sur cette citrouille, et le résultat n'était guère probant. La bouche de la lanterne était plutôt réussie, souriante et grimaçante, mais ses yeux étaient complètement asymétrique. L'un vaguement rond faisait deux fois la taille de l'autre, de forme triangulaire. Simone reprit son couteau pour tâcher d'égaliser. Cinq minutes plus tard, le deuxième œil était carré et deux fois plus gros que l'autre. Sans se décourager, la jeune fille agrandit le premier. Au bout d'un quart d'heure de ce manège, chaque œil faisait à peu près la taille de la bouche, si bien qu'ils avaient mangé le nez. Avec un pointe d'agacement, elle planta violemment le couteau dans la courge et l'en lacéra jusqu'à être calmée tout à fait.

Alors elle saisit un autre potiron et reprit son ouvrage. Selon un proverbe breton, la première crèpe est toujours ratée.

D'ailleurs elle ne le serait pas tout à fait puisqu'on pourrait au moins récupérer la chair pour en faire de la soupe. Mais elle pensait s'en sortir mieux que ça, après tout elle en avait l'habitude étant petite. Seulement elle n'était plus petite. S'interrompant pour réfléchir, elle calcula que cela faisait bien sept ou huit ans qu'elle n'avait pas fêté Samain. Un vertige la prit. Mauvaise idée quand on a un couteau à la main. Se ressaisissant, elle s'acharna tant et si bien que la deuxième lanterne editat de cenzori des plus acceptables. Elle fit couler de la cire à l'intérieur pour y fixer une bougie noire qu'elle alluma avant de contempler fièrement son œuvre.

Elle avait prévu d'en réaliser sept du même calibre, mais à la troisième le découragement la prit. Elle sculpta donc de la même façon une quinzaine de pommes rouges. Elles ne pourraient faire office de lanterne mais seraient très décoratives. Enfin elle put s'attaquer à la soupe. À la chair des quatre citrouilles, elle ajouta quelques cerneaux de noix, des panais, des carottes et des clous de girofle qu'elle laissa mijoter à feu doux pendant qu'elle tressait une couronne de chrysanthèmes et de feuilles oranges.

Le chaudron, les lanternes et les décorations furent installée dans une petite charrette à bras. Fin prête, Simone rejoignit la cabane dont lui avait parlé Puce. Arrivée devant, elle en poussa la porte du pied et s'arrêta, ravie du spectacle.


Puce ! Vous avez fait des miracles. J'amène de quoi nous remplir la panse. Enfin... quelque peu. Tout dépend du nombre d'invités.

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Nanoues
Nanoues entra dans cette grande salle, seule la musique indiquait que la
fameuse soirée se déroulait là.

Elle fit la bise à Simone et à puce, qui avaient apparemment bien
travaillées toutes le deux, puis prit un verre déjà prêt à être bu.

Ensuite, elle fit le tour de la salle avec les yeux et vit des troubadours qui s'en donnaient à coeur joie en alignant la sonorité des notes...

Il ne manquait plus que d'autres invités arrivent.

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Simone_de_beauvoir
Elles avaient rempli les pichets de jus de citrouilles, les carafes de vins de Bordeaux, avaient disposé les pommes sculptées dans les coupes et dispersé les décorations dans toute la salle, tandis que les ménestrels prenaient leurs quartiers. Une fois installés, ils commencèrent à jouer. Les notes du psaltérion, de la viole et du luth s'enchevêtraient au rythme du tambour.

Simone les écoutait avec plaisir en admirant la salle encore vide mais plaisamment apprêtée. Elle s'assit sur un tabouret dans un coin pour reposer sa jambe malade en attendant les premiers invités. Sa foulure était presque guérie mais la faisait encore trop souffrir pour lui laisser reprendre la route.Perdue dans ses pensées qui dérivaient au gré de la musique, elle ne remarqua pas la silhouette qui s'avançait vers elle. Ce n'est qu'au moment où celle-ci se pencha pour l'embrasser qu'elle sursauta et la reconnut.


Nanoues ! C'est gentil d'être venue.

D'un souple mouvement de tête, elle évita discrètement la bise. L'épidémie avait beau avoir été endiguée, on était jamais trop prudente. Par ailleurs elle n'avait jamais était friande de ces coutumes un peu trop tactiles à son goût.

Vous boirez bien quelques chose ?

Elle lui tendit deux verres pleins en lui laissant le choix du contenu et trinqua avec elle.

Comme vous le voyez la fête est encore jeune, mais les autres ne devraient pas tarder. Enfin je l'espère... De la bouffe, de la picole, de la danse et des jupons ça devrait attirer du monde, non ?
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Paco69
Paco entra doucement en essayant de ne pas se faire remarquer.
Il trouva un endroit assez confortable. Il Prit deux coussins en profita pour s'asseoir et regarda attentivement autour de lui.
Djiinn
Djiinn avait promis à ses amies de passer. Une certaine fête eeeuuh "Samain"... Elle ne savait pas de quoi il en retournait. Elle avait pour l'occasion revêtu sa belle houppelande jaune et c'est en souriant qu'elle entra et s'approcha de ses amies.
Bonjour...
Elle embrassait rarement et le peste dernière confortait ses habitudes.
Elle salua Nanoues qu'elle n'avait pas revue depuis fort longtemps. Celle ci était semble t'il très occupée par ses études.
Elle tourne autour de la salle et rit légèrement...

"Alors ... Racontez ... Racontez... qu'allons nous faire ? et en quoi puis je vous aider ?"
Simone_de_beauvoir
Un nouvel invité venait de faire une entrée particulièrement discrète. Peine perdue : dans la grande salle vide Simone n'eut aucun mal à le remarquer immédiatement et elle s'avança vers lui.

Le bonsoir Paco... et la bienvenue. Rassurez-moi, vous n'allez pas rester vautré sur ces coussins toute la soirée ? Vous m'aviez promis de danser. Bon, pour l'heure nous ne sommes pas assez mais en attendant, armez-vous de courage.

Ce disant elle lui tendait la coupe de vin qu'elle avait déjà à moitié vidée.

Rien de tel pour donner du cœur !

La voix de Djiinn lui fit tourner la tête. La saluant, Simone apprécia sa mise, agréable sans être guindée ni chichiteuse, et dont le jaune mettait en valeur les cheveux bruns. Elle-même avait pour sa part troqué sa tenue de deuil contre une houppelande rouge plus festive. De toute façon on n'était pas à un gala mais à une simple fête de village, et l'important était de garder le plus de liberté de mouvement.

Bonsoir Djiinn... Vous êtes venue seule ? Maat ne compte pas venir festoyer ? Bah, je suppose qu'il vous suffirait de danser avec un autre homme pour le voir rappliquer ventre à terre... Ce que nous allons faire ? Dès la tombée de la nuit, allumer des feux de joie alentour. En attendant, vous nous aideriez beaucoup en buvant, en mangeant et en vous amusant...

Et à elle aussi elle servit un godet de vin.
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Maya_orselli
La jeune Maya du haut de ses dix sept printemps fraichement acquis, avait ouîe dire qu'une fête avait lieu dans une grande cabane du côté du verger...Il ne lui en avait pas fallut d'avantage pour lui donner envie d'aller y mettre son nez ... Une fête en l'honneur des morts ... mais aussi, des sorcières , des fées et des lutins ... si elle n' avait pas encore rencontré la mort dans son entourage ... elle sortait à peine du monde de l'enfance et de l'imaginaire ... d'ailleur n'avait elle pas l'air d'un petit lutin, avec son nez retroussé , ses taches de rousseur et ses yeux rieur ...?

Elle se laissa guider par le son de la musique et ne tarda pas à trouver le lieu des rejouissances ... elle regarda d'un air emerveillé les lanternes creusée dans des citrouilles , les pommes sculptées et le joli decor automnale ... Elle ne connaissait personne si ce n'est Dame Simone qu'elle avait rapidement croisé en taverne ... d'ailleur l'aperçevant au loin en conversation avec d'autres convives, elle lui fit un signe de tête pour la saluer ... avant de se mettre a tourbilloner au son de la musique ... personne ne dansait encore ... Mais c'était plus fort qu'elle ... elle ne pouvait point rester sans se remuer dés qu'il y avait trois notes de musique ...
Kar1
Une charrette se balade. Enfin non pas bien vrai, elle se dirige prestement vers une destination connue. Canasson, fidèle destrier, avance à pas lents et fatigués. L'en peut plus celui là. Il serait temps de lui trouver un compagnon qui lui allège la tire. Un oeil sur la Louise posée à coté d'elle un sourire nait au coin de ses lèvres. Depuis la mort du Noir, en voilà une qui a réussi à lui faire ressentir toute sorte d'émotion en allant de la colère à l'envie de taquiner de plus belle. Finalement, Karine a repris du poil de la bête. Mais il manque tout de même une chose. Envoyer les cendres par delà les colines, par delà les dunes de sable pour libérer Liam de toute vie encore un tant soit peu humaine. Etrange lorsque l'on est plus qu'un tas de cendres, mais Karine y croit et il ne faut surtout pas la contrarier, surtout en ce moment.

A l'intérieur de la charrette se trouve son amie drôlesse qui n'est autre que Dra. Voilà qu'elle ronfle comme un bucheron en rut. Normal, plus alcoolo qu'elle tu meurs. Dra aussi a perdu, ou presque, l'homme qu'elle a marié quelques mois plus tôt d'ailleurs. Ce sera surement le prochain sur la liste. Il est croyant lui par contre, du moins, assez pour être passé par les voies de l'église. Baptême, Mariage et tout le tsoin tsoin. Alors peut être a-t-il plus sa place auprès d'autres tombeaux, se mariant à la terre fertile qui sait.

Mais trêve de bavardage, revenons en à nos moutons, ou plutôt à notre charrette.

Ils se dirigent donc vers Toulouse ou l'escale est alors de mise. Ancienne vie, anciens amis, renouveau, changement, souvenirs? Elle en a bien besoin. Ne demandez pas comment la blonde et sa troupe veut aller à Toulouse en passant par là parce que vous risqueriez de l'offusquer ou presque. Son sens de l'orientation est pire qu'une girouette, mais il est toujours très déplacé de le lui rappeler, attendez que Karine vous le dise. L'autodérision, c'est son fort.

Elle avance, elle avance les rênes en mains et voilà que ses yeux se rivent sur un certain Paco. Très étrange elle qui le croyait mort il y a de cela des mois. Et puis dans le sud? Il aurait fait tout ce chemin pour éviter une certaine Lionix? Mouarf.. Elle serait pas surprise la blonde au final.
Enfin bref, c'est en jetant un regard du haut de son banc vers la fenêtre de la cabane qui semble bien animée, que la blonde apperçoit cet homme qui autrefois faisait parti de ses voyages incessants.
Elle fait halte, tire fortement sur les rênes, bien que Canasson aurait préféré qu'on fasse attention à sa bouche, et saute agilement jusqu'au sol. La troupe peut rester en charrette elle n'en aura pas pour longtemps. Font ce qu'ils veulent après tout.

Elle entre.


Bonjour Simone.

Même pas un regard, comme si elle l'avait encore vu la veille en taverne. Faut il qu'on lui rafraichisse la mémoire à la blonde.
Enfin, elle se remet de ses émotions de voir un fantôme et tourne vigoureusement la tête vers Simone, cette fois avec des yeux d'ahuris.


Simone? Ah ben si j'pensais t'voir ici dis donc..
Tu l'connais c'Paco là? Il vient d'arriver en ville n'est c'pas?


Ses yeux se plissent en sa direction. Elle n'est pas sure, ça fait tellement longtemps. Karine n'ose décidément pas avancer vers lui. Mais elle le zieute sans forme de procès, peut être pour que lui la reconnaisse.
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Karine de Pommières.
Simone_de_beauvoir
À la suite de Djiinn était entré une jeune fille fille de passage, rameutée en taverne et qui avait semblé enthousiaste. Sur le seuil de la cabane elle s'était arrêtée pour en contempler l'intérieur avec enchantement. Simone sourit en se rengorgeant, ravie que ses quelques heures de travail acharné aient au moins servi à allumer ce genre de lueur dans un regard encore enfantin. Elle répondit de loin à son signe de tête.

Sans lui laisser le temps de lui proposer à boire, Maya s'était déjà mise à danser toute seule. Simone se félicita de l'avoir invitée. Décidément elle ne pouvait qu'avoir une excellente influence sur les autres convives. Traversant lentement la salle pour la rejoindre, elle s'immobilisa lorsque la porte s'ouvrit sur une vieille connaissance. D'abord stupéfaite, elle sourit largement et s'apprêtait à la saluer quand celle-ci lui jeta en passant un bonjour nonchalant, sans s'étonner plus que ça.

Déconcertée, Simone ouvrit la bouche. La referma. La rouvrit.


Karine ? Si j'm'attendais...

La blondinette se figea et sa tête effectua une pirouette digne des plus grands acrobates pour revenir fixer son regard sur Simone.

Simone? Ah ben si j'pensais t'voir ici dis donc..

Ah tout de même.

C'est une surprise aussi pour moi... Qu'est-ce que tu traînes dans l'coin ? Tu vas bien ?

Tu l'connais c'Paco là? Il vient d'arriver en ville n'est c'pas?


Interloquée par le brusque changement de sujet, elle tourna les yeux vers le susdit, qu'elle connaissait à peine.

Euh... Je l'ai croisée dans une taverne aujourd'hui-même, et lui ai proposé de venir fêter la Samain avec nous... J'avoue que j'n'en sais guère plus mais il me semble que ça fait d'jà quelques jours qu'il est ici. Mais toi ? Tu viens d'arriver ?

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Kar1
C'est vrai que voir un fantôme ça fait peur. C'est vrai que le monde se discipe au fur et à mesure le temps qu'on se rende compte que le fantôme est des plus réels. M'enfin est c'que c'est une raison pour être aussi maladroit et avoir aussi peu de tact avec une vieille connaissance? Une donzelle qui lui faisait passer des chouettes soirées castraises alors que l'ambiance était plutôt à tirer sur tout ce qui bouge?

La blonde est pourtant bien plus conviviale d'habitude. Ca ne lui échauffe pas les oreilles que de faire un sourire qui arrive jusqu'à ses oreilles. Mais faut croire qu'avec les derniers événements, elle s'est endurçit Karine. Et pas pour le plaisir de tous. En taverne, elle réagit au quart de tour, sur les routes, elle étripe tous ceux qui passent, sans même leur prendre leur bourses. La guerre, la vue du sang, celui de Liam, même du sien.

Elle s'en lèche souvent les babines rien que d'y penser.

Mais là, Karine va se reprendre deux secondes et sourire à la Simone nom de diou. Va pas se laisser abattre pour autant. Pis avec le temps ça ira mieux, surement, alors autant commencer tout de suite.


D'abord, des excuses.
Mouarf.. Suis pas ben polie en c'moment. Et pourtant ça m'fait bien plaisir d"te voir donzelle, surtout qu't'as l'air en pleine forme bougresse.

Ensuite, réponse aux questions.
Ben ouai j'traîne, 'fin non, j'vais à Toulouse justement. 'Fin pas à Castres à vrai dire, des gens qu'j'ai pas vraiment envie d'croiser. Mais d'autres qu'je r'trouve dans la Capitale.
Aller, c't'un bien grand mot, j'plus qu'des cendres en guise d'homme et une blessure qui a du mal à s'refermer, mais j'm'y fais, et j'avance com' j'peux.


Une pause puis une oreille qui se tend. Quelques jours, vu en taverne. Samain, fête inconnue au bataillon mais elle fera comme si. Mouai ça l'aide pas pour un sou. Pis si ça se trouve, elle se trompe et c'est tout. Alors Karine se tourne complètement vers Simone et lui dit le visage un peu plus rayonnant.

J'fais qu'passer malheureus'ment la belle. Pas l'temps. Faut que j'fasse un truc qui m'tient à coeur à l'océan. Après Toulouse, c'la Gascogne que j'vais r'joindre et ses dunes d'sable. S'tu veux passer, ça m'f'rait plaisir d'te voir plus longtemps, peux même pas rester pour la fête. Y m'attendent dehors.

Elle montre d'un doigt expert la charrette avec un cheval qui piaffe comme s'il avait quatre ans et qu'il venait tout juste d'être débourré. Alors elle filerait bien tout de suite, mais d'abord une question lui brûle les lèvres. Toute chuchotante elle dit à Simone.

C'est quoi la Samain?
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Karine de Pommières.
Simone_de_beauvoir
En accord avec LJD Kar1 qui n'a plus accès à la gargote


Karine semble soucieuse, nerveuse même. Après avoir longuement fixé Paco, elle se tourne de nouveau vers Simone pour lui adresser un large sourire, très beau quoi que manifestement un peu forcé. La Lieut'nante boîteuse lui retourne le même sourire, moins forcé toutefois. Réellement contente de la voir, elle comprend malgré tout qu'on puisse en être gêné, tant il est peu facile de se retrouver comme si de rien n'était après tout ce temps. Elle accueillit ses excuses confuses en secouant la tête.

T'excuses pas... Moi aussi ça m'fait plaisir de t'revoir... En forme je sais pas, en forme de cloche ou de boîteuse tu veux dire... Enfin ça va mieux, je devrais pouvoir cavaler comme avant d'ici quelques jours, j'espère.

Elle hoche la tête en l'écoutant, elle comprend aussi l'évitement de certaines villes et la fuite des fantômes du passé... Elle tressaille à l'évocation de cendres et de blessure.

Ton homme... Tu veux parler du ramoneur ? 'fin, le Sombre...

Elle se mordille la lèvre. Grimace. Elle le connaissait peu, certes. Mais assez pour l'apprécier. Et puis elle gardait toujours une tendresse particulière pour ses compagnons de route ou d'armes. D'ailleurs le personnage devait valoir le détour, étant donné toutes les minettes qui se l'arrachaient. Et c'est une minette squelettique qui avait finit par triompher d'un coup de faux ?

On est bien peu de choses...

C'est ça, donne dans le lieu commun, voilà qui va grandement l'aider.

Désolée... T'as raison, l'important c'est d'avancer, continuer à avancer. La Gascogne, je compte y retourner dès que je serai ingambe. J'ai un chat à récupérer à Labrit. 'fin en principe. Si c'est faux j'aurai quelqu'un à buter. Euh, c'est une longue histoire. Bref, tout ça pour dire qu'on s'y retrouv'ra sûrement, en Gascogne. Et on dégotera bien aut'chose à fêter d'ici là.

Oscillante, elle la raccompagne devant sa charrette, à laquelle le canasson s'impatiente. Simone qui n'a jamais beaucoup aimé ces bestioles, et encore moins lorsqu'elles se montrent énervées, reste à distance. Karine se penche vers elle, sans doute pour lui dire au revoir. Mais non, c'est pour lui poser une question dont le ton candide lui arrache un éclat de rire malgré la demi-teinte douce amère des retrouvailles. Enfin renaît l'ambiance festive.

Pas d'quoi chuchoter, ni avoir honte, la plupart des villageois n'connaissaient pas non plus c'te fête. À la vérité c'est de tradition celtique, mais la mairesse connaissait alors on s'est dit que ça s'rait marrant... Faut dire que le coin est plutôt morose, il sort d'une épidémie et tout, alors n'importe quel prétexte était bon pour se détendre un peu. Donc Samain... ça célèbre le passage à la Saison sombre, les créatures féeriques, et puis on commémore les morts, et il paraît qu'ils auraient alors la possibilité de revenir sur les lieux qu'ils ont aimés dans le monde des vivants...

Elle interrompt brusquement ses explications, presque dans un sursaut. La lèvre mordue, elle hésite à poursuivre.

J'imagine que t'y crois pas... Mais ça vaut le coup euh. Je sais pas. D'essayer de... Non je sais pas. Au moins le célébrer en tout cas. Je brûlerai un cierge pour lui...

Avec un dernier sourire gêné, désolée d'avoir peut-être rouvert des blessures mal cicatrisées, elle agita la main en regardant la blonde remonter dans la charrette avant de reprendre la route. Avant de disparaître elle sourit de nouveau à Simone, comme pour lui dire qu'elle ne lui en voulait pas, ou s'excuser de ne pouvoir rester, ou simplement la saluer, qui sait ?

L'éclopée quant à elle rentra frileusement dans la cabane rejoindre ses invités.

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Djiinn
Et voila encore une fois elle était en retard. Elle n'avait pas du comprendre ce que Puce lui avait dit avant son départ pour Bazas. Ou alors les choses s'étaient accélérées pendant son absence.
Elle était venue pour aider et voila qu'elle se trouvait au milieu d'une fête qui allait commencer.

. Ecouta Simone, la remercia en souriant et lui dit.


"Mmuuummm , en effet , il y a maldonne, je rentre chez moi et espère le convaincre de revenir avec moi. à bientôt"

Elle but une boisson et prit la sortie en prenant garde à ne pas trop se faire remarquer, une fête sans Maat à ses côtés n'est pas une fête.
Dnartreb
[Fête à noeud noeud]

Alors qu'il s'en retournait vers son campement, son oreille mélomane editat de cenzori attirée par quelques sons d'instruments à vent et à cordes. On lui avait bien parlé d'une fête alors qu'il était en taverne, mais il n'avait guère envie de trainer ses braies en une petite bacchanale de village.

Se ravisant, Reb descendit de cheval, puis le délesta d'un tonnelet de vin de Guyenne. Se dirigeant vers le lieu de réjouissances, il ouvrit la porte, puis entra dans la grande pièce, où résonnait en effet, bien des sons. Bien qu'il venait en badaud, il reconnut bien des gens. S'époustant un peu et frappant ses bottes du talon pour enlever le surplus de poussière, Reb laissa la lourde porte se refermer d'elle même, puis, se dirigea vers l'endroit qui lui sembla le plus approprié pour s'esponger la glotte.

Allant au plus droit, Reb salua de la main levée les personens présentes.

-Par les tétons de Vénus...Que de femmes ici!" se dit-il"

Certains visages lui étaient bien connus, mais il ne voulut s'attarder à de simples blablabla de saison.

Les femmes sont bien gentilles "pensait-il" mais souvent cruches à leurs heures.


-Héhé bonsoir à vous!...Ne vous dérangez point pour moi je venais juste apporter ma contribution à votre petite feste et me réjouir le gosier de quelques pintes de vin.

Une fois près du comptoir dressé, il déposa son offrande, puis se servit une grande rasade vin de Guyenne. Hochant la tête, il aperçut Maya puis lui fit un clin d'oeil avant de s'enfiler le divin nectar. Ele ne devait plus tarder, du moins l'espérait-il!
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